L’agriculture en tête des défaillances d’entreprises

Partager sur : TwitterFacebook

défaillance

Tandis que les défaillances d’entreprises françaises ont reculé de 8% en 2016, l’agriculture s’est tristement distinguée par une hausse de 4,5% la même année, a indiqué la Banque de France le 10 mars dernier. La faute à l’endettement des éleveurs et des cultivateurs, pointe Axema, le syndicat des industriels de l’agroéquipement, mais aussi à la baisse des prix, aux intempéries, à l’épidémie de grippe aviaire… et peut-être également à l’agriphobie, parfaitement légale mais profondément immorale, que tentent de susciter des organisations radicales comme L214, 269 Life, Générations Futures, via des médias complaisants qu’elles utilisent en toute impunité pour diffuser leurs propagande quand ce n’est pas leur vision complotiste du monde. Les difficultés économiques du monde agricole et l’augmentation du déficit de la balance commerciale pour les fruits (+60% entre 2011 et 2015) et les légumes (+57% entre 2011 et 2015), voilà un véritable problème auquel ces associations militantes n’ont évidemment aucune solution si ce n’est de parler de « changer de système ».  Sauf que tout le monde il est anti-système surtout en ces temps électoraux, et pendant ce temps, nos agris crèvent dans l’indifférence générale. Il ne faudrait pas détourner l’attention du bon peuple des poules en batterie et des porcelets maltraités, non mais…

3 commentaires sur “L’agriculture en tête des défaillances d’entreprises

  1. Les écologistes ne sont pas du tout dans l’antagonisme (changer le système, être locavore, véganisme…). Ils ont un plan idéologique parfaitement structuré :
    – Sauver les « petits frères à poils et à plumes »
    – Eradiquer l’humanité, et quoi de mieux que de pousser les agriculteurs au suicide (au passage c’est un délit, et il serait de bon ton que les familles des victimes ou les syndicats agricoles portent plainte) !!!

    Mais de tout cela il ressort une énorme hypocrisie :
    – Les écolos ne veulent jamais montrer l’exemple quand ils disent que la terre est surpeuplée… Comme c’est bizarre !!!
    – Le locavorisme implique des risques alimentaires (pénuries, mauvaises qualités…), importants. Alors ils disent que l’on peu chercher des aliments jusqu’à 250 km. Avant c’était que 100, puis 160 puis 200… Demain ce sera jusqu’à 500 km… Et oui, c’est pas facile en hiver de ne manger que des poireaux et des pommes de terres….
    – Et surtout : les écolo balaient d’un revers de la main les études scientifiques récentes et nombreuses qui démontrent que les végétaux aussi sont des êtres sensibles (là encore c’est un complot contre le véganisme…)… En effet, s’ils admettaient la vérité scientifique, cela ferai écrouler toutes leurs théories et leurs « politiques » anti-éleveurs !!!

    1. Daniel.
      Il y aurait de quoi dire pendant des heures alors quelques idées en vrac:

      « – Sauver les « petits frères à poils et à plumes » »
      Respecter tous les êtres vivants c’est différent. Arrêter de les exploiter, de les faire souffrir, de les maltraiter pour finir dans un abattoir après des heures de transports, etc, etc.

      « – Eradiquer l’humanité, et quoi de mieux que de pousser les agriculteurs au suicide (au passage c’est un délit, et il serait de bon ton que les familles des victimes ou les syndicats agricoles portent plainte) !!! »

      N’importe quoi… Les antispécistes sont pour un respect de tous les êtres vivants y compris les humains. Nous avons besoin des agricullteurs en France mais qu’ils s’adaptent au changement au lieu de pratiquer des activités non rentables et qui en plus polluent. Qu’ils diversifient leurs activités. Qu’ils dénoncent les pratiques actuelles de l’élevage conventionnel pour qu’ils soient crédibles et montrent qu’ils ne veulent pas rentrer dans un système ou l’on ne respecte ni les animaux, ni l’environnement, ni les consommateurs. Est ce qu’une fois des agriculteurs ont dénoncé les conditions d’élevage? Des manifestations dans le but de gagner plus c’est facile… mais pour le reste c’est silence radio!

      « – Les écolos ne veulent jamais montrer l’exemple quand ils disent que la terre est surpeuplée… Comme c’est bizarre !!! »

      ??? Connaissons nous le taux de fécondité des écolos?
      La planète peut nourrir bien plus de 7 milliards d’habitants sans problème… mais pas n’importe comment et surtout sans manger autant de viandes, poissons, oeufs et produits laitiers.

      « – Le locavorisme implique des risques alimentaires (pénuries, mauvaises qualités…), importants. Alors ils disent que l’on peu chercher des aliments jusqu’à 250 km. Avant c’était que 100, puis 160 puis 200… Demain ce sera jusqu’à 500 km… Et oui, c’est pas facile en hiver de ne manger que des poireaux et des pommes de terres…. »

      Pourquoi voyez-vous que le négatif ??? C’est pathologique ou quoi ? C’est pas bien de consommer local le plus possible ?? De faire travailler les agriculteurs du coin? De limiter les transports des aliments et par conséquent la pollution liée aux transports? Aujourd’hui ce n’est pas 100 , 200 ou 500 km… la nourriture provient des quatre coins de la planète. Nous avons l’offre mais chaque consommateur est libre de faire ses choix. C’est facile d’avoir les informations pour les aliments frais, pour le reste c’est plus compliqué (origine des produits surgelés, stérilisés ou tranformés)

      « – Et surtout : les écolo balaient d’un revers de la main les études scientifiques récentes et nombreuses qui démontrent que les végétaux aussi sont des êtres sensibles (là encore c’est un complot contre le véganisme…)… En effet, s’ils admettaient la vérité scientifique, cela ferai écrouler toutes leurs théories et leurs « politiques » anti-éleveurs !!! »

      Des découvertes ont été faites à propos des végétaux, effectivement, mais entre le système nerveux d’un animal et une plante il n’y a rien à voir. On ne peut pas comparer une vache qui va se faire égorger à un grain de blé !  »
      Les éleveurs exploitent les animaux pour en vivre. Ils font en sorte que les animaux se reproduisent puis grossissent vite pour qu’ils soient rentables rapidement. Leur bien être n’est pas respecté dans la plupart des cas ( m2 par animal, nourriture modifiée par rapport aux besoins de l’animal, morphologie des animaux modifiées, etc, etc). L’objectif final est toujours le même, le passage à l’abattoir pour des animaux jeunes qui pourraient vivre encore bien longtemps,alors il est évident que certaines personnes ne soient pas d’accord avec cette exploitation. C’est la preuve que des gens se posent des questions et réfléchissent. Nous pouvons faire autrement afin que tout le monde puisse se nourrir, avec un impact sur l’environnement moins important et que nous arrêtions de choséifier les animaux.

      Un livre intéressant qui vient de sortir: Les animaux ne sont pas comestibles de Martin Pages. Editeur: Robert Laffont

Les commentaires sont fermés.