Les méfaits du véganisme compilés sur un blog

Partager sur : TwitterFacebook

veganism

Le blog Mythe végétarien propose des posts très intéressants qui font le tour de la question végane, comme cette histoire vraie d’une famille rendue malade par le manque de vitamine D et de protéines ou cette mise au point essentielle, à savoir que les végans sont en fait des consommateurs de viande, leur viande (« Quand vous privez votre organisme de calories, de protéines, de nutriments essentiels, votre corps ne se contentera pas seulement de brûler sa propre graisse : il brûlera également ses propres muscles ») ! Bref, les végans sont cannibales mais ils ne le savent pas. Un autre post intitulé « Pourquoi est-il nécessaire de manger les animaux ? » mérite le détour, comme ce témoignage d’une blogueuse mode ex-végan qui souffrait de troubles de l’alimentation. Deux ans après avoir recommencé à manger normalement, elle constate que « tout commence à se rééquilibrer pour (son) plus grand plaisir » et admet « (avoir) gagné en sociabilité également, la convivialité, car je mange de tout. Je ne suis plus celle qui demande un menu spécial, qui décortique son assiette quand il y a un doute. » Mythe végétarien confirme aussi que l’élevage est bon pour la planète et que les végans manquent de vitamine A. Autant de liens à faire suivre à vos connaissances aux prises avec cette idéologie dangereuse pour eux-même et pour la planète.

Sur le véganisme, lire aussi :

40 commentaires sur “Les méfaits du véganisme compilés sur un blog

  1. Vous qui critiquez les articles du Monde ou autres…là vous faites un article sur un blog, bien peu crédible et peu scientifique.
    Un blog qui s’appelle mythe végétarien et qui fait le tour de la question vegane??? Problème non? Végétarien, végétalien et vegan c’est différent.
    Pour ne pas couvrir ses besoins en protéines il faut vraiment peu manger chaque jour. On conseille un apport de 0,8g a 1g de protéine par kg de poids corporel pour un adulte. C’est donc facile de trouver cette quantité si on additionne tous les apports protéiques de chaque aliment consommé dans la journée. Par exemple 100g de pâtes sèches : 12 g de protéines; 100 g de lentilles pesées crues: 20g de protéines ; les légumes: 2 à 4 g pour 100 g; la levure maltée: 40 g de protéines pour 100g ; 100g de sarrasin pesés crus : 13 g de protéines; les fruits à coque entre 15 et 20 g de protéines,etc.
    Pour la vitamine D de nombreuses personnes en manque. Elle est synthétisée par les expositions au soleil donc les gens qui habitent dans des régions peu ensoleillées ou qui travaillent enfermés dans des locaux toute la journée ou qui portent des vêtements très couvrants… La carence est fréquente mais pas toujours mise en évidence.
    La vitamine A ? Elle est dans les fruits et légumes donc pas de problème pour les vegans.
    Il y aurait de quoi dire encore , c’est tellement facile de trouver des arguments négatifs alors que ces types d’alimentation sont l’avenir pour nourrir toute la planète. L’élevage fait gagner tellement d’argent que certains sont prêts à dire n’importe quoi pour que rien ne change.

    1. –ces types d’alimentation sont l’avenir pour nourrir toute la planète–

      On ne doit pas vivre sur la même planète !!!

      1. Marco.
        Lisez,informez vous, il n’est jamais trop tard.
        Alimentation végétale et certainement viande de synthèse. Les américains investissent et ont beaucoup avancé ces derniers temps . Bill Gates fait parti des investisseurs.

        1. M, je t’ai démontré les failles de ce raisonnement.
          J’attends ta réponse à mon commentaire.

          1. Seppi
            Ouvrez les yeux le monde change… D’ici 4 ou 5 ans cette viande devrait commencer a être commercialisée. Ensuite les prix baisseront….

            1. Merci du conseil. Il faut que j’ouvre les yeux sur une prévision à l’horizon 4-5 ans, pour une début de commencement de commercialisation ! Elle est bien bonne !

              Et il faudrait que je croie que ça va se développer… quand on voit les cacas nerveux sur, par exemple, des OGM dont le seul tort est de ne pas être « naturels » ? Elle est encore meilleure !

    2. Vous oubliez que protéines pour être utilisées convenablement par le corps humain doivent être complètes. Or ce n’est pas le cas dans les céréales et les légumineuses, d’où souvent leur mélange. Mais il faut aussi compter avec la bio disponibilité, et celle des aliments carnés est meilleure.

      1. Alex
        Non je n’oublie pas puisque la nutrition c’est mon job.
        Vous donnez la solution vous même: Associe plusieurs aliments ensemble c’est très simple. Certaines études disent même que ce ne serait pas nécessaire, a confirmer.
        Dans le soja, le sarrasin et la quinoa tous les acides aminés indispensables sont présents comme dans la viande et en plus les trois poussent en France. Oui oui pas besoin d’acheter la quinoa de Bolivie.

        1. « … la nutrition c’est mon job » ? Ah bon ? Et quand on se prévaut de son job, on ne régurgite pas simplement les on-dit et autres lieux communs à la mode.

          Mais en amont de la nutrition, il y a l’agronomie et quelques vérités économiques dérangeantes.

          « …le soja, le sarrasin et la quinoa […] les trois poussent en France » ?

          Il m’est arrivé de regarder d’un peu plus près la quinoa. Quand tout va bien, les rendements arrivent à 13 quintaux à l’hectare, les écarts de triage pouvant atteindre 50 %. Quand on rate son semis ou qu’on se laisse envahir par les mauvaises herbes, la récolte, c’est 0 (zéro). Et ces 13 quintaux sont en-dessous du seuil de rentabilité.

          http://www.aveniragricole.net/011-16883-Quinoa-une-culture-a-haute-valeur-ajoutee.html

          La quinoa a certes un profil protéique équilibré, mais elle ne contient que dans les 16 % de protéines. C’est certes plus que le blé (déficient en certains acides aminés essentiels) qui doit tourner en France autour des 11-12 %, mais le blé rend en moyenne quinquennale (hors 2016, catastrophique) 74 quintaux.

          Le cas du sarrasin est largement similaire (rendement moyen : 12 q/ha).

          D’autres pourront dire comment cette production de protéines se compare à celle de la viande animale ou du lait. Je ne donnerai pas de chiffres, les productions animales ne m’ayant pas intéressés dans ma vie professionnelle ; sauf : 1 UGB/ha à 6000kg lait/lactation, c’est 200 kg de protéines laitières (plus le veau).

          Mon impression est que la quinoa ne sort pas gagantes sur le plan des chiffres bruts (c’est-à-dire sans compter le fait que, par exemple, il faudrait comparer la production bovine sur le plateau des Millevaches avec la production de quinoa sur le même plateau, à la place des prairies).

          1. et le soja en France ce n’est pas terrible non plus. Il y a 30 ans l’INRA a travaillé dessus mais finalement cela n’a pas donné grand chose.

            1. Visor
              Certains agriculteurs français cultivent du soja bio donc sans OGM et cela semble leur réussir financièrement. Reportage vu il y a quelques mois. Par exemple la marque céréale bio utilise que du soja français pour son lait , galettes et autres. Après il faut un peu de temps pour que la transition se fasse… Les français et le changement c’est pas très rapide! Il y a 30 ans personne ou presque ne mangeait de soja, la demande n’était pas la même.

              1. « Certains agriculteurs français cultivent du soja bio donc sans OGM et cela semble leur réussir financièrement » ?

                Excellent ! Visiblement, vous ne savez rien de la question… mais «  cela semble leur réussir financièrement ».

                En 2014, il y avait, semble-t-il, 40.000 hectares de soja (au total). Entre 1994 et 2001, on était en moyenne du côté de 100.000. Pourquoi ?

                Il est quasi impossible de trouver des chiffres pour le bio, surtout quand on aborde des choses comme les rendements et les résultats économiques. J’ai trouvé des estimations qui disent qu’un quart du soja est bio… 10.000 hectares…

                « Reportage vu il y a quelques mois » ?

                Excellent ! Quel reportage ? Quelle crédibilité ?

                « Les français et le changement c’est pas très rapide! » ?

                N’insultez pas les Français… mais après tout, c’est l’atavisme de certaines gens qui croient détenir la vérité.

            2. Seppi
              Alors il parait que  » je régurgite … et autre lieux à la mode » Vous allez bien mon pauvre? Souffrant peut être? Problème de lecture?

              Moins de récolte à l’hectare ok mais si la récolte est mieux payée… Quand je vois le prix de la quinoa et que de nombreux français achètent… Ils sont prêts à mettre le prix.
              Diversifier son alimentation en mangeant toutes sortes de céréales, graines et légumineuses c’est quand même plus agréable que de manger des pâtes, du pain type baguette à la farine blanche peu nutritive et toutes les préparations avec cette même farine:pizzas, quiches, pâtisseries…
              Cultiver que du blé et mais et seigle pour une histoire de rentabilité est bien dommageable pour les consommateurs alors que les variétés de céréales sont nombreuses. Après on va se plaindre de l’uniformisation des saveurs des aliments…d’un coin a l’autre de la planète on retrouve les mêmes variétés. Cela me fait penser aux courageux boulangers agriculteurs qui cultivent eux mêmes leurs variétés anciennes de blé pour faire des pains exceptionnels. Nous avons perdu en France de nombreuses variétés pour une histoire de rentabilité… toujours pour l’argent et le reste est oublié…

              1. L’arrogance le dispute ici à l’inconséquence.

                « Moins de récolte à l’hectare ok mais si la récolte est mieux payée… »

                Il ne sait pas… alors il fabule, conjecture…

                « Le rendement moyen est de 1,3 tonne / hectare, soit presque sept fois moins que celui du blé. « Nous n’avons pas encore atteint le seuil de rentabilité, aux environs de deux tonnes / hectare », reconnaît Jason Abbott. « Nous poursuivons les recherches pour identifier les parcelles les mieux adaptées à cette plante, très gourmande en azote. »

                http://www.terristoires.info/economie/le-quinoa-de-lassiette-a-lentreprise-944.html#BkrURgzogoGwhq1e.99

                C’est de 2012, mais la situation n’a pas dû beaucoup changer.

                « Quand je vois le prix de la quinoa et que de nombreux français achètent… Ils sont prêts à mettre le prix » ?

                Superbe raisonnement !

                « Diversifier son alimentation en mangeant toutes sortes de céréales, graines et légumineuses c’est quand même plus agréable que de manger des pâtes, du pain type baguette à la farine blanche peu nutritive et toutes les préparations avec cette même farine:pizzas, quiches, pâtisseries… »

                Ça aussi c’est un superbe raisonnement, du style : « il vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade ». Superbe raisonnement avec les bons clichés, cela va de soi.

                Le reste est à l’avenant. De la régurgitation d’on-dit et de lieux communs.

                J’aime assez bien les « courageux boulangers agriculteurs qui cultivent eux mêmes leurs variétés anciennes de blé pour faire des pains exceptionnels ». C’est ça, on vous suit (les « histoire[s] de rentabilité… pff!) et on nourrit 67 millions de Français avec des « pains exceptionnels » produits avec des « variétés anciennes », évidemment cultivées en « bio » (sans nul doute avec apport de fumier… heuh ! Non, la dictature végane se sera imposée…), et rendant les très bonnes années 20 quintaux à l’hectare.

    3. Il faut savoir qu’à la base, le titre de ce blog n’est pas celui du blog.
      A la base, le blog s’appuie sur un livre, « Le Mythe Végétarien », de Lierre Keith, écologiste qui a tenté le régime Végan pendant 20 ans.
      https://www.amazon.fr/Mythe-v%C3%A9g%C3%A9tarien-Lierre-Keith/dp/2916721541

      Plutôt que se pencher sur le blog, je crois que c’est plus intéressant de d’abord se pencher sur le livre, le lire. Tu as une synthèse déjà de la majorité des arguments qui seront abordés dans le blog, sourcés et détaillés scientifiquement.

      Je ne m’y connais pas du tout en santé, mais je vais juste t’argumenter sur le côté écologique/alimentation durable : Là, tu es à côté de la plaque, et je confirme que non, ce type de régime n’est pas l’avenir.
      Tu pars du principe encore une fois qu’il faut 20 fois plus d’agriculture pour nourrir les gens de viande, sachant qu’il aura fallut nourrir l’animal. C’est exactement là dessus que s’appuie Lierre Keith dans son livre : Cela n’est vrai que dans les élevages industriels, qui engraissent les bêtes aux céréales/légumineuses.
      Mais en fait, c’est très mauvais pour eux, et à l’origine ils ne mangent pas cela, ils n’ont jamais mangé cela. A l’origine, qu’est ce que mangent les animaux comme les vaches, les porcs, les moutons,… ? De l’herbe, des feuilles. Qu’on ne peut pas manger.
      Ils ingèrent la cellulose, que nous ne pouvons ingérer, ils transforment cette cellulose en lipides/protides, que nous ingérons.
      En fait, avec une seule vache nourrie d’herbe et de feuillage, tu fais un repas pour facilement quelques centaines de personnes et ce sans aucune agriculture, mais avec un pré, un verger, une prairie broutée. Idem par exemple avec des cerfs que tu chasserais, tu nourriras plusieurs personnes à partir d’une forêt pâturée par le cerf, mieux que détruire cette forêt pour y installer une culture.
      « Mieux vaut manger l’animal qui vit dans un environnement plutôt que de détruire cet environnement pour y installer une culture » – Alan Savory.

      De fait, je ne vais m’avancer que là dessus, mais pour l’avenir de la planète, non, ce ne sont pas le végétarisme/végétalisme/véganisme qui la sauveront. 😉

      1. Hortecay
        Votre raisonnement si c’est le votre n’est malheureusement plus valable aujourd’hui. Pourquoi? Tout simplement parce que les animaux d’élevage ne sont que rarement au milieu des prés pour brouter de l’herbe. Rendement oblige on leur donne du soja, du maïs… Et oui pourtant une vache est herbivore, non? Aujourd’hui on cultive plus de céréales pour l’élevage que pour nourrir la population humain. Pourtant les glucides (amidon) sont la base de notre alimentation. Si tous les animaux de la planète étaient au milieu des champs il n’y aurait pas assez d’espace.
        Si on prend rien qu’ en France les trois millions d’animaux abattus chaque jour cela donne une idée de la surface qu’il faudrait…
        L’élevage n’a rien écologique même si certains veulent encore trouver des arguments contraires. Je ne parle pas des besoins en eau et de la consommation d’antibiotiques, des pollutions des sols , etc, etc.

        1. Et bien, désolé de vous décevoir, mais là encore, vous êtes à côté de la plaque.
          Même si vous avez raison sur le fond : On ne nourrira pas le monde de viande issue d’élevages extensifs, ça, c’est vrai.
          Mais cela devient alors une question de surpopulation, de surproduction/surconsommation, ça n’est pas nécessairement la viande qui est touchée. Si vous voulez nourrir le monde d’alimentation durable, d’agro-écologie, qu’elle soit végétale ou animale, de permaculture durable, etc… Vous ne nourrirez de toutes façons pas la population mondiale, avec viande ou avec végétaux.
          Mais déjà, la faille de votre raisonnement, c’est que la situation est beaucoup moins « viande coupable », que vous ne le prétendez : En France, l’alimentation des vaches à viande est composée à 80% d’herbe, encore aujourd’hui.
          Mondialement, quand on dit que les animaux sont nourris de cultures, 70% de leur alimentation n’est pas le grain des cultures, qui est destiné aux humains; mais la tige, l’ensilage, bref, la partie de la plante qu’on ne peut pas manger.
          Vous comprenez le caractère écologique : Si vous ne mangez que le grain, vous cultivez la plante, vous mangez le grain, vous jetez la plante. Si vous nourrissez l’animal de la plante, vous mangez l’animal, vous mangez toute la plante. Ce qui veut dire que tout animal que vous ne mangez pas va devoir être remplacé par de la culture supplémentaire.
          A quand bien même on utiliserait que les grains, Vous parlez comme si c’était l’élevage qui avait créé ces cultures supplémentaires. C’est le contraire.
          C’est en réalité le surplus d’agriculture qui a créé l’élevage industriel, surplus arrivé après la révolution verte, qui a décuplé la production. Cela est expliqué par Keith, dans son livre.
          Ensuite, l’élevage n’a rien d’écologique, encore une fois à côté de la plaque. Si vous vous étiez penché sur la question, vous sauriez que l’élevage bien géré, extensif, au contraire d’une monoculture qui épuise le sol, détruit la couche arable et transforme au final la terre en désert de sel, lui, régénère la terre, régénère le sol, et augmente sa fertilité, pouvant transformer un désert de rouille en prairie verdoyante. Qui plus est, alors que l’eau d’une agriculture va stagner et gorger le sol en plus de le saliniser, le bovin va lui la rejeter au sol non détruit avec de la matière organique dans ses déjection, c’est une partie de ce qui va l’alimenter.
          Et figurez vous que c’est pour cela que dans les agro-écologie, la production de nourriture, même de végétaux durables, comme la permaculture, et bien l’élevage animal est indispensable. Une permaculture durable a besoin de volailles pour protéger et éliminer les nuisibles, désherber/nettoyer les cultures, a besoin de ruminants pour régénérer le sol après culture.
          Oui, oui, voici un lien de l’un des plus grand permaculteur mondial, Sheldon Frith, allez lire :
          http://myzap.info/blog/2015/12/15/lettre-a-une-nation-vegetarienne
          Bref, comme je vous le disais, écologiquement, oui, nous avons un problème d’élevage industriel, mais au delà de ça, cesser la viande/les produits animaux n’est absolument pas la solution. 😉

          1. Hotecay
            Votre raisonnablement me fait sourire j’espère que ce n’est pas ce que l’on vous a enseigné en lycée agricole. Je vous répondrai un peu plus tard.

            1. Non, c’est moi qui l’ai expérimenté.
              Au cas où vous ne l’auriez pas compris, je fais de la permaculture, je suis très porté sur l’agro-écologie…
              Et je n’ai jamais expérimenté une agro-écologie efficace qui se fait sans production animale.
              Regardez, la ferme LA plus efficace de production alimentaire durable MONDIALE : La Polyface Farm de Joël Salatin, en Virginie.
              Il génère 25 mm de terre/an. Il nourrit 9 personnes en entier avec 4 hectares/personnes. Presqu’uniquement avec de la production animale.
              La seconde ? Celle de Mark Shepard, dans le Wisconsin, 18 mm de terre/an. Essayez d’obtenir ce rendement sans élevages…

              Bref, je vous trouve très donneur de leçon et doigt pointé, déjà je n’aime pas beaucoup ça, mais sachez aussi que sur le web se trouvent des passionnés et des professionnels du milieu que vous débattez !
              Merci.

      1. Benoit
        La flore intestinale s’adapte très bien par contre les viandes, poissons et produits laitiers ne contiennent pas du tout de fibre. Le manque de fibre entraine la constipation évidemment , mais surtout le cancer du colon.

    4. « 100 g de lentilles pesées crues: 20g de protéines » ?

      Tiens ! Il me semblait que cela devenait 8 ou 9 grammes, les lentilles une fois bouillies. Et les lentilles contiennent des lectines, un facteur antinutritionnel.

      «  la levure maltée: 40 g de protéines pour 100g »’ ?

      Et on en mange combien par jour et comment ?

      « L’élevage fait gagner tellement d’argent que certains sont prêts à dire n’importe quoi pour que rien ne change » ?

      Quelle connerie !

      1. Seppi
        Si vos connaissances sont proches de zéro il n’est pas trop tard pour y remédier mais ne dites pas n’importe quoi. Les lentilles crues comme les pâtes ou le riz ne contiennent pas d’eau donc avec la cuisson ces aliments se gorgent d’eau donc l’apport en protéines sera plus bas proportionnellement au poids c’est logique. Voila pourquoi j’ai précisé « crues ». La levure maltée s’utilise saupoudrée sur les plats, les salades ou dans la fabrication des fromages végétaux, 10 a 20 g par repas… On évite la cuisson pour ne pas détruire les vitamines. C’est le même champignon microscopique que pour la levure de boulanger sauf qu’elle n’est plus active. C’est une source de protéines bien moins chère que de nombreux aliments, et très riches en différentes vitamines, en vente au supermarché ou en magasin diététique. Testez donc a l’occasion c’est naturel et pas cher. Certaines marques l’associent aux germes de blé qui a un petit goût de noisettes très nutritifs aussi.

        1. Encore une belle pelote de lieux communs régurgités sans esprit critique.

          L’herbe tient une place prépondérante dans l’alimentation des bovins (60 % en moyenne). Elle est essentiellement pâturée ou récoltée sur les 11 millions d’hectares de prairies permanentes que compte le territoire français.

          «  Je ne parle pas des besoins en eau et de la consommation d’antibiotiques, des pollutions des sols , etc, etc. » ?

          En fait il y a pire : les dégâts sur certains cerveaux et, malheureusement, une opinion publique manipulée pendant toute l’année (un peu moins au moment du Salon de l’Agriculture).

          Un très grand merci pour ce festival d’arrogance et la leçon de nutrition. Il est vrai qu’en nutrition humaine, j’ai quelques difficultés à faire le tri entre les extravagantes assertions des nombreux charlatans qui occupent l’espace médiatique. L’alimentation animale, c’est quand même plus scientifique.

          Par ailleurs, je mange pour m’alimenter et me faire plaisir. Je ne passe pas mon temps à concocter des formules me permettant d’être dans les clous des recommandations d’un gourou tout en respectant des interdits de l’une ou l’autre des nouvelles religions orthorexiques.

          Et surtout, je ne me fais pas le zélote de mon propre mode de vie et encore moins le censeur de celui des autres.

          1. Je souscris entièrement à ce que vous avez écrit dans la dernière partie de votre post, concernant votre liberté de vous alimenter selon votre bon plaisir et ne pas faire cas des prescriptions des multiples et fort envahissants « gourous » (de secours » 😆 ), évidemment auto-proclamés « experts » en la matière.

  2. Mon dieu mais c’est quoi ce site qui me rappelle IVG.net où l’on fait genre on va parler de l’environnement de façon positive et on dit que l’élevage est bon pour la planète. Tu sais cb de litre d’eau il faut pour élever un boeuf ? Il te payes cher Mosanto ou je ne sais pas quelle lobby pour raconter des conneries pareils ? Tu te regardes dans une glace le matin ou t’as un regard de p’tit autruche lâche fuyante? J’ai fini de ta rager dessus. Étouffe toi avec tes pesticides

    1. Il aurait peut être fallu lire les commentaires précédents.
      Le blog est basé sur un livre, « Le Mythe Végétarien », de Lierre Keith. ça vaut peut être la peine de lire ce livre avant de se tourner vers le blog.

      Bien géré, oui, l’élevage est bon pour la planète. Contrairement à une agriculture qui défriche le sol, l’épuise, le transforme en désert de sel, un élevage bien géré le régénère, l’alimente. C’est d’ailleurs pour ça que les ruminants existent, c’est leur rôle, et c’est pour ça que leur présence est indispensable dans les agro-écologies (ruminants pour régénérer votre sol, volailles pour nettoyer et protéger).
      Ce sont les élevages industriels, le fléau, ceux qui enferment les animaux en box et les gavent de céréales. Les élevages extensifs sont eux nécessaires, indispensables même, pour une alimentation durable et écologique.
      L’eau donnée pour votre bovin, elle va retourner au sol accompagnée de matière organique qui va nourrir la couche arable, l’alimenter, et augmenter les nappes phréatiques. Dans votre agriculture, elle va stagner, gorger le sol, le saliniser et au final le desertifier. Donc même si l’eau donnée au bovin est supérieure (et encore… c’est discutable), vous comprenez l’intérêt. 😉

      1. @Hortecay
        Non, quand un gugusse interviens de la manière de Djeypy il n’a pas la capacité de comprendre grand chose.
        La preuve: on n’exprime pas « ses idées » et donc ont est forcément vendu aux méchantes firme. Il ne peuvent que ce genre de raisonnement binaire ces pauvres gogo qui font quand même partie de la biodiversité…! of course

      2. « Contrairement à une agriculture qui défriche le sol, l’épuise, le transforme en désert de sel, un élevage bien géré le régénère, l’alimente. »

        Il faut arrêter ce délire. Les déjections des bovins ne font que retourner au sol une partie de ce qu’ils ont prélevé. Les lois de Lavoisier et Liebig sont impitoyables.

          1. Sur ce site il y a des choses intéressantes ( ex: video de Allan Savory sur la désertification et l’élevage comme solution) mais il y a aussi des rêveries ( utiliser les oiseaux comme insecticides etc…). Il est clair que les mauvaises pratiques en Afrique ont détruit des dizaines de millions d’hectares ( feu de broussailles…) mais c’est aussi les manquements sur le droit de propriété ( problème majeur des nomades qui se moquent de la pérennité des sols) et de la non utilisation des technologies occidentales ( pédologie, irrigation, assolements…)L’utilisation massive du bétail n’aura un impact positif que si elle est combinée aux technologies modernes ( gestion matière organique, amendements ….)

            1. je fais de la permaculture, et très honnêtement, la volaille pour protéger les cultures, c’est LA meilleure solution.
              C’est la solution la plus efficace sans pesticides. Il suffit juste de choisir les bonnes volailles. Et les plus efficaces sont les canards, précisément les siffleurs ou les coureurs indiens.
              La volaille pour protéger et nettoyer sa culture est d’ailleurs la réponse de la permaculture aux pesticides.
              (C’est pour ça aussi que quand j’entends des Vegans qui se réfugient derrière la permaculture pour dire qu’on peut éviter les pesticides et les animaux… ça me fait doucement rire)
              Je ne sais pas en quoi c’est une rêverie, moi je le fais depuis longtemps et c’est très efficace. Upignac, pour sa production de soja en Belgique, a fait la même chose, ils n’avaient plus de désherbants, ils ont employé des canards… Donc faudra me détailler en quoi c’est une rêverie…

              Je ne vais pas me prononcer sur le reste, je ne m’y connais pas en politique ni dans la situation de l’Afrique. Et Alan Savory est de toutes façons un énorme utopiste. Le principe de base de son raisonnement est tout à fait juste, mais jamais on ne pourra gérer un troupeau aussi important pour régénérer toute l’Afrique. C’est clair.
              C’est pour ça que son principe est plus utile dans le principe de l’alimentation durable que dans la régénération de l’Afrique.

              La seule chose que je vais vous dire, renseignez vous sur les fermes de productions alimentaires durables les plus efficaces. La première mondiale, en tête de liste, est celle de Joël Salatin, en Virginie, 25 mm de terre générée/an avec 9 personnes nourries en entier (pour leur vie, donc). Seconde : Mark Shepard, dans le Wisconsin, 18 mm/an, 7 personnes nourries.
              Je n’ai jamais vu ces permaculteurs utiliser des technologies très récentes, je les ai vus en revanche utiliser beaucoup d’animaux, ça oui.

              1. « une rêverie »?
                Les canards ne vont pas résoudre les problèmes de cicadelles ( transmettant des virus) sur la vigne, de pucerons sur pêchers, de fusarioses sur le blé, de mildiou sur pomme de terre etc . Ils peuvent sans doute résoudre certains problèmes ( riz..) mais il faut de toute façon combiner les outils pour obtenir de la performance. L’emploi de canards génère aussi de nouveaux problèmes :ce ne peut être une solution miracle qui se substitue à toutes les autres. La phobie de la chimie conduit à créer des problèmes parfois plus importants ( sanitaires, environnementaux…)

              2. C’est pour ça que vous combinez palimidés et galinacés et autres volailles.
                Mes coureurs indiens me débarrassent des pucerons, oui oui…
                Sinon, je ne suis pas chimiophobe, je n’ai absolument rien contre l’emploi de chimie (et de toutes façons, la nature est chimique, quoi qu’il arrive), simplement, de ce que j’ai expérimenté jusqu’ici, l’emploi de volailles est bien plus efficace que ce que vous prétendez. Bon, évidemment, je ne fais pas de cultures de blé, de riz, je ne fais que dans les vivaces, pas les annuelles. Mes pommes de terre, c’est en pot, à l’intérieur, pas extérieur.
                On ne pourra probablement pas nourrir la population en se passant de pesticide, ça ok. Mais ça ne me dérange pas d’user de produits, tant qu’on le fait avec modération.

  3. Excellent article de Sylvie Brunel:

    « Mangez de la viande pour sauver la planète »

    LA REVUE n° 70, mars/avril 2017, pp 108-109

    1. Egalement:

      « Plaidoyer pour nos agriculteurs »

      Buchet-Chastel « Ecologie »2017, 128 pp

      On se demande bien pourquoi on ne voit ni entend jamais Sylvie Brunel dans nos medias …. Mais j’ai comme qui dirait une idée de la réponse!

      1. la position de l’UPJ de laisser croire que dans quelques années on disposera de solutions de biocontrôle et que l’on pourra se passer de solutions de chimie de synthèse fait certes plaisir aux politiques mais elle ne se réalisera pas.Il y a très peu de recherche ( privée et publique) sur ces sujets et cela ne concerne surtout que certains insectes ( quid des champignons, des mauvaises herbes ….).Ceci entretient l’idée qu’il y a un problème avec la chimie de synthèse et suppose à tort que les substances naturelles seraient moins toxiques. Quant au biocontrôle c’est une technique pour les apprentis sorciers: lâcher dans la nature des bestioles plus ou moins sélectionnées peut avoir des conséquences imprévues : avec la chimie on peut stopper net , ce qui n’est pas le cas avec les insectes utiles une fois qu’ils sont dans la nature.

Les commentaires sont fermés.