Glyphosate : ne pas confondre agris et jardiniers du dimanche !

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glyphosateDans le courrier des lecteurs de La France Agricole du 20 janvier 2017, Michel Courtois regrettent que « certains médias connaissent très peu l’agriculture mais baratinent ou expliquent très mal nos différents problèmes ». « Exemple avec le Roundup, que Ségolène Royal veut supprimer : l’agriculteur désherbe à raison de 1,5 litre à 3 litre par hectare avec 200 litres d’eau environ alors que certains jardiniers du dimanche utilisent 4 à 5 litres de Roundup sur 300 à 500 m2. » Les notices d’utilisation à destination du grand public ne sont pas claires et « les bricoleurs surdosent », au contraire des agriculteurs pour lesquels revenir à « la binette et l’huile de coude » n’est évidemment pas envisageable.

7 commentaires sur “Glyphosate : ne pas confondre agris et jardiniers du dimanche !

    1. Pourquoi , la pire des merdes ?
      Bien utilisé, il permet l’économie d’autres désherbants et surtout d’éviter de travailler des sols fragiles où la moindre pluie se termine en catastrophe .

    2. Non, une des pires des  » merde  » est un fongicide bio : le cuivre: celui-ci stérilise les sols ( toxicité du cuivre). Si il n’était pas capital pour les bios il y a bien longtemps que son usage serait interdit ou au mieux très fortement réduit.C’était la même chose dans le passé: les pires étaient alors le mercure ( bio), l’arsenic ( bio) …. Actuellement l’insecticide le plus toxique ( DL50) en agriculture est une matière active bio: l’abamectine ( produite comme d’autres avermectines à partir d’une bactérie: Streptomyces). Il est plus facile pour la chimie de synthèse de sélectionner parmi des dizaines de milliers de candidats le plus acceptable au niveau tox).

  1. Les preuves sur la dangerosité du glyphosate sont des fakes, démontées par toutes les agences sanitaires. Cela reste un des herbicides les plus surs, pour l’homme comme pour l’environnement, capable de détruire de nombreuses plantes toxiques ou allergènes dont les preuves quant aux risques sont souvent oubliées par les médias.
    Ce n’est pas pour soutenir un quelconque buisness puisque la molécule est dans le domaine public.
    Les américains ne s’y trompent pas puisque sur ce continent il n’y a pas de débat sur un quelconque risque, autre que celui des résistances des adventices mais pas spécifique à cet herbicide et pas spécifique aux herbicides non plus, les mauvaises herbes s’adaptent à tout ce qui leur est opposé, les vivaces ou les graminées appréciant le désherbage mécanique par exemple .
    En revanche l’interdiction en ville se comprend pour des raisons sociétales, c’est un choix de communication rationnel, mais pas sans conséquences comme pour l’arrêt des insecticides épandus pour lutter contre les vecteurs du ZIKA, ce qui est sociétalement rationnel n’est pas sans danger.

    1. Non, l’interdiction du glyphosate en ville n’est pas rationnelle et ne correspond à aucune exigence sociétale.( quid des raticides et autres produits que la loi oblige de mettre dans les résidences …. même si il n’y a pas de rats?). Est il raisonnable de payer des gens pour travailler à la binette ( = impôts) ou d’utiliser du gaz pour brûler les herbes. C’est une véritable hystérie qui détourne les gens des véritables enjeux de santé en ville.
      La grande distribution est ravie car elle multiplie son chiffre d’affaire par 20 en passant du glyphosate à l’acide pélargonique.On prend les gens pour des c…

  2. « l’agriculteur désherbe à raison de 1,5 litre à 3 litre par hectare avec 200 litres d’eau »

    De l’eau plate ou gazeuse?

    Et avec l’eau bénite, ça marche mieux?

    1. avec une dureté de l’eau autour de 20, les glyphosate font partie de ces rares molécule maintenant ou on peu gagner en réduction de dose grâce a une acidification légèrement augmenté de l’eau (baisse du PH avec du sulfate d’ammoniac par exemple).
      Mais pour les touristes, et leurs niveau de « bonnes pratiques », il faut préférer effectivement l’eau bénite !

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