Perturbateurs endocriniens : René Slama doit choisir la science !

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La conférence de presse organisée hier par Ségolène Royal a été l’occasion, encore une fois, d’un grand morceau de bravoure anti produits chimiques, anti-industriels, bref anti-tout. Interrogé par l’AFP, le très médiatique René Slama, chercheur à l’Inserm, s’est exprimé sur la question de la nouvelle proposition de définition des perturbateurs endocriniens par l’UE, attendue le 28 février prochain. « Nous espérons que la science sera respectée à Bruxelles », a déclaré René Slama. Hélas, par « science », René Slama entend « principe de précaution » qui régit la position de la France depuis des années et qui annihile toute tentative d’innovation. Ce principe de précaution n’est pas LA science mais un simple positionnement politique

23 commentaires sur “Perturbateurs endocriniens : René Slama doit choisir la science !

  1. Moi mon ordi m’a lancé cela:

    Il lui disait : « Vois-tu, si tous deux nous pouvions,
    L’âme pleine de foi, le coeur plein de rayons,
    Ivres de douce extase et de mélancolie,
    Rompre les mille noeuds dont la ville nous lie ;
    Si nous pouvions quitter ce Paris triste et fou,
    Nous fuirions ; nous irions quelque part, n’importe où,
    Chercher loin des vains bruits, loin des haines jalouses,
    Un coin où nous aurions des arbres, des pelouses ;
    Une maison petite avec des fleurs, un peu
    De solitude, un peu de silence, un ciel bleu,
    La chanson d’un oiseau qui sur le toit se pose,
    De l’ombre ; — et quel besoin avons-nous d’autre chose ? »

    Victor hugo

  2. Une info signalée par les tweets d’AE: http://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/regime-sans-gluten-une-exposition-plus-forte-a-l-arsenic-et-au-mercure_2061693.html#xtor=CS2-765-%5Btwitter%5D-

    Les vrais problèmes de santé publique sont enfin abordés : ici les métaux lourds.
    On remarquera que l’idéologie du « sans gluten » est bien soulignée avec ici des risques clairement identifiés, si les produits céréaliers classiques représentent l’essentiel de l’apport d’arsenic dans notre alimentation, les remplacer par d’autres, y compris bio, aurait des conséquences néfastes ( sauf si l’on est obligé par une intolérance rare au gluten).
    On notera cependant :
    –  » l’arsenic ou le mercure présents dans les engrais, les sols et l’eau. »
    Si l’arsenic est bien présent dans les sols et l’eau, souvent produits de dégradation de la roche mère, il n’est que assez peu présent dans les engrais phosphatés en général ( sauf pour le cas des origines indiennes). Le cadmium pose en revanche d’autres pb.
    Dans tous les cas seuls les engrais phosphatés sont en cause où plus fréquemment les engrais organiques plus chargés en métaux lourds. L’azote minérale, celui de l’agriculture dite « chimique » est trés sain contrairement à la matière organique.

    – « En effet, en septembre 2016, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) avait analysé l’alimentation des enfants de moins de 3 ans : seize substances chimiques nécessitaient une réduction de l’exposition, dont neuf de manière prioritaire. Parmi ces dernières, des métaux lourds tels que l’arsenic ou des polluants organiques persistants tels que PCB, par exemple) ».

    Il est assez délicieux de noter le terme « chimiques » sachant que la véritable déclaration de l’ANSES est  » parmi les substances ou familles de substances pour lesquelles le risque n’a pu être écarté, 16 nécessitent une réduction de l’exposition, dont 9 de manière prioritaire (métaux lourds tels qu’arsenic ou polluants organiques persistants tels que PCB, par exemple). »

    Le terme « chimiques » n’est pas retrouvé, même si effectivement naturel et anthropique, tout est « chimique ». Les PCB sont chimiques, chimie de synthèse à l’origine mais contaminant ubiquitaire, qui menace autant le bio que le conventionnel, voire bien plus le bio qui ne dispose pas des moyens de gestion du conventionnel, non travail du sol qui expose moins le conventionnel.

    On notera que Cadmium, Arsenic et Mercure sont essentiellement naturels et que le mode d’agriculture (travail du sol, fertilisants dont fertilisants organiques) explique davantage le risque. L’azote minéral est de ce point de vue une source bien plus sure que l’azote organique apporté par le fumier.

    Ces contaminants sont infiniment plus préoccupants que les « perturbateurs endocriniens » que l’on nous cite classiquement : bisphénol, pesticides ….
    Sachant que certains notamment les contaminants ubiquitaires le sont aussi mais que l’attention des médias évite d’aborder ce sujet. La raison?

    On notera que le plomb, largement utilisé dans l’essence automobile est un PE puissant au delà de ses autres effets délétères. La pollution des sols liée à son emploi dans l’essence automobile reste un sujet tabou dans la presse, comme la contamination des sols maraichers à proximité des voies de communication ou dans les grandes villes, trop bobologiquement incorrect en période de maraichage urbain.

  3. Ici on rencontre beaucoup de gens anti tout qui critiques des anti tout.
    Mais qui sont ces autruches?
    Il faut sortir la tête du trou, les gars! Et ouvrir vos yeux!
    La chimie (je précise que je suis chimiste) répond à un unique critère: le profit.
    La santé est secondaire. Et ce sont les normes qui obligent le chimiste à la retenue.

  4. Précision : « On notera que le plomb, largement utilisé dans l’essence automobile « .
    Surtout avant 1985, mais jusqu’en 2000 pour les voitures les plus anciennes.
    Depuis remplacé par du benzène, cancérigène puissant, vaporisé au cœur des villes, dans les grandes avenues, devant les écoles, avec des parking devant l’entrée des écoles pour permettre aux mamans de déposer plus vite leurs bambins, benzène responsable notamment de leucémies chez l’enfant, dans la plus totale indifférence des médias.

    Le plein dans les stations service se fait sans précaution particulière, gants optionnels, gamins qui peuvent avoir le nez à hauteur du niveau de remplissage, sans consigne, ni information particulière.

    Le benzène reste indépendamment de cela moins dangereux que le plomb, il est progressivement remplacé par l’éthanol ( également cancérigène mais par ingestion seulement et avec un effet de seuil ).

    Le dossier du plomb dans l’essence n’est toujours pas abordé par les émissions de la TV, pourtant responsable d’une régression du QI des enfants vivant dans les zones les plus exposées, industrielles ou proches des voies de circulation.
    Mais les journalistes ne roulent pas qu’en vélo et comme pour la cigarette zappent leurs propres démons.

    Le pollueur c’est l’agriculteur pas le citadin et surtout pas le bobo qui regarde l’émission et se gave de pubs qui rémunèrent grassement les producteurs des émissions. Car eux « y a n’a vouloir des sous » .

  5. René Slama doit effectivement choisir la science car nous avons aussi besoin de chimie efficace, diverse et même peut être, bientôt, avoir recours à une chimie ancienne très décriée par les bobos, y compris les scientifiques bobos: http://www.lci.fr/sante/punaises-de-lit-a-stains-seine-saint-denis-comment-s-en-debarrasser-2026461.html et http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/devoree-par-les-punaises-de-lit-stains-au-bord-de-la-crise-de-nerfs_1877908.html

    On notera dans l’article de LCI: « Et si certains scientifiques soupçonnent l’animal de pouvoir transmettre des maladies, jusqu’ici, rien n’a été en mesure de le prouver.  » . C’est nouveau dans la presse.

    Cette prise en compte par les journalistes, la première dans les médias français, est heureuse, car la presse américaine, pour l’instant modérée, rend compte du risque depuis 2 ans:
    http://www.health.harvard.edu/blog/charles-darwin-chagas-disease-and-the-killer-kissing-bugs-of-california-2017021511117
    et en français http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2015/04/28/punaises-lit-cauchemar-continue

    Les informations sérieuses affirmant que les punaises des lits ne transmettent aucun agent pathogène datent d’avant 2014.

    On est dans la même situation que face au Zika en 2015, rien n’était prouvé pour les microcéphalies, même envisagé, c’était un virus bénin…la suite montre le manque de sérieux actuel dans la prise en compte des dangers bien naturels et l’utilité de la chimie pour prévenir le risque . Les américains et les canadiens eux n’ont pas hésité face au Zika, recours à la chimie efficace.

    Il suffit de voir l’infestation par les punaises des lits augmenter et on voit ici les limites de l’habitat collectif, le nombre de personnes atteintes par la maladie de Chagas aussi augmenter, car si le vecteur est en augmentation , il faut aussi un réservoir à Trypanosoma cruzi , c’est à dire des humains… le reste est question de temps.

    Même avec un risque limité vis à vis de la vection de Trypanosoma cruzi, la présence de ces hôtes indésirables est un problème énorme.

    Sauf si les scientifiques sérieux, à l’instar de René Slama choisissent de dire le vrai et de sérier les vrais risques avec l’accompagnement des politiques, de poser les vrais termes de l’équation bénéfice /risque. La chimie n’est pas sans danger, mais solutionne de vrais problèmes, dont principalement des dangers naturels, sinon à l’instar des ravages du zika chez les enfants à naitre aux Antilles et en Guyane, après le chikungunya , on constatera ceux de la maladie de Chagas en France, bien parti pour!

    La chimie c’est aussi les médicaments, et dans ce cas si peu de questions face à une consommation monstre par tête, la France étant un des premier consommateur par tête d’habitant, médicaments issus de la chimie indispensables mais encore prescrits à l’excès si l’on en juge par la consommation des allemands et hollandais au PIB par habitant supérieur au notre, médicaments qui comptent aussi de nombreux PE et pas des moindres, mais sur ceux là …silence!

  6. Témoignages de « perturbés » notoires :
    José Bové, Nicolas Hulot, Yann Arthus-Bertrand… Même les écolos n’échappent pas aux perturbateurs endocriniens
    L’association Générations Futures publie jeudi 23 février une étude édifiante que franceinfo s’est procurée. Les cheveux de sept personnalités de l’écologie française ont été analysés, les sept contiennent des perturbateurs endocriniens.
    http://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/perturbateurs-endocriniens-personne-ne-peut-y-echapper_2069329.html

    1. Les commentaires valent le détour : l’agitation de l’épouvantail ne provoque pas l’hystérie attendue.

        1. Effectivement , le post y est toujours mais cet article est bien moins polémique qu’on aurait pu le penser, il n’y a pas vraiment focalisation sur les pesticides.
          On notera le « Il suffit qu’il y ait une bombe [d’insecticide] qui soit passée dans les moquettes au Parlement européen ou ailleurs, et pourquoi pas Radio France… Tout le monde se retrouve face à [ces substances]. José Bové, agriculteur et député européen pour EELV »
          A croire que le journaliste ou le directeur de publication a des punaises de lit chez lui , pour être aussi soft et craint certainement de choper à terme la maladie de Chagas, donc il se mue en amateur de la permethrine, très très vilain perturbateur endocrinien au sein des pesticides, mais très très efficace sur ces bestioles.
          Idem pour ceux qui ont des chiens et qui craignent que l’on interdise le fipronil, traduisez frontline, sans lequel sortir son chien dans les près devient un calvaire, avec l’opération de chasse aux tiques qui suit la balade , danger pour le chien, danger pour le maitre avec le risque de transmission de la maladie de Lyme.

          Certains PE pesticides trouveraient -ils enfin grâce aux yeux des bobos citadins? Il est possible que l’épisode actuel punaise de lit soit un vecteur d’intelligence, que leur présence à proximité fasse bondir le QI du bobo journaleux moyen sur cette question, il suffit d’avoir un collègue concerné avant d’en avoir chez soi.
          Avec RBandB, cela semble probable rapidement pour tout parisien qui se respecte et n’abuse pas de pesticide.
          Vite l’invasion du quartier du Marais par ces sympathiques bestioles, exemple de la biodiversité restaurée ( car elles avaient disparu, la faute à l’affreux , au terrible, à l’abominable DDT), grâce à Génération Futures, les voilà revenues chez elles, plus affamées que jamais.
          Une génération future qui n’a pas fini de se gratter au réveil de ce mauvais rêve!

  7. Et avec l’invasion des punaises des lits, on va rajouter encore plus de permethrine et autres insecticides.parmi ces perturbateurs endocriniens, PE bien plus nombreux en ville, surtout dans les salon de coiffure ou à proximité des blanchisseries, quoique les couloirs de métro, les gares , ou tout endroit confiné c’est pas mal aussi.

    Autour des grands aéroport, cela snife bizarre aussi, la combustion du kérosène n’est pas sans conséquence en terme de cov, hap … pourtant aucun écolobobo pour condamner l’avion comme source de pollution, ils le prennent trop.

    François Veillerette est d’ailleurs maitre en l’art de couper les cheveux en 4, de ne voir que le petit bout du cheveu, par la lorgnette …s’il le faut et d’oublier de voir la corde, voire la poutre, avec la pollution des plastiques pétroliers qui nous entourent, dont le simple téléphone portable source appliquée sur notre peau, émission d’ondes dont l’effet n’est pas totalement anodin .

    La solution est pourtant simple, quitter la ville pour la campagne la plus verte possible et ne plus y revenir.

    Que font encore tous ces bobos dans les centres urbains où ils s’exposent à une infinité de PE indissociables des grandes citées trop peuplées?

  8. Un peu d’information sur la maladie de Chagas potentiellement transmise par les punaises de lit qui n’a pas échappé aux scientifiques sérieux car la preuve est faite que le phénomène est possible, reste à voir gonfler la source des personnes contaminées http://www.cnev.fr/index.php/dossier-d-actualites/34-categorie-latest/1697-les-punaises-de-lit-vecteurs-de-trypanosoma-cruzi

    http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs340/fr/
    On notera : « Lutte et prévention
    Il n’existe pas de vaccin contre la maladie de Chagas. La lutte antivectorielle est la méthode la plus efficace pour prévenir la maladie de Chagas en Amérique latine. Un dépistage sanguin est nécessaire pour prévenir l’infection consécutive à une transfusion ou à une transplantation d’organe. »

  9. Encore une enquête pipeau, reprise tel quel par les medias !

    De nombreux pesticides retrouvés sont sous les LQ alors soit généralement moins de 4 picogrammes : 0.000 000 000 004 g !!!

    consternant

  10. On attend la semaine sans pesticides de GE pour faire l’apologie de l’ONG pour ses succès incontestables dans la sauvegarde des punaises de lit et des acariens de la gale.
    Quelques beaux résultats aussi dans la généralisation du Chikungunya et du Zika aux Antilles, en Guyane et en Polynésie, sans l’effort inlassable de l’ONG, la généralisation de ces maladies aurait été bien moindre.
    On attend la même efficacité en métropole avec ces parasites actuels qui vont bénéficier des alertes et oppositions de l’ONG vis à vis des pesticides .

  11. Les punaises des lits en France : Au moins 180.000 sites infestés par les punaises de lit en France en 2016
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/01/11/01016-20170111ARTFIG00111-au-moins-180000-sites-infestes-par-les-punaises-de-lit-en-france-en-2016.php

    Le phénomène est désormais exponentiel!

    Bonne idée d’interdire les pesticides dans les espaces verts car la dose de biocide ( les mêmes pesticides que ceux agricoles mais en pire ) va exploser.

    On peut toujours essayer avec la poudre de diatomée ou les huiles essentielles, les punaises en rient encore, en aiguisant leur rostre suceur de sang humain.

  12. Retour sur les conséquences du virus du zika sur les jeunes enfants:
    https://www.nichd.nih.gov/news/releases/Pages/022017-zika-infants.aspx
    http://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2017/02/study-describes-zika-birth-defects-case-appears-texas
    https://www.statnews.com/2016/12/13/zika-abnormal-pregnancy-rates/
    « Nielsen-Saines told STAT on Tuesday that she’d been surprised by the 29 percent figure and is more surprised still by the updated estimates. But on the issue of the danger the virus poses to developing fetuses, she is now clear.

    “I actually don’t think there’s anything more harmful to a fetus than Zika,” she said. “It’s probably the most teratogenic virus that exists.”

    The March study and the update are published in the New England Journal of Medicine.

    An unrelated study, from scientists at the Centers for Disease Control and Prevention, may shed some light on why Zika is so harmful to developing brains. That study, published in the journal Emerging Infectious Diseases, found levels of virus in the brains of infected infants (who died after birth) were 1,000 times higher than the viral levels in women’s placentas.

    “Our findings show that Zika virus can continue to replicate in infants’ brains even after birth, and that the virus can persist in placentas for months – much longer than we expected,” said Julu Bhatnagar, head of the molecular pathology team at CDC’s Infectious Diseases Pathology Branch and the study’s lead author »

    Le Zika constitue une catastrophe sanitaire totalement sous évaluée par les autorités sanitaires françaises trop imprégnées par l’idéologie écolobobo.
    42% des enfants à naitre avec un impact fort:
    “I actually don’t think there’s anything more harmful to a fetus than Zika,” she said. “It’s probably the most teratogenic virus that exists.”

    Pourtant le risque était connu, les solutions, lutte insecticide collective et protection individuelle également mais les ARS des régions concernées hostiles à la lutte chimique, les chercheurs de l’institut Pasteur, très en dessous de ce que l’on pouvait attendre, Pasteur doit se retourner dans sa tombe en voyant ses successeurs 150 ans plus tard.
    Le résultat est une catastrophe sanitaire sans précédent en cours dans les départements d’outre mer concernés, qui sera décrite dans quelques mois une fois le personnel politique renouvelé et mis au débit des prédécesseurs, même si, globalement, au niveau national, les conseils donnés étaient bons au plan individuel. Pas assez fort comme communication, il fallait vraiment chercher, mais les écolobobos du marais veillaient et surtout il manquait une lutte collective avec du Naled comme en Floride en sus de la permethrine pas assez utilisée.

    De ce scandale sanitaire en cours, pas un écho dans la presse, même la plus pertinente, juste dans http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/20009-Zika-42-des-bebes-exposes-souffrent-d-anomalies
    Ici meilleur que d’habitude.

    1. A t on une idée du nombre de cas concernés en France? et comment compare t on ces cas avec d’autres problématiques ( tabac- alcool pendant la grossesse)?

      1. Les femmes enceintes sont testées par rapport à leur exposition au virus du zika sachant que 80% sont asymptomatiques, ce qui est un vrai problème.
        Le chiffre de 42% qui va évoluer car il s’agit d’enfant qui sont nés depuis le début de l’épidémie donc à peine 1 à 2 ans, il est vraisemblable qu’une partie de ceux non encore affectés développent des symptômes d’effets tératogènes liés au contact avec le virus pendant la grossesse et pas seulement en début de grossesse.

        Cette situation est cataclysmique, presque comparable au virus du sida, même si, pour l’instant ce sont les enfants à naitre qui sont principalement touchés.
        Pour le sida, on pouvait se protéger, pour le zika aussi mais avec un recours aux pesticides ( insecticides) justement décrits comme PE mais avec une incertitude sur le risque d’exposition à l’insecticide, principalement permethrine et une certitude de haut risque pour la contamination par le virus du zika.

        On peut estimer à la louche à 500 ou 600 minimum les enfants touchés par cette épidémie, essentiellement les populations des DOM ou des touristes enceintes lors de leur voyage dans les départements des Antilles.

        Gros soucis à venir pour les ARS de Guyane, Guadeloupe, Martinique et Polynésie qui n’ont rien fait, ont même déconseillé la prévention individuelle si elle impliquait l’utilisation d’insecticides. Gravissime et irresponsable.

        Communication correcte bien que « honteuse » de l’INPES, qui a bien cité l’importance de l’utilisation de la permethrine sur les vêtements et les pièces à vivre. Ils s’en tirent plutôt bien.

  13. C’est Rémy Slama.

    Il était aujourd’hui dans la Tête au Carré sur France Inter.

    J’ai été impressionné… il ne maîtrise pas vraiment la question à mon sens…

  14. Que disais l’INPES:
    « Pourquoi mettre des produits insecticides: Ces produits évitent les piqûres au travers des vêtements.
    Une seule imprégnation suffit pour deux mois et persiste après
    plusieurs lavages. Les produits insecticides courants, à base de perméthrine,
    sont utilisables chez les femmes enceintes. »
    A lire dans Chikungunya Dengue Zika – dépliant 2016 – Inpes
    Bon boulot au standard international.

  15. Même 60 millions de consommateurs sentait une remise en cause de ses positions antipesticides et ici en juin 2016, on était entre 10 et 20 % d’atteinte des nouveaux nés, dont 6% de microcéphalies, pas 42% d’impact sur les nouveaux nés et jeunes enfants , % qui va progresser avec les observations dans les années à venir. Le virus du zika est « probably the most teratogenic virus that exists »
    http://www.60millions-mag.com/2016/06/29/moustiques-ne-plaisante-plus-avec-les-piqures-10538 qui encore se posait des questions sur la permethrine et son utilité.

    On attend de pied ferme ou de clavier ferme la « semaine sans pesticides » et on va commenter l’irresponsabilité meurtrière de ses promoteurs.

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