Puberté précoce : quid des résidus de pilules ?

Partager sur : TwitterFacebook

PiluleC’est la question clairement posée par Elle dans un article consacré à cette pathologie qui touche de plus en plus de jeunes filles : « Elle est mince comme un fil, a porté des couches lavables et a toujours mangé bio. Alors, comment expliquer ce qui lui est arrivé ? » La réponse se trouve sans doute dans la pollution et l’eau chargée en résidus de pilules contraceptives. »

Bizarrement, François Veillerette et Générations futures sont très discrets sur ce sujet. Ce serait bien qu’ils s’occupent des vraies priorités de santé des français !

9 commentaires sur “Puberté précoce : quid des résidus de pilules ?

  1. Si… Lucie a toujours mangé bio et a vu ses seins pousser à 8 ans … est-il raisonnable de conseiller l’alimentation bio ?

  2. « Elle est mince comme un fil, a porté des couches lavables et a toujours mangé bio. »
    Hypothese: peut être n’est elle pas végan mais limite au maximum la consommation de viande. J’imagine donc qu’elle a donc pu consommer beaucoup plus d’aliment à base de soja que la moyenne , produits du soja qui contiennent de la génistéine, perturbateur endocrinien bien identifié.
    Ce n’est qu’une hypothèse car c’est ce que j’ai observé dans cette mouvance: peu de viande mais beaucoup de substitut à base de protéines de soja . Regardez par exemple, la dernière pub de Herta.

  3. Avant 1900 , tout le monde consommait bio et les règles étaient plus tardives qu’aujourd’hui donc cela n’a rien à voir , les résidus de pilule ,je n’y crois pas , donc je pencherais plus sur l’alimentation riche en soja .

  4. Génistéine du Soja entre autre, mycotoxine zéaralénone de la viande ( avec l’ingestion du maïs mais surtout parce qu’ utilisé en injection comme anabolisant aux US ( interdit en France depuis 1998) dans l’élevage et que l’on retrouve dans la viande aux US. Zearalénone bien identifiée comme fortement oestrogénique)
    Zéaralénone dans le maïs de l’alimentation surtout aux US, maïs fortement consommé par les humains aux US, de plus en plus en France pour ceux qui veulent se mettre à l’abri du gluten du blé mais, maïs , en général, plus riche en Zearalenone que les céréales à paille.
    Le maïs est naturellement plus riche en cette substance qui perturbe fortement les fonctions de fertilité des animaux, bien connu dans les élevages et régulièrement observé par les éleveurs, surtout les porcins ( à partir du grain de maïs) et les bovins (à partir de l’ensilage de maïs). Le transfert alimentation animale à base de maïs -> produits animaux est dans ce cas faible.
    Un effet sur l’age de la puberté avait été clairement identifié aux US mais études à préciser, éventuellement résultats pas médiatiquement correct.
    Les mettre sur la table n’est pas souhaité par les autorités politiques et médiatiques , aucun « complot » vrai ou supposé derrière cela.
    On peut y voir juste la volonté partagée d’éviter d’affoler inutilement le public pour un phénomène sur lequel nos moyens restent limités si l’on veut une alimentation qui reste bon marché.
    Il y a aussi la consommation de pilule contraceptive dont on ne peut contester l’utilité sociale considérable, immenses progrès pour l’émancipation des femmes, mais avec cependant, un oestrogène qui reste artificiel : l’ethynil oestradiol.
    Avec le diéthylstilbestrol (première synthèse en 1938 Angleterre)qui appartenait à la même logique et période de recherche scientifique que l’ethynil oestradiol (première synthèse en 1938 Allemagne), il avait été observé un effet transgénérationnel. Rien de tel ne l’a été avec l’ethynil oestradiol, mais des effets subtils mettent plus de temps a être observés, peu probable du moins non observé mais jamais impossible…sur le long terme, reste ensuite à évaluer ce risque s’il apparait et le poser en balance avec les bénéfices.
    Présence aussi d’ ethynil oestradiol dans les eaux superficielles, en quantité assez importante fonction du recours à ce moyen de contraception dans le pays et difficulté d’éviter que les eaux de boissons qui en sont issues soient contaminées.
    Un lien avec les cancers de la prostate avait été fait par des études canadiennes, quid d’un effet sur les jeunes filles qui boivent cette eau… celle parfaitement potable et saine, il faut le reconnaitre, même avec des traces infinitésimales de pesticides ou de faible teneurs en nitrates, distribuée dans les villes.

  5. Une remarque : les rejets d’eaux usées (traitées, mais pas contre les résidus de médicaments) se font à 99 % dans les eaux superficielles.
    Les eaux potables sont prélevées à 60 % dans les eaux souterraines, donc exemptes de résidus médicamenteux.
    Il ne faut pas négliger ce biais

  6. @ Astre noir,
    Certes mais l’éthinyl oestradiol peut aussi passer dans les eaux souterraines soit par le contact rivière nappes, dans la phase de rechargement de la nappe par la rivière soit via l’épandage des boues des stations d’épuration, qui reste une pratique courante en France et paradoxalement encouragées sans aucune opposition des ONG écolos, ce qui en dit long sur leurs motivations réelles, de simples officines de guerre économique.

    Des pesticides bien évalués et autorisés dans les champs c’est mal, mais les boues de station d’épuration avec métaux lourds, produits chimiques urbains et résidus de médicament non évalués pour se retrouver au pied des plantes mais aussi avec pollution de la plante via les « splash » de la pluie ou le travail du sol, c’est bien.
    Raisonnement des associations écolos assez bizarre mais correspondant à des intérêts qui n’ont rien d’écologique.

    Un bon schéma pour l’expliquer :
    https://www.anses.fr/fr/system/files/EAUX-Ra-MedicamentsEauxMethodo.pdf
    Des conclusions un petit peu sous influence, les médicaments et surtout pas le sacro saint éthinyl oestradiol ne doivent être (trop) mis en cause, ne pas faire paniquer ( inutilement ?) le public.
    On remarquera que les seules données pour la présence d’EE dans l’eau, sont assez ancienne et concernent des pays infiniment moins utilisateurs de pilule avec EE que la France.
    22,5ng/l Allemagne
    4ng/l UK
    On peut lire également un rapport bien fait http://www.documentation.oieau.fr/system/files/33473.pdf?language=en …mais qui laisse songeur pour l’EE.
    Tout cela parait très lisse lorsque l’on compare à ce que les anglais, les suisses et les allemands publient en propre concernant la présence d’EE dans l’eau, y compris potable alors que leur population en consomme nettement moins ( de l’EE).
    On admettra que le bénéfice est tel en France qu’il est considéré comme superflu d’inquiéter inutilement les populations, d’où un beau « lissage » des résultats présentés.

Les commentaires sont fermés.