Au secours : les écolos ont sauvé la punaise de lit

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Logements, hôtels, hôpitaux, maisons de retraite, salles de cinéma, loueurs de voitures… 180 000 sites infestés par les punaises de lit ont été traités en 2016, indique au Figaro la Chambre syndicale des industries de désinfection, désinsectisation et dératisation (CS3D), qui regroupe 200 des 300 entreprises que compte le secteur. Un chiffre qui ne prend en compte ni les interventions des 100 entreprises restantes ni les personnes touchées par ce fléau qui ne font pas appel à des professionnels. La punaise de lit a presque disparu dans les années 50, suite à l’apparition sur le marché de pesticides puissants comme le DDT. Ce produit et d’autres ont été interdits dans les années 1970. La punaise de lit est réapparue dans les années 90 et elle est devenue littéralement invasive dans les années 2000. « Leur présence ne cesse de croître année après année, selon les experts de la question et les professionnels de la désinsectisation », rapporte ainsi Le Figaro. Déjà, en 2010, le quotidien rapportait qu’à Paris, « les interventions du service municipal d’actions de salubrité et d’hygiène de la ville (avaient) presque été multipliées par 10 en dix ans, passant de 56 en 1998 à 730 en 2009 ». Les victimes de la punaise de lit décrivent un quotidien très pénible et les répercussions sur leur santé sont importantes (troubles psychologiques, dermatologiques, allergies, etc). Pour notre plus grand malheur, il faut bien reconnaître que les écolos ont sauvé la punaise de lit de la disparition… Tant pis pour notre dodo ! On peut compter sur eux pour passer à la vitesse supérieure et sauver des virus en décourageant les populations à se vacciner…

 

24 commentaires sur “Au secours : les écolos ont sauvé la punaise de lit

  1. Et on peut s’attendre à pas mal de réapparition comme ça, avec les ravages de l’antispécisme qui monte, et qui met le moustique tigre sur le même plan que l’homme…

    1. Bonjour,
      Je confirme la recrudescence de ces petites bêtes car sur notre site zennao, nous avons de plus en plus d’appels et de commandes de professionnels et de particuliers pour acheter des produits pour s’en débarrasser. Il est très fastidieux pour en venir à bout et il faut suivre un protocole très précis.

    2. Si vous avez des références concernant les antispécistes et le moustique tigre, je suis preneur.

    3. Astre Noir

      Vous n’avez pas tout compris de l’antispécisme. Au lieu de partir sur de fausses idées, lisez donc Antispécisme d’Aymeric Carron.

    4. Franchement, je préfère me faire piquer par des moustiques que d’être sterile par le DDT.

  2. Mais le DDT n’est plus interdit depuis 2006, il est recommandé par l’OMS pour traiter les habitations,murs extérieur et intérieur contre les anophèles.

    1. Oui c’est un très bon insectide… Petit rappel:

      Une étude publiée mercredi 17 juin dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism (JCEM) suggère que les femmes qui atteignent la cinquantaine paient aujourd’hui le prix de son utilisation. Selon les résultats présentés par Barbara Cohn, directrice du Child Health and Development Studies (Public Health Institute à Berkeley, Californie), et ses coauteurs, les cinquantenaires américaines ayant été le plus exposées au DDT in utero, par le biais de leur mère, ont en effet un risque quadruplé de développer un cancer du sein, par rapport à celles qui ont été le moins exposées à ce perturbateur endocrinien.
      En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/06/16/ddt-pesticide-d-hier-cancer-d-aujourd-hui_4655534_3244.html#Tj3qf9SBESZurH2V.99

    2. Juste pour aller vérifier par soi-même la recommandation de l’OMS, très pertinente , parfois moins efficace très récemment pour l’épidémie de ZIKA, où la référence au DDT aurait aussi pu être faite, la faute certainement à la caractérisation tardive du risque de malformation des enfants à naitre ( 6% des mères contaminées, symptomatiques ou asymptomatiques en moyenne).

      Pour le retour du DDT et les risques qu’il fait courir … face à ses bénéfices sanitaires, ici risques évités, concept qui dépasse l’entendement des bobos journalistes.
      http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2006/pr50/fr/

      1. Et ici sur le fait qu’un incident naturel peut passer inaperçu, car dans les représentation de l’Homme actuel, la technologie est la source de tous les fléaux, la Nature la solution … pas toujours, même assez rarement, c’est une représentation très bobo attitude.

        Pour preuve de dommages naturels passés inaperçus , que l’on met en évidence parce que l’épidémie récente a été bien plus grave.
        « Earlier Zika microcephaly in Hawaii?
        Antibody testing on archived blood samples from pregnant women who gave birth to babies born with microcephaly in Hawaii revealed evidence of Zika virus exposure in some of them, suggesting Zika-related microcephaly cases were turning up in the United States as early as 2009, according to findings in a Dec 20 report in PLOS Neglected Tropical Diseases.
        Researchers included blood samples collected between 2009 and 2012 from 6 mothers who gave birth to babies with microcephaly and 12 mothers who delivered healthy babies. Of the moms of babies with microcephaly, one was positive for Zika IgM and three were positive for Zika IgG. In the healthy baby group, one mother’s blood was positive for Zika IgG.
        Though travel histories aren’t yet available for the mothers, the authors noted that no local cases have been reported from Hawaii, but pregnant women may have been exposed to Zika virus during visits to Pacific Island nations, some of which experienced Zika outbreaks that started in 2007 »
        http://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2016/12/florida-reports-more-local-zika-cases-fda-warns-possible-igm-test-problems

        On notera que le même phénomène de caractérisation tardive a été faite en Polynésie mais sur une épidémie de Zika locale qui a touché dans ce cas plusieurs centaine de milliers de tahitiens ( dont 80% asymptomatiques), les conséquences réelles sont restées sous la couverture, trop lourd à gérer comme info pour les ARS locales, qui ont rejoint le mouvement des  » la Nature c’est bon, la chimie c’est mauvais » .

        Dans le cas d’Hawaii uniquement des cas de Zika chez les jeunes enfants dont les mères ont voyagé, on compte 6 cas sur cette étude.
        On exclura la responsabilité des avions qui ont permis le voyage de mère vivant à Hawaii dans des zones où sévissait le virus du zika ( Polynésie par exemple).
        On peut craindre pour la Polynésie française, les Antilles, la Guyane où la lutte antivectorielle a été sous utilisée ou pas utilisée pour la Polynésie, par idéologie anti pesticides.
        Pour ceux qui cherchent des manquements au principe de précaution même de simple prévention , il y a là source d’inspiration mais ici risque qu’il y a à ne pas faire, ce qu’il faut faire … avoir recours aux insecticides … à temps et avec les moyens adaptés, fussent -ils aériens et les insecticides des produits qui ont été interdits mais sont, au final, bénéfiques.

  3. Effectivement si c’est dans le journal « le monde », cela ne peut être que … de la bonne bobo science.

    A propos de punaises de lit, loin d’être une information anodine, nécessite plus de travaux mais terriblement inquiétant au-delà du caractère incommodant voire insupportable de ces insectes: http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2015/04/28/punaises-lit-cauchemar-continue.

    La question, la vrai question, les écologistes ont favorisé l’introduction des loups dans les alpages des Alpes, réintroduction ou lutte contre toute mesure de régulation.
    Les bergers qui ont subi des dégâts, ont perdu leur boulot sont -ils fondés de réintroduire les punaises des lits dans les apparts des bobos du marais?
    Les punaises des lits appartiennent autant à la biodiversité historique des logements que les loups à celle des forêts d’Europe.
    Loups éradiqués par les pièges, du poison et la traque, les punaises des lits par le DDT.
    Le parallèle est intéressant à méditer.

    Cela dit sans l’aide des bergers mais avec Airbandb, la prolifération de ces bestioles est assurée, inutile pour eux de se salir les mains, les bobos vont se charger d’assurer la circulation de la bestiole.

    Reste à interdire les insecticides efficaces qui restent dont la permethrine, infiniment plus préoccupante que le DDT ( cf rapport de l’INVS de 2013 sur les pesticides et leurs effets sur la santé ).
    Dans cette étude fort intéressante en page 102
    « Beaucoup d’études ciblent la perméthrine. Ce pesticide est un perturbateur endocrinien qui, à forte dose, induit un stress oxydant, des dommages à l’ADN ainsi qu’une génotoxicité au niveau de la moelle osseuse et une perturbation du système immunitaire.
    La perméthrine affecte certaines voies de signalisation (STAT6, Erb2, MAP kinase) impliquées dans la régulation de la prolifération cellulaire. Les propriétés de la perméthrine sont autant d’arguments en faveur de la plausibilité d’une relation entre
    l’exposition chronique à ce composé et l’apparition de pathologies hématopoïétiques. »

    Rien d’aussi sérieux concernant le DDT, essentiellement un polluant environnemental qui s’accumule dans les graisses avec d’éventuels effets long terme qui restent à confirmer.

    1. Plus inquiétant avec les punaises des lits, devrait mettre du pb dans la tête des bobo journalistes: https://www.scientificamerican.com/article/bed-bugs-kissing-bugs-linked-to-deadly-chagas-disease-in-u-s/

      Plutôt des coup de pompe dans l’arrière train.

      Lorsque l’on cherche des misères naturelles et que l’on donne les moyens aux chercheurs au lieu de s’exciter sur le picogramme d’insecticide dans la pomme, on peut vérifier des choses… à faire frémir.

      AirBandB peut trouver là une limite, le prêt de pièce à vivre, où l’on vit aussi, trouve là une limite. Une location régulière peut être plus facilement surveillée et désinfectée.

  4. Bien entendu indépendamment du fait que la permethrine est un des insecticides médicament les plus utilisés contre la gale et contre les poux, donc directement sur la peau, sans protection et y compris sur des enfants en bas age.
    L’exposition des populations à la permethrine est principalement le fait des médicaments, accessoirement de l’utilisation comme biocide mais pas de l’utilisation agricole car cet insecticide a été considéré ( à tort ou à raison mais si à tort paradoxalement par rapport à son maintien en santé humaine ou comme biocide) comme « trop dangereux » pour un agriculteur qui travaille à l’extérieur et se protège de pied en cap. Un paradoxe parmi d’autres.

    Encore un exemple de l’incohérence en matière d’évaluation de l’exposition aux pesticides agricoles pour des produits banalisés en santé humaine.

    Le cas des pesticides dans l’eau ou dans l’air est encore plus caricatural.

    On oublie le benzène dans l’essence ou les HAP en général dans les carburants, les solvants dans les peintures intérieures ou dans les teintures des coiffeurs mais on focalise sur la moindre trace de pesticide agricole, sans aucun risque mais détectable avec l’amélioration des technologies de détection.

  5. Voir ici comment la presse bobo traite l’épidémie de gale actuelle liée à l’idéologie bobo sur le refus des insecticides efficaces.
    http://www.nicematin.com/sante/des-cas-de-gale-sur-les-collines-et-dans-le-haut-pays-nicois-107924
    « XXX était même surprise du trouble provoqué par cet événement: «Le signalement de ce cas de gale remonte déjà à la semaine dernière. L’élève qui était alors en stage de ski a été isolé et tous les camarades qui auraient pu être infectés ont été dépistés et ont vu un médecin.  »
    Tout est sous contrôle, tout va bien, on vous dit que tout va bien! …dans le « meilleur des mondes »!

    On lira aussi http://www.orne-hebdo.fr/2017/01/08/dr-sabine-pedailles-des-demangeaisons-la-nuit-c-est-la-gale-jusqu-a-preuve-du-contraire/
    « Parmi les maladies « anciennes » : la gale est de retour
    Depuis une quinzaine d’années, la gale est de retour.  »

    C’est bien d’un retour dont il s’agit, punaises de lits et gale existaient avant 1960 mais avaient disparu. La faute pour expliquer ce retour fracassant et grattant : le refus et les interdictions qui touchent des insecticides et des moyens modernes de protection contre ces insectes pas très sympas: un avatar de la bobo attitude!

    1. Est ce l’arrêt des insecticides qui a provoqué cette recrudescence ou bien la libre circulation des personnes , surtout celles venant de zones où l’hygiène est peu répandue ( millions de  » migrants « ). Pour les animaux on est bien plus sérieux sur le plan épidémiologique et en plus quand il y a un souci c’est l’abattage de masse. N’oublions pas que la peste ( qui a ravagée la moitié des gens du sud est ) a été apportée par un bateau qui venait du moyen orient et qui a débarqué à Marseille. Le laisser aller sanitaire allié à la posture anti pesticide aura un jour ou l’autre de graves conséquences mais il est vrai que nos politiques se soucient comme d’une guigne si il y a 10 ou 20 000 morts.On l’a vu avec la grippe: aucune enquête sérieuse, aucune sanction, aucune mesure corrective….Peut être même qu’ils pensent que cela participe à résoudre le problème du chômage ou des retraites?

      1. Les liens donnés dans l’article vous donnent des éléments de réponses.
        « Certains experts voient également dans ce retour inattendu l’impact de la multiplication des voyages. Les punaises, qui restent fréquentes sur les continents moins développés, aiment se réfugier dans les valises et les chaussures et reviendraient ainsi avec les touristes. » Mais aussi, dans l’article de 2010 :
        « Le phénomène est particulièrement spectaculaire à New York, où des écoles, de grands magasins comme Nike, un cinéma, un studio de radio et des appartements huppés ont dû être entièrement traités. »

        Ou encore : « Certains experts voient également dans ce retour inattendu l’impact de la multiplication des voyages. Les punaises, qui restent fréquentes sur les continents moins développés, aiment se réfugier dans les valises et les chaussures et reviendraient ainsi avec les touristes. »

        Le migrant pouilleux a bon dos.

  6. L’assertion « Certains experts voient également dans ce retour inattendu l’impact de la multiplication des voyages.
    Les punaises, qui restent fréquentes sur les continents moins développés, aiment se réfugier dans les valises et les chaussures et reviendraient ainsi avec les touristes. » est valable pour expliquer la réintroduction rapide entre 1990 et 2000 mais depuis le phénomène croit indépendamment des voyages dans les pays à l’hygiène plus précaire. Toutes nos grandes villes sont contaminées et le phénomène est désormais exponentiel. Il ne peut plus être maitrisé.

    Seul l’habitat individuel peut être, en relatif protégé, avec la limite d’un flux important d’hôtes nouveaux temporaires ou de séjours fréquents des habitants réguliers dans des hôtels contaminés.

    Quel que soit le type d’habitat, le phénomène AirBandB va devenir déterminant pour la suite, ouvrir son logement à des « étrangers » ( prendre le mots étrangers comme personne que l’on ne connait pas et sans cloisonnement, ce qui est différent de recevoir des amis ou des amis d’amis ou des personnes avec lesquelles on partage une passion, une philosophie, toute spécificité qui cloisonne) vont amplifier le phénomène.

    Les hôteliers avaient développé un dispositif de surveillance et de quarantaine des chambres identifiées contaminées, impossible à mettre en place pour le particulier surtout si la location est occasionnelle. Paris va devenir un immense réservoir à punaise des lits et bientôt à maladie de Chagas, c’est ainsi et inéluctable.

    La faute aux écolos bobos et aux journaleux qui les servent et leur servent des « réalités alternatives » depuis 25 ans environ mais de plus en plus au fur et à mesure que le temps passe.
    Pour la cause principale de la réapparition de la punaise des lits, les entomologistes sérieux s’entendent sur  » La punaise de lit a presque disparu dans les années 50, suite à l’apparition sur le marché de pesticides puissants comme le DDT. Ce produit et d’autres ont été interdits dans les années 1970. La punaise de lit est réapparue dans les années 90 et elle est devenue littéralement invasive dans les années 2000. »

    On avait déjà annoncé cette joyeuseté il y a quelques années sur le site alerte environnement, considérant que le chikungunya, les acariens de la gale et les punaises des lits, désormais on peut ajouter le zika et la maladie de chagas qui va accompagner les punaises des lits à terme seront le tombeau de l’idéal bobo, auront raison de la bobologie, les bobos changeront de philosophie ou souffriront , se gratteront, choperont différentes maladies transmissibles et ce n’est que justice.

    Les bobos avaient un comportement d’ados mal dégrossis, voila la fessée qui arrive! elle est bien Naturelle.
    Les bobos sados en redemanderont mais risquent aussi d’en crever les premiers, paix à leur âme, fut-elle bobo en diable!

  7. Un petit article dans la presse bobo science qui montre que la bobo sphère est désemparée et que ses vérités alternatives trouvent une limite à l’acceptation du public surtout si la collègue aussi bobo journaliste en a aussi chez elle et pique une crise de nerf tous les matin, on peut être bobo sans être tout à fait idiot, surtout si cela pique chez soi ou si cela pique en face et qu’on le sait.

    http://www.sciencesetavenir.fr/sante/punaises-de-lit-l-enfer-a-domicile_30174
    « Les punaises de lit – avaient quasiment disparu de notre environnement depuis les années 1950 en raison d’utilisation massive de DDT, un insecticide aujourd’hui interdit. Mais depuis plusieurs années, au gré de l’intensification des voyages, les voici de retour. Et c’est même l’invasion, aucune métropole n’y échappant. En Amérique du Nord, un site (www.bedbugregistry.com) recense ainsi les avis d’infestations et cartographie certaines métropoles (New York, Chicago, Montréal…). Rien de tel en France où le sujet demeure tabou, surtout dans le secteur de l’hôtellerie. Pis ! aucun chiffre officiel n’est disponible. Ainsi, à Paris, le Service municipal d’actions de salubrité et d’hygiène (Smash) ne communique pas. Mais ses interventions hebdomadaires seraient passées de 1 en 2012 à plus de 50 aujourd’hui !Au point que, débordé par les demandes, le Smash a tout simplement mis fin à ses interventions chez les particuliers depuis le début de l’année… laissant ces derniers aux prises avec le secteur privé. Résultat : « On se retrouve démunis, au bord de la crise de nerfs et perdus dans la jungle des informations multiples souvent contradictoires », regrette Aurélie, qui a fait face pendant plusieurs mois à une invasion dans son appartement parisien. « Le recours aux insecticides demeure trop systématique et devance la lutte mécanique (aspiration, chaleur, froid, vapeur sèche) qui, à condition qu’elle soit bien menée, peut suffire », détaille le Dr Arezki Izri, entomologiste médical à l’hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis), coauteur en 2015 d’un rapport sur le sujet. Sans compter le fait que certaines entreprises de désinsectisation, dont l’activité n’est pas encadrée, ont parfois des méthodes peu rigoureuses. »

    Le conseil de l’entomologiste c’est de la bobo science mais on en a désormais l’habitude.

    On remarquera « Pis ! aucun chiffre officiel n’est disponible. Ainsi, à Paris, le Service municipal d’actions de salubrité et d’hygiène (Smash) ne communique pas. »

    Ce qui est réjouissant c’est que demain sera pire qu’aujourd’hui pour les bobos des grandes villes.

  8. voila comment la bobo presse traduit le phénomène et donne de bobo conseils:
    http://www.bibamagazine.fr/style-de-vie/sante/help-!-jai-des-punaises-de-lit-17057
    « – les huiles essentielles (elles permettent de soulager la douleur et sont répulsives).
    – la terre de diatomée (insecticide naturel que l’on répand autour des pieds du lit).
    – le pyrèthre (à vaporiser sur les zones infestées, peut être combiné avec les huiles essentielles pour plus d’efficacité) »
    Avec de tels bons bobo conseils, les parisiens n’ont pas fini de souffrir et les punaises des lits d’avoir de nombreuses nuits pour faire bombance.

    Pour l’assertion « Les effets sur notre santé: Selon les spécialistes, les punaises de lit ne sont pas porteuses de maladies et il n’y a pas de risques connus pour l’homme. »

    On sait depuis 2014 que c’est faux, les punaises des lits transmettent la maladie de Chagas,
    https://www.scientificamerican.com/article/bed-bugs-kissing-bugs-linked-to-deadly-chagas-disease-in-u-s/
    trop peut de personnes contaminées encore en France pour que ce soit décelable mais rassurons nous cela va vite augmenter avec le nombre de porteurs et de lieux contaminés par les punaises des lits.
    Au départ des bobo médecins notamment les 1200 médecins contre les pesticides http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/10652/1-200-medecins-se-mobilisent-contre-pesticides ( au sein de la communauté médicale qui reste en général heureusement rationnelle) vont essayer de bloquer l’information, voir comment résoudre le problème sans alerter sur un phénomène bien naturel et bien mortel mais ensuite …. de nouvelles lignes à écrire sur ce site, pour se moquer de ces bobo assassins en puissance mais censés soigner leurs patients.

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