Forte amélioration de la qualité des eaux du bassin de la Seine et de Normandie

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Forte amélioration de la qualité des eaux du bassin de la Seine et de Normandie

Le journaliste-militant du Monde Stéphane Foucart n’a pas jugé utile d’en parler (les derniers titres de ses papiers en disent long sur son positionnement idéologique : « 2017, année décisive pour les insecticides ‘tueurs d’abeilles' » (12 janvier), « Non, le réchauffement climatique ne s’est pas arrêté en 1998 » (6 janvier), « L’année 2016, en route pour le record de chaleur » (29 décembre), « La planète enregistre un recul inédit de ses banquises » (29 décembre), etc.). Et pourtant, la qualité des eaux du bassin de la Seine et de la Normandie est en hausse, ainsi que le révèle en janvier l’Agence de l’Eau Seine Normandie. Du côté de la qualité chimique de l’eau, indicateur unique qui ne retient que le moins bon des paramètres de mesure (un seul paramètre non conforme suffit à considérer qu’une eau n’est pas en « bon état » chimique, même si tous les autres sont bons), 25% des eaux du bassin se sont améliorées entre 2007 et 2010, et l’on atteint une proportion de 31% des portions de rivières en bon état. Un résultat pas franchement rassurant, me direz-vous ! Sauf qu’il cache une amélioration spectaculaire entre 2007 et 2010. En effet, un seul paramètre déclasse à lui tout seul un grand nombre de portions de cours d’eau, les « hydrocarbures aromatiques polycycliques » (HAP) produits à 64% par les chaudières, à 8% par les véhicules diesel ou encore à 4,8% par le chauffage au bois. Sans eux, 92 % des rivières du bassin sont en bon état chimique.

Même du côté des nappes d’eau souterraines du bassin Seine-Normandie, la situation s’améliore légèrement. Ainsi, sur 53 nappes, 39 sont restées en état médiocre entre 2007 et 2010, 2 ont perdu leur bonne qualité, 5 se sont améliorées et 7 sont restées en bon état.

Enfin, du côté de l’état écologique qui tente de traduire les conditions de vie dans les rivières pour les organismes vivants, il a progressé de 15 points entre 2007 et 2010. Mesuré sur des portions de cours d’eau (1 681 pour les rivières du bassin), il montre que 38% d’entre eux sont aujourd’hui en bon état contre 23% en 2007. Dans le détail, en trois ans, 29% des portions du bassin se sont améliorées alors que 11% se sont dégradées.

Enfin, sur le littoral, les proliférations d’algues ont diminué.

Toutes ces bonnes nouvelles ne mériteraient-elles pas un papier dans Le Monde ?

 

 

4 commentaires sur “Forte amélioration de la qualité des eaux du bassin de la Seine et de Normandie

  1. « Toutes ces bonnes nouvelles ne mériteraient-elles pas un papier dans Le Monde ? »
    Non parce que les HAP auxquels on doit encore un déclassement de nombreuses rivières ne sont pas des pesticides… quoique en cherchant bien Foucart peu le faire.

    Cela dit l’attention du monde est focalisé par ce qu’il se passe aux US. Ca les gratte, ça les démange, c’est intenable….rien de bon ne peut en sortir voire le pire du pire.

  2. En plus, mais sans prendre parti sur ce débat, n’étant pas compétent donc neutre, simple quidam observateur du pugilat, sans avis, bref attentiste.
    http://www.francetvinfo.fr/meteo/neige/moscou-l-hiver-le-plus-rigoureux-depuis-120-ans_2006507.html
    Certes Moscou n’est pas Paris mais l’Amérique du nord est aussi concernée.http://www.chicagotribune.com/news/local/breaking/ct-winter-weather-could-break-low-temperature-record-flights-still-delayed-20161218-story.html
    Donc S Foucart doit attendre que l’été réchauffe ses positions climatiquement correctes, pour lui La Nina est une salle fille! une vraie salope qui gèle tout le monde et pour l’instant ses positions, dans le sud on dirait qu’il a les coucougnettes à 0…0°c!

    1. Bah! le GIEC trouvera bien une explication : en fait il y a réchauffement mais la chaleur est captée par je ne sais quoi en profondeur et cette chaleur sera restituée plus tard et alors là ce sera terrible.

    2. Explication:
      Salle fille = fille de salle d’une taverne mexicaine, elle monte avec n’importe qui même les climato-sceptiques, ne pas confondre avec une sale fille, qui peut être intello du marais même journaliste et faire des émission pour la 2ème chaine, celle du service public, en fait la première chaine pour laquelle nous passons à la caisse sans qu’elle soit bien différente de la vraie première mais gratuite celle là .
      Indépendamment de ces considérations plus ou moins mercantiles une salle fille peut être très bien alors que la sale fille reste …

      La prochaine fois on explique El Nino, l’enfant chéri des climato compétents.

Les commentaires sont fermés.