Quand l’UNAF se disperse

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UNAF

La production de miel français s’est effondrée ces dernières années (de 32 000 tonnes en 1995, elle est passée à 20 000 tonnes en 2011, 10 000 tonnes en 2014, moins cette année !), le nombre d’apiculteurs professionnel est insignifiant (1 633 dans toute la France en 2010) et vieillissant… Et tout ce que trouve à faire l’UNAF, le syndicat censé représenter les apiculteurs, c’est du marketing pour se financer avec la création d’un nouveau label national, j’ai cité… APIcité®. On va finir par les confondre avec une agence de communication ! Ses 17 premiers clients sont : Dijon, Montberon, Paris, Tarbes, Amiens, Clermont-Ferrand, Javerdat, La Grigonnais, Mèze, Pernes-les-Fontaines, Saint-Pierre-d’Amilly, Thionville, Villeveyrac, Vitrolles, ​Boutigny-sur-Essonne, Montdardier, Saint-Mandé… ou plutôt les contribuables de ces villes. Malheureusement pas de quoi inquiéter les importateurs chinois, espagnols, ukrainiens, etc. de miel (34 000 tonnes par an) ni résoudre la crise gravissime que traversent les apiculteurs français.

9 commentaires sur “Quand l’UNAF se disperse

  1. La cause de la crise des apiculteurs?
    L’usage des insecticides néonicotinoïdes utilisés par les agriculteurs. Il faut le rappeler, sûrement un oubli dans votre article.

    1. Non, c’est une fausse information .
      Le problème des abeilles c’est le varroa , imaginez vous avec un crabe tourteau agrippé à votre thorax et qui cherche à pénétrer dans vos chairs .
      Si c’était vraiment un problème du aux néonicotinoïdes , les apiculteurs marnais n’auraient pas des pertes hivernales si faible , autour de 10% ( comme dans les années 39/45) et ceci malgré les nombreux ha de céréales et betteraves traités avec ces insecticides maléfiques !!!
      L’Unaf fait de la politique mais surtout pas d’apiculture ….

      1. Je me permets cette digression.
        Votre métaphore, le crabe rongeant le thorax d’un humain par l’extérieur, est très explicite.
        En pathologie humaine, le « crabe », désigne en argot le cancer du poumon.
        Dans ce cas, cette « saloperie » se développe à l’intérieur de l’organisme…

        1. Ma  » métaphore » me vient directement d’un apiculteur rencontré sur une foire agricole !!! de plus le crabe qui désigne le cancer en général et pas seulement celui du poumon , ne se confond pas dans ce cas avec  » un tourteau  » !!!

    1. Le glyphosate est un désherbant et pas un insecticide !!!
      Lorsque l’on veut détruire une plante, on attends pas qu’elle soit en fleur , on désherbe avant pour éviter qu’elle ne monte à graine !!!

      1. Et les résidus ils deviennent quoi? Ils disparaissent? Non ils passent dans les autres plantes semées ensuite. Les abeilles butinent ses autres plantes, ce n’est pas compliqué.

        1. les apiculteurs pro utilisent des bandes Apivar pour lutter contre le varroa , ce produit est plus efficace que l’acide oxalique et autres poudres de perlin pinpin utilisées en bio , mais est un produit chimique qui demande quelques précautions .
          Hors la plupart des apiculteurs , dont les anti pesticides, n’utilisent pas de gants ni de masque lors de ce traitement , qui est indispensable .
          Dans la Marne , depuis que la majorité des ruches sont traitées avec ce produit , les pertes hivernales sont comparables à celles qu’il y avait dans les années 40 !!!
          A cette époque l’UNAF n’existait pas, les néonicotinoides non plus et encore moins les nuls écolos !!!

          Les résidus de produits phytosanitaires sont dans la majorité des cas , et c’est d’ailleurs une obligation pour bénéficier d’une AMM, détruit par la vie du sol .

  2. Didier CASSEMICHE

    24 novembre 2016 à 13 h 03 min

    Je suis apiculteur amateur (5 ruches) depuis quelques années et agriculteur dans l’Aisne. j’utilise l’imidachlopride sur mes semences pelliculées de blé et de betteraves sucrières. Il n’y a pas de pulverisation aérienne avec cette molécule.
    Je sème les blés en octobre avec une floraison peu attractive en mai. Pour les betteraves, semées en avril les plantes ne fleurissent jamais dans nos champs.
    J’ai toujours voulu confronter l’activité apicole et agricole pour me faire ma propre opinion……
    J’ai installe mes ruches sur une aire enherbée dans ma plaine. Elles se situent à moins de 20m de zone cultivée. Je fais attention à l’activité de mes ruches lorsque j’utilise le pulvérisateur: force et direction du vent, heures d’intervention. Je n’ ai jamais constaté de baisse de population ou perte de ruche.

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