Pesticides en bio : chut…. faut pas le dire!

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chutSur RMC, Nadine Lauverjat, de Générations Futures, s’est félicitée de la mise en examen de deux domaines viticoles pour « usage inapproprié de produits phytopharmaceutiques », soupçonnés d’être à l’origine de malaises chez des élèves de l’école primaire de Villeneuve-de-Blaye en mai 2014. Interrogée ensuite sur les alternatives aux pesticides, Nadine Lauverjat a déclaré : « On peut faire sans traitement chimique de synthèse. Les bio le prouvent. Et d’ailleurs dans certaines régions, comme en Alsace, la viticulture bio a explosé. » C’est pour le moins cocasse quand on sait que l’un des domaines viticoles mis en examen est justement en bio ! Mais ça, chuuut, Générations Futures (et ses sponsors du lobby du bio) préfère le taire…

 

Source
http://rmc.bfmtv.com/emission/deux-domaines-viticoles-mis-en-examen-pour-epandage-de-pesticides-ca-risque-de-faire-date-1054708.html

24 commentaires sur “Pesticides en bio : chut…. faut pas le dire!

  1. Un jour ou l’autre l’escroquerie du bio va apparaître au grand jour. Cela prend du temps car les médias subventionnés sont aux ordres d’un état incompétent et irresponsable.
    Le bio n’a pas d’avenir en France excepté pour la vigne ( rappelons par ex que le rendement en blé est 3 fois inférieur à la moyenne nationale!!) mais en vigne l’utilisation abusive du cuivre est un scandale environnemental. Il faudra bien un jour que les pesticides bios adoptent les mêmes règles que les pesticides de synthèse.

    1. « …excepté pour la vigne » ? Avec combien de kilos de cuivre ? Combien de traitements de sauvetage à la chimie ? Combien de Pirevert contre la cicadelle et la flavescence dorée ?

    2. je partage cet avis , le bio est loin d’ être anodin et sa vulgarisation va envoyer dans le rouge les vrais agriculteurs bios car les grandes surfaces en feront un produit d’ appel , resteront les chasseurs de primes qui vont là où sont les aides , sans éthique et sans conscience , ceux là tueront le bio mieux que quiconque , hormis sur des production à très haute marge comme les vins , ça ne passera pas financièrement

  2. @ Visor,
    Le cuivre est un scandale environnemental et désormais est un scandale sanitaire avec les nouvelles réévaluation de sa toxicité pour l’Homme, on le savait pour les ovins à très faible dose.
    Il semblerait que les rongeurs soient parmi les espèces les plus résistantes ( en lien avec le fait que les semences étaient traitées massivement avec du cuivre, la bouillie utilisée sur la vigne depuis les années 1900 jusqu’en 1965 environ contre les champignons et notamment les caries, ce qui a pu sélectionner des populations de rats et souris consommant ces graines destinées à être semées, plus résistantes au cuivre, les cobayes des labos étant, à ces époque lointaines à un certain moment prélevés dans la nature avant d’être multipliés pour les labos ) .

    Cela non plus les probio ne veulent pas que l’on en parle et le cuivre n’est encore autorisé en Europe que parce qu’utile à la l’Agribio, à toute l’agriculture bio et pas bio pour certaines maladies bactériennes aussi.

    On notera cependant la remarque très judicieuse d’un responsable des cotes de Bourg :  » Par exemple, il y a désormais des horaires de traitement adaptés ou encore des haies pour protéger les zones sensibles. On s’adaptera tant que l’on pourra ».
    Des haies et des traitements avec horaires adaptés à l’activité scolaire est très raisonnable.

    Effectivement, les vignerons peuvent composer avec les horaires de présence des enfants dans les classes et avec les congés scolaires pour traiter les vignes à proximité des écoles, c’est d’ailleurs bien plus facile dans les écoles que dans d’autres bâtiments publics.
    Cela repose cependant l’extension des constructions en zone agricole et du mitage qui en résulte.

    Sinon cette mise en examen doit aboutir à la mise en évidence de la responsabilité de l’exploitation utilisant le mélange soufre +cuivre vu la couleur des mains des enfants et l’odeur de « sulfate » traduire ici soufre plus que sulfate qu’ils dégageaient.

    Il est vraisemblable que l’agriculteur bio, dont la pulvérisation a laissé des traces indélébiles ait traité au plus fort des rafales le jour de contamination de la cour de l’école pour obtenir un tel résultat. Ce n’était pas vraiment raisonnable de sa part, en sus d’être non conforme d’un point de vue réglementaire si j’en juge par la déclaration de la préfecture, bio ou pas bio. La lecture du sens du vent ce jour là à Mérignac et du plan des parcelles par rapport à l’école est d’ailleurs très instructif pour avoir une idée précise sur la question, il suffit d’aller sur google map.

    On attend le jugement final pour statuer , s’il est possible d’avoir un jugement clair dans une telle affaire où la presse a déjà pris parti, sans savoir.

    Indépendamment de cela des routes passantes à proximité des écoles sont infiniment plus problématiques que des vignes parfois traitées , en lien avec les émissions de benzène de véhicule à essence et des leucémies de l’enfant liées au benzène. C’est bien plus insidieux.
    Il faudrait logiquement mettre les écoles à plus de 100 mètres des points de passage des automobiles.
    Quid également des écoles à proximité des aéroports ou sur les zones survolées par les avions, en lien avec les émissions des moteurs notamment au décollage. Il suffit de voir la couleur du ligne étendu dessous pour avoir une image de ce que reçoivent nos poumons …et ceux des enfants, mais là aussi c’est très insidieux, moins visible qu’une irritation par le soufre.

    Nous allons enfin entrer dans la période des nuages de particules en ville, on se souvient de la semaine sans pesticides fin mars 2016, où il n’était pas possible de faire du sport en ville à cause de ces émissions bien urbaines, mieux valait alors habiter Villeneuve de Blaye, au milieu des vignes traitées, qu’elles soient bio ou pas bio.

    Va-t-on mettre en examen l’Etat pour non entrave à la circulation automobile et à l’utilisation de sources de chauffage polluant, dont la combustion du bois, une des principales sources de production de microparticules?

    Il suffirait qu’une association soulève le problème de la proximité des routes et de l’exposition au benzène des véhicules à moteur pour créer un immense scandale sanitaire .

    Pour l’exposition aux pesticides, il faudrait commencer par en finir avec les poux et la gale dans les écoles qui conduisent les mamans à faire des traitement insecticides des cheveux et de la peau des bambins, de plus en plus fréquents.

    De cela non plus Générations futures ne parle pas, une bande de guignols menés par un maitre guignol, mais sommes toute presque sympathique tellement son message frise le ridicule.

    1. «  Il suffit de voir la couleur du ligne étendu dessous pour avoir une image de ce que reçoivent nos poumons …et ceux des enfants, mais là aussi c’est très insidieux, moins visible qu’une irritation par le soufre. »

      J’ai habité quelque temps à proximité de l’aéroport de Genève (sur le côté de la piste, pas dans le prolongement) et j’avais une voiture blanche. Les jours de vent nul et de rosée abondante, elle devenait grise, pas gris clair, un gris bien soutenu.

    2. @Alzine
      Tout à fait d’accord avec vos arguments : le bon sens serait de prioriser mais l’état préfère trouver des bouc émissaires pour ne pas régler les véritables problèmes. La pollution de l’air provient en bonne partie du chauffage domestique mais l’accepter obligerait l’état à revenir sur sa position anti nucléaire.

    3. Pour revenir sur le sujet de départ , il serait intéressant de connaître les quantités précises des différents PP utilisés en bio en France de même que les quantités de ces mêmes produits vendus dans les jardineries ( huile de neem en particulier ).
      Auriez vous cela sous la main ?

  3. Position anti-nucléaire de l’Etat???????? vous parlez certainement de l’Allemagne, de la Suisse, du Royaume Uni, du Danemark, de la Norvège, de l’Autriche, de l’Irlande, du Liechtenstein, du Luxembourg, d’Andorre, de la république de San Marin, du Vatican … mais aussi de l’Italie, de l’Espagne et du Portugal, mais pas de la France.

    En 2014 part du nucléaire dans la production d’électricité :
    France :77%
    Slovaquie :56,8%
    Hongrie :53,6
    Ukraine:49.4
    Belgique :47,5
    Suède :41.5
    Suisse :37.9
    Slovénie :37.2
    Corée du Sud :30.4%
    Espagne :20.4
    USA :19.5
    Russie :18.6
    UK:17.2
    Canada :16.8
    Allemagne: 15.8
    Inde :3.5
    Chine :2.4

    A 50% de production nucléaire dans le pack français, objectif très raisonnable, un état prudent ne parie pas sur une seule source d’énergie (cf le Japon avant Fukushima) , nous restons dans le trio de tête et le pays industrialisé à PIB élevé le plus nucléaire.

    Il faut lire http://www.bilan.ch/economie-plus-de-redaction/nucleaire-recul-a-lechelle-mondiale-malgre-une-production-hausse
     » Par Matthieu Hoffstetter Le nucléaire est descendu à 10,7% du mix énergétique mondial en 2015, contre 17,6% en 1996. Si la Chine investit massivement dans l’atome, les sommes injectées dans les sources renouvelables sont cinq fois plus importantes. »

    En 2030 l’éolien devrait dépasser 20% du mix énergétique mondial en tenant compte de l’augmentation des besoins.

    L’affaire de l’EPR d’ Hinkley Point est une sorte de jeu : « qui craque le premier paie la note! » mais on sait que d’EDF ou de l’Etat UK un des deux abandonnera avant la construction, d’autant que l’UK a le premier potentiel éolien de l’UE.

    Au prix de l’EPR, l’électricité nucléaire est hors de prix et le cout de celle des éoliennes terrestres parmi les moins chère et la moins chère après l’opération de carénage des centrales actuelles. Nous avons le second potentiel éolien européen, des espaces disponibles, possibilité de cultiver autour du blé autour des éoliennes mais on comprend qu’une énergie produite de façon dispersée sur le territoire inquiète un acteur monopolistique tel qu’EDF, la dispersion des producteurs, c’est la fin du monopole et une terrible perte de pouvoir. Le reste c’est de la littérature produite par des forts en maths et de l’amuse bobo.

    1. La part de marché encore élevée du nucléaire dans l’électrique ( résultat de la politique passée) n’est pas incompatible avec l’acharnement de nos dirigeants actuels contre le nucléaire.La France est entrain de perdre son leadership mondial. Beaucoup d’ingénieurs compétents partent à la retraite et les jeunes ingénieurs partent exercer dans des pays qui se développent . Ceci se comprend car la France ne fait que gérer la chute et ceci n’est pas motivant. Car le plus inquiétant n’est pas seulement la baisse voulue de la part de marché du nucléaire sur le marché intérieur mais surtout la chute inéluctable de la vente de centrales à l’extérieur et d’électricité nucléaire en europe.Ne croyant plus au nucléaire la France perd toute crédibilité ( et savoir faire) à l’export.L’Allemagne, pionnière dans les énergies alternatives, commence à en payer le prix fort ( enfin les citoyens ). Finalement il ne restera que le pinard où la France exercera un leadership mondial.C’est bien dommage pour nos emplois.

      1. @ Visor
        « Finalement il ne restera que le pinard où la France exercera un leadership mondial »

        >>>> Et encore…. Je ne suis pas aussi affirmatif que vous lorsqu’on observe la conjoncture générale de ce pauvre pays décadent adepte de l’autoflagellation permanente…..

  4. Nous avons le second potentiel éolien européen et nous avons été infoutus d’investir dans ce domaine, le nucléaire est la sidérurgie ou le charbon des années 80.
    D’où l’abandon sans aucun remord des Allemands.
    Nous aurons toujours 50 % d’électricité nucléaire en 2025, ce qui constitue encore un record eu égard à la production globale d’énergie.
    Comparer le vin au nucléaire est d’ailleurs intéressant, imaginer un accident sur la centrale de Blaye pour le marché des vins de Bordeaux ou celle de Nogent sur Seine sur le Champagne. Apocalyptique et pour 100 ans au moins.
    Les chinois investissent d’ailleurs plus dans les éoliennes que dans le nucléaire même s’ils ont de nombreux projets en cours, en sus avec les combustibles usagés, on peut fabriquer quelques bombinettes, ce qui n’est plus le cas de la France.
    On peut se demander dans les pays encore actifs sur l’énergie nucléaire si la production de combustible pour les bombes n’est pas aussi important que la production d’électricité.

    1. Vouloir augmenter la part de l’éolien (et du solaire ) conduit à augmenter les centrales thermiques ( énergie fossile) car ce sont des énergies alternatives et non prédictibles. En dehors du surcoût considérable de ces énergies ( avec la technologie actuelle) ces énergies ne sont pas la solution miracle. Grâce à ces énergies le charbon a encore de très beaux jours devant lui. Si un jour on souhaite réindustrialiser la France ( ?) il faudra augmenter notre production énergétique à bas coût.

  5. @ Visor,

    A plus de 90% d’efficacité dans l’électrolyse de l’eau en terme de conservation de l’énergie, les énergies alternatives peuvent désormais stocker sans nécessairement passer par des STEP, http://www.cea.fr/presse/Pages/actualites-communiques/energies/Production-H2-electrolyse-rendement-90.aspx ,
    fabrication de méthane si source de CO2 ou d’ammoniaque, si l’on vit sur terre à l’air libre.

    Le pb pour l’ammoniac puis l’ammoniaque c’est que c’est l’allemand Siemens qui est en pointe et eux l’affichent fièrement, en UK par dessus le marché.
    https://www.siemens.co.uk/en/insights/potential-of-green-ammonia-as-fertiliser-and-electricity-storage.htm

    Hinkley point sera le Waterloo d’EDF, gros plongeon lorsque l’annonce du renoncement sera faite, EDF racheté et sauvé ensuite par les chinois pour construire des éoliennes dans les champs de blé de la Beauce et produire énergie, chaleur et … fertilisants renouvelables bien que minéraux.

    Le comité d’entreprise de la compagnie l’a bien compris, un naufrage et une privatisation sera catastrophique pour le personnel tellement choyé depuis des décennies.
    Il est pas beau le monde actuel!

    1. Il faudrait que le CEA donne une analyse chiffrée en € ( coût global ) du stockage de l’énergie avec cette méthode ( et pas seulement de rendement technique).Il y a nécessairement un coût significatif, même si celui-ci baisse par rapport aux piles à hydrogène actuelles.Ce coût de stockage vient se rajouter au coût de production de l’électricité éolienne , qui est déjà bien plus élevé que l’hydraulique, le nucléaire et le charbon. Aujourd’hui les subventions colossales ( milliards €) permettent à quelques rentiers de ponctionner l’argent dans la poche du contribuable sans prendre de risque. L’éolien sera peut être compétitif un jour mais on en est encore loin et on ne devrait la maintenir à un niveau bas tant que les recherches ne débouchent pas.
      http://descartes.over-blog.fr/2016/02/la-grande-arnaque-des-energies-renouvelables.html

  6. Je préfère « n’est -il pas beau le monde actuel? , hein ! », positivons quand même.

  7. Un peu plus d’info sur le production de fertilisants
    http://www.bloomberg.com/news/articles/2016-04-20/green-ammonia-made-with-wind-is-future-of-fertilizer-at-siemens

    Noter que cela change complètement le cout énergétique de l’agriculture conventionnelle qui alors passe devant l’agriculture biologique en terme de cout carbone par ha, elle l’était largement par tonne de biomasse produite mais avec des ammonitrates renouvelables et à bas cout carbone, elle le sera aussi par unité de surface.
    On notera que les surfaces en bio ont plongé de 20 % en UK en 2015 et n’augmentent plus en Allemagne.
    L’AB reste cependant une option intéressante pour la production de fruits et légumes, de vin et de production animales également pour mieux rémunérer les producteurs avec des consommateurs prêts à payer le prix, entre 20 et 80% plus cher.

    1. Il est peu probable que l’AB soit une option pour les fruits et légumes car le climat tempéré ( doux et humide) de la France favorise maladies, insectes et mauvaises herbes.
      certains pays ( Espagne, Australie, Argentine …) peuvent plus facilement produire avec peu de pesticides.Vu la part de marché quasi nulle du bio le contexte général sur le plan hygiénique est correct mais si le bio se développait on connaîtrait à nouveau des désastres du fait de la propagation des maladies ( épidémiologie). La plupart des consommateurs ne payera pas 20 à 80 % plus cher : ou bien ils achèteront des produits importés ou bien ils consommeront moins de fruits/légumes… car ils ont d’autres priorités ( loisirs, téléphonie ….)

  8. @ Visor,
    L’AB une option pour une clientèle prête à payer le surcout de la bio, dans le cadre de circuits courts, et une option pour les agriculteurs si cette clientèle existe, si cette clientèle existe autant en faire profiter des producteurs français, mais si elle existe c’est au consommateur de payer le surcout de la bio qui effectivement n’est pas meilleure que la conventionnelle pour l’environnement surtout dès lors que les ammonitrates sont produits avec ce l’électricité renouvelable car cela change tout sur le coût énergétique de la production conventionnelle.

    Des éoliennes dans les blés qui produisent l’azote durable qui sera épandus ensuite pour faire pousser le blé est un tableaux qui au delà d’être idylique sera un modèle pour très bientôt.

    Déjà expérimenté actuellement au Royaume Uni avec plusieurs phases dans les schémas de production déjà brevetés par Siemens. Cela renvoie à 1843 avec l’industriel John Bennet Lawes et le chimiste, Joseph Henry Gilbert…sur le site de Rothamsted .

    Cela change aussi le statut des biocarburants et de leur coût énergétique, du bilan énergétique et carbone de leur production.

    Une révolution agricole considérable en rendant la production agricole totalement indépendante de celle du pétrole.

    La force de traction et le labour deviendront alors le principal poste de dépense énergétique de la production agricole … conséquences pour la simplification du travail du sol et l’utilité de l’emploi des herbicides qui obligatoirement doit l’accompagner.

    Certes des bureaux d’études aux ordres et des universitaires marrons continueront à sortir des études à la con… »les biocarburants c’est pas bien car cela déforeste l’Amazonie…. etc ».

  9. Et s’agissant de bilan énergétique, on peut être surpris, enfin pas vraiment, que les ONG soit disant vertes ne crient pas au fou: « http://www.lepoint.fr/innovation/une-ferme-sans-sol-sans-soleil-l-agriculture-du-futur-23-10-2016-2077946_1928.php »

     » Nous nous dirigeons vers des cultures de végétaux à haute valeur ajoutée, c’est-à-dire essentiellement pour l’industrie pharmaceutique, cosmétologique ou la chimie verte », précise encore le fondateur. Pour l’alimentaire, les débouchés vont plutôt vers les herbes aromatiques, les mini-légumes, les légumes anciens, bref, tout ce qui peut se vendre relativement cher. »

    Faire du fric, un max de fric , uniquement. Tout cela a un arrière gout de « green soylent »

    Si les ONG vertes ne critiquent pas c’est qu’elles ont les même financeurs que les « fermes » urbaines, sans terre et sans soleil, pur fantasme bobo mais avec un prix bien réel pour le consommateur, et un bénéfice max pour ceux qui sont derrière.

    1. La culture hors sol est déjà employée à très grande échelle ( millions de tonnes de légumes) en espagne ( zone Ameria) et dans leurs conditions ( serres non chauffées l’hiver) cela permet même d’avoir un prix de revient très bas malgré les quantités énormes.

  10. Culture hors sol :oui, mais ici on est en lumière artificielle en sus : sans soleil.
    Les serres d’Alméria, c’est le soleil d’Andalousie et le hors sol permet d’économiser l’eau qui y est rare.
    Idem en Bretagne où la serre permet d’économiser la chaleur qui manque mais c’est toujours des rayons du soleil pour via les chloroplastes et en utilisant le CO2 de l’air pour fabriquer des sucres qui feront pousser la plante, l’énergie primaire est solaire.
    L’agriculture irriguée babylonienne pouvait aussi être presque hors sol pour économiser l’eau, support de matière organique ayant une meilleure rétention de l’eau.
    Ici il s’agit de passer à l’étape du dessus ou du dessous sans soleil qui n’était connu que pour la production de champignons parce que règne végétal et sans chlorophylle.
    C’est la post modernité, « green soylent » enfin plus de soleil du tout en fait.

    1. Oui et à Almeria ils utilisent de l’eau de mer ( procédé de l’osmose inverse pour dessaler)

  11. « Une technique très ancienne : Les origines de la culture hors-sol sont vraisemblablement très anciennes puisque les Aztèques pratiquaient déjà la culture de plantes sur l’eau. La culture sans sol était aussi utilisée dans les fameux jardins suspendus de Babylone et en Chine, où l’on perpétue depuis des millénaires la culture sur gravier. La culture hydroponique telle qu’on la pratique de nos jours est née en Allemagne au XIXe siècle. Elle a été expérimentée en 1860 par deux chercheurs allemands qui réussirent à faire pousser des plantes sur un milieu composé uniquement d’eau et de sels minéraux.  »
    Sans sol c’est ancien mais sans soleil c’est hyper moderne et un non sens total puisque le soleil ( rayonnement) est à l’origine de (presque) toutes les énergies primaires : vent, photosynthèse, biomasse, pétrole, gaz, pluie en Altitude ( hydroélecticité). Seules les marées y échappent.

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