Résidus de phytos : la « limite maximale globale » n’a rien de scientifique

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schtroumphEt si le gouvernement privilégiait enfin la science aux croyances écologistes pour gérer les questions de risques sanitaires pour les consommateurs ? C’est ce que suggère le collectif Sauvons les fruits et légumes de France (SFEL) pour qui fixer une « limite maximale globale » de résidus de phytos est absurde. Rappelez-vous la polémique, la semaine dernière, autour des müeslis contenant des pesticides suspectés d’être des perturbateurs endocriniens, qui a donné lieu à une question d’un sénateur sur l’effet des « cocktails » de phytos dans l’alimentation et la réponse de Marisol Touraine, le ministre de la Santé, annonçant qu’elle souhaitait que l’Anses (1) planche sur la définition de critères pour l’établissement d’une « limite maximale globale » (LMG) de résidus dans les produits alimentaires.

Le bio aussi concerné. Or pour le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France (SFEL) cité par nos confrères de La France Agricole, « additionner les limites maximales de résidus les unes aux autres » pour parvenir à une LMG est « absurde ». Le collectif, qui rappelle que la réglementation en vigueur en Europe est « une des plus protectrices au monde », précise que l’absurdité du projet de LMG vaut aussi pour les aliments bios. Rappelons en effet que, selon les résultats de dosage de résidus de phytos (de synthèse et bio) qu’il a réalisés en 2015, tomates et salades vertes issues de l’agriculture biologique contenaient plus de résidus de cuivre que celles issues de l’agriculture conventionnelle…

Concertation. Pour le collectif SFEL, « les interventions médiatiques de ces derniers jours montrent très clairement une concertation entre les milieux écologistes, certains parlementaires et certains membres du gouvernement ». Il suggère au gouvernement de se reposer avant tout sur « l’avis des experts scientifiques » pour trancher sur les questions de risques sanitaires pour les consommateurs.

18 commentaires sur “Résidus de phytos : la « limite maximale globale » n’a rien de scientifique

  1. C’est la désinformation qui gouverne !

    Générations Futures a trouvé – affirme avoir trouvé, sauf erreur dans un échantillon unique et sans nul doute selon une méthodologie laissant à désirer – 0,177 milligrammes de résidus de pesticides dans un kilogramme de muesli. La belle affaire !

    De nombreux aliments contiennent des isoflavones, dont la daidzéine et la génistéine, connus pour être des perturbateurs endocriniens. Selon des données de l’USDA, il y a 44,5 milligrammes de daidzéine et 60,6 milligrammes de génistéine dans un kilogramme de lait de soja. Oublions les chiffres précis : combinés, ces deux perturbateurs endocriniens représentent quelque 600 fois les résidus du muesli le plus « contaminé ».

    Vite… il faut demander à l’ANSES…

    http://seppi.over-blog.com/2016/10/muesli-dans-les-pesticides-premieres-victimes.html

    1. J’ai trouvé cela sur le web, qu’en pensez vous ,

      Soja : vérités et mensonges

      Posted on 30 septembre 2013 by Florian Kaplar
      Suite à mes articles sur le soja, un naturopathe m’avait contacté et publié ce commentaire qui reprend quelques unes des allégations anti soja émanant de Sally Fallon et Mary Enig de la Weston A. Price Foundation (WAPF). Il m’a proposé d’analyser ce texte et dit qu’il publierait ma réponse sur son site.

      D’après mes recherches, les dangers supposés du soja ont été pour la plupart largement surestimés et ont été présentés parfois de façon si sensationnelle qu’ils ont pu susciter de vives inquiétudes chez certaines personnes qui en consommaient.

      Du moins en Occident, car cette polémique n’a absolument pas touché les Asiatiques qui en consomment en quantité quotidiennement depuis des milliers d’années.

      Fermenté ou pas : le soja est-il toxique pour l’être humain ? C’est ce que nous allons voir ensemble, même si cette légumineuse semble loin d’avoir livré tous ses secrets à la science.

      Avant de commencer, que personne ne se méprenne sur mon propos, il est parfaitement clair pour moi que chacun est libre de consommer et d’apprécier le soja ou non, ce n’est pas le sujet, je n’ai aucun lien avec les producteurs de soja, ni aucun intérêt à le promouvoir. Ma démarche, sincère, est celle d’un citoyen soucieux des questions de santé et de nutrition et qui s’informe.

      Mon vœu est que chacun puisse se faire sa propre opinion sur le soja sur la foi d’informations fiables et non de ragots pseudo-scientifiques.

      Pour ce faire, j’ai repris une à une les allégations citées dans le texte et j’ai fait les recherches nécessaires afin de vérifier si elles étaient fondées ou non… C’est ce travail qui m’a pris pas mal de temps, que je partage avec vous et que je vous propose de vérifier par vous-même.

      1. Si la nocivité du soja a été grandement surestimée alors je vous dis pas de combien celle des résidus de pesticides dans le musli l’a été dans les déclarations d’activistes agitateurs militants et menteurs !

        1. réponse simple, l’ANSES pour certaines de ses directions reste rationnelle:
          https://www.anses.fr/fr/content/etude-de-l%E2%80%99alimentation-totale-infantile.
          « Pour 9 substances, la situation appelle une vigilance particulière. Il s’agit de substances pour lesquelles un nombre non négligeable d’enfants présente une exposition supérieure aux valeurs toxicologiques de référence (arsenic inorganique, plomb, nickel, PCDD/F, PCB, mycotoxines T-2 & HT-2, acrylamide, déoxynivalénol et ses dérivés et furane). Pour 7 autres substances, notamment l’aluminium, le cobalt, le strontium, le méthylmercure, le sélénium, le cadmium et la génistéine chez les consommateurs de soja, le risque ne peut être écarté. »

          Parmi les 9, la génistéine du soja!

          On rappellera aussi https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT-Ra-Phytoestrogenes.pdf :
          « – Carcinogénicité: Les études animales montrent que les isoflavones peuvent favoriser la prolifération et la croissance de tumeurs mammaires hormonodépendantes, suggérant un risque potentiel pour les personnes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancers du sein hormonodépendants.
          – Maturation des organes sexuels: Les études animales montrent que les phases précoces du développement des organes sexuels (pendant la
          gestation et la lactation) sont particulièrement sensibles à l’exposition aux phyto-estrogènes. Des anomalies morphologiques pouvant entraîner une diminution de la fertilité mais aussi une plus grande sensibilité aux
          carcinogènes sont observées. Une précaution importante apparaît donc d’éviter chez la femme enceinte et allaitante une consommation élevée d’isoflavones, notamment sous la forme de compléments alimentaires. De
          même, la consommation de produits à base de soja chez le nourrisson (préparations à base de protéines de soja, puis préparations de suite) et l’enfant en bas âge (tonyus, yaourts au soja) est à éviter.
          Interactions hormonales: L’interaction des phyto-estrogènes avec la synthèse des hormones thyroïdiennes impose l’exclusion de leur
          consommation sous quelle que forme que ce soit par les sujets hypothyroïdiens traités ou non traités
          Il existe aussi des risques d’interaction avec d’autres traitements hormonaux (par ex: tamoxifène) pouvant exacerber ou neutraliser ces traitements. La consommation de phyto-estrogènes devrait être également évitée dans ces situations. »

          Le commentaire que l’on peut faire :
          Un pesticide qui n’aurait que la moitié d’un de ces effets serait immédiatement interdit ou n’aurait aucune chance d’être autorisé.
          On peut se protéger du pesticide, mais on ingère les aliments à base de soja.
          Certes c’est aussi pour partie proportionnel à la dose mais selon une courbe de réponse à la dose en général en U inversé comme tous les PE puisqu’il s’agit bien d’un PE.
          Il semble que la ministre de la santé l’ignore, même l’agence hésite à faire le point sur ses connaissance et préfère laisser ensilées celles qui ne rencontre pas l’adhésion de la presse bobo. Heureusement pas de méthode stalinienne de destruction des données non politiquement correctes.
          ANSES: Agence sanitaire scientifique ou Agence de presse, parfois on peut se poser la question, dépend en fait des directions et du sens du vent.

  2. @ un physicien,

    tss, tss, 100% mais sauf la peau si elle faite de véritable boyau.
    Conclusion dans le saucisson, il ne faut manger que la peau et jeter la rondelle, puissamment cancérigène!
    Cette image est le reflet de la société actuelle, ou la « chanson de geste » écologique est écrite par des intérêts financiers et industriels.

    La folie a gagné, pour partie l’ANSES… et même certains discours ou certains postures politiques .
    De la posture à l’imposture il n’y a parfois qu’un pas dans tous les cas qu’une syllabe.

  3. Au delà de non scientifique la somme des pesticides est un non sens toxicologique car ce n’est pas parce que visant les bioagresseurs des plantes que des substances chimiques … ou naturelles devraient davantage s’additionner.

    On le voit parfaitement dans les médicaments où la ou une des principales contre indication à la consommation de médicaments est celle de ???

    A la salle de jouer

    1. En toxico et en pharmaco, il y a des effets de potentialisation, d’addition et d’antagonisme… Alors faire un « cocktail » de tout çà et espérer y retrouver ses petits, surtout quand çà n’est pas son métier!!

        1. En fait il existe quand même des sites officiels français où une information correcte est donnée:
          http://ansm.sante.fr/Dossiers/Interactions-medicamenteuses/Interactions-medicamenteuses-et-cytochromes/(offset)/1

          Les substances principalement en cause pour l’augmentation du risque lié à la prise de médicaments ( augmentation de l’effet):

          – antifongiques azolés, certains macrolides, inhibiteurs de protéases, antagonistes des canaux calciques bradycardisants (cf. tableau)
          – pamplemousse (jus ou fruit).

          Le cas le plus intéressant est celui du jus de pamplemousse évidemment, le mieux renseigné en raison d’accidents nombreux mais d’autres végétaux sont aussi riches en furanocoumarines mais consommés généralement en plus faible quantité car moins pratiques à consommer que le jus de pamplemousse principalement en cause.

        2. @ Seppi

          >>> Pour l’instant rien n’est bien clairement établi!! Il faut se contenter de ce que l’on a et ce avec précaution…. Restons vigilants!

          Comme d’hab’ Enfin au moins pour nous autres munis d’une expérience de terrain qui nous a quelque fois certes échaudés mais souvent apporté des satisfactions appréciables et « aguerris »!

  4. En attendant la réponse de la salle .

    Lu pour vous à propos de perturbateurs endocriniens:
    http://www.francesoir.fr/societe-environnement/les-perturbateurs-endocriniens-couteraient-340-milliards-de-dollars-par-aux USA

    Lisant cela j’ai regardé quel était l’importance de l’utilisation de pilule contraceptive aux USA puisqu’il s’agit du perturbateur endocrinien le plus massivement consommé .
    J’ai trouvé
    « In 2006-2008, the most popular contraceptive methods among those at risk of unintended pregnancy were oral contraceptive pills (25%), female sterilization (24.2%), male condoms (14.5%) and male sterilization (8.8%).[51] Intrauterine device (4.9%), Withdrawal (4.6%).[51] Depo-Provera is used by 2.9%, primarily younger women (7.5% of those 15-19 and about 4.5% of those 20-30).issu de ]Hatcher, Robert D. (2011). Contraceptive Technology (20th ed.). Ardent Media, Inc. ISBN 978-1-59708-004-0.

    Pour atteindre la somme de 340 milliards de dollars, un peu exagérée quand même, il faut certainement ajouter la génistéine du soja et la zéaralenone contenue dans le maïs et la viande rouge, car encore utilisé comme anabolisant aux US.

    Théo Colborn est bien une Rachel Carson moderne, même style, même intrumentalisation, par les mêmes marionnettistes qui ont cependant pris des rides , mais avec la Chine émergée et un monde qui se réchauffe (au sens politique du terme pas climatique, même si le parallèle vaut la peine) alors qu’il se refroidissait en 1970 pas très sur que cela marche cette fois.

  5. Puisque la salle ne répond pas : http://www.fda.gov/downloads/ForConsumers/ConsumerUpdates/UCM292839.pdf
    http://www.nhs.uk/news/2012/11November/Pages/Prescription-pills-and-grapefruit-a-deadly-mix.aspx
    “One tablet with a glass of grapefruit juice can be like taking 5 or 10 tablets with a glass of water”Dr David Bailey, Lead researcher -> surdosage entre 5 et 10 fois, potentiellement mortel avec beaucoup de médicaments.
    http://www.nps.org.au/publications/consumer/medicinewise-living/2012/mixing-grapefruit-with-medicines
    « Rapid heartbeats that can lead to sudden death  »
    et un bon article dans la presse suisse https://www.letemps.ch/opinions/2013/02/18/un-geste-sante-fatal
    ou le figaro de 2012 http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/11/28/19492-43-medicaments-dangereux-avec-pamplemousse
    qui renvoie sur le site canadien http://www.cbc.ca/news/health/grapefruit-juice-interaction-with-drugs-can-be-deadly-1.1253489

    L’information des milieux médicaux sur l’interaction avec le jus de pamplemousse est assez médiocre dans la presse spécialisée française.
    Le jus de pamplemousse naturel, ne peut être mauvais avec des médicaments dont on note que la France reste un pays très consommateur eu égard à l’age moyen de la population notamment. C’est la vulgate BOBO qui veut cela, même à usage de certains membres du corps médical.
    Pour le cas de l’interaction pilule contraceptive * pamplemousse, on peut trouver une analyse de l’Agence française du médicament, ancienne et très discutable : http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/f3e4eb54a3765853c201c5af2f214b4a.pdf
    On retiendra la date 20 avril 2009
    On comprend mieux pourquoi la crise de 2013 avec les pilules de 3ème génération est arrivée, avec ce type de réponse, idéologique pour soutenir 70 % d’une classe d’age sous contraceptif chimique et plus de 50% de la population, record mondial en la matière.

    La sous évaluation du risque de microcéphalie liée au ZIKA est dans la même veine.

    On peut supposer que ces médecins là ont aussi très peur des pesticides dans l’alimentation.

    Pour terminer, ce type d’interaction, improbable mais réelle met en évidence le non sens total de vouloir faire la somme des pesticides dans l’alimentation, si somme il doit y avoir c’est avec tous les contaminants chimiques, dont les PCB, dioxines, métaux lourds …. et même dans ce cas l’exemple de l’interaction médicament * jus de pamplemousse montre que le risque de potentialisation est bien plus fort avec des substances en apparence anodines et très éloignées.
    Il importe également de considérer que le jus de pamplemousse n’est pas seul en cause, les apiacées contiennent aussi des fouranocoumarines incriminées.
    Donc adieu persil, céleri , fenouil…. si vous consommez des médicaments dont des pilules contraceptives.

  6. Information que l’on retrouve dans des notice du bon usage de ces médicaments:
    « Inhibiteurs enzymatiques: Inhibiteurs forts et modérés du CYP3A comme les antifongiques azolés (p.ex. itraconazole, voriconazole, fluconazole), les macrolides (clarithromycine, érythromycine), diltiazem, vérapamil et le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des estrogènes et/ou des progestatifs et entraîner des effets indésirables plus nombreux. »
    https://compendium.ch/mpro/mnr/26254/html/fr?Platform=Desktop#7300

    A l’inverse d’autres produits naturels provoquent une réduction de l’efficacité:
    « Inducteurs enzymatiques: Des interactions peuvent survenir entre contraceptifs hormonaux et médicaments induisant les enzymes microsomales, ce qui peut conduire à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles, à une diminution de l’effet contraceptif et à des saignements intermenstruels. Ceci vaut par exemple pour les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, le felbamate, le modafinil, l’oxcarbazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate ainsi que pour les médicaments contenant du millepertuis (Hypericum perforatum). »

    Ici ce sont des extraits de millepertuis qui sont en cause.

    Vu ces effets qui s’apparentent à de la potentialisation de l’efficacité ou de la réduction significative de l’efficacité que vaut une somme de substance qui n’ont rien à voir les unes avec les autres sauf qu’elles visent à impacter des insectes, des champignons ou des mauvaises herbes dans un usage agricole . Tout cela est de la bobologie, la pire qui soit.

    Il faudrait aussi pour être complet, si l’on veut jouer à la somme de substances actives, ajouter les autres substances chimiques mais surtout l’exposition aux biocides ou aux médicaments pour la lutte contre les parasitoses y compris médicaments vétérinaires utilisés sur le chien ou le chat, tels les fipronil et permethrine, systématiquement oubliés ou presque, et qui présentent tellement de bénéfices pour gérer des risques bien naturels ( tiques, phlébotomes, puces…et maladies associées).

  7. Information que l’on retrouve enfin sur un site au logo du ministère de la santé:
    http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/affichageDoc.php?specid=67136370&typedoc=N
    « Interactions avec d’autres médicaments
    Certains médicaments
    · peuvent avoir une influence sur la concentration sanguine de MELODIA 60 microgrammes / 15 microgrammes, comprimé pelliculé,
    · peuvent diminuer l’efficacité contraceptive de MELODIA 60 microgrammes / 15 microgrammes, comprimé pelliculé,
    · peuvent entraîner des saignements inattendus.

    C’est notamment le cas pour:
    · les médicaments utilisés pour le traitement :
    o des infections par le virus du SIDA (VIH) ou le virus de l’hépatite C (médicaments appelés « inhibiteurs de protéases » et « inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse »),
    o de l’épilepsie (par exemple le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone, la carbamazépine ou le topiramate),
    o de la tuberculose (ex : la rifabutine, la rifampicine),
    o de certaines infections par des champignons ou des levures (la griséofulvine, les antifongiques azolés comme l’itraconazole, le voriconazole, le fluconazole),
    o de certaines infections bactériennes (les antibiotiques de la famille des macrolides comme la clarithromycine, l’érythromycine),
    o de certaines maladies du cœur ou de l’hypertension artérielle (les inhibiteurs calciques comme le vérapamil, le diltiazem),
    o de l’arthrite et de l’arthrose (l’étoricoxib),
    o des troubles du sommeil (le modafinil).
    · les médicaments contenant du millepertuis utilisé pour traiter certains types de dépression.
    · le jus de pamplemousse. »

    Mais tout cela n’est pas clair du tout entre l’effet amplificateur et l’effet de neutralisation de l’efficacité.

    Visiblement le ministère de la santé français est bien ennuyé pour aborder ce sujet, alors se hasarder sur la somme des résidus de pesticides dans l’alimentation alors qu’il est parfaitement établi que l’exercice dans l’eau, pour la valeur de 0.1 ug/l autant que des 0.5ug/l n’a aucun sens sanitaire.
    La fameuse somme des 0.5ug/l c’est une affaire de fonctionnaires incompétents au niveau de Bruxelles qui préparent des directives sans tenir compte de la dangerosité effective des substances , à l’instar d’un président de la commission européenne qui va ensuite pantoufler chez un banquier américain pas très clair.
    Réglementer et prévenir est indispensable mais il est nécessaire que l’Europe UE retrouve dans ses décisions une rationalité scientifique sinon on peut craindre qu’elle boive la tasse dans une eau elle même pas très claire.

  8. Une étude récente sur la dangerosité des apiacées et lamiées en interaction avec les médicaments ou autres substances potentiellement toxiques.
    http://ejournals.library.ualberta.ca/index.php/JPPS/article/viewFile/21868/16524

    Le fenouil est certainement un bon aliment mais hors traitements médicamenteux.

    Le risque lié au jus de pamplemousse conduit les américains à sélectionner des variétés à faibles teneurs en furanocoumarines
    http://journal.ashspublications.org/content/136/5/358.abstract

    Mais avec une réaction des proNaturel : http://naturalsociety.com/scientists-remove-compounds-grapefruit-accommodate-medication-negative-interactions/

    Avec cet éclairage, une somme de pesticides limite dans l’alimentation est un comble de bobologie militante.

    Soit l’ANSES, suite à une longue étude, conclut à la bobologie de la demande du guignol Veillerette relayée par la ministre qui ne le sera plus lorsque le résultat de l’étude sera rendue, soit elle entre de plein pied dans l’ère de la bobologie d’invention américaine… pour les autres.

    Cela ne signifie pas qu’il ne fallait pas poser la question à l’ANSES pour établir une somme de pesticides dans l’alimentation , il existait une demande citoyenne, même si la demande était stupide, elle devait être faite, une demande stupide peut émaner d’un ou d’une politique intelligent (e). Ce sont les consigne sur la réponse attendue, « bobo- orientée » ou ouverte sur la rationalité scientifique qui compte, mais ces consignes nous ne les connaissons pas.

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