Alerte au cuivre dans le bassin d’Arcachon

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cuivreUne actualité qui serait passée inaperçue sans deux articles de Sud-Ouest relayant les alertes de l’Ifremer et d’une doctorante de l’Université Bordeaux 1 démontrant les effets néfastes du cuivre sur les huîtres du Bassin.

Selon le bulletin de la surveillance 2015 de la qualité du milieu marin, publié en juin dernier, par l’Ifremer : […] Le cuivre pose un tout autre problème (que les autres métaux observés, ndlr): « Il présente une forte augmentation, dans les stations situées au fond du bassin d’Arcachon ». Et il ne « faut pas la négliger », explique l’Ifremer. (…] Ceci étant posé, les chercheurs d’Ifremer donnent quelques pistes sur la provenance de ce cuivre : les peintures antisalissure des bateaux, l’agriculture et même le jardinage amateur où les pratiques ne sont pas toutes très « vertes ». […] Le bulletin de suivi parle aussi d’autres mesures encore plus inquiétantes réalisées dans le cadre d’une thèse à la station marine d’Arcachon. C’est le fond du Bassin qui est ici, en cause. C’est là, où les huîtres ont du mal à pousser, où la turbidité augmente, où les vases sont les plus présentes. C’est ici aussi, où débouche la Leyre.Or, chacun sait que l’agriculture utilise du cuivre sur le bassin-versant de la rivière…

 

 

 

14 commentaires sur “Alerte au cuivre dans le bassin d’Arcachon

  1. Cuivre – bassin d’Arcachon – huitre …. pendant longtemps on avait accusé les désherbants utilisés sur maïs … sans beaucoup d’éléments convaincants il est vrai, surtout l’intime conviction de ceux qui faisaient les études et du bidouillage de données réalisé avec pas mal de maladresse.

    Etant donné les propriétés du cuivre sur les êtres vivants surtout ceux mal protégés par des enveloppes, téguments et épidermes voire poils, cela n’a rien de surprenant.

    C’est en outre un algicide puissant qui ne fait pas l’objet de suivi dans les cours d’eau. On accuse toujours les résidus de pesticides de l’agriculture conventionnelle en particulier la viticulture dans les eaux, mais jamais la viticulture utilisant beaucoup de cuivre, en particulier la bio… parce que l’on ne dose pas le cuivre dans les eaux ou on ne publie pas les résultats des analyses s’il y en a. Comme pour le zika ou le chik dans la population française, y compris des cas de transmission autochtone dont on ne peut imaginer qu’ils soient aussi nul qu’annoncés, il suffit de ne pas rechercher pour être tranquille, le moustique tigre étant un vecteur moyen du zika et 80 % des cas étant sans symptômes, cela passera inaperçu …. quelques centaines de cas de microcéphalies surnuméraires….Il est vrai que les traitements antimoustiques risquent de perturber temporairement les équilibres de la biodiversité….. alors certains médecins décroissants préfèrent mettre ces sujets sous la couverture.

  2. >>> Les effets « environnementaux » du cuivre …. Il fallait bien que çà finisse par sortir un jour!!

  3. Les huitres (ainsi que d’autres coquillages) déjà contraintes à interdictions fréquentes de consommation en raison de la présence de toxines liée à une micro-algue, un phénomène naturel et en partie saisonnier. Contamination susceptible d’effets sur la santé (désordres gastriques).

    N.B. : À propos de la dernière phrase de la citation donnée dans le billet…
    La Leyre est un fleuve côtier — dont le delta se jette dans le Bassin d’Arcachon.

    1. Ce qui est perturbant dans l’étude, c’est en page 20 « S’en suit dès l’été 1982 et
      jusqu’à l’été 1997 une reproduction normale de l’huître creuse dans le Bassin.
      C’est ainsi que depuis les années 1980, le Bassin d’Arcachon est devenu le premier centre de reproduction des huîtres creuses en France. » Donc jusqu’en 1997, les huitres n’ont pas de problème dans le bassin d’Arcachon et ensuite et ensuite page 20 toujours « Cependant, le tableau s’est noircit à nouveau les années suivantes, puisqu’en 1998, la saison de reproduction a été caractérisée comme très atypique, avec un très faible niveau de captage. L’impact sur l’économie locale en a été fortement négatif. C’est pourquoi dès cette année et pendant les années qui suivront un recueil de données est constitué dans le cadre de la mise en place d’un programme pluriannuel destiné à mieux comprendre les raisons de la variabilité du recrutement larvaire. Au cours des années suivantes, l’intensité de captage a été très variable : bonne voire excellente en 1999, 2001,2003, 2004, 2006, 2008 et 2012, moyenne en 2000, 2002, 2005, 2007 et de 2009 à 2011 (Auby et al.,2012). »
      fin de citation

      Or pas de véritable changement dans l’utilisation du métalchlore, diminution sensible de dose autorisée et globalement de son emploi.
      Il a été autorisé au milieu des années 70 et l’est toujours.
      Cet aspect ne semble pas avoir été abordé dans la discussion qui ne s’appuie que sur la présence de cette substance et d’un test in vitro considéré comme la panacée.
      GE Séralini a observé des phénomènes d’apoptoses sur des cellules embryonnaires avec du glyphosate, il y a du glyphosate dans l’eau des rivières et si l’on cherche au niveau du picogramme du robinet. Le glyphosate est -il pour autant dangereux, dans son utilisation actuellement en France dangereux pour les embryons?

      Toute étude, ici une thèse remettant en causes les pesticides est lue comme du petit lait sans regard critique alors que le loup est dans ce cas énorme.
      Il faudra voir ce que donne le cuivre en comparaison car en revanche, il est bien plus présent en substitution des produits stanneux.
      Je doute personnellement que ce soit une utilisation agricole de cuivre qui soit à l’origine du phénomène, vu le contexte du bassin d’Arcachon et de la situation de la zone de Marennes infiniment plus exposée.
      Ou bien le phénomène est pire à Marrennes.

  4. lire également http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/2398/ qui fait un point plus historique.
    En l’absence de mise en relation entre la présence de s métolachlore et une augmentation du phénomène, la thèse de cette doctorante est une simple instruction à charge sans recul et sans prise en compte de l’environnement général.
    En outre le caractère bioaccumulable du cuivre et celui du métalachlore n’ont rien à voir, le cuivre en tant que métal s’accumule dans les sédiments, le métolachlore se dégrade, c’est un effet immédiat qu’il faut envisager, possible mais bien plus incertain que celui du cuivre.

    Enfin, si l’accident principal remonte à 1998 il faut reprendre les herbicides utilisés sur maïs à cette époque , retrouvés dans les cours d’eau et le bassin d’Arcachon et étudier aussi ceux interdits, atrazine, alachlore, colorants nitrés ….puisque 1998 est l’année d’interdiction d’utilisation réelle du dinoterbe sur maïs. Tester aussi ces vieilles substances actives serait bien plus informatif et revenir sur le remplacement des produits stanneux par le cuivre dans les peintures antifouling, sujet bien plus passionnant.

    Cette étude dans la thèse est un travail tronqué, sans vision panoramique, ni fait, ni à faire, qui rappelle les remarquables expériences de séralini, on va à fond d’une thèse sans regarder autour, très techno, très bobo, très pipeau!

    1. et pour compléter pour montrer d’indigence de la partie analyse historique du dossier de cette thèse, quelques clics sur internet suffisent à appréhender le sujet :

      Sur Wikipédia qui parfois est une bonne source, il faut vérifier la cohérence et les références qui sont données : Antifouling
      « À l’époque de Christophe Colomb, on utilisait des enduits cireux (mélange de poix, suif ou autre graisse avec de la cire d’abeille). De l’arsenic a été ensuite très largement utilisé sous forme inorganique. Le mercure puis des organomercuriels (depuis longtemps connus comme pesticides agricoles) ont aussi été utilisés par la marine à voile. À partir du début du XVIIIe siècle, des feuilles de cuivre clouées sur les parties immergées de la coque de certains navires, et qui avaient le même effet, plus durablement, mais de manière plus coûteuse. Du cinabre (sulfure de mercure rouge) et de la céruse( blanc de plomb) (très toxiques) pouvaient être ajouté, entre le cuivre et le bois, pour efficacement lutter contre les tarets. Le tributylétain a été très utilisé des années 1960 à 1990 (presque tous les bateaux en portaient dans les années 1970), mais trop toxique, il laisse peu à peu place aux sels de cuivre (principalement Cu20). Cependant le Cu20 n’est pas non plus anodin et il est facilement bioaccumulé). Les fabricants peinent à trouver des alternatives, car le Cu20 présentait aussi l’avantage d’être érodable et de favoriser sa lixiviation et celle d’autres composants biocides des antifoulings, ce qui allonge leur durée d’efficacité. Depuis les années 1990, le Diuron et l’Irgarol (cybutryne est un biocide pesticide algicide puissant de la famille des triazines)qui semble moins toxique que le diuron) comptent parmi les premiers substituts aux composés organostanniques, mais d’autres alternatives sont recherchées et testées, dont par exemple l’utilisation de peroxydes (qui en réagissant avec l’eau de mer créer du peroxyde d’hydrogène et les ions métalliques très soluble dans l’eau, ainsi a-t-on testé des peroxydes de strontium, de calcium, de magnésium, de zinc, a priori beaucoup moins écotoxiques, mais souvent un peu moins efficaces, plus chères, ou moins durables).
      L’effet algicide protège les coques des bateaux mais dans les milieux où l’eau est peu renouvelée, ou dans les lacs fermés, il peut avoir des impacts directs importants pour le phytoplancton et le périphyton dans le milieu, voire sur les macrophytes (plantes supérieures), et des impacts indirects sur l’oxygénation et le pH du milieu ainsi que sur la chaîne alimentaire dont la photosynthèse est la base. La plante aquatique réputée la plus affectée par ce polluant (Navicula pelliculosa) est sensible à des taux de moins de 100 ng/L là où une daphnie le sera à 1 mg•L-1.
      Des effets synergiques sont possibles avec d’autres composants d’antifoulings (cuivre notamment) ou d’autres polluants.Son taux de diffusion à partir d’une coque peinte ou d’un objet immergé peint est estimé a environ 2,5 μg/cm2⋅/jour (ou 9 131 250 μg par mètre carré peint et par an). L’Irgarol – selon une modélisation simplifiée (voir lien en bas de page) – se concentrerait dans un lac plutôt en surface (35 ng/l, soit 35 μg/m3) où il peut être dégradé par photolyse si l’eau est transparente et par des microbes (si l’eau est assez oxygénée).
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Irgarol – Des taux élevés, de 0,803 μg•L-1 (soit 803 µg/m3 ) et de Diuron et de 0,102 μg•L-1 (soit 102 µg/m3 ) d’Irgarol ont été mesurés en rade de Brest en 2003-2004 (attention, une partie du Diruon pourrait provenir de biocides utilisés en ville ou en amont et lessivées par les pluies) Et on a trouvé selon IFREMER jusqu’à 6,7 μg•L-1 (6 700 µg/m3 , soit 6,7 mg•m-3) de Diuron et 1,7 μg•L-1 (1 700 µg/m3, soit 1,7 mg•m-3) d’Irgarol ailleurs dans des marinas ou zones portuaires. Ces chiffres ne sont pas nécessairement des maxima, car ces mesures sont rares. Mais ces taux sont déjà assez élevés pour induire un effet sur le phytoplancton, et peut-être dans ces zones sur toute la chaine alimentaire. Ces taux sont bien au-delà des normes européennes de potabilité et que des moules et huîtres ou coquilles Saint Jacques peuvent croître à proximité ou en aval de ces zones et être commercialisés.
      Et le meilleur : http://archimer.ifremer.fr/doc/00155/26605/25506.pdf
       » L’emploi du TBT dans les peintures antisalissures desti-nées aux bateaux de plaisance a fait l’objet d’interdictions: en France dès janvier 1982 et en Grande-Bretagne à partir de janvier 1986. Dans les deux cas, ces interdictions étaient basées sur les effets néfastes du TBT constatés sur les cultures d’huîtresCrassostreagigas : influence sur le captage du naissain due à la toxicité élevée du TBT pour les larves (His, Robert, 1980; Thain, 1983) et phénomènes d’anomalies de calcification de la coquille chez les adultes (Alzieu et al., 1981; Alzieu, Portmann, 1984). Les mesures prises en France ont entraîné simultanément, une dimi-nution importante de la contamination des zones conchylicoles par l’étain et une amélioration sensible des conditions d’élevage des huîtres, en particulier dans le
      bassin d’Arcachon (Alzieu et al., 1986).
      Toutefois, l’absence de peintures de remplacement non toxiques a conduit les usagers à utiliser les formulations à base d’oxyde cuivreux, très largement employées avant l’in-troduction des peintures à base de TBT »
       » conclusion, nos observations tendent à montrer que l’augmentation considérable des apports de cuivre au bassin d’Arcachon, depuis l’interdiction des peintures à based’organostanniques, n’a pas entraîné un accrois-sement corrélatif des niveaux de présence du cuivre dans les huîtres. Les valeurs obtenues demeurant toutefois faibles et comparables à celles des autres stations de l’échantillonnage. Ceci démontre que, pour les huîtres du bassin d’Arcachon, l’interdiction des peintures à base de TBT a eu pour conséquence une diminution importante de la contamination en étain (Alzieu et al., 1986), ainsi qu’une relative stabilité des niveaux de présence en cuivre.  »

      En commentaire on peut souligner que la stabilité de la présence de cuivre dans l’huitre ne signifie pas que le naissain est non affecté, il est démontré par ailleurs qu’il l’est et « nos observations tendent à montrer que l’augmentation considérable des apports de cuivre au bassin d’Arcachon, depuis l’interdiction des peintures à based’organostanniques » , cette explosion de la teneur en cuivre dans le bassin d’Arcachon est bien observée, par effet de substitution avec en sus un effet d’accumulation dans les sédiments, il suffit de remuer les sédiments pour que du cuivre soit massivement libérée dans l’eau puisque contrairement aux molécules de synthèse qui se dégradent ( plus ou moins vite) le cuivre est terriblement stable, dans les sédiments et dans les sols. Quid d’évènements climatiques ou humains qui dispersent ces sédiments, tempêtes ou dragage et rendent ce cuivre davantage biodisponible, ce qui expliquerait le phénomène « aléatoire  » des mauvaises récolte de naissain, les herbicides utilisés sur maïs n’étant qu’un contre feu pour éviter de parler du vrai problème et d’éviter d’accuser la navigation de plaisance.
      Cette thésarde pouvant devenir ainsi une nième « imbécile utile ».

      On lira aussi: http://www.amelcaramel.net/techantifouling.php sur la réalité des pratiques et le non respect des règlementation déjà limites pour éviter l’impact sur le naissain des crustacés.

      L’affaire du S-métalachlore comme contre feu du lobby de la navigation de plaisance, pour éviter de mettre en lumière sa responsabilité sur le phénomène, possible!

  5. On lira également la thèse de Hugues Bijoux. Etude des impacts toxiques des contaminants chimiques du Bassin d’Arcachonsur l’huitre cultivee Crassostrea gigas : Approche in-situ et experimentale. Sciences de la Terre. Universite de Bordeaux, 2014.

    Une étude de bien meilleure facture qui rappelle page 69 que pour le diuron utilisé comme antifouling sur les bateaux : diminution du succès de fertilisation chez
    C.gigas (Mai et al., 2013) et pour L’irgarol 1051 (ou cybutryne)qui fait partie de la famille des triazines.diminution des capacités de fertilisations des
    spermatozoïdes de C. gigas(2,5 –22 ng/L) et du succès de fertilisation (1 μg/L) (Mai et al., 2013); stress oxydant et apoptose sur des lignées cellulaires HepG2 (Wang et al., 2013).
    Or ces deux pesticides sont les principales substances antifouling utilisées après le retrait des produits organo stanneux et parallèle avec le cuivre, très largement retrouvés dans le bassin d’Arcachon avec une origine qui ne fait aucun doute, lié à la navigation de plaisance, directement relarguées dans le basin par les coques de bateaux, voire des activités de petits chantiers de calfatage.
    La messe est dite !

    1. La flotte de plaisance du Bassin d’Arcachon a explosé depuis 20 ans…

      Par contre dans le cadre de la certification AB des huitres des mesures de la contamination en diuron sont requise, dans la lagune de Thau c’est clean, j’ai pas de données pour Arcachon ou Marennes, mais ça doit exister.

  6. Ces mesures existent et comme le diuron est devenu une substance de substitution aux produits stanneux… il faut retrouver mention à ces mesures mais pas trop difficile dans les bonnes thèses.

    Effectivement si la navigation de plaisance a explosé dans le bassin d’Arcachon avec des bateaux qui sont calfatés ou fabriqués avec des normes laxistes, hors chantiers français a priori plus sérieux, on peut l’espérer du moins.

    Il n’existe pas de certiphyto ou d’examen du risque des coques de navires pour les bassins quasi fermés en France et on accuse toujours l’agriculture sur-règlementée, sur-surveillée.

    En revanche effectivement sur la zone de Marennes, le cuivre d’origine agricole pose d’autres questions et celle là aussi mais avec un vignoble grand consommateur de cuivre et très étendu en amont… d’autant plus consommateur que la viticulture bio va progresser… mais la Charente ne se jette pas dans le bassin d’Arcachon avec pour Arcachon une piste ici très navigation de plaisance.

  7. Une étude d Arvalis montre sur un graphique que plus la teneur d un sol est élevé en cuivre moins il y a de biomasse microbienne
    Concernant l effet des éventuels résidus PP sur la biomasse microbienne et d après le groupe d agriculteurs dont je fais parti et qui a participé au projet Inra Agrinov. , il y a pas de différence entre celui qui utilise les PP à dose pleine et celui qui en épand moitié moins
    Ces résultats se rencontre également pour les nematodes et dans les deux cas aussi bien en quantité qu en diversité
    Enfin il faudrait pouvoir comparer avec des sols en bio depuis longtemps mais il faudrait que la fertilisation surtout azotée soit identique ce qui est impossible

  8. « mais il faudrait que la fertilisation surtout azotée soit identique ce qui est impossible » ,
    Oui si l’exploitation bio dispose d’élevage et n’est pas limitée en matière organique.
    Une exploitation bio avec élevage apporte autant d’azote au sol qu’une exploitation en agriculture de grande culture conventionnelle, la différence vient de l’efficacité de l’azote minéral, apporté au bon moment par rapport au cycle de la plante…. mais cela ne concerne pas la vigne, en revanche la production de pomme de terre protégée avec du cuivre dans une exploitation bio non limitée en fumier , lisier, ou purin c’est jouable … certes ces exploitations bio production animale + pomme de terre restent rares.

  9. La limite de l’apport d’azote en bio :
    L’apport d’effluents animaux ne doit pas dépasser 170 kg N/ha, cette limite ne s’appliquant qu’aux engrais organiques d’origine animale.
    http://www.fnab.org/nos-actions/reglementation/13-la-reglementation-de-la-bio-bref-resume

    Ce qui n’est pas si mal si l’on ajoute un précédent légumineuses, cela permet un bon rendement en conventionnel, mais à condition de l’apporter au bon stade et de le voir absorbé rapidement par la plante, ce qui n’est pas possible en bio avec une forme organique.

    1. Comme vous le savez l’azote organique et minérale ne minéralisent pas à la même vitesse et en plus les apports d’azote sont bien plus important en conv , plus de 200 kg sur du blé sous forme minéral et moins de 100 kg en bio sous forme organique , donc deux systèmes incomparables !!!

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