Ségolène Royal rameute pour attirer les voies écologistes

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Sans titreLes boues rouges en méditerranée, l’extraction de sable en baie de Lannion, Notre Dame des Landes… la liste des dossiers sur lesquels Ségolène Royal se défile et n’assume aucune solidarité gouvernementale, s’allonge. Dernier exemple en date : le dossier phytosanitaire.

Lors de sa conférence de presse de rentrée le 6 septembre, la Ministre incontrôlable annonce la séparation des activités « vente » de celles de la prescription. Stéphane le Foll a toussé et parle d’un arbitrage déjà rendu. Désolé Stéphane, mais les arbitrages, Ségolène s’en moque !

Et hier matin, le journal le Parisien nous confirme que nous avons en Ségolène Royal une vice-présidente…dont les avis passent au dessus de tous les ministres.

Serait-elle finalement en service commandé depuis l’Elysée pour faire de la surenchère sur tous les dossiers écologistes? Histoire de s’attirer les bonnes grâces du vote écologiste pour François Hollande en 2017?

8 commentaires sur “Ségolène Royal rameute pour attirer les voies écologistes

  1. Ségolène rouler pour quelqu’un d’autre ? Et pour Hollande en plus ?
    Sûrement pas, Ségo n’a toujours roulé que pour elle-même.
    Elle s’agite, elle vibrionne, comme un certain Sarko
    Moi je la vois bien annoncer d’ici quelques semaines sa candidature aux primaires

    1. Stéphane Le Foll est un des meilleurs soutiens de François Hollande. Celui-ci fait bien avaler des couleuvres à celui-là, mais il n’est pas fou.

      Moi aussi, je la vois bien… enfin si les fous furieux et folles furieuses de la « vraie gauche » veulent bien s’aplatir devant elle.

  2. On ne peut pas dire que Ségolène Royal aura été très efficace pour prévenir les dégâts de Zika en Polynésie et dans les DOM, ses positions antiinsecticides et en exigeant des distances de sécurité par rapport aux riverains ont affaiblies celles de Marisol Touraine plutôt favorable à la protection des populations…vis à vis de risques naturels.

    Les biocides dépendent en effet du ministère de l’écologie ( MEDDE), elle aura à son actif quelques centaines de microcéphalie chez des nouveaux nés, pas très bon pour la suite.

      1. Le ministère de l’écologie est hélas capable des mêmes erreurs qu’à Haiti, de nombreux exemples pourraient être cités.
        Ce n’est pas le manque de moyens qui est responsable mais l’idéologie de certains au sein du ministère soutenus désormais, hélas, par la ministre qui revient à ses anciennes erreurs sans écouter ses collègues , autres ministres, qui analysent plus sérieusement et rationnellement la balance bénéfices /risques.

        Le manque d’intérêt pour la flotte de canadairs et la lutte contre les incendies de forêts, à laquelle participe les herbicides et les cultures irriguées au sein des massifs forestiers est également le signe de ce désintérêt pour les vrais sujets et le surf sur le tout médiatique. Pourtant qu’y a t-il de plus toxique qu’un incendie de forêt? dioxines et benzène massivement produits, certes en général à distance des populations mais pas toujours et destruction totale, parfois irréversible de la biodiversité, en sus des dommages aux personnes et aux biens.

        Cette lutte contre les incendies de forêt est un sujet totalement secondaire pour le ministère de l’écologie qui préfère se focaliser sur les faux problèmes ou les problèmes totalement mineurs emboitant le pas des ONG et des médias qui ne sont, en fait, on a pu citer de nombreux exemples, que de simples agences de désinformation au service d’intérêts infiniment puissants, dont le financement vient pour partie de fondations d’outre atlantique.

    1. Ce que la presse retient de la lutte anti Zika en Floride, pas la protection des populations qui doivent, pour les journalistes, attraper les zika mais les dommages collatéraux, sachant que ce type d’accident est limité lorsque seules les zones urbaines et habitées sont protégées.
      http://www.bienpublic.com/actualite/2016/09/03/etats-unis-un-pesticide-anti-zika-tue-des-millions-d-abeilles

      En outre l’abeille domestique est une forme d’élevage, ce n’est pas la biodiversité des pollinisateurs, et cet élevage a plus à craindre de risques naturels ( varroa, virus, nosémose, frelon asiatique, manque de diversité dans l’alimentation, excès d’eau, excès de sec, manque de soleil comme en 2016) que de risques anthropiques, même si les maladies, parasites et prédateurs de l’abeilles sont liés à l’Homme qui les a importés avec les échanges incontrôlés entre continents, problème qui reste tabou dans la profession apicole.

      Les solutions à ces maladies et parasites ou prédateurs sont aussi technologiques avec les « insecticides » antivarroa ou antifrelon, des fongicides, les mêmes qu’en agriculture, il faudra un jour que les apiculteurs le comprennent et arrêtent de confondre le problème avec ce qui peut correspondre aussi à une partie de la solution.

      Cela dit protéger les abeilles contre les risques anthopiques chimiques est aussi une nécessité, une vraie nécessité, mais déjà bien intégré dans les pratiques, et ce que l’on voit actuellement va jusqu’à friser le ridicule, délaissant les vrais problème de protection vis à vis de risques naturels.
      C’est l’idéal de la bobologie des médias et des écologistes en herbe( folle).

  3. De Sida à …Zika
    En 2016:
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/08/24/25322-lyme-zika-maladies-peu-connues-francais
    « Pour autant, face aux tiques et aux moustiques, les Français n’adoptent pas tous les précautions recommandées. Surveiller les zones d’eau stagnantes, porter des vêtements longs et fermés ou encore appliquer des insectifuges/insecticides sont des réflexes que seules 47% des personnes interrogées possèdent. »
    On notera que dans le figaro le mot insecticide est bien prononcé en rappelant qu’ils sont aussi insectifuges.

    Déjà en 1983 , grande légèreté française face à des risques naturels, ici aussi un autre virus, a priori transmis par piqure mais sans insecte vecteur impliqué, non pas principalement dangereux pour l’enfant à naitre mais déjà pour la personne contaminée,
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_sang_contamin%C3%A9
    Le 20 juin 1983, une circulaire du professeur Jacques Roux, directeur général de la Santé, interdisait la collecte de sang chez les sujets à risque, et notamment en prison ; malgré cela, le 13 janvier 1984, une circulaire de Myriam Ezratty, directrice générale de l’administration pénitentiaire, demandait aux directeurs régionaux et aux directeurs des centres pénitentiaires d’augmenter la fréquence des prélèvements de sang dans les établissements pénitentiaires, jusque là limités à deux fois par an7. Le 10 juin 1985, au comité de coordination de la santé en milieu carcéral, il est « décidé de ne pas arrêter ni suspendre les prélèvements sanguins réalisés en établissements pénitentiaires »

    Résultat: 5000 transfusés contaminés en sus, décédés depuis attribuables à cette faute de jugement de la directrice générale de l’administration pénitentiaire promue après cette mauvaise décision. On n’est pas au niveau de Rachel Carson mais 5000 contaminés et condamnés est un chiffre élevé pour une mauvaise évaluation avec tous les éléments pour l’éviter.

    Le cas du Zika et de la négligence pour sa prévention reproduit la même erreur.

    La presse pousse d’ailleurs à cela :
    http://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/appel-la-vigilance-pour-les-produits-anti-moustiques-359865.html
    http://www.europe1.fr/sante/virus-zika-en-martinique-on-prend-cela-avec-philosophie-2659657
    http://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/international/zika-a-miami-on-se-demande-si-un-remede-n-est-pas-pire-que-le-mal-373747.php
    http://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/virus-zika-insecticideresponsable-malformations-27548
    http://www.consoglobe.com/chloredecone-etat-laisse-martinique-empoisonner-cg
    http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/16742-zika-sante-virus-george-langevin-ministres-outre-moins.html
    http://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/le-virus-zika/epidemie-de-zika-contrairement-a-marisol-touraine-la-ministre-des-outre-mer-ne-conseille-pas-aux-femmes-enceintes-de-differer-leurs-voyages-aux-antilles_1291017.html

    Ce qui nous différentie de 1983 est que 1983 était un début de cycle historique, d’où les faibles répercussions pour les responsables de l’erreur. L’erreur était certes plus patente en France, mais pas de façon flagrante.
    Pour le Zika en 2016 nous sommes seuls, à contre courant, au niveau des pays en voie de développement ( qui ne font pas faute de moyens pour faire) avec le refus d’une lutte insecticide efficace parce que faisant appel à des insecticides… et en fin de cycle historique… dommage pour les politiques qui auront pris les mauvaises décisions même si elles plaisent temporairement à une fraction de la population et à une presse en délire.

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