Ha, si les journalistes vérifiaient leurs informations

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sans-titreCe matin sur RTL, Nicolas Domenach a pourfendu le journaliste low cost avec l’exemple de l’affaire du short à Toulon. Il s’agit de ces femmes qui auraient été agressées par des islamistes en raison de leur tenue.  La rumeur sur cette police islamiste de Toulon a été reprise par le Parisien, BFM, le Parisien… et également par les hommes politiques.

Il y a bien eu agression mais par des « petits cons » méritant de sévères pétitions selon Hubert Falco, maire de Toulon. « J’ai même dû sonner les cloches de connards de mon parti ». Et Nicolas Domenach de conclure : « Rares sont les journalistes qui ont corrigé le tir ». « Cela ne veut pas dire que certains islamistes ne cherchent pas à imposer leur mode de vie » poursuit Domenach mais « attention aux marchands de peur qui manipulent les faits »

Et de conclure : « Il est plus facile de caresser le ventre d’un lion que d’arracher les ailes de la rumeur aigre qui siffle et volète comme un moucheron » (V. Hugo).

7 commentaires sur “Ha, si les journalistes vérifiaient leurs informations

  1. Il en est de même dans l’affaire de Villeneuve de Blaye où la responsabilité d’un bouillie mélangeant du soufre et du cuivre est niée par les journalistes alors qu’elle est à l’origine de l’indisposition des enfants et du théâtre de l’institutrice…et c’est très facile à prouver avec la météo du 5 mai et la position des parcelles par rapport l’école.
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/pesticides-rien-de-nouveau-du-cote-de-villeneuve-de-blaye-1084587.html

    Il est amusant de vouloir interdire les pesticides CMR alors qu’une route passe devant l’école, sur laquelle circulent voitures et camions, dégageant des micropaticules ( CMR), du benzène (CMR)…

    Que dire aussi de http://www.europe1.fr/societe/tabac-au-lycee-etat-durgence-et-loi-evin-sont-ils-compatibles-2842301
    Où les proviseurs veulent réintroduire des fumées de clopes ( CMR sûrs, caractérisés, première cause de cancer en France) dans la cour des lycées.
    Des proviseurs eux même fumeurs certainement!

  2. Un peu d’information fiable sur le sujet pour éviter de voir le même phénomène, lié à des pulvérisations de pesticides bio ou pas bio se reproduire : http://www.vitisphere.com/actualite-80608-Ladministration-moins-sure-delle.htm
    http://www.agriculture-environnement.fr/actualites,12/pesticide-segolene-royal,939

    Selon ce site qui semble bien informé par les professionnels :
    « Soufre et boullie bordelaise
    Comme de très nombreux établissements scolaires situés dans les campagnes, l’école de Villeneuve-de-Blaye est entourée de parcelles agricoles. En l’occurence, de quatre parcelles de vignes, dont deux ont été traitées ce jour-là : le Château Castel La Rose, cogéré par Catherine Vergès –par ailleurs maire du village –, et le Château Escalette, un vignoble conduit en viticulture biologique. Selon les premières indications de l’enquête, l’épandage responsable de l’incident serait bien un traitement fongique contre l’oïdium et le mildiou, à base de bouillie bordelaise et de soufre, effectué aux alentours de 13h30 sur la parcelle bio. En effet, l’orientation du vent, tout comme les symptômes décrits par les enfants (picotements oculaires et maux de gorge), confirment une intoxication à partir de soufre en provenance de cette parcelle. « Ma fille sentait le sulfate à plein nez, je connais l’odeur », confirme un parent qui travaille à la vigne depuis une vingtaine d’années. « Elle a été malade pendant deux jours, pourtant elle a l’habitude d’être dans la vigne », poursuit-il. »

    La rumeur ici veut que des fongicides conventionnels soient responsables de l’incident.
    Enquête en cours …qui n’aboutira jamais réellement, on peut le supposer, les faits étant patents.

  3. et un bon article dans le journal de l’environnement qui ne va pas au bout de l’analyse mais sans manipulation de la vérité : http://www.journaldelenvironnement.net/article/bio-conventionnel-l-etrange-match-nul-de-villeneuve-de-blaye,68163

    Les termes de part et d’autre sont donc correctement modérés, l’objectif est bien de faire en sorte que cela ne se reproduise plus, que la pulvérisation soit bio ou pas bio, même si les éléments technique à la portée de tout observateur averti ( sens du vent et position de la parcelle traitée en bio) et non militant et la connaissance des effets du soufre montre la très forte probabilité de la responsabilité majeur de la pulvérisation bio.
    Les propos modérés rassurent :
     » Que l’on soit un agriculteur conventionnel ou bio, «cela ne dispense pas de protéger les élèves», juge le président de la Sepanso, Daniel Delestre, contacté par le JDLE. A ce jour, il est impossible de dire «lequel des deux types de produits a le plus irrité», ajoute-t-il.
    Quant à l’affirmation de la FDSEA selon laquelle seul l’épandage de soufre serait responsable, c’est «une semi-vérité ou un semi-mensonge», commente Daniel Delestre. Ce qui, par symétrie, pourrait s’appliquer aux associations, qui ont pour excuse de s’appuyer sur une note (incomplète) de l’ARS.
    Contacté par le JDLE, le président de la FDSEA, Jean-Louis Dubourg, se montre bien plus tempéré que son communiqué, qui n’admettait que l’implication du soufre bio. Il admet que deux viticulteurs ont traité ce jour-là, et que, selon des éléments obtenus «en off», que confirment la Sepanso et l’enquête de la Draaf, «on ne sait pas quel produit peut être incriminé». Dans les deux cas, «les conditions n’étaient pas idéales» pour traiter. »

  4. Effectivement couleur bleu -vert, c’est clairement un mélange sulfate de cuivre et soufre qui donne cette couleur, mais pour garnir la grille de l’école et faire que les enfants aient les doigts marqués, il fallait que l’agriculteur bio asperge largement à proximité de l’école, quoi-qu’avec des rafales de vent dans la direction de l’école, ce que le rapport rendu public de la préfecture signale mais il suffit aussi d’aller sur les site de la météo proches pour vérifier aussi…
    L’odeur particulière des enfants sulfatés était également sans équivoque.
    En outre la photo qui est prise de l’école est particulièrement fallacieuse dans la mesure où elle est prise de la vigne conduite en conventionnel, c’est celle de l’autre coté de la route, à l’est de l’école, qui est en cause dans la couleur du fongicide qui collait aux doigts des enfants et a provoqués les syndromes, sommes toute sans conséquence dramatique au final.

    Indépendamment de cela, les conséquences de cet incident sont infiniment moins graves que celles d’enfants travaillant à proximité de grands axes de communication voire de simples rue où la circulation est intense, les conséquences de cette pollution, permanente elle, sont bien plus grave pour leur santé, dans la presque indifférence générale.

    Il en est de même des jeunes antillais qui ont connu l’épidémie de chikungunya puis de zika et subissent régulièrement aussi celles de dengue, faute d’une protection suffisante de leurs lieux de vie. De nombreux auront des séquelles neurologiques ou articulaires toute leur vie. La responsabilité des ARS de ces régions est engagée et devra être, un jour, discutée sérieusement.

    Ces enfants qui vivent au milieu des vignes et indépendamment de ces petites dérives de pulvérisations de pesticides agricoles, ici de pesticides de l’agriculture bio , dérives anormales (bio comme pas bio) mais potentielles, sont , de ce point de vue, des privilégiés.

  5. Quelques recommandations de bon sens du site doctissimo que l’on peut retrouver sur tous les sites médicaux internationaux qui permettent de mettre en perspective cette pollution accidentelle de , très certainement au soufre, sur le site de l’école de Villeneuve de Blaye.
    « C’est l’été et en ville les indicateurs se mettent au rouge avec les grosses chaleurs. Les médias se font l’écho des niveaux élevés de la pollution atmosphérique. Est-ce une raison pour priver bébé de sa promenade quotidienne ?
    Les agents polluants les plus importants sont le dioxyde d’azote et l’ozone, qui ont des effets néfastes sur l’appareil respiratoire, mais aussi le monoxyde de carbone qui touche plutôt le coeur et le cerveau. Chez l’adulte, une pollution accrue augmente la fréquence des troubles comme l’insuffisance respiratoire ou la bronchite chronique. Les polluants vont aussi diminuer les défenses de l’organisme aux infections.
    Les conséquences de la pollution
    Bébé et la pollutionLors des pics de pollution à l’ozone, la plupart des gens ne ressentent rien. Cependant, certains décrivent des oppressions thoraciques et des douleurs à l’inspiration profonde dues à l’irritation des voies respiratoires, ou encore des irritations au niveau des yeux.
    Les enfants respirent à une fréquence plus élevée que les adultes, ils inhalent donc encore plus de polluants. Les promenades en poussette ou à pied les mettent juste au niveau…des pots d’échappement, ce qui les expose plus encore. Enfin, leur appareil respiratoire est en plein développement, et ils sont plus facilement sujets aux allergies que leurs parents.
    Les cellules bronchiques de l’enfant sont fragiles, en particulier les cellules ciliaires. Ce sont des cellules dont le rôle est d’éliminer les poussières en les faisant remonter à l’extérieur de l’arbre respiratoire. Des cellules immatures trop fréquemment exposées risquent d’être définitivement abîmées. L’irritation des bronches liée aux polluants favorise également l’apparition de crises d’asthme et aggrave les lésions de la bronchiolite virale chez le nourrisson.
    Limiter l’exposition à la pollution extérieure
    Si vous habitez en ville, ne privez pas pour autant bébé de sa promenade quotidienne. Cependant, évitez les sorties pendant un pic de pollution, surtout aux heures de pointe où l’air se charge en ozone. Préférez les balades du matin ou de la soirée. Evitez les grands axes routiers, et recherchez les espaces verts. Attention au brouillard, ses fines gouttelettes contiennent des polluants qui seront facilement inhalés. Enfin, même s’il fait chaud, préférez le kangourou à la poussette, car il permet de maintenir bébé en hauteur, à distance des pots d’échappement.
    N’oubliez pas la pollution domestique
    Celle-ci est en effet tout aussi dangereuse pour votre enfant : tabagisme passif, produits chimiques, sprays, désinfectants, laques, peintures, vapeurs de colle…Il faut donc aérer régulièrement votre maison, en particulier la chambre de l’enfant, et de préférence la nuit. Evitez de fumer en voiture, sinon aérez-la avant d’y installer l’enfant. Et n’oubliez pas de vider les cendriers…
    Les femmes enceintes également
    Ces conseils sont valables pour les personnes qui promènent un tout-petit, mais aussi pour les futures mamans. Des études ont en effet montré que l’exposition des femmes enceintes au monoxyde de carbone et à l’ozone augmentait le risque de troubles pulmonaires ou cardiaques chez l’enfant à naître, au même titre que le tabagisme maternel ou des régimes alimentaires déséquilibrés.
    Tenez-vous au courant
    Et surtout, n’attendez pas d’avoir les yeux ou la gorge qui piquent pour penser à la pollution… »

    Cette page commence par « C’est l’été et en ville  » mais si c’est l’automne en ville, aussi avec plus de circulation automobile, des NOx, particules, HAP, vapeurs de carburant, imbrulés, benzène évidemment.
    Si c’est l’hiver encore pire avec le chauffage urbain qui ajoute ses pollutions, et lorsque vient le printemps arrivent les anticyclones de fin mars qui bloquent l’évacuation de l’air et provoquent les pires alertes aux particules avec une population piégée dans les villes qui suffoque régulièrement piégée dans cet univers terriblement cancérigène qu’est la ville.
    http://invs.santepubliquefrance.fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Environnement-et-sante/2016/Impacts-de-l-exposition-chronique-aux-particules-fines-sur-la-mortalite-en-France-continentale-et-analyse-des-gains-en-sante-de-plusieurs-scenarios-de-reduction-de-la-pollution-atmospherique

    On pourra discuter le chiffre de ville de 100 000 habitants sachant qu’effectivement il y aussi des vallées enclavées avec circulations de camions comme c’est le cas dans les Alpes où les populations sont également très exposées mais du fait du relief et du climat particulier en fin d’hiver en particulier, des villes périphériques des grandes villes aussi à population plus réduite, inférieure à 100 000 habitants, mais qui subissent la même population voire plus lorsque les périphériques passent en leur sein… dans l’indifférence générale.

    On nous amuse vraiment avec ces dérives de pulvérisations agricoles, fussent-elles de soufre fongicide sachant que les émissions des moteurs des tracteurs sont infiniment plus préoccupantes que celles des pesticides, plus régulières, sans distance de sécurité, non évaluées réellement… mais ces émissions de moteurs agricoles n’ont rien à envier à celles des camions qui traversent les agglomérations ou des avions qui survolent les habitations. On respire dans tous les cas bien mieux à la campagne qu’en ville, bien moins dangereusement du moins.

    1. Est-ce qu’on parle du même soufre pour la pollution atmosphérique due aux gaz d’échappement, aux fumées, etc. et pour les traitements contre l’oïdium et quelques autres dignes représentants de la sainte et intouchable biodiversité ?

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