Glyphosate : quand le jardinier de Bègles passe à travers la censure

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Capture d’écran 2015-05-26 à 15.45.49Raymond Fouquet alias « Raymond », Béglais de 82 ans est un jardinier reconnu qui délivre ses conseils sur le site de la mairie (écolo, rappelons-le !) et sur la radio locale France Bleu Gironde. C’est donc bien au-delà de l’agglomération bordelaise que ses avis sont écoutés par les jardiniers amateurs. Malheureusement pour lui, Raymond a commis dans sa dernière chronique une erreur majeure avec cette phrase qui en d’autres temps aurait été banale : « Fin juillet, en sève descendante, éliminer le liseron, l’oxalis, le chardon avec le « glyphosate ». Horreur pour la mairie de Bègles et pour la rédaction de Rue 89, Raymond conseille la molécule diabolique de Monsanto pour se débarrasser des mauvaises herbes.

Excuse de la mairie : « Selon le service communication de la ville, le texte de Raymond Fouquet, alias le jardinier, a en effet été publié le 28 juin, alors que certains relecteurs étaient en vacances, donc sans subir les corrections habituelles – d’autres tuyaux du même tonneau auraient déjà été coupés au montage. » En clair : la censure n’a pas été appliquée. Et peu importe la réalité, « si ses textes ne vont pas dans le sens de la ville, nous reconsidèrerons cette collaboration. » La Pravda n’aurait pas fait mieux.

Quant à la réalité, le pauvre Raymond n’en démord pas : « Le glyphosate est très utile,  c’est le seul produit efficace contre le liseron. Nous en avons besoin pour lutter contre la pollution verte, ces herbes qui envahissent les trottoirs des boulevards et les parkings à Bègles et à Bordeaux, et qui peuvent être de véritables poisons, comme le pariétaire, aussi appelé perce-muraille ». Réponse de Rue 89 : « Mais le glyphosate, classé cancérogène probable par le Circ (centre international de recherche sur le cancer), et perturbateur endocrinien, n’est-il pas un poison plus sûr que quelques herbes folles ? » En plus de son inexactitude (le Glyphosate n‘est pas un perturbateur endocrinien sauf pour la scientifique Ségolène Royal…), cette affirmation sous forme de question nous ramène en pleine idéologie écolo : peu importe la réalité, vous avez tort !

 

 

 

40 commentaires sur “Glyphosate : quand le jardinier de Bègles passe à travers la censure

  1. « …… la pollution verte, ces herbes qui envahissent les trottoirs des boulevards et les parkings à Bègles et à Bordeaux, …. »

    1. Non, Raymond ne parlais pas de Greenpeace!!
    2. Et il n’a encore rien vus Raymond parce du train où çà va, les herbes (mauvaise, folles, invasives, etc….) n’ont pas fini d’avoir bien du plaisir dans nos rues, jardins, squares, cimetières, trottoirs, etc…. lorsque la plupart de molécules efficaces dont le glyphosate (qui est à l’origine d’un des plus gros , des plus complets, des plus exhaustifs dossiers toxicologiques et écotoxicologiques, etc… existant jusqu’à présent et qui , jusqu’à présent, n’a montré aucune des tares dont il est à tort accusé)!!

    1. @ Amgar Albert

      Désolé, mais je recommande à nos amis toxicologues (les vrais pas les toxicologues de salon) participants à nos discussions scientifiques à lire le résumé dont vous donnez l’adresse. Ils pourront je pense comme moi, voir que le « galimatias » qu’il ne nous apprend rien de nouveau. Une fois encore la séralinesque confusion entre glyphosate et Ronndup nous est servie. En effet, il (le résumé) nous dit que les effets sur diverses cellules testiculaires sont dus aux adjuvants de formulation (tallowamines essentiellement), ce qui est connu et démontré de longue date.

    2. Perturbateur endocrinien, moins que la pilule contraceptive ou les extraits de soja que vantent les végans j’espère!
      Enfin plus qu’espérer, c’est un fait que reconnaissent tous les nutritionnistes , toxicologues et médecins… médecins sérieux s’entend;

      1. ===>>> A l’intention de M/Mme Alzine:

        Manifestement vous n’êtes pas sorti(e) de l’auberge avec vos campagnes tabagiques! Il vous reste du pain sur la planche avant de réussir à empêcher les gens de mourir!!

        https://fr.sputniknews.com/societe/201608251027443043-solitude-tabagisme-proteine-cigarette-sante/
        La solitude serait aussi dangereuse que le tabagisme

        © Flickr/ Florian Christoph (mis à jour 10:16 25.08.2016)

        Les chercheurs de l’université Harvard ont établi que le manque d’amis peut être aussi dangereux pour la santé que le tabagisme.Les chercheurs de l’université Harvard ont découvert un lien entre la solitude et le niveau de fibrinogène, cette protéine du plasma sanguin qui peut causer des crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux, rapporte le Telegraph. Les chercheurs ont comparé le niveau de cette protéine chez les personnes très sociables et chez les personnes solitaires.

        En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/societe/201608251027443043-solitude-tabagisme-proteine-cigarette-sante/

  2. Donc le seul danger est que le sol traité au glypho. soit en conctat avec des couilles ?
    Je ne vois qu’un cas : Un écossais qui s’assoie sur un trottoir de Bègles (après avoir soulever son kilt pour ne pas le salir )
    Statistiquement ça représente quoi ??
    Cela a t il été pris en compte dans les études ?

    1. @ Roger

      trop drôle!!!! Youpi on rigole.

      A moi de jouer: Devinette.
      Quel sous titre pourrait-on donner à ce blog ???
      heu voyons …ah ça y est! je propose:
      La démence spéculative des serviteurs de « mamonn » et l’ignorance mortifères de leurs serviteurs perfides.

    2. roger 1/09/2016 | 6:57
      Donc le seul danger est que le sol traité au glypho. soit en conctat avec des couilles ?

      => Avez-vous pensé à prévenir Mgr Dupanloup qu’il devait prendre quelques précautions ?

  3. Théo Colborn qui a théorisée sur les perturbateurs endocriniens, il est vrai de sinistre mémoire avec le distylbène ( médicament, interdit en France très tardivement, 7 ans après les US) , modèle pour la généralisation de la contraception orale, « allez y les ados, ces petites pilules bourrées d’œstrogènes et progestagènes bien chimiques sont ce qu’il vous faut !  » , est une pale copie de Rachel Carson, une autre idiote utile qui cependant aura moins de morts sur la conscience.

  4. les herbicides pour lutter contre les « mauvaises herbes »
    les fongicides pour détruire les champignons
    les insecticides pour tuer les insectes
    les corvicides contre les oiseaux
    les rodenticides pour lutter contre les taupes et les rongeurs
    les mollusicides contre les limaces
    les nématicides contre les nématodes (petits vers)
    les régulateurs de croissance.

    Les pesticides sont des Polluants Organiques Persistants qui perdurent dans l’environnement, s’accumulent dans les graisses et sont, d’une manière générale, dangereux pour la santé : cancers, altération du système immunitaire, problèmes de reproduction…

    La mise en vente de produits pesticides dépend de l’obtention d’une autorisation de mise sur le marché, valable dix ans. Elle est délivrée par le ministre chargé de l’agriculture, après une procédure d’évaluation du risque pour le consommateur, l’utilisateur et l’environnement. Or, jusqu’à présent, ces évaluations sont effectuées sur la base des propres études et déclarations du fabricant. Impensable mais vrai !!!

    1. @Elise
      Pouvez vous citer les pesticides autorisés qui sont des polluants organiques persistants? Dire que tous les pesticides le sont est absurde et mensonger et retire toute crédibilité à vos affirmations. Par contre lorsque l’on brûle vos ordures ménagères il y en a !

      1. Les pesticides sont également regroupés en fonction de leurs composants actifs ou substance active : organochlorés (DDT, lindane…), triazines (atrazine, simazine…), acétamides (acetochlore, alachlore…)…
        La substance active exerce une action générale ou spécifique sur les organismes nuisibles ou végétaux. Au final, Un produit phytosanitaire désigne un produit phytopharmaceutique et ses adjuvants (produit ajouté pour renforcer l’action de la substance active).
        On classe divers polluants parmi les POPs, comme les dioxines, les furanes, le DDT.
        Pour l’ONU, sont officiellement classés (annexe 2) comme POPs à éliminer 12 substances chimiques industrielles très dangereuses, dont :

        l’aldrine ;
        le chlordane ;
        la dieldrine ;
        l’endrine (en) ;
        l’heptachlore ;
        l’hexachlorobenzène ;
        le mirex (en) ;
        le toxaphène ;
        les polychlorobiphényles (PCB).
        Une annexe C prévoit la réduction de la production non intentionnelle des polychlorodibenzodioxines et dibenzofuranes (PCDD/PCDF), hexachlorobenzène (HCB) et polychlorobiphényles (PCB).

        Un comité d’élimination des PCB est également envisagé en 2009 avec une fonction d’observation et d’évaluation du déclin ou non de l’utilisation des PCB15.

        Neuf produits chimiques supplémentaires (pesticides ou retardateurs de flamme) ont été ajoutés lors de la conférence de Genève du 4 au 8 mai 200915,16 à la liste de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POP) :

        Alpha-hexachlorocyclohexane et bêta-hexachlorocyclohexane ;
        hexabromodiphényléther et heptabromodiphényléther ;
        tétrabromodiphényléther et pentabromodiphényléther ;
        chlordécone ;
        hexabromobiphényle ;
        lindane ;
        pentachlorobenzène ;
        acide perfluorooctanesulfonique et ses sels, ainsi que le fluorure de perfluorooctanesulfonyle.

        NB/ pour les fines duegnes du blog: vous trouverez aisement ses informations à l’ ortographe rebarbative d’ou la copie 🙂

        1. organochlorés (DDT, lindane…), triazines (atrazine, simazine…), acétamides (acetochlore, alachlore…)…
          Tous ces produits sont interdits:
          DDT: 1972
          Lindane: 1998
          Atrazine et simazine: 2003
          Acetochlore: 2011
          Alachlore: 2006
          Le citer sans préciser leur interdiction c’est de la pure désinformation.

          1. Karg Se à dit:
            organochlorés (DDT, lindane…), triazines (atrazine, simazine…), acétamides (acetochlore, alachlore…)…
            Tous ces produits sont interdits:
            DDT: 1972
            Lindane: 1998
            Atrazine et simazine: 2003
            Acetochlore: 2011
            Alachlore: 2006
            Le citer sans préciser leur interdiction c’est de la pure désinformation.

            réponse d’ Elise à Karg Se

            DDT:
            Dans les pays occidentaux, le DDT est interdit depuis 1972, notamment en raison de son impact délétère sur l’environnement et les oiseaux. Mais il continue à être utilisé dans les pays du Sud en lutte contre le paludisme. Polluant organique persistant, le DDT s’accumule dans la chaîne alimentaire et reste présent dans l’environnement pendant plusieurs dizaines d’années. Les chercheurs américains ont ainsi retrouvé du DDE, le composé chimique résultant de la dégradation du DDT dans l’organisme, dans 75 à 80% des échantillons sanguins prélevés chez des personnes âgées plus de 30 ans après l’interdiction de l’insecticide.
            .
            Lindane:
            ou γ-HCH (isomère gamma de l’hexachloro-cyclohexane). Insecticide organochloré anciennement utilisé pour lutter contre les moustiques. Interdit en agriculture depuis 1998 il est autorisé pour le traitement anti-termites des bois et des sols. En dépit de cette « interdiction », il reste des résidus dans les sols. Le lindane ne se trouve pas seulement dans les champs où il a été épandu. Les surfaces proches ont reçu aussi des dépôts à cause du vent au moment de l’épandage. Mais il y en a aussi dans des zones beaucoup plus éloignées. Le lindane est très volatil et il peut avoir une forte dispersion atmosphérique. Dans ce cas, les sols sont contaminés par la pluie.
            On n’en a pas fini avec le lindane. Sa vitesse de disparition est très lente.
            .
            atrazine, simazine:
            la contamination par l’atrazine ou à ses métabolite (simazine). L’atrazine est un pesticide utilisé dans un grand nombre de pays pour le traitement des mauvaises herbes. Si l’atrazine a été interdit en Europe en 2003, c’est toujours l’un des herbicides les plus largement utilisé aux États-Unis et dans le reste du monde. l altrazine est un perturbateur endocrinien et peut provoquer des effets dommageables sur le développement du fœtus et donc sur le futur état de santé de l’enfant. La contamination par les herbicides ayant remplacé l’atrazine (métolachlore) entrainent également une réduction du périmètre crânien chez les enfants ainsi qu’une réduction de la taille et du poids.. Ces herbicides sont toujours autorisés et utilisés à ce jour en France.

            Acetoclhore :
            les conditions actuelles d’utilisation des pesticides dans de nombreux pays du Sud font état d’une situation alarmante pour les paysans. Le Comité national des produits phytopharmaceutiques du Togo mentionne en 2014, 8 pesticides à forte toxicité, homologués et couramment utilisés au Togo, mais formellement interdits en Europe : l’Atrazine, le Diuron, le Propisochlore, l’Acétochlore, la Prométhrine la Fenpropathrine, la Permethrine et le Profénofos, très toxique radié en Europe depuis 2003.

            alaclore :
            Si dans les pays développés des études épidémiologiques ont permis de déterminer les conséquences sanitaires liées à l’usage des pesticides, le problème reste encore entier pour les pays en développement de l’Afrique.
            La facilité d’accès aux pesticides, parfois même aux pesticides prohibés, notamment certains organochlorés (DDT, heptachlore, dieldrine, hexachloroexane, endosulfan, alachlore, endrine, etc.) est due non seulement à la multiplicité des points de vente de produits phytosanitaires, mais aussi et surtout au manque de contrôles sur l’usage et la commercialisation de ces substances.

            Une pollution planétaire:
            la persistance, même des années après un arrêt de leur utilisation, des pesticides dans l’eau, les sols et une poursuite de contamination dans l’eau du robinet est observée. leur toxicité est réelle y compris à des doses très faibles.
            Les résidus industriels chimiques et les pesticides sont transportés sur des milliers de kilomètres via le cycle de l’eau et les masses d’air comme en témoigne par ex la contamination des Inuits du Grand Nord Canadien qui vivent pourtant de chasse et de pêche.
            l’OMS a estimé que les pesticides étaient à l’origine d’un million d’empoisonnements graves et de centaines de milliers de morts par an dans le monde.

        2. Elise vous parlez comme dans un livre !
          Ici on n’a pas besoin de copier coller. VOUS N’ETES PAS CREDIBLE.
          Par contre on peut argumenter et discuter, ce que vous avez bien du mal à faire.

    2. Encore un copié-collé de cette chère Mme Élise… avec faute d’orthographe et âneries… Lamentable…

  5. Elise 1/09/2016 | 10:11
    les herbicides pour lutter contre les « mauvaises herbes »
    les fongicides pour détruire les champignons
    les insecticides pour tuer les insectes
    les corvicides contre les oiseaux
    les rodenticides pour lutter contre les taupes et les rongeurs
    les mollusicides contre les limaces
    les nématicides contre les nématodes (petits vers)
    les régulateurs de croissance.
    Les pesticides sont des Polluants Organiques Persistants qui perdurent dans l’environnement, s’accumulent dans les graisses et sont, d’une manière générale, dangereux pour la santé : cancers, altération du système immunitaire, problèmes de reproduction…
    La mise en vente de produits pesticides dépend de l’obtention d’une autorisation de mise sur le marché, valable dix ans. Elle est délivrée par le ministre chargé de l’agriculture, après une procédure d’évaluation du risque pour le consommateur, l’utilisateur et l’environnement. Or, jusqu’à présent, ces évaluations sont effectuées sur la base des propres études et déclarations du fabricant. Impensable mais vrai !!!

    1. « Les résidus de pesticides présentent-ils un risque sanitaire pour les consommateurs ?

      L’EFSA publie un rapport annuel sur les plans officiels de surveillance des résidus dans l’alimentation. Moins de 3 % des échantillons, dépassent les LMR2. L’EFSA rappelle régulièrement « qu’un dépassement occasionnel des limites légales n’implique pas nécessairement un risque pour le consommateur ». En France, la DGCCRF et l’ANSES ont montré qu’un scénario « considéré comme le plus réaliste » mène au maximum à une absorption alimentaire inférieure à 10 % de la DJA3.

      Le travail de Bruce Ames, toxicologue universitaire américain montre que 99.99 % des pesticides que nous ingérons sont produits naturellement par les plantes (voir l’article sur ce sujet dans ce dossier). Pesticides globalement tout aussi intrinsèquement dangereux que les pesticides synthétiques. Dans une seule tasse de café, nous ingérons autant de pesticides naturels, cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques, que tout ce que notre alimentation nous fournit en un an en résidus de pesticides synthétiques ! Ceci ne veut pas dire qu’il faille s’inquiéter de ces pesticides naturels. Ceci veut simplement dire que notre préoccupation concernant les pesticides synthétiques est complètement disproportionnée par rapport aux risques réels.

      La question des résidus de pesticides dans l’alimentation a des aspects émotifs certains. Le regret du paradis perdu qui n’a jamais existé, le préjugé hostile au synthétique, la pensée magique et la tension psychologique propre à tout omnivore, bien analysée par Claude Fischler4, nous font à nous, humains, surestimer très largement les risques liés aux résidus. L’évaluation rationnelle et scientifique de ce risque montre qu’il doit être négligé. »
      http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2592

    2. Elise
      vous avez un problème et vous l’étaler copieusement!
      vous dites »Les pesticides sont des Polluants Organiques Persistants qui perdurent dans l’environnement, s’accumulent dans les graisses et sont, d’une manière générale, dangereux pour la santé : cancers, altération du système immunitaire, problèmes de reproduction… »
      On vous l’a déjà signaler , mais vous sembler ne pas avoir la capacité de comprendre certain fais pourtant simple.
      De quel pesticide parler vous?
      de pesticide comme l’huile de neem qu’utilisent certain arbo en bio alors que c’est interdit.(Meme lui il a des défaut d’où sont interdiction mais pas tous les défaut de la terre quand même…)
      Tous les pesticides ont tous ces problèmes en même temps d’après vous?
      Pourquoi cité vous des produits qui n’existe plus depuis plus de 40 ans pour certain ?

      Faite quelque chose, changer de sources d’informations (voir de cerveau)

      1. « vous dites »Les pesticides sont des Polluants Organiques Persistants … »

        Mais non ! Elle a copié…

        1. ah bon d’accord!
          merci de la précision on se rassure, car il n’y a pas besoin de cerveau pour cela!

  6. Elise aurait pu citer le cas le plus significatif d’intoxication lié à l’utilisation de pesticides, l’utilisation d’arsenite de sodium, sans précaution aucune durant de nombreuses années, surtout les années 1930 à 1980.
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/09/01/97001-20160901FILWWW00094-pesticides-plainte-de-la-famille-d-un-viticulteur.php
    James-Bernard Murat a été exposé pendant 42 ans, de 1958 à 2000, au produit utilisé dans les traitements contre l’esca à base d’arsenic, infiniment plus dangereux d’ailleurs dans sa concentration et sa formulation avant les années 80, déconcentré, avec des formulations exposant moins, des protection plus sérieuses après 1990.
    James-Bernard Murat est mort en décembre 2012. Il n’est pas précisé à quel age est mort James-Bernard Murat, mais vraisemblablement 54 ans après avoir commencé à travailler et être exposé donc à plus de 70 ans, ce qui reste jeune mais en relatif. Des contaminants industriels ou même courants comme la fumée de cigarette, pour les fumeurs passifs obligés de supporter les effluves de leur collègue de travail, les employés des restaurants et des bars, des casinos, des salles de cinéma où le film se regardait dans des effluves de tabac ont développé des cancers, cancers du poumon, entre autre.
    On ne fera pas référence aux peintures, notamment minium au plomb, riches en hétérocycles divers ( tous POP et sur une structure identique aux organochlorés pesticides, ce sont d’ailleurs des organochlorés mais pas pesticides) , solvants organiques à base de benzène ou dérivés du benzène jusque dans les années 80, les teintures capillaires, sans compter l’exposition aux vapeurs de carburants des guichetiers des parking souterrains, des péages autoroutiers, les populations vivant ( toujours) à proximité immédiate des routes à grandes circulation ….et le décès des personnes exposées et développant une pathologie liée à cette exposition intervenait bien avant 70 ans… alors un résultat positif pour James-Bernard Murat et c’est par jurisprudence, une foule de procès en indemnisation qui vont envahir les médias pour des cas tout aussi voire bien plus justifiés.
    Ce qui n’affaiblit pas la réalité de l’intoxication à l’Arsenic liée au traitement de la vigne mais à relativiser avec celle d’autres contaminants industriels à la même époque, les risques liés aux dioxines des centres d’incinération des ordures, et l’Arsenic de la rivière en aval de la mine d’or de Salsigne qui continue à être terriblement polluée… dans l’indifférence générale …sauf pour les riverains. Ce n’est pas un sujet pour les écologistes sauf au plan local. L’exposition dans ce cas n’a rien à voir avec celle de James-Bernard Murat, elle est permanente et les populations n’ont que peu de moyens de protection.

  7. Plus d’infos sur le cas de James-Bernard Murat ici.
    http://www.bastamag.net/Agriculteur-mon-pere-a-ete-victime
    Début de travail dans les vignes et d’exposition à l’Arsenic à 14 ans en 1958, 42 ans de travail dans les vignes et d’exposition , fin d’activité ou d’exposition en 2000, 10 ans après la retraite, le cancer est observé, décès du malheureux 3 ans après en 2012.
    C’est dramatique mais le cas des mineurs exposés à la silicose dans les mines de charbon à la même époque l’était bien davantage, aucun ne tenait plus de 20 ans au fond du trou et ne prenait même pas la retraite, mort bien avant , le cas des mécaniciens et des agents de péage d’autoroute ou de parking souterrain mériterait d’être documenté avec une exposition au benzène massive à partir de 1985, certes avant le benzène, c’était du plomb tetraéthyle que la presse semble ignorer, oublier, éviter, écarter, négliger, dissoudre … avec des drames humains comme ici mais infiniment moins fréquents, infiniment moins inadmissibles, infiniment moins compréhensibles… moyen de détourner l’attention des vrais problèmes de santé publique car on n’a pas abordé non plus le tabagisme, actif et passif.

  8. @ Elise,

    Je comprends votre peur mais dites vous bien qu’aujourd’hui les phytosanitaires qui ne se dégradent pas par l’activité microbiologique des sols agricoles sont vites interdits .
    Chez moi , il n’y a aucunes molécules phytosanitaires sur les 400 recherchées dans l’eau de puits qui alimentent 6 villages.
    De temps en temps il y a présence d’atrazine à la limite du détectable .
    Et pourtant , les parcelles dans un grand rayon sont traitées depuis 50 ans

    1. Elsie s’en fout que vous ayez raison , elle est dans une posture quasi religieuse.
      C’est comme si vous essayez de convertir un curé .
      Toute discussion rationnelle est inutile.Le dédain ou les invectives ne feront que renforcer ses croyance.

    2. MARCO 3/09/2016 | 5:59

      @ MARCO
      @ Elise

      « ….les phytosanitaires qui ne se dégradent pas par l’activité microbiologique des sols agricoles sont vites interdits …. »

      >>> Il est plus exact de dire que ces produits présentant ce genre d’inconvénients, ne passent plus la « barrière » de l’homologation… Les firmes qui tombent sur ces propriétés inacceptables au cours des études destinées à la constitution du dossier de demande d’homologation arrêtent purement et simplement de continuer à dépenser des sommes importantes en sachant que la molécule ne passera pas l’examen parles comités spécialisés des agences chargées d’étudier les dossiers! C’est la même chose pour les propriétés toxicologiques inacceptables selon les réglementations!! Il y a énormément plus de dossiers « morts » dans les tiroirs et les placards des firmes phyto qu’il n’y a de molécules sur le marché…..

      1. D’où la propagande des Veillerette et Cie qui constatent qu’une majorité de dossiers déposés par les industriels sont acceptés… c’est parce que les industriels ont déjà fait le tri.

        1. Au prix où coûte ce genre de dossier lorsqu’on a répondu à TOUTES les exigences réglementaires ( nationales et internationales + toutes celles qui sont en principe destinées à répondre à des questions justifiées et injustifiées (i.e. les questions « parapluies »), il est bien évident pour tout ceux qui savent comme cela se passe dans le « vraie vie » et non pas au para dis des bisounours et des « défenseurs et sauveurs autoproclamés de la planète », les firmes arrêtent les énormes frais R&D si le produit n’a pas une grosse chance d’arriver sur le marché. Le coût d’un dossier complet de haute qualité se chiffre en centaines de millions d’euros et demande environ 10 ans pour se faire!!

          1. Oui et la conséquence est que seuls les grands marchés mondiaux ( mais, riz, canne à sucre…) peuvent espérer bénéficier de solutions nouvelles. Beaucoup de problèmes seront sans solution et ce n’est pas l’INRA qui va les trouver. Il y aura donc de plus en plus de molécules à spectre large ( pouvant aller sur différentes cultures) , ce qui va à l’encontre de ce qu’il faudrait ( gestion des résistances, ciblage précis ….).

      2. Le glyphosate a comme inconvénient majeur d’être très mal dégradé par la vie du sol , ce n’est pas une nouveauté, c’est connu. ( le problème vient en parti de son utilisation irraisonné par les particuliers).
        Par contre d’autres molécules sont complétement dégradées comme c’est le cas sur Phytoref dans le 51 où l’eau percolée et récupérée 1 mètre sous la surface du sol ne contient aucunes molécules phytosanitaires malgré l’application des PP en surface .
        Ceci est une très bonne nouvelle mais ce n’est peut être pas le cas dans d’autres types de sol .
        Dans tous les cas les agriculteurs ne restent pas les bras croisés pour justifiés de leur pratique , contrairement aux anti PP, qui critiquent sans démontrer quoi que ce soit .

        1. MARCO

          « Le glyphosate a comme inconvénient majeur d’être très mal dégradé par la vie du sol  »

          >>> Cà dépend beaucoup des nombreuses conditions locales! I

          On oublie aussi de signaler que les résidus de glyphosate et de son métabolite AMPA (qui n’a pas de propriétés herbicides et qui a un profile toxicologique comparable à la molécule mère sont fixés dans les sols et en grande majorité non biodisponibles! Pour les détacher de ces sols pour les doser en laboratoires, il faut utiliser des méthodes chimiques extrêmement « vigoureuses « qui ne se rencontrent pas dans la nature….. Et voilà comment est fabriquée la réputation de persistence et de mobilité (pour atteindre les eaux souterraines bien sûr…) du glyphosate!

          NB Je tiens à préciser afin de ne pas me faire insulter inutilement que je n’ai aucune action Monsanto et que j’appartiens à aucun lobby. Je suis seulement un scientifique avec une éthique professionnelle qui connaît le dossier

          1. Zygomar

            Surtout que l’AMPA est également un produit de dégradation des lessives actuelles !!!

  9. Et comme la durée du brevet ne démarre pas à la date d’homologation mais à la date de l’invention de la molécule, cela rend encore plus difficile la rentabilisation du produit.

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