Du quinoa bio dangereux pour la santé

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Le groupe Colruyt (qui réunit les magasins Colruyt, OKay, Spar et Bio-Planet) vient d’alerter sur les risques liés à la consommation de quinoa bio qu’il commercialise. C’est à l’occasion d’un contrôle interne que la chaine de supermarchés a identifé « une teneur élevée d’aflatoxine B1 ». Ces mycotoxines peuvent provoquer des problèmes de santé. Le groupe appelle donc ses clients à rapporter en magasins les paquets de quinoa « Boni Selection Bio » de 500g.

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11 commentaires sur “Du quinoa bio dangereux pour la santé

  1. C’est l’agriculture conventionnelle qui avait rendu l’alimentation diversifiée possible pour la totalité de la population et une part de l’alimentation dans le budget des ménages tombant à moins de 15% en moyenne et moins de 20% pour les ménages d’employés les moins rémunérés, une exception historique.

    Il semblerait que l’on voit une évolution vers un cout de l’alimentation qui absorbera plus de revenu… grâce aux ONG vertes et écolos.
    Manque de chance, avec les normes sur le foncier et l’habitat concentré, plus question d’accéder aux jardins ouvriers du début du XXème siècle et aux petits vergers familiaux comme, avoir un bout de terrain à cultiver est hors de portée en ville, et la production de l’agriculture urbaine, concept pur bobo, pas très saine si proche d’un axe de circulation ou de zones industrielles, il faut acheter toute sa nourriture et de plus en plus cher!

    Mais n’est ce pas le but des ONG écolos?

    D’où les soutiens des GMS Auchan et Carrouf aux ONG vertes, WWF et autre greenpeace…seule l’enseigne Leclerc résiste pour mettre des sous dans la tirelire bio!

    1. Personne n’est obligé de vendre à Leclerc: il n’a pas de monopole , loin de là. Et que dire de l’attitude de carrefour qui consiste à faire croire que le bio est meilleur pour la santé avec mensonges à la clef: tromper des consommateurs sciemment est à mes yeux pire que de pressuriser ses fournisseurs.Le vrai problème des fournisseurs ce n’est pas Leclerc mais l’état qui capture la majorité de la valeur ajoutée sans justification ( si ce n’est d’engraisser un état obèse , corrompu et inefficace): compte tenu de la masse des charges, taxes et impôts les firmes abaissent la qualité … et sont donc soumises à leurs acheteurs. L’état asphyxie l’économie et cherche des boucs émissaires.

    2. Pour illustrer les propos de Alzine , voici des jardins familiaux à Petite-Couronne Bvd Maritime 76 coordonnées GPS (49.394423, 1.020027).
      Je ne mangerai pas leurs tomates

      1. Merci Roger, on ira voir leur « binette » , expression pour la tête qu’elles ont, pas cet instrument qu’utilisent les apprentis maraichers pour les désherber.
        Elles doivent être rouges de honte d’être promues avec autant d’emphase par les écoles supérieures agronomiques françaises, si ce n’est vertes de peur que l’on découvre le pot au roses quant à leur niveau de concentration en métaux lourds, HAP, dioxines et autres contaminants urbains.

        Pour faire de l’agriculture urbaine il faudrait décaper le sol sur 1 mètre et le remplacer par du sol de la campagne pris loin des voies de circulation, un non sens économique, un non sens écologique, bref totalement idiot, mais promu par AgroParisTech parce que bobo en diable, des profs qui habitent le Marais certainement !
        Reste la pollution de la ville moins terrible qu’il y a 20 ans et plus encore il y a 50 ans, mais pas très rassurante quand même .
        En ville, en 2016, le fond de l’air y effraie, même si cela a étouffé cette fin du mois d’aout à Paris, même à 4 heures du matin, à cause de la chaleur plus que des microparticules et autres traces de benzène omniprésentes.

        Nos urbanistes sont fous et nos politiques plus fous encore de les suivre.

  2. Il y a aussi possibilité de faire ses courses sur les marchés (non bios) auprès de producteurs sérieux qui vendent à petit prix mais uniquement pour de l’aliment frais.
    Pour des aliments conditionnés, les coopératives agricoles et certains négoces commencent à commercialiser auprès du grand public la production de leurs producteurs, moyen de faire remonter la valeur ajouté à l’agriculteur, indirectement.
    Le circuit court, bio ou pas bio , est une bonne chose.

  3. On lira aussi http://www.gouvernement.lu/6242808/19-securite-alimentaire1
    « Les aflatoxines sont des mycotoxines qui peuvent être présentes dans différents produits tels que les céréales, le café, le riz, les raisins secs et les fruits secs. Seule une consommation d’aflatoxines prolongée et en grande quantité peut conduire à des problèmes de santé.  »
    Ce qui est un petit mensonge gouvernemental, pour ne pas affoler le bobo. Les aflatoxines sont dangereuses dès la plus faible dose consommée. Il n’y a pas de dose sans effet pour les aflatoxines mais effectivement plus on en consomme en quantité et en durée plus le risque de cancer du foie, principalement mais aussi les effets immunotoxiques et génotoxiques accessoirement sont importants.
    Cela dit il est vraisemblable que cet accident soit un accident lié à la conservation du produit avant la vente et après à renseigner ( problème de conservation sans insecticide caractéristique de la bio?).
    Si un lecteur a plus de données sur l’origine du pb, pays producteur et raison de la contamination, on pourra développer.

  4. Et il n’y avait pas que du quinoa bio mais aussi du maïs bio avec des fumonisines cette fois, « cancérigène possible  » bien que des preuves très claires, y compris en cohortes humaines, reproductibles dans différents pays, montrent le phénomène, le CIRC étant un peu léger voire beaucoup léger avec ce  » cancérigène possible » .

    « Tout bio donc tout bon  » ne marche pas dans le cas des mycotoxines, tout bio donc potentiellement mycotoxiné et cancérigène de surcroit.

    Le Luxembourg malgré son secret bancaire semble plus transparent que la France?

    http://www.lequotidien.lu/faits-divers/gare-aux-toxines-cancerogenes-dans-la-farine-de-mais-et-le-quinoa/
    « Les premiers produits rappelés sont des farines de maïs. Elles sont vendues au Grand-Duché dans les magasins Nature Elements et Primavera, «mais une distribution plus large est possible», précise le communiqué. Les autorités de sécurité alimentaire ont détecté, lors de contrôles de routine, des contaminations par des fumonisines de ces farines de maïs. Les fumonisines sont des toxines formées par des moisissures. Elles sont classées comme «cancérogène possible» pour l’homme d’où le lancement de cette alerte. Dans le magasin Primavera, la farine de maïs jaune a le code-barres 5450490110157 et a été emballée le 7 juillet dans des sachets de 1 kg. Elle a été fabriquée au Portugal. Dans le magasin Nature Elements, deux types de farine sont concernés.

    Il s’agit d’une farine de maïs complète (bio) venant d’Italie et conditionnée dans des sachets de 500 g de la marque «Moulin des Moines». La date limite de consommation est le 18 décembre 2017, le code-barres porte le numéro 3347431200355, le numéro de lot est le 35215. L’autre farine est une farine de maïs bio de la marque Celnat, venant d’Italie et conditionnée en paquet de 500 g. La date limite de consommation a été fixée au 18 mai 2017. Le code-barres porte le numéro 3273120021850, le numéro de lot est le 13916. Les produits en question ont été retirés de la vente, mais une partie des stocks a pu être vendue. Prudence donc. »

  5. On notera que les américains ont un comportement rationnel majoritaire selon une étude relatée par l’excellent site d’Albert Amgar, d’utilité publique : « http://amgar.blog.processalimentaire.com/contaminant-chimique/les-maladies-bacteriennes-dorigine-alimentaire-en-tete-des-preoccupations-des-americains-selon-un-sondage/

    A retenir :
    « Les libéraux ont cité plus souvent les pesticides en tête comme problème de sécurité des aliments, 38% contre 24% pour les conservateurs. »

    « Une statistique qui n’a pas été rapportée parmi les thèmes des partis était la confiance globale des personnes interrogées dans l’approvisionnement alimentaire. 66% des personnes interrogées ont répondu qu’elles sont au moins assez confiantes contre 61% en 2015.

    En outre, une majorité des répondants au sondage, 53%, croient que l’agriculture moderne produit des aliments sûrs. »
    « « Plus de 70% des consommateurs font confiance à la sécurité des aliments produits dans leur région du pays, alors que seulement 24% font la confiance à la sécurité sanitaire des aliments d’un autre pays. Les consommateurs sont également plus susceptibles – 55% contre 49% – à faire confiance à la sécurité des aliments dans un restaurant local que dans la sécurité des aliments d’un restaurant d’une chaîne nationale », selon le sondage. »

    1. « Les libéraux ont cité plus souvent les pesticides en tête comme problème de sécurité des aliments, 38% contre 24% pour les conservateurs.  »
      Libéraux au sens anglo saxon, c’est à dire en France, à gauche (même si c’est plus compliqué).

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