Récoltes : les produits phytosanitaires ont permis de limiter la chute des rendements

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ble6-copieNous reproduisons cet intéressant témoignage de Dominique, agriculteur, publié sur le site de La France Agricole :

« En ce qui concerne la perte de rendement, regardez la récolte de cette année. Le climat y est certes pour beaucoup, mais ceux qui ont économisé les insecticides d’automne ou le dernier passage fongicide subissent une véritable catastrophe (-50%, contre -10% pour les autres). Il faut arrêter de dire n’importe quoi, même si les gens croient tout ce qu’on leur dit à force de leur bourrer le crâne. Sinon, il faudra importer des produits (comme on le fait déjà massivement avec le soja OGM par exemple) venant de pays qui, eux, ne respectent aucune règle ; pas sûr que le consommateur y gagne. »

22 commentaires sur “Récoltes : les produits phytosanitaires ont permis de limiter la chute des rendements

  1. L’agriculture chimique : des rendements en baisse et sans perspective d’avenir

    Il est fréquent d’entendre dire que l’agriculture biologique ne serait qu’une lubie de riche, et ne serait pas assez productive pour alimenter l’humanité. Mais les tenants de cette affirmation péremptoire ne se trompent-ils pas de cible ? Contrairement à ce qu’écrivent avec aplomb certains syndicats ou institutions, il n’existe aucune étude d’envergure qui prouverait que la bio « ne pourrait pas » nourrir le monde [2]. Les affirmations hostiles sont uniquement basées sur des extrapolations approximatives et des idées reçues. Il serait « bien connu » que la bio a des rendements plus faibles. La question doit alors être précisée : plus faibles que quoi ? Que ceux d’une agriculture chimique et industrielle qui épuise les sols et les ressources et qui ne sera productive que pendant quelques décennies ?

    Les rendements actuels de l’agriculture chimique occidentale sont un leurre. Ce modèle ressemble à une baignoire qui se vide d’un côté et se rempli de l’autre. Jusqu’à présent, les engrais et pesticides ont permis au robinet de gagner provisoirement la course. Mais la destruction des sols et des milieux conduit la baignoire à se vider de plus en plus rapidement. Déjà, le point d’équilibre est presque atteint. Quand il sera dépassé, tout le monde prendra conscience que l’agriculture chimique ne peut pas nourrir le monde. Déjà, les baisses de fertilité des sols sont flagrantes (cf. article d’E. Bourguignon ci-dessus), et la fragilité des systèmes est confirmée à chaque incident climatique ou sanitaire.
    Au-delà du sol, support fondamental de la vie, ce sont tous les écosystèmes agricoles qui s’effondrent peu à peu. Le prétendu « modèle français » s’appuie sur l’externalisation des coûts environnementaux. La dégradation des eaux est un exemple édifiant. Dans son rapport 2006, l’IFEN [3] indique que 61 % des points de contrôle des eaux souterraines contiennent des produits phytosanitaires, ce résultat montant à 96 % pour les eaux de surface ! Pire, les taux de pesticides sont tels que plus du quart des eaux souterraines et la moitié des eaux de surface sont « de mauvaise qualité ». La situation est plus dégradée encore lorsque l’on considère les nitrates : la moitié des points de mesure sont de mauvaise qualité. Cette dégradation, constante depuis 1971, conduit de plus en plus à l’abandon des points de captage [4], de façon à concentrer l’alimentation en eau potable sur les points les moins pollués. Mais cette démarche conduit de toute évidence dans une nouvelle impasse : que ferons-nous lorsque tous les points de captage seront pollués ? Un tel schéma agricole n’a plus rien de « moderne » ni de « durable » : il scie avec obstination la branche sur laquelle il est assis.

    source: l agriculture bio peut elle nourrir l humanité?

      1. La justification productiviste impossible : les tribulations lobbyistes de Gil Rivière-Wekstein

        Le lobbying productiviste agricole est partout présent et notamment dans les sphères bruxelloises.

        L’enjeu y est de taille : conforter, sinon réaffirmer, les bienfaits d’un système de plus en plus contesté quant à ses effets et à ses résultats.

        Sous le fallacieux prétexte de « nourrir l’humanité » une idéologie de la production standardisée tente de s’imposer définitivement aux consommateurs comme aux agriculteurs, pris en otages sans qu’ils en soient pleinement conscients depuis la mise en place de la loi d’orientation Pisani de 1962.

        La production agricole européenne, et singulièrement française, chroniquement excédentaire et pas toujours exportée faute des financements nécessaires, là où elle serait utile dans le Tiers Monde, n’est que le résultat du règne d’un complexe industriel et financier dont les diverses branches s’appuient sur des producteurs proprement réduits en quasi-esclavage.

        Sur le plan financier, le Crédit Agricole – qui fut même il y encore peu la première banque du monde – sélectionne soigneusement les agriculteurs qu’il finance pour les contraindre à coopérer de gré ou surtout de force, quitte à acculer à la faillite les récalcitrants comme les agriculteurs séduits par le « bio » par exemple.

        Sur le plan industriel, l’agriculture est le support d’une triple activité très lucrative : le machinisme agricole, l’agrochimie (engrais et surtout pesticides divers) et l’industrie agro-alimentaire avec le concours de la grande distribution. Le tout, soulignons-le, s’organise avec la complicité de l’INRA et des autres organismes de recherche dont les investigations sont uniquement orientées vers le rendement et la capacité de conservation des produits, au mépris de la saveur, de la maturité et de la nature de la récolte…

        Les agriculteurs, pris dans la nasse, usent leurs forces à rembourser des crédits contractés pour produire afin de faire tourner cette machine…

        Peu importe le produit récolté d’ailleurs : le marketing de la grande distribution contraindra les consommateurs à s’en contenter, et l’essentiel de la production rejoindra l’industrie agro-alimentaire pour sa transformation…

        Ces activités brassent et rapportent des sommes vertigineuses et, sous prétexte qu’elles sont génératrices d’emploi en ces temps de chômage chronique malgré les catastrophes environnementales qu’elles induisent, tout est fait par nos décideurs politiques pour faciliter leur maintien et leur expansion…

        Pourtant l’empoisonnement des nappes phréatiques par les résidus des pesticides pulvérisés, l’assèchement des cours d’eau par les pompages excessifs nécessaires à une irrigation irrationnelle et l’eutrophisation (algues vertes) associée aux excès d’azote, liés tant aux engrais azotés épandus qu’à l’évacuation des lisiers inhérents aux élevages industriels, conduisent certains observateurs à tirer la sonnette d’alarme face à un saccage environnemental patent et à une série de menaces avérées sur la santé publique d’abord pour les populations rurales, et pour les consommateurs de produits saturés en intrants chimiques de toutes sortes aux effets toujours nocifs sinon dévastateurs…

        Une situation néfaste donc qui inquiète depuis vingt ans les milieux productivistes qui ont ouvert un contre feu par le biais d’officines de lobbying financées par certains syndicats agricoles dont les adhérents collaborent avec le système (comme la FNSEA) et bien évidemment aussi par les diverses industries précitées.

        Pour eux la question est simple : il faut marginaliser et ridiculiser les récalcitrants, « ces rêveurs qui préparent la famine » comme se plaisait à le répéter le syndicaliste FNSEA Lambert…

        C’est dans ce contexte d’affrontement qu’apparaît depuis quelques années un nouveau paramètre : la question OGM. Et aussitôt, les lobbyistes remontent au créneau…

        S’appuyant sur les dires d’experts, autoproclamés mais pourtant agréés sinon « reconnus », ces « spécialistes » tentent de démontrer la quadrature du cercle : l’innocuité des OGM, des nitrates, des pesticides, et ils plaident même pour… le retour à l’emploi des farines animales…

        On avait en effet oublié l’impasse où se trouve l’industrie de l’équarrissage (plus de 500 000 t. de cadavres par an rien qu’en France) dont les équipements de transformation, très lourds, en farines animales ne permettent pas de reconversion aisée pour éliminer leur « matière première »…

        Nous avons largement dénoncé ces menées dans divers articles parus sur le site de Terre Future [1]

        En France, l’une des officines les plus connues est associée à un personnage à la trajectoire aussi improbable que celle des « experts » sur lesquels il s’appuie : Gilles Rivière-Wekstein.

        Il se bat pour le maintien de tous les pesticides, contre l’agriculture bio, contre le respect des contraintes environnementales, contre la reconnaissance des pollutions agro-industrielles, etc.

        Son credo : « En agriculture, hors du productivisme point de salut ! »

        Les nitrates, les pesticides et les OGM, c’est bon pour la santé : refuser de l’admettre, c’est faire preuve d’un obscurantisme anti-scientifique et d’un parti pris évident !

        C’est un peu court, certes, mais pour lui au moins, c’est porteur !

        Reconnu journaliste ( ?) par le lobby, ce monsieur – qui n’a aucune formation avouée – est à la tête d’un bureau d’études et diffuse une lettre de propagande baptisée « agriculture et environnement ».

        Il publie toute une série de livres à la gloire du productivisme où l’arrière pensée politique n’est pas en reste…[2]

        Nous avions consacré un article à « Bio, fausses promesses et vrai marketing » où l’on voit que derrière un contexte proprement agricole, les préoccupations idéologiques guident ses choix.

        source: http://terrefuture.blog.free.fr/index.php?post/2012/11/20/La-justification-productiviste-impossible%C2%A0%3A-les-tribulations-lobbyistes-de-Gilles-Rivi%C3%A8re-Wekstein

    1. @elise
      Concernant les rendements même l’INRA a publié les écarts énormes , année après année,pour les céréales entre bio et non bio en France. Ceci est un fait et non une opinion( en 2014: selon France agrimer rendt bio de 25 qtx en blé!!!) Le bio ne peut fertiliser ses champs ( avec des excréments, rappelons le) que par ce qu’il ne représente que 1 ou 2 % de la production. Il y a un facteur limitant à la progression du bio : c’est la quantité de fumier disponible !! et si on devenait végétarien comme le veulent certains ce serait bien pire). sans fumier les rendements seraient encore plus bas.Les politiques n’y ont pas pensé lorsqu’ils ont parlé de 20 % en bio. Le bio n’est pas applicable à grande échelle et il n’est pas durable. Pour les sols le bio n’est pas la solution ( pollution, économique) car il n’y a pas de maîtrise des apports effectués ( quantité de P et K dans le fumier non gérables) alors qu’avec l’agriculture moderne l’azote vient de l’air ( inépuisable) et P ou K sont apportés à la juste quantité.Au niveau mondial le bio est une micro niche de 2% ( essentiellement en prairies ou dans des zones désertiques en Australie…) : malgré les efforts énormes et les moyens cela est un échec magistral.Il faut tourner la page.

        1. Depuis 2010 les réserves de phosphore ont été grandement réévaluées (d’un facteur 4 ou 5 si ma mémoire ne me fait pas défaut).

          1. L’évaluation des réserves à été multipliée par quatre entre 2010 et 2012 selon un document INRA en ligne .pdf dont je ne peux copier l’adresse depuis mon smartphone. En cherchant bien vous le trouverez sans trop de difficulté.

          2. Certes, mon cher Seppy, mais avoir deux cents ans devant soi plutôt que cinquante devrait faire baisser le niveau d’anxiété. D’ailleurs l’argument des escrolos contre l’agriculture intensive basé sur la pénurie de phosphates, qui était
            promis à un grand avenir, a semble-t-il fait un flop.

        1. L’article de Reporterre qui glorifie le bio n’explique pas pourquoi cela représente 1% de la surface mondiale agricole!! ( dont 30% en Australie et plus de 60% en prairies).L’auteur peut toujours affirmer les idées dont il rêve mais il ferait mieux de revenir à la réalité.Le bio est une arnaque ( grande distribution….) pour vendre plus cher aux consommateurs naifs et peu renseignés en prétendant que c’est meilleur pour leur santé. Aujourd’hui le bio se pratique dans un environnement très hygiénique ( puisque les autres traitent correctement leurs cultures). Si le bio se développait la situation épidémiologique serait bien moins favorable et les rendements seraient encore plus bas.L’auteur admet qu’en europe les rendements sont plus faibles: est il favorable à ce que nous importions notre alimentation?

        2. L’article de Reporterre est une illustration de l’enfumage de l’agro-idéologie bobo-bio.

          En titre : « L’agriculture biologique peut nourrir le monde ».

          Déjà, le « peut » laisse songeur… Ou bien elle nourrit, ou bien elle ne nourrit pas. Soyons clairs : c’est une histoire de nombres.

          Début de l’article : « L’agriculture biologique pourrait alimenter neuf milliards d’êtres humains et être plus productive que notre agriculture conventionnelle. » Et hop ! On passe au conditionnel.

          Les idéologues peuvent-ils nous expliquer comment une agriculture qui produit 25 quintaux de blé à l’hectare, dans un pays développé avec plein d’agro-idéologues dispensant des conseils avisés, lequel pays produit près de 75 quintaux à l’hectare en année normale, peut nourrir le monde ?

          « …changer de paradigme, et sortir de la subvention aux machines » ? Avec une photo d’agriculteurs qui portent des gerbes sur le dos ?

        3. Agriculteur et voisin de parcelles bios je suis à même de répondre à la question :
          -es ce que le biographie peut nourrir la planète. ?

          Et bien certainement pas.

          Le bio s est la roulette russe, il y a des années favorables et des années défavorables
          Peux t on se nourrir uniquement les années favorables et ne rien manger les années défavorables. ?

          Là est la question !!!

          Pourquoi n’avons nous jamais de témoignages d agris bios sur ce forum ?ni aucunes contradictions de leur part ?

          Tout simplement car ils savent bien que leur production n est pas assez forte et surtout régulière pour alimenter 65 militons de consommateurs

  2. On attend les résultats de la production du blé en agrobio en 2016 dans les mêmes régions que celles touchées par les fortes précipitation … tout chose étant comparable et notamment le climat … pas la moyenne de la production bio car effectivement, des parcelles de blé bio de la Drome ou du Gers feront, en 2016, aussi bien que des parcelles noyées de Seine et Marne, ce que les ONG ne manqueront pas d »exploiter.

    Y a qu’à ne produire du blé que dans la Drome et dans le Gers! en Bio!

    Il est vraisemblable que ces parcelles bio des régions touchées par les intempéries ne feront même pas l’objet d’une récolte, mais l’agriculteur en bio, malgré tout, en tirera un meilleur revenu qu’en conventionnel… grâce aux primes!

    Cela dit les américains et canadiens, qui feront un rendement exceptionnel en 2016, le doivent au climat mais aussi aux fongicides qu’ils ont massivement adoptés en 2016 parce que le climat l’imposait, et le potentiel de rendement le permettait.

  3. «  »La dégradation des eaux est un exemple édifiant. Dans son rapport 2006, l’IFEN [3] indique que 61 % des points de contrôle des eaux souterraines contiennent des produits phytosanitaires, ce résultat montant à 96 % pour les eaux de surface ! Pire, les taux de pesticides sont tels que plus du quart des eaux souterraines et la moitié des eaux de surface sont « de mauvaise qualité » .

    Parce que l’IFEN ne s’intéresse pas aux polluants industriels et aux résidus de médicaments, sinon la situation vis à vis des phyto apparaitrait, en relatif, tout à fait négligeable.

    Cette dernière s’est d’ailleurs améliorée puisque dans les eaux souterraines, les principaux pesticides polluants ont été interdits il y a plus de 10 ans, il s’agit de la plupart des triazines, qui sont toujours autorisées dans d’autres pays européens pour certaines substances.
    l’atrazine, principal herbicide retrouvé ou ses métabolites n’a d’ailleurs été interdite que très récemment en Suisse et toujours autorisée aux USA et au Canada avec certes dans ce dernier pays des manifestations des fameuses ONG environnementales au financement très douteux.
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2015/09/13/001-atrazine-herbicide-interdiction-equiterre-quebec-petition.shtml
    En revanche aux USA, au Canada comme en Suisse, les autorités se préoccupent fortement de la présence de résidus de pilules contraceptives dans l’eau potable et dans les eaux superficielles et souterraines.
    https://www.usherbrooke.ca/environnement/fileadmin/sites/environnement/documents/Ouvrages_de_reference/Art_Technique_Effluents_municipaux-Mars_2013.pdf

    L’éthinylestradiol est une cancérigène certain, impliqué notamment dans le cancer du foie et du sein chez la femme et potentiellement de la prostate chez l’homme ( via l’eau potable consommée pompée dans les rivières, même après potabilisation).
    http://bmjopen.bmj.com/content/1/2/e000311.full

    Autant Canadiens et Suisse donnent des éléments sur la présence de ce polluant majeur dans les eaux et des risques pour la santé et l’environnement, autant en France, parce que ce n’est pas politiquement correct, l’IFEN dispose éventuellement d’éléments ( très inquiétants) sur les médicaments et les polluants industriels , mais ne diffuse pas dans les médias grand public.

    La situation est comparable pour de nombreux autres médicaments où les recherches sont réduites dans les eaux de peur des constats qui seront faits, donc on se concentre sur ce qui reste de peu d’importance sur le plan sanitaire… les pesticides, avec des seuils qui correspondent aux capacités de détection des labos il y a 30 ans, pas à leur dangerosité.

    Pour les nitrates, même constat, l’académie de médecine avait communiqué sur le seuil des 50 mg par litre comme n’ayant plus de sens surtout lorsque cela ne représente, au grand maximum que 20% de l’apport de nitrates ingérés par jour, l’essentiel , 80% restant, venant des légumes, bio ou pas bio.

    Seules les autorités bruxelloises, telles qu’elles sont devenues, s’attachent encore à ce seuil des 50 mg pour les nitrates mais leur connivence avec des intérêts troubles n’est plus un secret pour personne, surtout depuis que leur ex patron est parti pantoufler dans une grande banque spécialisée dans la manipulation économique… à l’américaine. C’est une dérive de cette technostructure, assez récente, pouvant faire douter les citoyens lorsqu’ils sont interrogés sur la gestion du bien commun.

    La question principale reste : Quels intérêts servent les ONG en défendant des normes et des règles qui n’ont pas ou n’ont plus de sens? Pas ceux des populations des pays européens c’est devenu une évidence, plus flagrante depuis peu.

  4. Le blog de Laurent Berthot et son auto description…je cite:
     » Les idées d’un blogueur politiquement incorrect. Comment pourrait-il en être autrement, je suis un vieil humaniste kantien et qui dit kantien, dit con et réac !!! Histoire des idées, épistémologie, progrès technique, agriculture intensive, distinction homme/animal, réchauffement climatique, religion et science, etc. : ce blog n’épargne aucune des bienpensances de notre monde postmoderne idéologiquement formaté par l’émotion médiatique. » .

    D’aucuns en riront, d’autres en pleureront… j’ose espérer pour toi que cette auto description -aussi vaste que vide- assénera une franche autosatisfaction sur les lobbyistes pro productivistes dont tu pourrais être le disciple.

    extraits de ton blog, vieil humaniste que tu es vas !!!! oups!:

    « C’est cette valeur péjorative que retournent contre la science les escrolos environnementeurs bionimenteurs, manipulateurs d’opinion, pour prendre dans leurs rets leurs auditeurs de faible culture philosophique, discréditer la science et faire croire qu’elle n’est pas bonne par nature.
    La science n’est ni bonne ni mauvaise par nature. La science est la recherche de la vérité, dans son seul domaine, la connaissance de l’Univers et de ses lois.

    Du coup deux questions me viennent:
    la vérité Berthot! Qu est ce que c’est ?

    Toi, tu fais partis des auditeurs à haute culture philosophique?

    Ah! humilité quand tu nous tient!

    1. Le ad hominem n’est pas interessant ici… à moins que vous n’ayez pas d’autres moyens pour argumenter.
      Ce que j’aurais aimé pour me convaincre, c’est de répondre point par point aux arguments techniques énoncés par Visor et Thibault.

    2. Le sens de l’humour n’est pas votre fort, ma chère Émise.

      Je n’est pas parlé de la vérité mais de la recherche de la vérité qui, en science, est sans fin.

      Je salue votre inculture et votre esprit borné (par une idéologie complètement hors de la réalité).

      1. @ laurent berthot je te cite:
        « Je n’est pas parlé de la vérité mais de la recherche de la vérité qui, en science, est sans fin ».
        La recherche de quoi Berthot?
        C’est difficile à dire????
        La recherche de la ?

        Le blog de Laurent Berthot et son auto description…je cite:
        » Les idées d’un blogueur politiquement incorrect. Comment pourrait-il en être autrement, je suis un vieil humaniste kantien et qui dit kantien, dit con et réac !!! Histoire des idées, épistémologie, progrès technique, agriculture intensive, distinction homme/animal, réchauffement climatique, religion et science, etc. : ce blog n’épargne aucune des bienpensances de notre monde postmoderne idéologiquement formaté par l’émotion médiatique. » .

        D’aucuns en riront, d’autres en pleureront… j’ose espérer pour toi que cette auto description -aussi vaste que vide- assénera une franche autosatisfaction sur les lobbyistes pro productivistes dont tu pourrais être le disciple.

        extraits de ton blog, vieil humaniste que tu es vas !!!! oups!:

        « C’est cette valeur péjorative que retournent contre la science les escrolos environnementeurs bionimenteurs, manipulateurs d’opinion, pour prendre dans leurs rets leurs auditeurs de faible culture philosophique, discréditer la science et faire croire qu’elle n’est pas bonne par nature.
        La science n’est ni bonne ni mauvaise par nature. La science est la recherche de la vérité, dans son seul domaine, la connaissance de l’Univers et de ses lois.

        Du coup deux questions me viennent:
        la Vérité Berthot! Qu est ce que c’est ?

        Et Toi, tu fais partis des auditeurs à haute culture philosophique?

        Ah! humilité quand tu nous tient!

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