Stéphane Le Foll n’est pas un abonné absent : il a déserté

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Sans titreDepuis la fameuse phrase du Général de Gaulle à son ministre de l’agriculture Edgard Pisani  » vous n’est pas ministre des agriculteurs, mais de l’agriculture », les différents ministres se défendent d’apparaître comme les porte-parole des producteurs. Mais depuis de nombreux mois, on peut constater que Stéphane Le Foll est aux abonnés absents ; on peut même se poser la question s’il est toujours rue de Varenne. Après la publication de la dernière étude Anses sur « l’exposition professionnelle aux pesticides en agriculture », de nouveau il laisse le champ libre à la démagogie Royale et aux ONG. Ceux-ci ne partagent qu’un seul objectif : détruire l’agriculture française et la faire rentrer dans le fantasme passéiste de la petite bourgeoisie, pseudo intellectuelle. Cette dernière ayant son porte parole officielle avec Stéphane Foucart.

La désertion du ministre de l’agriculture du dossier phytosanitaire, sauf pour la création de nouvelles taxes (CEPP) et des discours lénifiants sur l’agro écologie, inaugure de débats difficiles dans les prochains mois notamment sur des aspects techniques. On peut faire confiance à la ministre de l’écologie, comme pour le dossier Heuliez ou pour les comptes de la région Poitou Charentes, pour faire abstraction des contraintes techniques que doivent surmonter les producteurs. Un déserteur et une démagogue : bonjour les dégâts !

17 commentaires sur “Stéphane Le Foll n’est pas un abonné absent : il a déserté

  1. Ce qui est sure, c’est que ces deux-là resteront longtemps dans l’histoire !
    Comme deux des pires exemples de ce que la politique peut produire comme incompétence et actions profondément destructrice pour notre pays.

  2. AU SECOUR !!!
    Info de dernière minute.
    Voilà de quoi est capable la Royale : ce n’est plus de la pitoyable incompétence, elle est complètement folle et est devenue complètement incontrôlable pour pouvoir être aussi déplorable vis-à-vis de ces fonction !
    Quelle honte pour notre représentativité !
    Elle vient d’annoncer ce matin suite au rapport de l’anses :
    Ségolène Royal a proposé la création d’un certificat « certipesticide ». Son obtention serait obligatoire pour les agriculteurs « avant qu’ils puissent acquérir et utiliser des pesticides », a-t-elle expliqué.
    Certipesticide……….. !! MAIS C’EST EXACTEMENT LE CERTPHYTO …… !!!!

    Comment peut-elle ne pas savoir que ce qu’elle propose est exactement ce que l’on applique depuis 5 ans avec la mise en place des certificats individuels aussi appelé CERTIPHYTO.
    Aucun professionnel utilisant des produits phytopharmaceutique depuis le 1er Novembre 2015, ne peut acheter puis/ou appliquer des produits phyto professionnels sans avoir obtenu au préalable le ou les certiphyto adéquate.(certiphyto adapté à chaque typologie d’utilisateurs)
    Les premiers obtenus par les professionnels (hors agriculteurs), l’ont été en 2012 et les formations de renouvellement vont donc commencées l’année prochaine en 2017. (Renouvellement tous les 5 ans)
    Certain agriculteurs avait commencé les formations d’acquisition en 2010 (formations pilotes) mais avec un renouvellement prévu au bout de 10 ans. (Avec écophyto V2 les renouvellements des agriculteurs vont tous être ramené à 5 ans comme pour les distributeurs, applicateurs et conseiller à l’utilisation des produits phytopharmaceutique professionnel).
    J’espère que dans la profession agricole, cela va bouger très très fort pour que l’on puisse enfin lui mettre le nez dans sa bêtise a cette ……… »auto censure »…
    Elle insulte ouvertement tous la filière agricole qui à énormément travailler depuis 2010 sur tous ces sujets.

  3. Rendons à Stéphane Le Foll…

    http://agriculture.gouv.fr/les-actions-du-gouvernement-pour-reduire-les-expositions-des-professionnels-agricoles-aux-pesticides

    C’est une « réponse » habile face à la démagogie de l’incontrôlable…

    C’est malheureusement aussi une réponse qui n’a aucune chance d’être médiatisée.

    Je n’ai pas encore vu de réponse de la FNSEA.

    Pour la Coordination rurale : http://www.lafranceagricole.fr/actualites/phytos-exposition-des-travailleurs-un-certipesticide-propose-par-segolene-royal-1,0,2191838896.html

    Mais à quoi ça sert de réagir si on ne s’adresse qu’à la profession agricole ?

  4. Quelques données synthétiques concernant les pesticides :

    A] – Oui les pesticides sont responsables de certains cancers parmi les professionnels.

    B] – Mais globalement, les agriculteurs vivent plus longtemps et ont moins de cancers, toutes localisations confondues, que la population générale. Voir étude Agrican (AGRIculture et CANcer), en France et l’ »Agricultural Health Study » aux États-Unis.

    C] Pour l’ensemble de la population, le taux de mortalité par cancer a baissé de 13% entre 1968 et 2002 (« Les causes de cancer en France », rapport de l’Académie Nationale de Médecine et autres.). Informations confirmées par le bilan 2015, publié par l’Institut national du cancer (INCa) le 26 avril 2016 :
    – Le risque de faire un cancer au cours de la vie diminue.
    – La mortalité par cancer diminue également.

    Il ne serait pas honnête de citer A] sans citer B]. Il semble que ce soit ce que fait ce rapport de l’Anses.

    http://ecologie-illusion.fr/dangers-des-pesticides-cancers-mythes-propagande-lobbying.htm

  5. Il me parait intéressant de revenir sur le communiqué de l’ANSES, notamment au niveau du constat :
    « les conclusions de l’Agence confirment le manque de données relatives aux expositions aux pesticides des personnes travaillant dans l’agriculture. »

    Normalement, lorsque l’on est un esprit fonctionnant logiquement, pour crier au loup, il faut avoir vu le loup, avoir entendu le loup hurler au loin, ses traces, ses dégâts…bref avoir des éléments tangibles.
    Ici point de traces du loup, point de dégâts du loup, point de hurlement du loup, point de vision du loup… des questions, des doutes … le loup pourrait exister!

    C’est une approche typique des ONG qui en fait sont des instruments de guerre économique utiles pour des intérêts qui souhaitent que cette guerre ait lieu sur un sujet : celui des pesticides agricoles, sur un terrain, celui de l’agriculture française et contre l’agriculture familiale française.
    De l’ANSES on pouvait attendre une attitude plus neutre, plus impartiale, moins inspirée de celle de ces fameuses officines ou de leurs pratiques, officines de guerre économique qui hantent les couloirs de la commission européenne ou du parlement européen, des instruments de certains lobbies qui ne disent pas leur nom.

    C’est relativement récent à l’ANSES ou relativement récent avec cette ampleur de réagir comme le font les ONG écolo: On n’a pas vu le loup ou ne sait même pas s’il existe mais l’idée qu’il pourrait exister suffit à dénoncer les risques qu’il représente et exiger des mesures de protection fussent -elles disproportionnées, ubuesques et actuellement l’ANSES c’est Ubu roi ou Ubu reine selon l’animal à l’origine de ce phénomène nouveau d’alignement sur les arguments absurdes des ONG.
    Pour ces ONG et désormais, il faut le constater, avec regrets, pour l’ANSES le risque est patent et réel parce que l’on n’a pas suffisamment d’observations pour affirmer qu’il n’existe pas… Quels nouveaux experts, quels nouveaux responsables au niveau de cette agence qui auparavant pratiquait le principe de précaution mais dans la limite du raisonnable explique un dérapage aussi manifeste, aussi grossier, aussi ridicule ? Car le mot RIDICULE, cette fois, doit être prononcé.

    L’agence pourrait se poser la question pour les biocides également de sa responsabilité désormais et pourtant manipulés sans aucune formation, sans aucune précaution, sans aucune protection par des millions de français…
    Quid des mécaniciens auto en contact avec des carburants cancérigènes notamment ceux riches en benzène ?
    Quid des personnes travaillant sur les tarmacs des aéroports et exposées aux vapeurs et imbrulés des carburants pour avions ?
    Quid des personnes fréquentant fréquemment les aéroports, notamment les voyageurs ?
    Quid des populations de villes exposées aux multiples polluants des villes, dont principalement ceux liées à la circulation automobile ? le fameux benzène présent à 1% dans l’essence sans plomb ?
    Quid des riverains des axes de communication en période de départ en vacances ? ….
    Le « manque de données relatives aux expositions aux pesticides  » n’est d’ailleurs pas à limiter aux personnes travaillant dans l’agriculture, les biocides et certains médicaments notamment pour lutter contre les parasites animaux (gale, poux…) ou médicaments vétérinaires (puces, tiques, phlébotomes…) contiennent les mêmes pesticides dont certaines molécules interdites en agriculture.
    Elles ont interdites en agriculture parce que considérées, par l’ANSES justement, comme trop dangereuses pour un agriculteur bien formé, bien protégé alors qu’elles sont manipulées, sans questions posées par l’ANSES, comme médicaments vétérinaires pour chien ou médicament pour lutter contre la gale à mains nues et sans formation du manipulateur.
    Le « manque de données relatives aux expositions pour l’ensemble des substances chimiques  » n’est enfin pas à limiter aux pesticides surtout dans un des pays plus gros consommateur de médicaments « per capita » et ingérés, au monde, ce sont toutes les substances chimiques de notre environnement dont de nombreux produits ménagers et parfaitement banals qui sont dans ce cas…
    Alors pourquoi cette focalisation, cette obsession vis à vis des pesticides, alors que tous les éléments de preuve montrent, et Agrican est là pour le signifier, qu’alors que ces molécules ont été manipulées sans précautions dans les études mobilisées (avant 1990 ou avec peu de précaution, avant 2000), elles n’entrainent déjà pas l’excès de pathologies que les ONG dénoncent ? Quelques cas surnuméraires avérés mais que l’on retrouve dans d’autres professions manipulant des substances comparables, en l’occurrence notamment les coiffeurs… qui ont justifié les précautions prises en termes de formation et de protection dont ne bénéficient pas les autres professions également exposées et qui devraient constituer la priorité avant d’en remettre une couche ubuesque sur le monde agricole.
    Le règne d’Ubu, c’est bien cela, ou Ubu reine dans le cas qui nous concerne, reste à nommer Ubu dans le cas d’espèce.
    A vous de jouer !

  6. Et à propos de Zika

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/08/01/zika-les-autorites-americaines-deconseillent-aux-femmes-enceintes-de-se-rendre-dans-un-quartier-de-miami_4977183_3244.html

    et titre de la photo : Un inspecteur répand de l’antimoustique dans le quartier de Wynwood, à Miami.

    Il faudra expliquer au stagiaire qui a écrit cette brève que dans le langage courant, un antimoustique s’écrit « insecticide » .

    donc l’écriture correcte serait : Un inspecteur répand un insecticide dans le quartier de Wynwood, à Miami.

    Mais visiblement notre journaliste stagiaire fait, comme nombre de ses collègues dans le journal « le Monde », une allergie au mot « insecticide » lorsqu’il s’agit d’écrire en positif à leur sujet…évidemment pour dénoncer les cancers et malformations liées à leur exposition, pour l’essentiel inventions des ONG et autres Générations Futures et spontanées.

  7. En complément situation à Puerto Rico: http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20160801.OBS5622/zika-explosion-du-nombre-de-cas-a-porto-rico.html

    Moins de 6000 cas présentant des symptômes de Zika, donc en extrapolant 4 fois plus asymptomatiques…et déjà des projections sur plusieurs centaines d’enfants avec des malformations congénitales. Nous sommes ici dans la vraie vie et non pas dans le monde d’Ubu comme celui décrit désormais par l’ANSES avec son dernier rapport.

    Le Zika touche la France, avec aussi de nombreux cas asymptomatiques mais porteurs de virus, le moustique tigre est bien implanté sur le territoire et des rapports aux conclusions ubuesques sont produits par l’agence d’évaluation du risque pour les pesticides contreproductifs pour protéger la population vis à vis de risques naturel, risques naturels qui nécessitent le recours aux biocides également évalués par l’agence .. on peut donc être légitimement inquiet!

  8. Et encore plus inquiétant : « Une recherche récente suggère que jusqu’à 29% des bébés de mères infectées développent des problèmes, relève ainsi le Dr Derek Gatherer, de l’université britannique de Lancaster. «Si cela se confirme, plus d’un demi-million d’enfants en Amérique latine pourraient finalement être touchés», ajoute-t-il.  »
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/07/25/25237-zika-premiere-naissance-dun-bebe-microcephale-europe

    Isabelle Baldi visait donc de passer à la postérité et de rejoindre Rachel Carson, sur le podium des tueuses de masse, enfin pas exactement ici l’enfant ne meurt pas systématiquement avant la naissance mais c’est aussi grave.

    Difficile à cacher , avec nos DOM truffées de cas positifs, de mères enceintes contaminées ….qui a parlé du scandale de la chlordécone?

    Le guignol Veillerette doit être bien mal dans sa peau.

  9. Attitude très responsable des autorités américaines qui recommandent aux femmes enceintes et aux touristes d’éviter la zone impactée par les cas de zika autochtones en Floride : http://www.rfi.fr/ameriques/20160802-floride-virus-zika-etats-unis-miami
    « Le quartier touristique de Wynwood, à Miami, a été déclaré « zone dangereuse » »

    On se souvient de l’inverse lorsque l’épidémie battait son plein aux Antilles et encore actuellement. Le ministère chargé de l’outre mer devrait être plus explicite sur ces risques : ZIKA = « zone dangereuse » »…
    Que fait on si l’on détecte des cas autochtones dans le sud de la France infesté de moustiques tigres et sachant que 80% des porteurs du virus sont asymptomatiques, donc que le dispositif de traitement par tache autour du malade ne fonctionne que pour 20% de cas, au mieux?

    Merci qui? Merci Isabelle Baldi et son rapport qui a conduit les services sanitaires du ministère de la santé à ne pouvoir recommander le permethrine en imprégnation des vêtements dans tous les grands pays développés…renvoyant la France au statut de pays en voie de développement sur ce point .

  10. Voir ce que recommandent les sites de vulgarisation santé belges très différents de ce que racontent ( des histoires) l’équivalent français. Bien plus rationnel chez les belges comme chez les luxembourgeois, comme chez les américains, canadiens, australiens…
    http://www.passionsante.be/index.cfm?fuseaction=art&art_id=21675

    On retiendra:
    « Picaridine / Icaridine
    La picaridine, ou icaridine, ou encore KBR 3023, protège à peu près aussi longtemps que le DEET. Avec une concentration de 20%, la protection serait de 8 à 14 heures, avec une concentration de 10%, elle serait de 3 à 8 heures. Il n’y a actuellement aucun risque connu pour la santé avec ce produit, même si en contact avec les yeux, il peut provoquer une irritation.
    L’avantage par rapport au DEET, c’est qu’il est sans odeur et qu’il peut être utilisé sur des matières synthétiques.
    La picaridine est souvent recommandée à partir de l’âge de 2 ans mais il semblerait qu’elle puisse être appliquée en toute sécurité sur des enfants plus jeunes.

    Huile d’eucalyptus
    L’huile d’eucalyptus ou PMD (synthétique) est sensiblement aussi efficace et protège presque aussi longtemps que le DEET. Elle peut en être une alternative, mais elle est déconseillée aux enfants de moins de 3 ans. Elle est dangereuse quand elle est ingérée ou mal diluée : elle peut provoquer des irritations et des réactions allergiques.

    Perméthrine
    Les produits à base de perméthrine peuvent être appliqués uniquement sur les vêtements, tentes, moustiquaires, etc. et pas sur la peau. Même après des lavages répétés, le produit reste actif. L’utilisation de ce produit est déconseillée pour les enfants de moins de 2 ans. »

  11. Sachant qu’au ministère de la santé, on tient encore bon face aux élucubrations d’Isabelle Baldi ou plutôt son approche dangereuse d’un dossier très sérieux , celui du risque de transmission vectorielle de virus.
    Ici la permethrine arrive en tête:
    http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/tableau_des_recommandations_repulsifs_anti_moustiques_311215.pdf

    La démocratie ou plutôt la dérive de cette dernière et la communication des médias viserait à supprimer ces recommandations et à s’aligner sur les demandes du journal  » le monde  » pour en finir avec les insecticides chimiques et laisser la population à la merci d’une maladie terrible pour les enfants à naitre.

    Les médecins du ministère de la santé par ceux de l’association à la con « alerte médecins pesticides  » résistent et préconisent ce qui est efficace pour protéger les populations.

    Allez les petits, on est avec vous et on pousse, on pousse, on pousse, on va les renvoyer sous leurs poteaux…

  12. En utilisant les mots clé adéquats sur le web.
    A priori document toujours d’actualité mais non repris par la presse bobo y compris à finalité médicale, notamment le fameux « pourquoi docteur » qui maintenant préconise le bio et se méfie passablement des OGM, light pour l’instant sur ce point mais face au Zika pas de permethrine, ignorant les recommandations de http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/tableau_des_recommandations_repulsifs_anti_moustiques_311215.pdf et la solution la plus efficace pour se protéger.

  13. En revanche excellentes recommandations de Nice Matin: http://www.nicematin.com/sante/les-recommandations-pour-se-proteger-du-virus-zika-tres-present-au-bresil-69228

    – Veillez à bien imprégner ces vêtements d’insecticides pour éviter les piqûres à travers le tissus. Une seule application tient environ deux mois et est inodore
    -Dormez dans une moustiquaire pré-imprégnée d’insecticides, ce qui devrait repousser efficacement les moustiques.
    -Une fois sur place, appliquez du répulsif et vaporisez votre logement d’insecticide régulièrement.

    Cela tranche par rapport à la presse bobo, il faut dire que la cote d’azur est très exposée au Zika, ne devrait pas échapper à un début d’épidémie, ce mois d’août, en septembre ou en 2017…dans un pays où on ne fait pas le maximum le risque est passé lorsque plus de 80 % de la population a été porteuse du virus et donc vaccinée soit 15 à 20 % de gens avec des symptômes et de la microcéphalie possible chez 80% des femmes enceintes ( 1/4 dans les faits pour les enfants avec malformaion) puisque une mère asymptomatique peut transmettre le virus à l’enfant.

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