Filière bois : 10 000 emplois menacés par l’interdiction d’un produit phyto

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grumesLe 1er juillet dernier, le ministère de l’Agriculture a interdit la pulvérisation de produits phytosanitaires sur les grumes destinées à l’exportation, rapporte la rédaction landaise de France 3 Aquitaine. Depuis ce jour, seuls sont autorisés l’écorçage, le traitement thermique, la fumigation (Profume) et le trempage, explique Forestopic.

Le 4 juillet, le syndicat de la filière bois (SFB), qui considère que de telles mesures reviennent à interdire l’exportation des grumes, a annoncé qu’il avait déposé un référé devant le tribunal administratif de Paris contre cette décision.

Objectif ? Obtenir un délais et l’autorisation à titre dérogatoire d’utiliser du Forester (un des noms commerciaux de la cyperméthrine, un produit phytosanitaire qui agit contre les insectes xylophages et autres sous-corticaux) par pulvérisation jusqu’au 31 décembre 2016. En avril dernier, déjà, l’interdiction avait été reportée de trois mois.

En effet, de nouvelles solutions phytosanitaires sont actuellement testées depuis février dernier et devraient être opérationnelles d’ici la fin de l’année.

Selon le SFB, l’activité de 1 000 entreprises de la filière bois serait remises en cause par l’interdiction du Forester et 10 000 emplois menacés.

Cette décision aurait également pour impact de fragiliser les ports français.

Enfin, le Profule, qui intervient lors de la fumigation, est jugé toxique par la profession.

 

3 commentaires sur “Filière bois : 10 000 emplois menacés par l’interdiction d’un produit phyto

  1. Le Forester, c’est de la cyperméthrine. Le xylophène qui protège nos charpentes en contient aussi…

  2. Pourquoi ne pas interdire directement les professions qui utilisent des phyto au lieu d’interdire les phyto ? ce serait plus simple !

    1. Nos dirigeants sont des pleutres. Ils veulent encaisser le gain politique sans prendre le risque économique. C’est comme les experts payés par l’état, quand leur avis ne sont pas conformes au projet politique du moment ils se torchent avec mais jamais ils n’oseront liquider les organismes d’expertises officiels.

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