La bio vu par un philosophe…

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labioA première vue, c’est pas gagné ! Et pourtant, la synthèse intitulée : « Ce qu’on ne vous a jamais dit sur les produits bio » que vient de publier François Doyon, Docteur en philosophie mérite le détour.

« Bio ne veut pas dire sans pesticides », « Aucun bénéfice nutritionnel », « Oui, mais le goût du bio! », notre philosophe passe en revue les dernières grandes études sur le sujet pour finalement conclure : « Bref, avant de payer plus cher pour des aliments biologiques ou avant de vous sentir coupable de ne pas être assez riche pour être un bon citoyen (car si «acheter c’est voter», les pauvres n’ont pas les moyens d’être d’aussi bons citoyens que les petits-bourgeois ), n’oubliez pas que l’étiquetage «bio» est avant tout une stratégie de marketing qui se fonde sur l’ignorance des gens. »

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6 commentaires sur “La bio vu par un philosophe…

  1. Bonjour, une question,
    Est-il vrai qu’il y a plus de rappels de produits dans le bio que dans le reste des produits « conventionnels »? Cela veut dire qu’il y a plus de risques pour la santé?

    1. en France , c’est l’omerta!
      En Amérique cela se passe autrement:
      http://t.co/dhwey2grdD

      Rien que sur juin 2016 les américains ont 12 retraits de produits bio du marché « officiels » .

      En France , a part l’annonce de trois ou quatre lots de farine de blé noir retiré du marché à cause de contamination a la datura, silence absolu!

      On attend les analyses mycotoxine sur blé bio pour cette année 2016 qui malheureusement a été catastrophique pour les maladies sur céréales dont la fusariose qui engendre les fameuses mycotoxines dites DON.

      1. Comparer le bio Français et le bio américain n’a pas de sens, les labels ne sont pas les mêmes.

        1. @ Gazou

          >>>> Pouvez-vous être plus précis et nous fournir quelques références à l’appui de votre déclaration? Merci!

  2. Si c’est le cas il est peu probable que les médias en fasse état étant donné l’engagement des grands groupes de la distribution pour favoriser la consommation de bio, pour améliorer leurs marges notamment et en finir avec la seule guerre des prix, motivations économiques principalement.
    Toute tentative de la presse serait immédiatement stoppées par la  » force de conviction » des deux major que son Auchan et Carrefour.

    En revanche Greenpeace fait sa pub contre le groupe Leclerc, résister à cette nouvelle dictature verte, c’est faire le choix de celui qui résiste.

    Je suis aussi conso acteur, je choisis donc Leclerc, même si ses relations avec le monde agricole, le juste prix et non pas le prix le plus juste, restent à améliorer.

  3. On peut aussi faire mieux et acheter local et directement auprès des producteurs sur les marchés ou dans les magasins des coopératives, des vraies …pas bio coop qui fait pire que Leclerc en matière d’exploitation des agriculteurs, du bio certes, du coop certainement pas . Du bio labélisé mais de n’importe où en Europe comme origine.

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