Paul Watson, le « héros » écologiste aux idées nauséabondes

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Exilé en France suite à des mandats d’arrêt émis contre lui au Costa Rica et au Japon, Paul Watson, fondateur et président de la Sea Shepherd, jouit d’une très bonne image. D’autant plus que les journalistes l’adorent, à l’instar de Frédéric Lewino du Point qui l’encense lorsqu’il le croise à la COP21, ou encore Cordélia Bonal de Libé qui fait un portrait élogieux du « robin des mers ». Côté des écolos, Nicolas Hulot estime que Paul Watson « entrera incontestablement au panthéon des héros de l’écologie » et l’a même accueilli dans son refuge corse, du côté de Quenza, pour le voyage de noces du loup de mer solitaire.

Toutefois, invité le 23 janvier dernier à l’émission « On n’est pas couché » pour présenter son pamphlet Urgence ! Si l’océan meurt nous mourrons, Paul Watson a (pour une fois) été interpelé sur certains aspects nauséabonds de son idéologie. Léa Salamé l’apostrophe ainsi : « Monsieur Watson, vous avez un discours assez dur sur les hommes et notamment sur la surpopulation. (…)  Vous dites aussi qu’il faut limiter idéalement la population mondiale à 1 milliard et qu’il ne faut pas que tout le monde ait le droit de faire des enfants. Vous voulez faire un mode hygiéniste où on choisirait certaines personnes qui auraient le droit de faire des enfants ou pas ? » Et Watson de répondre concernant ce chiffre de 1 milliard : « Ce n’est pas moi qui décide, c’est la nature. C’est l’équilibre auquel il faut arriver. » (sic) Il ajoute ensuite : « Vous parlez de ne pas avoir d’enfants. Si vous êtes suffisamment intelligent pour vous dire “je ne veux pas avoir un enfant afin de ne pas contribuer à cela”, et bien c’est peut-être vous qui devriez avoir des enfants, parce que vous êtes suffisamment intelligent. » (re-sic)

Il faut donc, dans le monde idéal de Monsieur Watson, laisser le droit de faire des enfants qu’aux personnes « intelligentes ». Or l’intelligence, selon lui, c’est de ne pas vouloir faire d’enfants. Pour résumer : on interdit de faire des enfants à ceux qui souhaitent en avoir et donne le droit d’en avoir à ceux qui n’en veulent pas. C’est sûr qu’avec ce système, la population descendra rapidement à 1 milliards d’individus !

 

Sources

  • http://archives.nicematin.com/porto-vecchio/paul-watson-en-voyage-de-noces-chez-nicolas-hulot-en-corse.2131047.html
  • http://www.parismatch.com/Actu/Environnement/La-France-et-Brigitte-Bardot-au-secours-de-Paul-Watson-576190
  • http://www.liberation.fr/planete/2016/01/21/paul-watson-barbe-bleue_1428013
  • http://www.lepoint.fr/dossiers/sciences/cop21-defi-climatique/le-capitaine-paul-watson-a-l-abordage-de-la-cop21-11-12-2015-1989174_2634.php

 

15 commentaires sur “Paul Watson, le « héros » écologiste aux idées nauséabondes

  1. Le hic avec ce genre de « raisonnement » c’est qu’il faut obligatoirement choisir qui peut avoir des enfants et qui ne peut pas en avoir : Il faut des critères de sélections et des « sélectionneurs »…
    Mais l’hypocrisie de ceux qui porte ce genre d’idée est de ne jamais dire qu’ils seront les « sélectionneurs » !!!
    C’est de la dictature la plus affreuse car elle est basée sur l’idée même de génocide et de racisme !!!!

  2. Dans le même genre, rappelons-nous également les propos de feu le « bon » Commandant Cousteau :
    « Notre société devient une société de consommation effrénée. C’est un cercle vicieux que je compare au cancer… Devrions-nous éliminer la souffrance, les maladies ? L’idée est belle, mais peut-être pas profitable à long terme. Notre peur des maladies ne doit pas mettre en danger le futur de notre espèce.
C’est une chose terrible à dire. Mais pour stabiliser la population mondiale, nous devons éliminer 350.000 personnes par jour. C’est une chose horrible à dire, mais ne rien dire l’est encore plus. »
    Jacques-Yves Cousteau, interview publiée par le Courrier de l’Unesco, novembre 1991.

    Et encore, du même Jacques-Yves Cousteau, citation extraite du livre Le réveil de la conscience de Jacqueline Bousquet et Sylvie Simon, 2003 :
    « Nous périrons sous les berceaux. Nous sommes le Cancer de la Terre ; la pullulation de l’espèce humaine est responsable d’une pollution ingérable par la nature. Cela est tellement évident qu’on se demande de quel aveuglement sont frappés nos dirigeants. »

  3. Par delà bien et mal :
    A : Aspect techniques / objectifs :
    – 1.) On peut faire vivre 15 milliards d’être humains sur Terre. Cela suppose un développement très approfondi de la chimie/mécanique agro-alimentaire ;
    – 2.) On peut faire vivre 1 ou 2 milliards d’être humains. Cela suppose moins, rationnellement, des exploitations moins demandeuses de technicité chimique et mécanique.

    B : Aspect subjectif
    Quelle est votre préférence?
    – 1.) Vous préférez vivre dans le monde A1 ;
    – 2.) Vous préférez vivre dans le A2.

    Les Hommes sont libres de choisir une vie dans tel ou tel monde. Il n’y a aucune morale immuable, éternelle. Laissez-les choisir. Qualité ou quantité, il faut laisser l’Homme libre de choisir sa destinée. Basta.

    1. 15 milliards d’Humains dans un monde structuré, sachant collecter et recycler correctement l’eau et produisant un énergie renouvelable avec des populations rurales ne pose pas de problème, remplir le vide de l’ ouest américain ou des zones quasi désertiques du Brésil ne doit pas poser de problème.
      Il reste également pas mal de place en Afrique manque cependant une production de richesse qui donne du travail.
      Une population rurale qui produit une bonne partie de sa nourriture directement et n’importe que ce qui ne peut être produit sur place à cout acceptable est totalement envisageable.

      1-2 milliards concentrés dans des mégalopoles voilà le vrai problème, pour l’approvisionnement notamment en nourriture et le traitement des déchets produits , ce n’est pas le nombre qui est un obstacle mais la répartition.

      Il est clair que les dictateurs préfèrent des troupeaux concentrés que des troupeaux dispersés, quelle que soit la taille du troupeau.

      Les modèles français ou anglais avec les mégalopoles s’oppose au modèle des pays du nord de l’Europe, autrichien ou Allemand: Berlin c’est seulement 5 millions d’habitants contre 12 pour l’agglo parisienne. Paris a une densité de peuplement d’un pays du tiers monde.

      Après on pourra discuter de la mobilité de ces hommes des km parcourus en avion pour faire du tourisme, km inutiles, km nuisibles, km terriblement polluants, km qui actuellement ne sont pas taxés à leur véritable cout environnemental.

    2. Tiens, un soi-disant libéral qui donne à « l’Homme » la liberté de choisir sa destinée. Il doit faire un contresens sur ce qu’est le libéralisme. Le libéralisme ce n’est pas la liberté de « l’Homme » c’est la liberté des individus.

  4. Tss, Tss, nos journaleux nous tartinent les unes de journaux que penser que des magnats de la presse ou de la finance, américains et britanniques qui rêvent d’un monde dominé par une élite financière , élite malthusienne qui aurait tous les pouvoirs sur une population d’esclaves, c’est du complotisme.

    L’idée d’un lobby voulant imposer un nouvel ordre mondial tient aussi de la théorie du complot.

    Visiblement ces propos ont été inventés, cette aristocratie de l’argent non pas acquis par l’esprit et l’ingéniosité mais par le trafic, les magouilles et les manipulations financière ne doit pas exister.

    Dans tous les cas depuis l’idée du nouvel ordre mondial au début des années 2000, dans certaines têtes couronnées et/ou fortunées , les lignes ont bougées, la Chine s’est réveillée, la Russie avec ses faiblesse suit sa propre trajectoire et l’Allemagne assoupie n’attend qu’un signal pour afficher ses ambitions….multipolaire et nouvel ordre sont des idées antinomiques.

    Nos Zélites trépignent d’impatience, tapent du pied ou sur Poutine ou les chinois à l’occasion mais leur projet n’avance pas vraiment dans le bon sens, n’avance nulle part d’ailleurs et de la déconfiture à venir rien ne dit qu’ils seront vraiment les maitres, déconfiture subie plus qu’imposée, dans tous les cas obligatoire vu l’état des finances mondiales.

  5. Franchement c’est quoi l’intérêt d’être hyper nombreux? Quand on doit mobiliser la technique pour simplement survivre, où est l’intérêt? Le destin de l’humanité est de conquérir l’espace, deux scénarios s’oppose à cette obligation: soit devenir trop nombreux et incapable de dégager une marge pour investir dans le spatial, soit être trop peu nombreux pour en saisir l’intérêt. 1 milliards d’habitants ça parait rude, mais 15 milliards c’est l’assurance de vivre entassé et en mobilisant toute nos énergies juste pour survivre. Watson est radical certes, mais utiliser le terme bienpensant de « nauséabond » est une erreur. Quand on voit les écologistes appeler à ouvrir les vannes de l’immigration et en même temps s’opposer à tout les efforts d’intensifications d’utilisation de l’environnement (de Notre Dame des Landes à Sivens) on peut au moins lui concéder la logique de sa ligne idéologique.

    1. A raison de une personne par m2, on peut se tenir à 7 milliards de personnes sur une superficie équivalente à la Corse…
      C’est un calcul qui peut sembler puéril, mais qui montre que notre terre est en fait, vide d’hommes.
      Bien sûr, quand on se ballade dans le monde, on va plus souvent dans des endroits où la densité humaine est élevée, plus rarement dans les endroits perdus, ce qui biaise notre perception.

  6. Ce qui est rigolo, c’est que les écolos aiment les villes vachement denses, soit disant pour économiser les transports comme si le téléphone et la visioconférence en sus des mèls n’existaient pas encore.

    Idem pour la conférence climatique , à quand la visioconférence climatique qui seule aura du sens.

    Effectivement 15 milliards n’est pas un objectif souhaitable mais bien réparti et avec un mode de vie qui évite de prendre trop souvent l’avion et même en mangeant de la viande pas de pb.

    Ce qui est rigolo chez les végans et autres végétariens c’est leur obsession de la viande , sans vision globale de leur empreinte carbone, tous besoins confondus.

    Rabhi est aussi bien gentil avec son discours mais dès qu’il sort de l’Ardèche ou dès qu’il parcourt des milliers de Km… en avion…en classe affaire voire en première car il ne voyage pas en éco, il perd toute crédibilité.

  7. Au contraire Paul Watson a parfaitement raison, la surpopulation est de très loin le principal problème. C’est une question incontournable car quoi que l’on fasse par ailleurs nous ne pourrons jamais protéger la nature si nous occupons tous les territoires. Certains prétendent que ce n’est qu’une question de consommation et que seuls quelques riches occidentaux seraient coupables, c’est un bien étrange raisonnement, peut-être veulent ils condamner à la pauvreté l’ensemble de la planète, or les plus pauvres (et on peut les comprendre) veulent eux aussi consommer plus. Il n’y a pas d’alternative, il faut réduire notre fécondité. Rappelons qu’en 45 ans nous avons divisé par deux le nombre d’animaux, tandis que nos effectifs étaient eux multipliés par deux. Nous ne pouvons pas continuer comme cela, nous devons partager la planète avec le reste du monde vivant. Paul Watson n’est pas nauséabond, il est simplement lucide.

  8. Ce que je lis dans la plupart des commentaires ici, dévoile une conception de la vie et de la nature totalement nauséabonde! On semble ne considérer l’humain que comme un troupeau indistinct à empiler bien serré pour que ça rentre dans le tiroir de l’idéologie dominante. Un troupeau à nourrir, comme si la vie humaine se résumait à cette économie digestive. Ferme des 1000 vaches/ terre des 15 milliards d’humains.
    L’aveuglement c’est extraordinaire! nous sommes plus de 90 millions de plus chaque année et chaque année nous perdons entre 3 et 10 millions d’hectares de terres arables( artificialisation, désertification, appauvrissement par agriculture intensive…). selon la FAO il faudrait augmenter les rendements de 50 à 70% pour nourrir les futurs 10 milliards de 2050. Cherchez l’erreur. Vous ne voyez pas que l’Afrique est en train de mourir de surpopulation? de nombreux gouvernements africains s’affolent car ni l’agriculture, ni l’éducation, ni la santé, ni l’emploi ne suivent cette hausse folle: 200 millions en 1950/2,5 milliards en 2050!Ils voient augmenter l’émigration de masse, les famines , les guerres civiles .
    Au lieu de rêver à un monde idéal où chacun cultive son petit jardin et partage avec son voisin( voyez comme on partage de plus en plus avec nos voisins qui traversent la méditerranée)on ferait mieux de trouver des moyens d’aider l’Afrique à donner accès à l’éducation des filles, au planning, à la contraception: 200 millions de femmes en demande non pourvue dans les PVD

  9. Et quand j’entends parler de « vides » sur cette terre (!), je me demande où on met les animaux (moins 50% des animaux sauvages en 50 ans), les forêts etc… A-t-on une notion sur ce site écolo de notre biotope, de la biodiversité?

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