12 commentaires sur “Baliverne ! COP21 : pour préserver le climat, il faut manger moins de viande

  1. « Le carbone mangé par le bétail compense le méthane émis par le bétail. »

    C’est déjà faux sur la biomasse, vu qu’en pratique on en brûle plus qu’on en fait stocker, alors pour le bétail encore moins, le méthane contribue à un forçage radiatif 23 fois plus élevé que le CO2…

    Après on peut dire que l’alimentation doit être le dernier des endroit où il faut faire des efforts, vu que c’est pire dans l’énergie, les transports, la déforestation etc.

    Mais soyez cohérent, si vous défendez la science dans les OGM et les pesticides ce n’est pas pour la dénigrer quand elle ne va pas dans votre sens.

    1. seulement le méthane est 50 fois moins présent dans l’atmosphère que le CO2,sa teneur n’augmente guère, car il se dégrade rapidement en eau et … CO2 et sa bande d’absorption, très étroite se superpose à celle de la vapeur d’eau, donc sa contribution de 23 fois plus imprtatnte ne se manifeste que dans une atmosphère fictive

  2. Bah, les calculs de rejet de NH4 par les ruminants sont extrêmement imprécis. Il suffit de faire évoluer le moindre paramètre dans les régimes alimentaire, (taux de cellulose,lignine, protéine…) sans oublier les modes de consommation (fréquence des repas; taille…) pour avoir des écarts entre le théorique et le réel énormes. Le rumen est une mécanique très complexe.
    La modélisation, c’est précis quand les paramètres sont peu variables.
    Alors, dès que j’entends parler de normalisation des rejets qui servirait de base de calcul pour l’établissement de « quotas » NH4, , je rigole. (en fait, pas trop, ils en seraient bien capables).
    Comme par hasard, certaines sociétés poussent à fond pour imposer leur propre mode de calcul…et leur propre solution.
    C’est y pas beau.
    Je suis sympa, je ne cite pas mais j’ai des beaux exemples en tête.

  3. @douar sans doute une erreur d’inattention, le méthane c’est CH4, NH4 ou plutôt NH4+ c’est le cation ammonium.

  4. En parallèle avec le sujet de la viande mais pas déconnecté voir l’émission à la fois intéressante et édifia
    http://www.toutelatele.com/ce-soir-ou-jamais-philippe-bihouix-genevieve-ferone-jade-lindgaard-jean-marc-jancovici-autour-de-l-enjeu-de-la-cop21-77968
    Frédéric Taddéï animateur : Jean-Marc Jancovici (ingénieur, auteur de « Dormez tranquilles jusqu’en 2100 »), Philippe Bihouix (ingénieur, auteur de « L’âge des Lowtech ? »), Genevieve Ferone (spécialiste du développement durable, auteur de “Le crépuscule fossile”, “2030 : Le krach écologique” et enfin, Jade Lindgaard (journaliste, auteur de « Je crise climatique »).
    Philippe Bihouix, dans le rôle de l’ingénieur bobo écolo mais globalement pas trop idiot . Il pousse à l’extrême un raisonnement qui peut se tenir, recycler, récupérer autant que possible, réparer , cela se tient.
    Philippe Bihouix avec un discours formaté et totalement ignare sur l’agriculture qui est l’exemple de recyclage même, pour l’eau, en partie pour les éléments minéraux bien qu’il y ait des marges de progrès considérables de ce coté notamment via l’agriculture de précision et la redistribution de l’élevage sur des territoire céréaliers, redistribution qui peuvent être des unités de taille moyenne ( 500 ou 1000 vaches) mais en parle sans connaitre et propose l’agriculture du début du XXème siècle que certains appellent sans savoir « paysanne ». Son discours sur l’énergie en agriculture et notamment les carburants est formaté écolo, il sait cependant que pour remplacer les herbicides il faut utiliser plus de pétrole pour tracter la charrue donc évite de réclamer moins de carburant fossile en agriculture et de force de traction. Il évite également de tomber dans le piège de l’agriculture où tout est fait à la main comme dans le tiers monde, trop gros, un vrai bonimenteur pas trop idiot.
    Les autres plus ou moins nuls, discours « as usual » .
    JM Jancovici comme d’hab, très bobo lobbyiste, pas fou du tout mais du coté de la tartine beurrée.
    Point d’orgue avec les délires finaux de l’architecte belge auquel a fait appel la mairie de Paris pour la capitale du futur faite de hautes tours ( végétalisées???) totalement fada, tellement fada que la moitié des autres participants sont restés sans voix. Il vaut vraiment la peine d’être entendu car porte le délire à son point culminant, comme les tours qu’il se propose de construire.
    Bref un plateau assez nullissime, avec une exception : Francis Duseux, président de l’Union française des industries pétrolières , discours ouvert, intelligent mais le seul a être vraiment raisonnable. http://www.challenges.fr/entreprise/energie/20151104.CHA1259/petrole-gaz-le-discours-politiquement-incorrect-du-president-de-l-ufip-avant-la-cop21.html
    Les yeux au ciel de cet Ingénieur chimiste en disent long sur ce qu’un technicien rationnel peut penser: un homme au discours honnête comme l’était avant lui Christophe de Margerie, disparu trop tôt, et pourtant un « infâme » pétrolier, infâme mais honnête et rationnel, infâme parce que honnête et rationnel, face à des discours plus fous ou lobbyistes les uns que les autres.
    Il aurait cependant été intéressant de demander à chacun des participants :
    – combien de fois dans les 3 mois écoulés ils avaient pris l’avion?
    – S’ils étaient fumeurs de cigarette par rapport au risques de pollution de l’environnement évoqué ( le smog chinois à son maximum, c’est 2 paquets de cigarettes par jour). S’ils étaient toujours fumeurs? s’ils avaient l’intention de s’arrêter. Il est clair qu’un écologiste qui fume la clope est immédiatement disqualifié pour causer cancer, ridicule.
    – combien de Km ils parcouraient pas an ( à la louche à 10 000 km près)?
    – quelle était leur position par rapport à la réduction du trafic aérien, imposé si l’on veut être cohérent.
    – quelle était leur position par rapport à la construction de l’aéroport de Notre Dame des Landes, dont on ne peut ignorer les retombées bénéfiques sur l’environnement général ( décharge de Roissy à terme, moindre déplacement sur Paris des habitants du grand ouest français, moindre utilisation de produit antigel sur les avion décollant en hiver, décharge de Roissy pour le sud de la région parisienne …) .
    – Pour le crottin de cheval dont il a été largement question comme référence à un changement d’époque et pour lequel contrairement à ce qui a été entendu, la logique aurait été de demander un retour à ce mode de traction écologique car renouvelable ( le cheval et sa nourriture). C’est ce que font d’ailleurs nombre d’agriculteurs s’inscrivant dans la biodynamie.
    Il aurait été intéressant de demander aux débateurs, combien de chevaux en France au début du XXème siècle , combien d’ha cultivés ou non pour nourrir ces chevaux et conséquences aujourd’hui pour le développement des biocarburants si l’on veut rester rationnel, certes pour des engins à moteur au début du XXIème siècle.
    Ce débat aurait aussi été intéressant et l’opinion de Francis Duseux particulièrement attendue, certainement sur ce point particulier, ambigüe, as usual, avec les pétroliers trop liés à l’extraction et non pas au recyclage, dommage ! Mais ils peuvent et doivent évoluer ce point.

      1. @ Rageous

        Pas vraiment démécaniser l’agriculture, ceux qui ont parlé d’agriculture avaient une culture minimale qui leur permettait de comprendre que l’agriculture biologique est plus mécanisée et plus consommatrice de carburant ( l’azote est une autre pb) que l’agriculture conventionnelle.
        L’agriculture de conservation, qui laboure peu ou pas, moins mécanisée est une agriculture grande consommatrice d’herbicides, entre autre.

        En revanche la tarte à la crème sur un élevage moins intensif à l’herbe et au foin sachant que s’agissant de bilan carbone par litre de lait ou kg de boeuf et surtout de dégagement de CH4, l’agriculture à l’herbe est catastrophique et la fermentation entérique étant forte productrice de GES notamment de méthane , l’élevage en stabulation avec ensilage de maïs plus digestible et moins riche en fibres et tourteaux ( complément de lin idéalement) étant un parfait exemple de production sobre en GES, c’est la base de la physio animale qu’ignorent nos bonimenteurs. En sus l’élevage de plaine est le seul qui permet d’avoir de grosses unités de méthanisation.

        Ce qui n’enlève pas l’intérêt de l’élevage à l’herbe en altitude mais pour des raisons d’entretien des paysages, de lutte contre l’érosion des sols et les avalanches, de productions AOC et locales…. plein de bonnes raisons mais pas celle d’efficacité énergétique et de GES qui reste l’apanage de l’élevage en plaine à l’ensilage de maïs, c’est d’ailleurs le modèle allemand de Basse Saxe, avec fermenteur, biométhane, production d’électricité verte en sus, un modèle qui peut devenir très positif à différents niveaux, le tout autour du maïs et souvent en monoculture.

        Cela dit cela permet de caler les profils des intervenants, un seul vraiment sérieux, le représentant des pétroliers impressionnant par son calme et sa sérénité malgré les monstruosités bobo journalistiques entendues.

        1. A propos de la comparaison des systèmes herbager /intensif
          http://www.civam-bretagne.org/imgbd/File/Agriculture%20durable/fiche%20GES.pdf

          Sachant qu’en fonction de la production par animal retenue, on peut faire varier le chiffre dans un tel argumentaire plutôt engagé pour le systéme herbagé mais qui reconnait, c’est une évidence en terme de physiologie de l’animal, que le système à l’herbe, surtout à l’herbe sans intrant produit beaucoup plus de CH4. Pour avoir de l’herbe jeune et peu lignifiée, il faut apporter de l’azote à la prairie.

          La possibilité de méthanisation n’est bien entendue pas intégrée dans ces calcul, possible uniquement avec un système élevage + maïs, comme en Allemagne.

          Cela dit le système herbager est très bien, mais pas un modèle si l’on considère le dégagement de CH4, idem pour les prairies humides comme toute zones où la décomposition de la matière organique se fait en absence d’oxygène, de bord de fleuve également très fortes émettrices.

          Le drainage des sols a donc fortement contribué à réduire ce risque, comme la culture du maïs dans ces sols.

          C’est la COP 21 autant le signaler.

  5. Entendu sur Fr. Info entre 9h15 et 9h30 (en substance).

    Il était question de se nourrir et de lutter contre le réchauffement climatique. 😯

    À propos des épices, pas à proprement parler compatibles avec le « locavore » tant vanté…
    L’un des intervenants a quand même dit que leur emploi n’avait pas… ou alors très peu d’incidence sur le réchauffement climatique.
    Est-ce que cette obsession médiatique est sensée finir un jour ?
    Ne se rendent-ils pas compte du ridicule de leurs « jacasseries » ?

      1. 😆 😆 😆

        Néanmoins, finalement, cette vidéo aurait dû être encore plus explicite :
        Les humains = rejets de CO2 => à la benne, les humains ! Et pissétou ! 🙄

        Comme ça, Yves Paccalet* sera satisfait.
        * Auteur de  » L’humanité disparaîtra, bon débarras ! « 

  6. Nous avons pris l’habitude de manger viande ou poisson à chaque repas. Cette évolution n’est pas un progrès, tant notre alimentation actuelle accapare une part excessive des ressources au détriment de ceux qui en ont vraiment besoin. Ce modèle a aussi un coût démesuré pour les animaux qui vivent et sont tués dans des conditions abominables. Des solutions existent, mais elles vont à l’encontre d’intérêts économiques énormes.

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