Noël Mamère et le discours anxiogène

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Le 19 novembre, Noël Mamère a réagi aux propos de Manuel Valls sur les dangers d’attaques terroristes chimiques et bactériologiques, en dénonçant le discours anxiogène et affirmant « qu’il ne faut pas ajouter de la peur à la peur ». C’est assez gonflé de la part du député de Bègles dont l’idéologie écologiste est en grande partie basée sur la peur : peur des OGM, peur du nucléaire, peur des téléphones portables, peur du gaz de schiste, etc. Il est vrai que le député de Bègles est coutumier de ce type de déclarations. Il y a peu, Noël Mamère s’était déjà illustré par une déclaration indécente après le terrible accident de la route de Puisseguin, en mettant en cause « M. Macron qui a décidé de libéraliser le transport par autocar ».

Mais Noël Mamère, ça ose tout. C’est même à ça qu’on le reconnaît.

 

Sources

http://www.itele.fr/france/video/attentats-manuel-valls-avertit-du-risque-darmes-chimiques-et-bacteriologiques-144067

7 commentaires sur “Noël Mamère et le discours anxiogène

  1. Dans l’hémicycle, le député-maire de Bègles en Gironde, a dénoncé une « porte ouverte à l’arbitraire ». « Nous disposons aujourd’hui de beaucoup d’outils qui permettent de lutter contre le terrorisme, et la réponse ne peut être que sécuritaire face à un problème complexe et multiforme », avait-il auparavant justifié.
    http://www.sudouest.fr/2015/11/20/etat-d-urgence-apres-les-attentats-pourquoi-six-deputes-ont-vote-contre-2192106-6155.php

    « beaucoup d’outils qui permettent de lutter contre le terrorisme »

    C’est fort possible.
    Néanmoins, dans son for intérieur, les a-t-il jamais approuvés – de même que beaucoup d’autres de l’ultra-gauche – pour accepter leur mise en œuvre le cas échéant ?

    N’est-il pas plutôt un adepte idéologique convaincu du bien connu « Il est interdit d’interdire. »

    1. Juge TREVIDIC sur BFM TV hier :
      l’Etat d’urgence n’apporte rien de plus qu’avant .

      Tout à coup , on a eu les moyens en hommes pour procéder aux perquisitions et arrestations ,ce qu’on pouvait faire bien avant si on avait voulu.

      Il raconte que dans plusieurs affaires ,il a fallait qu’il attende 3 à 4 mois pour procéder à des interpellation car les effectifs n’étaient dispo. Les personnes étaient connues , logés , plus qu’a être cueillies.

      Il précise que ce qui c’est passé Ve 13/11/15 n’était pas évitable .

      Mais si veut se donner les moyens on peut diminuer les risques et ceci aurait pu être fait depuis longtemps car on a laissé dépérir la cellule anti-terroriste.(magistrat , flic , etc ont été délaissés)

      http://www.bfmtv.com/societe/trevidic-si-on-veut-que-je-revienne-faire-de-l-antiterrorisme-je-reviendrai-932093.html

  2. Mamère et ses acolytes veulent se réserver le pouvoir de la Peur sur le peuple !!!
    Si le terrorisme et la réponse étatique induit une peur plus grande que « la fin du monde climato-ogm-téléphonique », alors les écolos auront tout perdu !!!

  3. Gonflé de la part du député maire qui a connu sur sa commune le principal incident à Escherichia coli entéro-hémorragique sur le territoire français à l’initiative des services municipaux qu’il dirige.

    Ces derniers, dans la logique du député maire, ont pris un grand risque avec des graines germées bio, qui est plus est, importées de pays où l’hygiène n’est pas toujours possible pour la production bio.
    Le carbone organique en Egypte faute d’élevage, ayant des sources peu avouables ( les fosses septiques du Caire entre autres, bien pleines, très bio mais au final très très « bobo »).

    Il aurait été bon de lui rappeler un certain 8 juin 2011, où ses administrés tombaient comme des mouches suite à une attaque biologique qu’il avait inconsciemment et involontairement organisée, attaque biologique trouvant sa source en Egypte rendue néanmoins possible par l’accumulation de poncifs écolobobos.

    Par chance aucun mort n’avait été à déplorer, certainement parce que les adultes, voire les enfants, consommaient en même temps force vin rouge local, assorti de pas mal d’ail bio ou pas bio, l’ail et le rouge.
    Cela rectifie les mauvaises bactéries mais doit tout à la tradition locale et rien au député maire qui est un pur produit importé depuis les brumes parisiennes , une forme d’alien dans la bonne ville de Bègles même s’il en a l’accent et la moustache .
    Ce sont des conclusions que ne rapporte pas l’INVS car au delà de ses compétences.
    Autre conclusion, les habitants de Bègles devraient faire tremper Noel Mamère dans le vin rouge et l’ail à intervalle régulier, s’il survit, il peut rester maire de Bègles, jusqu’au prochain trempage, le test est infaillible.

    On notera que l’alcool contenu dans le vin rouge est, isolé, un puissant cancérigène, et l’on trouvera bien quelques substances PE dans le vin ou l’ail, histoire de relativiser les âneries qui ponctuent le discours du député maire de Bègles.

    http://www.invs.sante.fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Maladies-infectieuses/2013/Epidemie-d-infections-a-Escherichia-coli-entero-hemorragique-O104-H4-liee-a-la-consommation-de-graines-germees
    « RÉSUMÉ :
    Le 22 juin 2011, un hôpital situé à proximité de Bordeaux en Gironde signalait 8 cas de diarrhée sanglante, dont 2 syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) chez des adultes, à la Cire Aquitaine. Les premières investigations ont permis d’identifier un événement commun à ces cas, la participation à une journée portes ouvertes d’un centre de loisirs à Bègles le 8 juin où était proposé un buffet froid avec des graines germées. Le 24 juin, un premier cas a été confirmé à Escherichia coli entéro-hémorragique (EHEC) O104:H4, souche identifiée dans l’épidémie allemande survenue en mai 2011.
    Des investigations épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité ont été menées afin de décrire l’épidémie, identifier le véhicule de transmission et adapter les mesures de contrôles. Une enquête de cohorte auprès de l’ensemble des participants à la journée, manipulateurs de denrées inclus, a été réalisée. Un cas a été défini par tout participant à la journée ayant présenté soit un SHU, soit une diarrhée sanglante, soit un épisode de diarrhée entre le 8 et le 23 juin. La confirmation des cas a été obtenue par isolation de souches d’EHEC O104:H4 ou par sérologie O104. Des analyses microbiologiques sur les prélèvements cliniques et environnementaux ont été réalisées, et une enquête de traçabilité a été mise en oeuvre par l’autorité européenne de sécurité des aliments.
    Vingt-quatre cas dont 22 adultes ont été identifiés, et 2 cas secondaires ont été observés au sein d’un foyer. Au total, 12 cas ont été confirmés (11 avec un sérotype O104:H4 et 1 avec un sérogroupe O104). La consommation de graines de fenugrec bio a été identifiée comme étant à l’origine de l’épidémie avec une association significative à la maladie (RR : 5,1 [IC 95% : 2,3-11,1]).
    L’enquête de traçabilité des graines a permis d’identifier un lot de fenugrec bio (producteur en Égypte) commun à l’épidémie survenue en Allemagne. Les mesures de prévention et de contrôle (retrait des lots incriminés) ont été réalisées.
    Cette épidémie aura permis d’apporter de nouveaux éléments relatifs aux infections à EHEC, notamment une durée d’incubation plus longue et une infection chez des adultes qui jusqu’alors n’étaient pas ciblés dans le système de surveillance mis en place en France. »

    1. Je pense qu’on a tort de cibler l’Égypte. Les graines venaient certes de ce pays, et elles étaient « bio ». La même contamination aurait pu se produire avec une autre origine et en « conventionnel ».

      Le véritable problème est que l’idéologie du « bio » interdit la stérilisation par le chlore.

      Ben quoi ! Le chlore… c’est pas naturel (contrairement au sulfate de cuivre…).

      Je n’ai pas lu que les autorités de régulation ont imposé la stérilisation par le chlore aux fanatiques du « naturel ». C’est là (si je suis dans le vrai) une incroyable démission des pouvoirs publics.

      Démission du reste de même nature pour la désinfection des poulets par le chlore.

      1. Naturel ou pas naturel le chlore, dépend de la forme :

        « A la source ou dans les puits, cette eau sort quasi directement potable lorsque l’on ouvre son robinet, avec toutefois un taux de chlore de 0, 2 mg par litre comme l’impose le plan Vigipirate actuellement en vigueur »

        Le chlore du poulet ou sur les graines à germer est « peanuts » par rapport à celui de l’eau potable du robinet et effectivement le chlore de l’hypochlorite n’est pas naturel mais personne ne le conteste en sus de suspicions sérieuses d’effets secondaires… mais infiniment moins préoccupant que la contamination bactérienne, une des première cause de mortalité dans les pays du sud, sinon la première.

        On a dit bénéfice / risque, le contraire de ce que l’on applique aux nitrates par rapport à la fertilisation organique et son cortège d’E coli…

    2. @ Alzine,
      Merci à vous pour ces précisions – ainsi qu’à Seppi pour son post – 21 novembre 2015 à 9:43 – complémentaire au vôtre.

      P.S. : Gag… 😉

      l’ail et le rouge… je ne connaissais pas.
      mais … L’Haÿ-les-Roses… oui !

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