Le lobby du bio chercherait-il à contourner la réglementation européenne ?

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Lu sur le Journal officiel de l’Union européenne ce recours passé inaperçu de la European Union Copper Task Force, organisation du lobby bio : il s’agit tout simplement de demander que l’UE ne considère plus le cuivre comme une substance persistante et toxique.

Rappelons  que le cuivre est largement utilisé en bio contre des maladies comme le mildiou. Son utilisation est réglementée. Contourner les règles en la matière représenterait donc un risque non négligeable pour les producteurs, pour les consommateurs ainsi que pour les sols sur lesquels les cultures concernées reposent.

On admirera d’ailleurs le culot de la European Union Copper Task Force qui affirme sans sourciller « qu’il ressort des preuves scientifiques que les critères de persistance, bioaccumulation et toxicité (ci-après les «critères PBT»), et particulièrement la persistance, ne sont pas appropriés pour le cuivre. » . Le cuivre est justement connu pour être particulièrement persistant. Les vignerons en savent quelque chose !

Mais pour le lobby du bio, peu importe votre santé…tant qu’on pulvérise des pesticides « bio », même à haute dose !

Sources :
http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=uriserv:OJ.C_.2015.294.01.0074.01.FRA
http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX:32015R0408

19 commentaires sur “Le lobby du bio chercherait-il à contourner la réglementation européenne ?

  1. Pour l’ European Union Copper Task Force, le cuivre est mélangé, mélangé avec de l’eau, il est vrai que les propriétés de persistance, bioaccumulation et toxicité sont liées à l’eau, super dangereux l’eau, surtout celle de la Méditerranée actuellement, plein de morts à cause de l’eau, la Méditerranée serait comme le Sahara, sèche, les migrants pourraient la traverser à pied, à cheval ou en voiture et surtout ne pas se noyer.

    Bioaccumulable l’eau, évident, y en plein la mer, la mer Méditerranée mais aussi les océans… et persistante avec cela, des milliards d’année que cela dure, seule l’électrolyse permet de séparer les atomes qui composent la molécule.

    Donc effectivement le cuivre ( la bouillie bordelaise, cuivre du sulfate avec de la chaux pour éviter de bruler les végétaux, ou hydroxyde…) n’est pas utilisé seul mais bien mélangé avec de l’eau.

    En fait l’ European Union Copper Task Force le sait fort bien et ne manque pas de Cu- l’eau, que l’on peut aussi écrire Culot, le culot étant ce qui reste après évaporation de l’eau .

    Bon sérieusement sans l’agriculture bio, le cuivre serait interdit en agriculture depuis fort longtemps, une vraie saloperie pour les sols, les algues des rivières et de nombreux animaux, terrible pour la conchyliculture mais chut, responsable en grande partie avec des virus des problèmes des huitres dans le bassin d’Arcachon mais …chut, faut pas le dire trop fort, c’est bio, donc c’est biau, donc c’est bon.

    Ce ne sont pas les viticulteurs qui souffrent le plus du cuivre mais les céréaliers qui veulent reprendre un sol qui a connu plusieurs dizaines d’année de vigne, surtout pour la période 1890 – 1950 avant l’arrivée des fongicides moderne, chimiques, enfin de synthèse. Le blé cultivé jaunit et finit par mourir sauf à l’emplacement des murets qui bordaient les vignes et sont démantelés lorsque la parcelle devient champ de céréales. Seules les céréales qui poussent à l’emplacement des murets ont un aspect normal.
    Des peupliers ont été plantés en bordure de l’Aude, à l’emplacement d’anciennes vignes noyées pour lutter contre le phylloxera, arrachées dans les années 70-80, tous morts au bout de 5 ans une fois les racines rencontrant la couche d’accumulation du cuivre.

    Et le vers de terre :http://agriculture.gouv.fr/sites/minagri/files/documents/pdf/1E_Cuivre_4_pages_cle017981.pdf

    Certes, on peut compenser l’effet du cuivre en apportant des composts et de la matière organique mais cela n’enlève pas la toxicité intrinsèque du cuivre, cela la corrige simplement avec un effet de compensation.

    1. Il faut dire que vouloir faire des céréales après de la vigne c’est pas très bieau bieau ! Les céréales, mon dieu, cette culture industrielle, je vous dis pas ! Enfin, il y a pire, le maïs !

  2. Le Cuivre non Persistant????
    Les écolos n’ont vraiment aucune connaissance scientifique !!!!
    Le Cuivre est un Elément naturel classé dans le Tableau Périodique des Eléments. C’est un métal simple dit LOURD. Il fait partie des Eléments Traces Métalliques (ETM) comme le Plomb, L’Arsenic, le Mercure, Le Chrome, le Zinc… . Le Cuivre est toxique et de part sa double Valence et deux liaisons de Van Der Vals possibles il est très vite fixé sur la matière organique !!!
    Sa remobilisation nécessite des pH extrêmement bas (inférieur à 3). Pire les études montrent clairement que la toxicité sur les plantes augmente avec le pH (au dessus de 7).

    1. Ce monsieur est en pleine; il participe à de nombreuses réunions pose devant les photographes…. une vraie star

    2. Une réaction :
      Ce type a mis volontairement sa tête dans sa cuve et après accuse le fabricant du produit.
      Question : auriez vous l’idée de mettre votre tête dans une cuve de fioul et ensuite de porter plainte contre Total ?
      Votre réponse montrera votre intelligence et le degré de votre manipulation par les écolos !!!

    3. Cocasse de faire cette annonce (pleine d’allégresse) précisément sur ce sujet : « Le lobby du bio chercherait-il à contourner la réglementation européenne ? »

      « pour le lobby du bio, peu importe votre santé… tant qu’on pulvérise des pesticides « bio », même à haute dose ! »
      Fée Mélusine est une comique!

  3. Ce n’est pas la substance herbicide mais le solvant chlorobenzène qui l’accompagne qui est en cause certes dans l’herbicide.

    Logiquement toutes les grandes compagnies pétrolières françaises devraient suivre Monsanto au tribunal pour avoir incorporé 5% de benzène ( cancérigène plus puissant que le monochlorobenzène) dans l’essence avec la disparition du pb.

    J’ai toutefois un doute sur cette seconde phase, Total condamnée, Exxon condamnée, BP condamnée, Shell condamnée, bizarre mais je ne le sens pas et pourtant bien plus justifié que Monsanto, car dans le cas de l’agriculteur ce dernier n’avait pas pris les précautions élémentaires sur la manipulation d’une préparation contenant un solvant, le fameux chlorobenzène, alors que lorsque l’on va dans un parking souterrain, cela pue le benzène à plein nez, et plus encore avant 2000.

    On notera qu’en 1987, règlementation plus soft pour les pesticides, sur 97 000 tonnes de chlorobenzène utilisés en Europe, seulement 2000 tonnes étaient utilisées comme adjuvant des désherbants, plus dans les pays de l’est qu’en France. http://www.ineris.fr/rsde/fiches/fiche_chlorobenzene_JBG.pdf

    FICHE SOLVANTS
    http://www.cancer-environnement.fr/LinkClick.aspx?fileticket=8iG_bTbVdcw%3D&tabid=320&mid=1744

    Accidents nerveux aigus causés par le monochlorobenzène et le monobromobenzène.

    Préparation, emploi, manipulation des polybromobiphényles comme ignifugeants.

    Préparation, emploi, manipulation du chlorobenzène et du bromobenzène
    ou des produits en renfermant, notamment :
    Emploi du chlorobenzène comme agent de dégraissage, comme solvant de pesticidesou comme intermédiaire de synthèse ;
    Emploi du bromobenzène comme agent de synthèse

  4. La toxicité du monochlorobenzène est connue depuis longtemps, ici depuis 1984, c’est un produit connu pour exposer le manipulateur: « accidents nerveux aigus causés par le monochlorobenzène et le monobromobenzène ».

    Comme le trichloréthylène en blanchisserie mais codifié bien plus tard.

    Il était facile de prouver la responsabilité d’un herbicide contenant du monochlorobenzène, le jugement portait sur l’information de l’utilisateur et les mesures que ce dernier avait pris pour se protéger. Pas compétent, ne connaissant pas le sujet, je m’abstiendrai de porter un jugement.

    Toutefois la plupart des accidents sanitaires liés aux herbicides, certains plus que d’autres,viennent justement de ces solvants aromatiques.

    L’examen de l’état de santé des mécaniciens qui travaillent dans des garages automobiles ou des personnels des parkings souterrains, des peintres d’intérieur ( avec les peintures avec solvants) voire des agents des sociétés d’autoroutes aux caisses sur les voies rendraient compte de dommages sur leur santé bien plus importants car exposés en milieux clos.

    Cela dit les fumeurs passifs avant 2007, c’était pas mal aussi et avec le collègue de bureau principal responsable.

    On peut supposer que la fée Mélusine est comme je le suis, à l’instar de la rédactrice en chef du figaro pour les sujets de santé Martine Perez, très très hostile à la consommation de tabac, bien sur, pas évidemment aux pauvres bougres et pauvres bougresses qui sont accros et ne peuvent se séparer de ce toxique.

    Aller un petit coup de pub pour le bouquin :
    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/anne-jeanblanc/il-faut-d-urgence-interdire-le-tabac-15-05-2012-1461591_57.php

  5. En outre :

    « Les dérivés halogénés constituent la classe de composés organiques dont les applications sont les plus diverses et les plus nombreuses dans les domaines agricole,industriel, médical et domestique.
    Outre leur utilisation comme solvants, on les utilise comme intermédiaires de synthèse(pour la fabrication d’insecticides et de matières plastiques), anesthésiques (chloroforme), retardateurs de flamme (dérivés bromés), fluides frigorifiques, fluides propulseurs des générateurs d’aérosols…
    Les principales utilisations des dérivés chlorés, en tant que solvants, concernent le dégraissage des métaux, le nettoyage à sec et l’extraction des principes actifs en pharmacie. Ils sont aussi utilisés comme diluants de colles, adhésifs, peintures et
    comme milieux de synthèse en chimie fine.
    Les hydrocarbures halogénés (principalement chlorés) représentent environ 10 % de la consommation de solvants neufs en France (soit approximativement 60 000 tonnes ,12 % des salariés français étaient
    exposés à des solvants halogénés en 1994 » fin de citation.

    Qui peut répondre à la question de l’interdiction du chlorobenzène en France ?

  6. aux US aussi, une affaire de monochlorobenzène mais dans l’imprimerie-photocopie:http://wxxinews.org/post/chemical-spill-xerox-plant
    « Officials tell us that a 55 gallon drum of a chemical used at Building 218 leaked as it was being moved within the plant. The chemical, called monochlorobenzene is said to be a skin and eye irritant. »

    et aussi http://old.chronicle.augusta.com/stories/2001/03/14/met_307142.shtml

    Amoco Polymers accident report

    Here are the major accidents and spills reported by news media or to the Richmond County Local Emergency Planning Agency and the National Response Center database, which tracks chemical accidents nationwide:

    Aug. 25, 2000: Two workers burned – one critically – by hot solvent while trying to isolate and remove a pump

    Jan. 22, 1998: Sulfur trioxide, 75 pounds, problem with pump bearings

    Jan. 11, 1998: sulfur trioxide, 82 pounds, broken flex pipe

    Dec. 25, 1994: 500 pounds chlorobenzene, valve not closed properly

    Nov. 24, 1995: 100 pounds anhydrous ammonia, leaky chiller system valve

    Sept. 4, 1995: 110 pounds monochlorobenzene, gasket failure

    July 18, 1995: 100 pounds chlorobenzene, upset because of exchanger failure

    Feb. 21, 1994: 100 pounds monochlorobenzene, process unit malfunction

    April 29, 1993: 700 pounds chlorobenzene, equipment leak

    March 13, 1992: 9,000 pounds ammonia, compressor valve failure

    March 4, 1992: 200 gallons monochlorobenzene, valve left open

    Dec. 1, 1991: 6,000 pounds monochlorobenzene, leaking heat exchanger

    Sept. 26, 1991: 4,165 pounds monochlorobenzene, transfer pump failure

    Here are some of the chemical inventories listed:

    Sulfuric acid: 126,992 pounds average; maximum of 195,100 pounds

    Monochlorobenzene: 1,416,432 pounds average; maximum of 1,967,075 pounds

    Sulfur trioxide: 352,548 pounds average; maximum of 532,548 pounds

    Petroleum distillate: 30,829 pounds average; maximum 43,318 pounds

    Ammonia: 8,240 pounds average and maximum

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