Scandale Greenpeace au Pérou – l’étrange silence de l’ONG

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Vous vous souvenez sans doute de cette action de militants Greenpeace qui avait fait scandale au Pérou à la fin de l’année dernière. Une douzaine d’activistes de l’ONG avaient déployé des banderoles jaunes sur le célèbre site des lignes de Nazca, à l’occasion du sommet sur le climat. Le message était écrit en anglais :

Time for change ! The future is renewable – C’est le temps du changement ! L’avenir est renouvelable

Sauf qu’au Pérou, on ne rigole pas avec les zones archéologiques protégées. Celle-ci, classée depuis 20 ans au patrimoine mondial de l’Unesco, est fragile. L’accès y est donc extrêmement restreint, voire interdit. Les ministres et le chef d’Etat, lui-même, doivent obtenir une autorisation pour s’y rendre. En février, le Pérou demande donc l’extradition d’un des leaders du Groupe, Mauro Fernandez. Depuis, aucune nouvelle. Si une ! Mauro Fernandez est soudainement devenu muet! Plus aucun tweet sur son compte depuis décembre dernier. Se sentirait-il coupable? Consigne de Greenpeace? Dans tous les cas, cette affaire est une épine dans le pied de l’ONG dont elle n’est pas prête de se défaire.

4 commentaires sur “Scandale Greenpeace au Pérou – l’étrange silence de l’ONG

  1. Silence de Greenpeace sur l’affaire de la bactérie dans les pouilles Italiennes, silence pesant, silence étrange!

    L’agriculture industrielle ne doit -elle pas être dénoncée par l’organisation?

    et l’agriculture organique ( sans pesticides chimiques) ne doit -elle pas prendre la place des fermes qui « tartinent » les oliviers avec des insecticides et détruisent toutes les plantes compagnes des bordures?

    Pour l’heure, on dégustera un cocktail aux huiles essentielles: http://www.atlantico.fr/decryptage/doit-on-craindre-expansion-attaque-oliviers-xylella-fastidiosa-christian-carne-carnavalet-2277304.html

    Pourquoi s’inquiéter de la bactérie, la solution, parait-il existe !
    Comme pour la bobo information, très efficace et tout naturel.

    Pas certain que les oléoculteurs italiens partagent cet avis, après la mouche de l’olive en 2014, les plus engagés nature commencent à revenir des solutions très…trop naturelles.

    1. Votre commentaire m’a échappé il y a deux semaines. Je viens de lire l’article sur Atlantico. C’est délirant !

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