Glyphosate : toujours sûr et fiable !

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L’info a fait la Une de l’actualité : le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a émis une opinion à savoir classer le glyphosate dans la catégorie 2A : carcinogène probable. Mais au fait, quoi de neuf ?

Stéphane Foucart, journaliste au Monde, s’étonne que l’agence de sécurité sanitaire allemande – le Bundesinstitut für Risikobewertung (BfR) – ait mis en cause « l’avis du CIRC, tout en confessant… ne pas avoir pris connaissance de la monographie établie par l’agence. Critiquer quelque chose sans l’avoir lu : le procédé est intéressant ». Ce qui est intéressant, c’est que personne n’a encore pu lire la monographie et que les journalistes se soient emballés à ce point ! Parce que la dite monographie n’est pas encore publiée nom de nom. Elle doit l’être dans les 4 prochains mois. Il est strictement impossible de se faire une opinion tant que l’on n’aura pas eu la fameuse monographie ! On est obligé de s’en tenir à la maigre page du Lancet qui publie l’opinion du CIRC. Avouez que c’est un peu maigre !!!
Moralité : on a droit à un emballement médiatique issu d’une dépêche AFP d’environ 1800 caractères, datée du 20 mars. 1800 caractères contre 40 ans de publication scientifique…

Car pour le Round Up,  produit jugé le plus sûr par toute la communauté scientifique, cette annonce du CIRC va à l’encontre de toutes les opinions scientifiques, officielles ou privées, parues depuis 4 décennies (et non décades comme écrit précédemment : merci G2433 !) dans le monde entier notamment l’Union Européenne et aux Etats-Unis. Et par des organisations comme les JMPR qui sont des réunions conjointes FAO/OMS sur les résidus de pesticides.

L’annonce du CIRC est une opinion, elle ne contient aucune donnée scientifique nouvelle. Elle repose sur 3 études épidémiologiques. Alors que le BfR allemand s’est penché sur une trentaine d’études ! Ce qui est sûr, c’est que le BfR allemand a conclu récemment, à partir de la base de données scientifiques la plus exhaustive qui existe (données publiques et privées) que le glyphosate n’est pas cancérogène. Il n’y a pas de complot là-dedans comme le pense le même S. Foucart.

Au fait, il n’y a jamais eu d’alerte cancer au glyphosate. Il n’y a jamais eu d’intoxication dans un cadre normal d’utilisation. La MSA (Mutualité Sociale Agricole) n’a jamais reçu d’alerte au Round Up non ? Nous parlons bien ici dans un cadre normal d’utilisation !

– En regardant la balance bénéfice-risque pour le glyphosate, il n’y a pas photo. D’ailleurs, près de 70 % des internautes ayant répondu au très récent sondage en ligne de la France agricole considèrent qu’ils ne pourraient « sans doute pas », voire « certainement pas », se passer du glyphosate.

Moralité : continuons à utiliser du Round Up comme des professionnels responsables.

53 commentaires sur “Glyphosate : toujours sûr et fiable !

  1. Un petit lapsus ?
    Il est écrit :
    « toutes les opinions scientifiques, officielles ou privées, parues depuis 4 décades dans le monde »

    Vous vouliez dire… depuis 4 décennies – probablement.
    Ce qui correspondrait mieux à l’expression utilisée plus haut : « 40 ans de publication scientifique… »

    Le terme « décade » correspond à 10 jours.

    P.S. : petite parenthèse historique.
    Dans le calendrier révolutionnaire, la semaine comptait dix jours – le dixième étant appelé « décadi ».

    1. Quatre décades de décadence
      Et surtout buvez un bon verre de glyphosate à la santé de l’humanité!

  2. C’est quoi votre site de propagande Pro Monsanto (et pire)
    Et vous osez vous appeler « Alerte Environnement »

    Buvez en de votre round up !
    Si c’est si bon que ça!

    On reviendra vous voir quand il sera classé cancérigène avéré, puisque vous êtes des professionnels responsables!

    1. @omg « C’est quoi votre site de propagande Pro Monsanto »

      >>> c’est marrant, les neuneus escrolos sont tellement obnubilés par Monsanto et de plus tellement ignares qu’ils ne savent même pas que le brevet du glyphosate est dans le domaine public depuis au moins l’année 2000 me semble-t-il, mais peut-être ne savent-ils même pas ce que ça signifie…

      « On reviendra vous voir… »

      >>> plutôt non, ne revenez pas, inutile de venir nous abreuver de telles âneries !

  3. « Critiquer quelque chose sans l’avoir lu : le procédé est intéressant. »

    Et il n’est pas si exceptionnel que cela ! 😉

    Procédé moqué par quelque fin observateur, au moyen du récit qu’il fait du face à face médiatique entre l’auteur d’un livre et un commentateur qui en dit le plus grand mal, ce dernier allant jusqu’à proférer par inadvertance la méchante bourde (qui tue 🙄 ) :
    « D’ailleurs, je ne lai même pas lu… » 😀
    _________________

    Dans un genre approchant – avec les « vacheries » en sus…

    Amanda Lear ayant publié un livre, un lecteur mettant en doute le fait qu’elle puisse en être l’auteur,
    lui demande :
    » Qui vous l’a écrit ? »
    A. Lear lui rétorque du tac au tac :
    » Qui vous l’a lu ? »

  4. Notre bon « journaliste » du Monde s’est étonné que le BfR se soit étonné du classement du CIRC, mais en a surtout profité pour ressortir l’arme favorite des anti-système  : les conflits d’intérêts.

    Et quelqu’un a cherché des poux dans le groupe de travail du CIRC… Bingo :

    http://risk-monger.blogactiv.eu/2015/03/31/iarcs-glyphosate-publication-another-organisation-captured-by-ngo-activist-shills/

    On peut aussi s’interroger sur le fait que le communiqué de presse du CIRC soit sorti le 20 mars, jour d’ouverture des opérations Veillerette. Et aussi du fait que le CIRC se soit penché sur le glyphosate à ce stade alors qu’il avait identifié des priorités plus grandes…

    J’attends la monographie. Mais on peut constater que l’expertise officielle commence à être noyautée. Le classement du glyphosate étonne aujourd’hui ? Hier c’était celui des champs magnétiques liés aux téléphones portables.

    Il y a une excellente analyse qui a été traduite en français :

    https://latheierecosmique.wordpress.com/2015/03/29/trad-glyphosate-et-cancer-que-disent-les-donnees/

    Agriculteurs et utilisateurs, protégez-vous !

    1. Ce n’était certainement pas du glyphosate en solution dont Canl+ dipsosait, ça ne se trouve pas dans le commerce, mais du Round-up ou autre formulation commerciale, contenant des surfactants aussi nocifs que votre liquide vaisselle. Si on vous proposait de boire un verre de votre liquide vaisselle même dilué dans de l’eau vous accepteriez ? Pourtant vous faites votre vaisselle tous les jours avec !

      1. Laurent,

        Le gugusse – Paul Moreira – s’est visiblement « invité » à l’Hôtel Renaissance pour l’événement d’Europabio. C’est facile, il y a plusieurs salles de réunion, trois donnant directement sur le lobby. Le Corporate Europe Observatory s’était fait les gorges chaudes du fait que cette manifestation n’avait été ouverte qu’aux « amis » et que les « consommateurs » n’avaient pas été invités. Vous pensez bien que l’accès de la presse a été contrôlé et qu’on n’a évidemment pas invité un documentariste inconnu, encore moins Paul Moreira.

        Le gugusse, par conséquent, ne pouvait pas savoir qu’il allait décrocher, sans arrangement préalable, une interview de M. Patrick Moore. Et le « j’en ai un peu » est de la pure esbroufe… Cela illustre parfaitement la déontologie du gugusse.

        Mais l’essentiel n’est-il pas d’impressionner les pauvres d’esprit tout acquis à l’idéologie qu’il promeut et les bourgeois bien-pensants que la bien-pensance empêche de réfléchir ?

        Une précision : M. Moore fait la promotion du riz doré, rien d’autre. Il accuse – à juste titre – avec d’autres, Greenpeace de crime contre l’humanité.

        Et encore une précision : « la vidéo que Monsanto préférerait cacher aux yeux de tous » ? Monsanto n’en a rien à cirer… Il n’y a que les imbéciles pour croire le contraire.

        1. Personnellement, je trouve certes positif la campagne de Patrick Moore pour le riz doré mais je trouve aussi qu’il en fait beaucoup beaucoup trop, son style à l’américaine ne correspond pas à ma sensibilité européenne, plus nuancée.

          En outre focaliser sur le seul apport de vitamine A me parait très insuffisant, au delà du beau geste de la création de ce riz , il faut prôner avant tout la diversification de l’alimentation, plus de légumes autant que possible mais les légumes se conservent mal contrairement au riz, les patates douces par exemple sont de formidables aliments, plein de vitamines A et qui se conservent bien mieux que des carottes ou des tomates, légumes qui restent inaccessibles pour certaine populations alors que les patates douces le sont davantage.

          Greenpeace se plante en soutenant la consommation de carottes par des populations qui ne peuvent y avoir accès mais est dans le vrai en soutenant qu’une alimentation plus variée est la clé de l’équilibre en terme d’apport vitaminique. Marquez cet avis positif pour cette organisation spectrale qui ne vise pas que le vert, il n’y en aura pas des masses, quoique Arnaud Appotek avait un coté sympa, même après avoir rejoint le groupe Carrefour.

          Donc il a du positif mais aussi pas mal d’excessif dans la campagne de Patrick Moore et cet excessif dessert les thèses qui a désormais choisi de défendre.

          Je reconnais cette position discutable mais j’assume.

      2. Bonjour,

        Je ne connais pas de vendeur de liquide vaisselle qui, pour faire la promo de son truc dise qu’il est près a boire du liquide vaisselle. Personne n’a forcé ce monsieur à dire qu’il pouvait en boire du round-up, s’il le fait, c’est qu’il est près à tout pour vanter l’innocuité de son truc…. Or il n’est manifestement pas à la hauteur de ses dires… Ceci prouve une chose, les lobbyistes de Monsanto sont près à toute les contrevérités.

        1. « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. » (Michel Audiard)

          Je me permettrai de mettre cette citation en exergue :

          1.  Pour un individu qui, se trouvant en état de désoeuvrement, ayant vraisemblablement subi une déconvenue, vient chercher querelle sur un site qu’il a découvert pas pus tard qu’hier et sur des sujets pour lesquels son niveau de compréhension est proche de zéro.

          2.  Et pour les lecteurs de passage pour leur signaler la nature de la « conversation » qui se déroule ici et la valeur du commentaire auquel je réponds.

          M. Eddy écrit :

          « Je ne connais pas de vendeur de liquide vaisselle qui, pour faire la promo de son truc dise (sic) qu’il est près (resic) a boire du liquide vaisselle. »

          Je ne connais pas de vendeur de produit phytosanitaire qui, pour faire la promo de son truc, dit qu’il est prêt à en boire.

          Je ne connais pas non plus de vendeur de produit phytosanitaire qui, pour faire la promo de son truc, dit qu’il est prêt à en mettre sur ses légumes.

          En revanche, je connais des vendeurs de produits à vaisselle qui, pour vanter leur truc, ne sont pas loin de faire entendre qu’ils en mettent sur leur assiette. S’ils ne se mettent pas en scène eux-même, c’est parce qu’une pub avec une ménagère accorte est plus efficace.

          « Personne n’a forcé ce monsieur à dire qu’il pouvait en boire du round-up » ?

          Si, au lieu de donner libre cours à une manifestation infantile, vous aviez écouté attentivement l’échange, vous vous seriez aperçu que M. Moore a immédiatement tenté de rectifier.

          Si, au lieu de vous esclaffer devant une « interview » menée sur le mode de la confrontation, vous aviez connecté vos quelques neurones pour réfléchir, et peut-être vous renseigner sur M. Patrick Moore, à défaut de me croire, vous sauriez que le Roundup, ce n’est pas son truc, et qu’il n’est pas un lobbyiste de Monsanto.

          Et ceci prouve que les lobbyistes anti-pesticides – et les perroquets et autres roquets à leur botte – sont prêts à toutes les contre-vérités.

          Petit complément d’information à l’intention des lecteurs intelligents : il est quasiment impossible de se suicider en buvant du Roundup. Et les éventuels problèmes de santé sont causés non pas par le glyphosate, la matière active, mais par les co-formulants (les surfactants du commentaire de M. Berthod ci-dessus)… qui sont de même nature que les détergents des produits à vaisselle.

          Autre information à l’intention des lecteurs intelligents : M. Séralini a fait boire à une partie de ses rats, pendant toute la durée de son « étude » infâme, c’est-à-dire pendant toute la durée de vie moyenne des rats Sprague-Dawley, du Roundup à une dose qu’il prétend être moitié de celle qui sort du pulvérisateur.

          1. SVP, qui connait Monica Kruger de l’Institut de recherche de Leipzig que l’on a vu dans l’émission d’Arte récemment ?
            Es ce une militante écologiste ?

          2. Monika Krüger? Elle fait partie de la galaxie de la science militante, ou plutôt du militantisme se servant de la science. Illustré par sa participation aux événements de l’ENSSER.

  5. Conflit d’intérêt, vous avez dit conflit d’intérêt?

    Il faudrait raisonnablement exclure tous les fumeurs de GT du CIRC car leur addiction risque de les entrainer, pour sous estimer les risques du tabac, à surestimer ceux des autres contaminants.

    Chez les anti pesticides on trouve beaucoup d’addicts de la clope, MMR pour la première, prise la clope au bec en pleine hystérie anti glyphosate.

    Il y avait des français dans le GT qui a conclu au classement du glyphosate, vous avez les noms que l’on rigole un peu?

  6. Juste pour rappeler ce qui est identifié comme pouvant augmenter le risque de LNH le type de cancer qui serait lié au glyphosate selon le groupe du CIRCque.

    https://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-type/non-hodgkin-lymphoma/risks/?region=qc

    « 1- Facteurs de risque connus

    Système immunitaire affaibli
    Troubles auto-immuns
    Certaines infections
    Traitement déjà administré

    2- Facteurs de risque possibles

    Exposition aux pesticides: Les pesticides comportent un grand nombre de produits chimiques différents dont certains pourraient être associés au risque de LNH. D’après quelques études, une exposition à certains pesticides, comme l’agent Orange, pourrait être liée à une hausse du risque de LNH. Puisque les données ne sont pas cohérentes, d’autres recherches sont nécessaires pour aider à éclaircir le lien possible entre les pesticides et le cancer et pour identifier lesquels parmi ceux-ci augmentent le risque de LNH.

    Exposition au trichloroéthylène: Le trichloroéthylène (TCE) est un solvant employé principalement pour enlever la graisse des métaux. Certaines études portent à croire qu’une exposition au TCE pourrait accroître le risque de LNH.

    Alimentation: Le lien entre le LNH et l’alimentation est très complexe. Les chercheurs tentent de savoir si l’alimentation peut en accroître le risque. Certaines études laissent entendre qu’une alimentation riche en viande, en produits laitiers et en gras saturés pourrait accroître le risque de LNH. D’autres études ont démontré qu’une alimentation faible en légumes augmente le risque de LNH.

    Obésité: Certaines études laissent entendre que l’obésité pourrait accroître le risque de LNH, en particulier le lymphome à grandes cellules B.

    Colorants capillaires: Des études ont démontré une hausse du risque de LNH chez les personnes qui utilisaient des colorants pour les cheveux avant 1980. La composition chimique des colorants actuels est différente de celle des produits employés avant 1980, certains des composants nocifs ayant été retirés depuis. Le risque affecte les personnes qui utilisaient des colorants permanents, en particulier de couleur foncée. Ce risque peut aussi être plus élevé chez les coiffeurs et les barbiers qui étaient exposés aux colorants capillaires au travail.

    Expositions professionnelles: Un certain nombre d’études portent à croire que certains emplois engendrent un risque plus élevé de LNH. Les industries touchées sont entre autres l’agriculture, le caoutchouc, le bois et la foresterie, l’imprimerie et le soudage. Les chercheurs n’ont pas identifié d’expositions spécifiques pour expliquer ce risque. On doit faire plus de recherches. »

    On notera une omniprésence de solvants organiques dans les teintures capillaires, le trichloroéthylène, les pesticides, l’activité autour du caoutchouc et l’imprimerie ou le soudage.

    Solvants organiques dont l’importance est rappelée par http://www.cancer-environnement.fr/299-Lymphomes.ce.aspx

    si l’on détaille:

    Solvants organiques
    Les solvants organiques sont des hydrocarbures, des molécules formées d’atomes de carbone et d’hydrogène. On en distingue 8 principaux groupes : les hydrocarbures aromatiques (benzène, toluène, xylènes….), les solvants pétroliers, les alcools, les cétones, les esters, les hydrocarbures halogénés, les éthers, les éthers
    de glycol.

    le principal en cause: Benzène
    Une relation causale avec le risque de leucémie est établie depuis plusieurs décennies et a conduit à la classification du benzène en groupe 1 par le CIRC en 1987. De nombreuses revues montrent un lien causal avec les LNH (Steinmaus, 2008). En 2009, les résultats de l’étude de l’équipe de Wang suggèrent une association entre une augmentation du risque de LNH et l’exposition professionnelle à des solvants organiques chez une population de femmes du Connecticut (Wang, R, 2009).

  7. http://www.cancer-environnement.fr/248-Benzene.ce.aspx

    « Le benzène est classé par le CIRC comme cancérogène avéré pour l’homme (groupe 1) sur la base de leucémies observées dans des études épidémiologiques et animales.

    L’inhalation est la voie principale d’exposition au benzène.

    Ses sources d’émission sont les processus de combustion (dont le tabagisme), le transport routier, et les activités industrielles.

    Entre 5 et 18% des leucémies seraient dues à une exposition professionnelle au benzène. Les employés les plus exposés sont ceux travaillant dans la fabrication, le transport ou l’utilisation de benzène, dans l’utilisation de carburants automobiles, et ceux manipulant du benzène pur (laboratoires).

    Les tableaux 4 du régime général et 19 du régime agricole reconnaissent (avec d’autres maladies hématologiques) les leucémies et le syndrome myéloprolifératif en tant que maladies professionnelles suite à une exposition au benzène. »

    « dont le tabagisme…eh, eh … » .

    Bref avec sa clope au bec MMR risque plus que l’agriculteur qui pulvérise du glyphosate, sauf s’il y a des solvants organiques pulvérisés avec le glyphosate.

    Certains pesticides en contiennent, mais avec le glyphosate????

    Je laisse les forts en chimie répondre.

    1. Quid des non-fumeurs qui subissent l’exposition au glyphosate?
      Votre combat pour continuer à empoisonner est perdu d’avance, pour le moment personne n’est jugé mais sachez que la population est d’or et déjà contre cette utilisation des poisons pour l’alimentation.
      Réveillez-vous.

      1. @ Monier
        « pour le moment personne n’est jugé »
        Et les producteurs de graines germées bio et leur fournisseur qui ont envoyé plus de 50 personnes au cercueil et des centaines de personnes dialysées à vie?
        Et le fournisseur de farine bio de sarrasin qui a intoxiqué 18 personnes avec du datura?
        Alors pensez donc quand la toxicité d’un produit n’est ni prouvée et encore moins avérée!
        C’est vos hypocondries qu’il faut soigner!

        1. Si l’on revient sur l’affaire du sang contaminé, en partie à l’origine du principe de précaution , elle trouve son origine en France en grande partie chez une magistrate championne de l’antidiscrimination en charge de l’administration pénitentiaire qui a choisi d’augmenter les « dons » de sang dans les prisons contre l’avis du ministère de la santé en 1983, circulaire du Dr Roux . Elle n’a jamais été condamnée il me semble,et pourtant…

          Les non fumeurs subissent principalement la pollution des solvants et produits pétroliers ou produits de combustion liés à la circulation automobile. De façon bien plus intense en ville. D’autant plus que la ville est dense.

          De ce point de vue la concentration urbaine et le retard pris dans la déviation des grands axes de circulation qui doivent éviter les villes ont une responsabilité considérable.

          Les risques du glyphosate pour la santé publique doit certainement renvoyer à ceux décrits par des obsédés des risques liés à la consommation de produit laitiers, même si contrairement aux produits laitiers bons pour la santé en ingestion, l’ingestion de glyphosate, comme d’ailleurs celle de l’acide acétique pur, est à proscrire formellement, prétendre que c’est sans risque comme un certain Patrick Moore ( pour le glyphosate), écologiste repenti, tient de la stupidité absolue.

          Le glyphosate est un produit dangereux comme de nombreux produits chimiques, dans son cas, en premier lieu, à cause de son caractère acide.
          Donc oui le glyphosate est dangereux en ingestion, ensuite c’est une question de dose, comme l’acide acétique du vinaigre ou de la vinaigrette.
          On notera que la consommation de petits légumes au vinaigre est classée cancérigène par le CIRC, effet de l’acide acétique certainement.
          Mais à faible dose et pas trop souvent, sans pb.

          Donc exit les cornichons….Zut j’ai vidé de ses membre le GT du CIRC en question!

          Pour le lien avec le LNH, c’est une histoire rocambolesque racontée par le CIRC.

          A Lyon à Noel, on a désormais le choix d’aller voir les clowns joyeux et rigolos du cirque qui font rire et ceux du CIRC, mais clowns tristes et pathétiques, mais qui font, aussi, rire.

          1. Le sang contaminé a fait des milliers de victimes pour la sainte cause de la non discrimination des gens en prison.

            Le principe de non discrimination risque d’en faire quelques unes de plus en application de la mesure que vient de voter l’Assemblée nationale consistant à ne plus exclure les homosexuels masculins du don du sang. C’était un vieux projet de la Marisol (MST !) Sur ce risque, et les motifs d’une telle décision, j’avais écrit quelques lignes ici : http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-guy-mollet-mitterrand-olivier-ferrand-111650005.html

            Espérons que le Sénat arrivera à bloquer cette décision.

          2. Et un article du journal libération beaucoup plus responsable que celui de 1983, qui avait fait le lit, à l’époque, de l’épidémie de VIH d’origine transfusionnelle.
            Irresponsabilité de ce journal à l’époque, insuffisamment condamnée.

            Ici tous les termes conduisant à la décision sont posés, l’article est plutôt bien fait et globalement juste , le référence à l’absence de contamination depuis 13 ans est cependant excessive , c’est absence de contamination « connue » ou « identifiée ». La sécurité de la transfusion sanguine reste toute relative, combien de virus encore à découvrir pour lesquels aucun test n’existe, quelle charge virale pour que les tests marchent, y compris pour le VIH? , car sur ce sujet et les risques qui sont liés, l' »omerta » continue à prévaloir, il y a bien prise de risque mais elle est jugée acceptable, ce qui est très différent du « sans risque ».

            http://www.liberation.fr/societe/2015/03/31/don-du-sang-le-comite-d-ethique-veut-toujours-exclure-les-homosexuels_1232371

    2. En complément pour les causes de LNH

      « Certaines études laissent entendre qu’une alimentation riche en viande, en produits laitiers et en gras saturés pourrait accroître le risque de LNH. »

      « Obésité: Certaines études laissent entendre que l’obésité pourrait accroître le risque de LNH, en particulier le lymphome à grandes cellules B. »

      On peut légitimement se poser la question d’une origine qui tient au fait que les viandes grasses et les produits laitiers peuvent être contaminés par des dioxines et des HAP dont le benzo pyrene suivant le niveau de contamination par ces produits des vaches ou autres animaux d’élevage y compris les volailles.

      La proximité d’incinérateurs d’ancienne génération ( cas d’Alberville jusqu’en 2000), la proximité de zones industrielles ou de voie de grande circulation peut expliquer la contamination du fourrage puis celle de la viande et des produits laitiers qui sont issus des animaux.

      Idem pour l’obésité avec des phénomènes de relargage dans l’organisme de ces cancérigènes qui arrivent dans l’alimentation et se concentrent dans les graisses.

      Il y a un véritable enjeu de voir une alimentation des animaux indemne de ces substances, mais c’est un autre débat …

    3. Je ne suis pas fort en chimie, mais je peux dire qu’il n’y a pas de solvants organiques dans les préparations de glyphosate.

      1. Si Christian Gauvrit estime qu’il n’y a pas de solvants organiques avec le glyphosate, on peut lui faire confiance, c’est un des spécialistes des coformulants des herbicides.

        Des surfactants à priori uniquement.

        Le questionnement reste pour des spécialités plus complexes, développées hors France, qui contiennent à la fois du glyphosate et d’autres herbicides lipophiles comme l’atrazine par exemple, mais cela doit être marginal.

        En revanche les utilisateurs de glyphosate dans leur immense majorité sont aussi des utilisateurs d’autres herbicides lipophiles donc conditionnés obligatoirement avec des solvants: Xylénes, Toluène, solvants bien plus rarement utilisés comme coformulants depuis le début des années 90 ou à très faible dose…il y a très longtemps, dans les années 70, même le Benzène.

        Il serait intéressant d’avoir une liste de ces herbicides, matières actives.

        Les cohortes d’utilisateurs de glyphosate comparées à des cohortes de non utilisateurs étaient également composées d’utilisateur de ces herbicides contenant des solvants organiques ( Xylènes, Toluène…)avant les années 1990, herbicides utilisés sans précaution, sans gants, le nez sur le bidon… Il se serait pas anormal de trouver chez eux un léger surplus de LNH.

        Cela dit le dégraissage des pièces mécaniques du tracteur ou de la moissonneuse batteuse, avec de l’essence « naturellement » additionnée de 5% de benzène entre 1985 et 2000 a du les exposer bien plus significativement et avec le pire d’entre les solvants, disparu des herbicides à partir du début des années 80, sauf à l’état d’infimes traces.

        Les cohortes de garagistes, pompistes, coiffeurs, peintres, employés des blanchisseries, ou des péages d’autoroutes, des parking souterrains …
        ont été également fortement exposés et bien plus que les agriculteurs.

        Seul l’instit ou le fonctionnaire qui ne fume pas de clope et ne bidouille pas le moteur de sa voiture le dimanche est relativement peu exposé et peut constituer une cohorte témoin valable pour la comparaison par rapport aux professions à risque LNH, dont les garagistes, dont, dans une moindre mesure, les agriculteurs manipulant des herbicides pouvant contenir des solvants organiques.

        Quoique, s’il habite ou travaille en ville avec un circulation intense de véhicules à essence à proximité de son lieu d’habitation ou de travail, s’il va au travail en vélo ( vapeurs des véhicules autour de lui et inspirations plus nombreuses) , surtout entre 1985 et 2000, pas si sûr!

    1. Pour éviter toute polémique on notera que l’avis du comité consultatif d’éthique au sujet du don du sang ne peut être interprété comme discriminatoire vis à vis de l’ « inclinaison » homosexuelle car les femmes homosexuelles sont parfaitement les bienvenues pour donner leur sang auprès des centre régionaux de transfusion sanguine puisque bien plus sécurisées que les hétérosexuels eux mêmes, notamment les non fidèles.
      Pour les homosexuels ( masculins) il est clair que ceux qui ont un comportement parfaitement fidèle, 1 compagnon seulement et sur une très longue durée, ne présentent pas de risque mais avec des statistiques qui donnent une tendance à avoir plus de partenaires masculins pour les homosexuels masculins que les hétérosexuels.

      Cela justifie l’avis du comité consultatif d’éthique de refuser de prendre des risques avec l « inclinaison » homosexuelle masculine, ce n’est donc surtout pas l’homosexualité est visée mais bien une probabilité plus grande d’être contaminé à son insu, ce que les femmes ayant la même « inclinaison » n’ont pas, voire sécurisent au maximum leur don de sang.

      Il est cependant nécessaire de revenir à la genèse du principe de précaution et de rappeler le choix, choix terrible désastreux, fait par la magistrate, directrice de l’administration pénitentiaire en 1983 qui porte une grande partie de la responsabilité de l’épidémie de Sida en France, sans conséquences autres que morale pour elle , même son acte irresponsable a été condamné par les plus grands du corps médical.
      Ce constat a certainement guidé le choix du comité consultatif d’éthique et la logique veut que l’on ne prenne plus de risque avec cette terrible maladie pour éviter l’erreur dramatique de 1983.

      1. Oui, merci de cette explication utile. Ce n’est pas l’homosexualité qui est un facteur de risque mais l’inclination (et non l’inclinaison) au multipartenariat des homosexuels masculins.

  8. > Il n’y a pas de complot là-dedans comme le pense le même S. Foucart.

    Qui cela étonne encore?

    Ce qu’on peut trouver… étonnant, en revanche, c’est qu’Hervé Kempf a été viré du Monde, mais que Foucart y est encore.

  9. Concernant le méchant glyphosate, sa métabolite retrouvé dans les eaux de surface , l’Ampa , une autre origine : la LESSIVE !!!
    A partir de ce constat écrit de la main de l’Agence de l’eau Seine Normandie ( lire ci dessous), il va être difficile d’accuser le glyphosate de tout les maux !!!

    http://www.eau-seine-normandie.fr/index.php?id=5760

    extrait:

    Le glyphosate est un pesticide (herbicide) non sélectif très soluble dans l’eau. Il entre dans la composition du désherbant Round Up. Il est donc très largement utilisé pour les usages agricoles mais aussi industriels car réputé comme “biodégradable”. Il est facilement retenu par les argiles si bien qu’il n’a jamais été signalé dans les eaux souterraines. Par contre, il est fréquemment retrouvé aujourd’hui dans les eaux de surface et particulièrement après des épisodes pluvieux. Il est toujours accompagné d’un autre composé, l’AMPA (acide aminométhylphosphonique) qui est un de ses produits de dégradation mais qui peut être aussi un produit utilisé dans les LESSIVES .

    PS: il faut remarquer ici qu’il n’est pas fait mention de l’usage du glyphosate par les particuliers .

      1. Effectivement l’argumentation est de qualité, on peut ajouter que les agriculteurs disposent de possibilités pour réduire encore leur diffusion d’AMPA et de glypophosate dans les cours d’eau en évitant l’érosion des sols, en créant des zones de sédimentation des particules accompagnant les flux de ruissellement au bas des parcelles ou bacs de décantation des particules de sols dans les ruisseaux qui bordent les parcelles, les américains ont adopté ces dispositifs dans les cours d’eau en zone agricole. Ces Bacs peuvent servir de réserve d’eau pour des irrigations légères. En revanche pour les phosphonates des lessives pas de possibilité de filtrage ou si peu.

    1. @Actinidia
      L’idée de  » bloquer  » les terres pour empêcher des usages non agriculture bio ne serait pas dérangeante si il n’y avait pas de subventions émanant de …nos impôts!! ( c’est en fait une sorte de vol légalisé).La valeur ajoutée d’un hectare de terre agricole est bien faible comparée à d’autres activités ( tourisme, immobilier, entreprises,usines etc…). l’agriculture et la forêt mobilisent déjà plus de 80 % des surfaces pour 3 ou 4 % du PIB. Si on souhaite des emplois pour les nouvelles générations il faudra bien en finir avec ce concept de  » sanctuarisation  » des terres agricoles ( surtout lorsque la fertilité des sols est faible comme dans le cas de la vidéo))

  10. Amis chimistes, bonjour.

    Visor a raison, si l’association Terre de liens touche des subventions pour acheter des terres qui ne peuvent être consacrées à la bio, sachant que tous le monde n’est pas obligé d’apprécier les finalités de cette association, c’est une sorte de vol légalisé.

    Sachant que tous le monde n’est pas non plus forcément obligé d’apprécier les pratiques agricoles dominantes reposant sur l’usage des pesticides, qu’est ce qu’il pense Visor des 56 milliards d’€uros que les agriculteurs français vont toucher de la PAC entre 2015 et 2020? Cela ne cacherait pas une forme de vol légalisé? Je ne sais pas moi, je demande…

    1. et que pensez vous des fonctionnaires Français qui vont couter plus de 1600 milliards d’€ entre 2015 et 2020 et des politiques de tout bords qui nous coutent 130 milliards de plus par an que ceux de notre voisin allemand !!!

    2. @Eddy
      Je ne soutiens absolument pas cette politique de donner des subventions quelles que soient les conditions de l’année ( prix de vente des produits, rendements etc…).Donner la même chose quand le prix du blé est à 80 €T tonne ou 250 € /tonne est indéfendable.Ceci perturbe tout le marché et le niveau des prix ( si l’Europe et les USA en particulier cessaient cette politique de subventions massives les prix mondiaux reflèteraient la réalité et seraient en moyenne au -dessus des coûts de production. Rappelons d’ailleurs qu’il existe des productions non subventionnées qui se portent bien ( vins, pomme de terre,..). Si on arrive à ces absurdités c’est à cause des écolos qui veulent imposer des pratiques plus ou moins stupides aux agriculteurs ( nitrates, pesticides, haies, inter cultures, arbres etc..) et acceptent en contre partie que l’état, donc les contribuables actuels ou futurs, leur donne des subventions.Si on veut revenir à la réalité des prix il faut revoir la politique de subventions mais redonner aux agriculteurs leur liberté d’entreprendre, et respecter leur propriété individuelle ( en finir avec les structures communistes comme les SAFER..). Cela dit, sans subventions l’agriculture bio est condamnée à devenir une micro niche pour quelques idéologues; alors que l’agriculture moderne, elle, survivra et s’adaptera.

  11. Merci Wackes,

    Je me doutais bien que cette Monica Kruger était une partisane écolo , cela sentait trop le Séralini !!!

  12. @ Agrau,

    T’as raison, on supprime les subventions à Terre de Liens, celles à l’agriculture, l’enseignement publics, les hôpitaux, les réseaux routiers, le réseau électrique, l’armée,la police et tout ira pour le mieux…

    Tu te croyais libéral, mais en fait t’es un dangereux anarchiste…

    1. Ce n’est pas ce que dit Agrau: son point est surtout celui de l’inefficacité car en effet la fonction publique allemande produit largement autant ( à mon avis même plus) que la fonction publique française pour beaucoup moins cher malgré le nombre de citoyens plus important.La fonction publique en France est de plus en plus médiocre malgré des coûts toujours plus importants.L’idéal serait devoir une fonction publique bon marché et efficace ( un peu comme aux USA) mais c’est tout le contraire.La fonction publique française aura consommé les réserves de la génération de mes parents,aura spolié les producteurs de richesse de ma génération et se prépare à faire encore pire avec la génération montante.Ce système va évidemment s’effondrer ( au lieu de nous parler de développement durable ils feraient mieux de s’interroger sur la spoliation durable) mais espérons qu’il n’y aura pas trop de violence associée.

    2. t’as rien compris Eddy, on nous emmerde parce que l’on touche 10 milliards d’ € de COMPENSATION , puisque nous sommes au cours mondial !!!

      Je n’ai rien contre les fonctionnaires qui n’ont heureusement pas la paie des chinois !!!

      la fonction public coute environ 330 milliards d’€ par an soit 33 fois plus que les compensations PAC pour plus 500000 agris qui font vivre les campagnes !!!

    3. Frédéric Bastiat:
      « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

      Pour essayer de comprendre pourquoi il faudrait se guérir de la dépendance à l’État, poussah omnipotent – en réalité impotent. Une suggestion de lecture…

      Agnès Verdier-Molinié.— On va dans le mur… Éditeur Albin Michel, février 2015.

      Présentation de l’éditeur :
      « Tout le monde – ou presque – est d’accord, de la gauche à la droite : l’Etat doit être réformé au plus vite. Et la baisse de la dépense publique est une priorité absolue.

      Mais alors qu’attendons-nous pour passer à l’action ? Face à un système devenu fou, en vérité personne ne sait comment faire.

      Pourtant on sait que l’empilement – des taxes, des lois, des décrets, des aides sociales, des strates administratives, des régimes de retraite, des exonérations – a produit un monstre dont la complexité et les dérives sont chaque année plus coûteuses pour les Français.

      Combien de temps encore allons-nous accepter cet insupportable harcèlement ? »

      1. @ JG 2433,

        C’est ton modèle, il y en a d’autres, notamment celui des pays nordiques.

        Qu’il faille réformer le pays, cela fait sans doute à peu près consensus, (sauf qu’une fois au pouvoir, personne ne tient ses promesses, pas plus a droite qu’a gauche). Reformer oui, que la baisse de la dépense publique soit la priorité absolue, c’est autre chose, il faudrait que cela ait montrer son efficacité quelque part, ce qui n’est pas le cas, surtout pas en Allemagne pays qui a de gros soucis à se faire parce qu’il n’a pas entretenu ses rails, ses routes, ses ponts et parce que sa démographie pose question…Les donneurs de leçon allemands (qui n’ont rien anticipé, ou angla

      2. Pourtant c’est simple, il faut virer les 3/4 de nos représentants politiques ainsi que les 3/4 des hauts fonctionnaires français , qui sont grassement payés pour rien !!!
        Mais vu que ces bons à rien sont aux manettes , ce n’est pas près de changer !!!

        1789 n’a rien changer !!!

  13. ou anglais qui affiche eux aussi une grosse dette alors qu’ils avaient une manne pétrolière me font bien rigoler…)

  14. Lira à propos d’une affaire similaire, cela en rapport avec le pétrole puisque le benzène en est issu, comme les autres solvants aromatiques.

    http://www.agrisalon.com/fr/permalien/article/7008440/La-justice-deboute-un-ancien-salarie-de-l-Inra.html
    « Clermont-Ferrand, 13 avr 2015 (AFP) – Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a débouté la demande de reconnaissance en maladie professionnelle d’un ancien salarié de l’Institut de la recherche agronomique (Inra), décédé en 2013 d’une maladie du sang qu’il estimait avoir contractée après avoir utilisé des pesticides toute sa carrière, selon une décision de justice communiquée lundi à l’Afp.
    …..

    « Il était le nez dans les pesticides, avait expliqué, fin mars, lors de l’audience devant le tribunal Me François Lafforgue, spécialisé dans la reconnaissance des maladies professionnelles. Selon lui, l’ancien salarié « avait été exposé autant, voire plus qu’un agriculteur car il utilisait neuf mois de l’année, 10 heures par jour, des produits phytosanitaires, dont certains contenaient du benzène et dont le lien avec les maladies professionnelles est aujourd’hui reconnu ». « Si le benzène est cité dans la littérature scientifique comme favorisant la survenue de tels syndromes », le tribunal a toutefois estimé « qu’il n’apparaissait pas que (M. Bonnemoy) ait été exposé à des doses significatives de benzène à l’occasion de l’utilisation » d’un des produits mis en cause, selon ce même communiqué ».

    Le tribunal a par ailleurs relevé qu’un autre des produits pointés du doigt, « contenait non pas cette molécule mais l’un de ses dérivés, dont le rôle dans l’apparition desdits syndromes n’est pas évoqué en l’état actuel des connaissances scientifiques. »

    Les autres produits , solvants aromatiques de certains désherbants peuvent être du toluène ou des xylènes, entre autres, mais en très faible proportion depuis 1992. Le Benzène a disparu des formulations herbicides depuis 1980 environ mais pas de l’essence sans plomb ( réintroduit en 1985) et moins encore de la combustion de la cigarette toujours autorisée par la loi.

  15. Les cabines UV ne sont pas classées cancérigènes probables par le CIRC, mais cancérigènes. Elles ne servent à rien. Elles ne sont pas interdites. Principe de précaution, vous avez dit principe de précaution ? Je me pince !

    Référence : « La mode du bronzage a également poussé les gens à utiliser les cabines à UV, classées cancérigènes par le Centre international de recherche sur le cancer depuis 2009. Or «le mélanome malin est un cancer de mauvais pronostic s’il n’est pas dépisté tôt, lorsqu’il est encore superficiel», rappelle Emmanuel Ricard. »

    In => http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/04/08/23598-risque-plus-eleve-melanome-chez-baby-boomers

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