Ergot des céréales :le bio sous surveillance

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D’après Agra Presse : « Le comité permanent de toxicologie doit adopter le 14 avril une modification du règlement 1881/2006  « instaurant une limite de 0,5 g/kg de sclérotes d’ergot pour les céréales brutes (à l’exception du maïs et du riz), qui est aussi celle du codex Alimentarius, a indiqué Bruno Barrier-Guillot, responsable scientifique chez Intercéréales, le 1er avril à un colloque d’Arvalis. » Cela implique une entrée en application sans doute au deuxième semestre, à savoir pour la campagne 2015-16.
Rappelons que la présence d’ergot dans les céréales peut provoquer des graves intoxications alimentaires comme ce fut le cas à plusieurs reprises au cours de notre histoire (maladie dénommée aussi « mal des ardents » ou encore « feu de Saint Antoine »).
La filière bio, plus exposée à la présence d’ergot, est particulièrement visée par cette mesure.

7 commentaires sur “Ergot des céréales :le bio sous surveillance

  1. Mode cynique on [Boh, pourquoi tant de précautions, si ça peut en dézinguer quelques uns] mode cynique off
    En retour des docucus insoutenables qui sévissent depuis un certain temp sur Arte!

  2. Pas sûr que la filière bio soit plus exposée, ils pratiquent un labour profond systématique pour lutter contre les mauvaises herbes, très bon pour maitriser l’ergot.Rien n’indique dans ces conditions que le bio soit plus exposé à ce contaminant là, comme aux fusarioses sur céréales à paille d’ailleurs, labour systématique et surface en maïs réduite limitent le risque.

    En revanche pour l’érosion de sols, l’émission de gaz à effet de serre, le stockage du carbone dans les sols, la préservation des vers de terre le labour, c’est moins bien.

    1. Alzine,
      c’est toujours pareil, l’incohérence des obligations, halucinant!
      Alors que les pratiques doivent simplement s’adapter au milieu.
      On se bouffe le diktat du non labour celui des vénérés VdT, cette agrobio si chère au ministre qui fait joujou dans sa ferme playmobil!

  3. Si le bio n’est pas en cause, il semblerait que les herbes hautes en bordures de champs de céréales soient favorables à l’ergot: beau débat dans la presse agricole du département entre les écolos qui ne veulent pas faucher les herbes hautes avant le début de l’été pour accueillir plein de bestioles et les agriculteurs qui veulent un fauchage en avril pour éviter de voir l’ergot du seigle se développer dessus puis passer dans la parcelle de céréales.

    Je pensais, lorsque j’étais étudiant, que l’ergot du seigle ne faisait qu’un cycle par an mais de nouvelles études montrent que les graminées des champs, dont celles des prairies ou des bords de champs, le multiplient et augmentent considérablement le risque.

    Comme quoi les alcaloïdes de l’ergot utilisés pour lutter contre la migraine ( avec des sacrés effets secondaires, plus de migraine mais ad patres) en donnent, des migraine, aux fonctionnaires du ministère de l’écologie, si les herbes hautes sont mauvaises pour la santé, où va-t-on mon brave monsieur Hulot?

    1. Mr Hulot ou Mr Le Foll vont ils finir par admettre le concept de  » mauvaises herbes  » ?, eux qui pensaient que tout le monde avait le droit de vivre! Après l’Armoise ( et ses allergies) , le Datura ( dans les galettes au sarazin ce n’est pas bon!) en voici encore un exemple.
      Et oui, il y a bien des utiles et des nuisibles ( moustiques, poux, tiques, etc…)

  4. L’ambroisie et ses allergies surtout, qui ne fait que croitre sur le territoire, l’armoise n’est pas neutre mais moindre.

    1. @Alzine
      merci pour la correction:je voulais effectivement parler d’ambroisie et non d’armoise!

Les commentaires sont fermés.