La FNSEA dénonce les « djihadistes verts »

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Une voix discordante dans le concert médiatique autour du barrage de Sivens, celle de Xavier Beulin dénonçant les »djihadistes verts » d’un mouvement « bien organisé ». Parions que ce genre de propos va faire polémique parmi les bien-pensants de notre univers politico-médiatique !

Voir ici la lettre ouverte de la Fnsea à ce sujet.

18 commentaires sur “La FNSEA dénonce les « djihadistes verts »

  1. Le malentendu vient du fait qu’au lieu de  » vendre  » l’agriculture moderne actuelle productive le monde agricole en général a expliqué qu’il fallait  » changer de modèle  » car on allait dans le mur ( cas Bretagne), qu’il fallait faire de l’agriculture durable ( comme si l’agriculture moderne ne l’était pas), qu’il fallait même faire une véritable révolution ( vers la soi disant agro-écologie..qui n’existe que dans les mots), qu’il fallait repenser l’industrialisation , qu’il fallait faire plus d’agriculture de proximité avec des circuits courts,qu’il fallait utiliser moins d’intrants ( eau-engrais-phyto) car on courait à la catastrophe, qu’il fallait plus de petits agriculteurs ( d’ailleurs argument repris par Mr Beulin pour Sivens), qu’il fallait faire face au changement climatique,qu’il fallait plus de bio etc… Il ne faut donc pas s’étonner de l’absence actuelle de repère chez les citoyens et de l’énergie retrouvée des écolos durs.Les politiques ont laissé croire qu’il y avait une alternative à l’agriculture industrielle mais il n’y en a pas: voilà la dure réalité que personne n’ose expliquer avec pédagogie aux Français.Mr Le Foll n’a fait qu’aggraver la situation qui lui explose maintenant à la figure alors qu’il pouvait se désolidariser des âneries de l’ère Sarkozy ( écophyto..) sous l’ombrelle du redressement productif.

    1. Visor

      D’accord avec vous dans l’ensemble!
      Par contre tout n’est pas a « jeter » dans le plan ecophyto.

      Les formations certiphyto auraient même du etre misent en place il y a 30 ans (quand le risque pour les opérateurs de traitement etait malheureusement plus élevé qu’aujourd’hui).

      1. Oui, c’est vrai mais on aurait pu le faire sans tout ce package administratif dont la France raffole. A l’époque d’internet il aurait été plus efficace, moins cher et plus souple de mettre à disposition des vidéos et des présentations avec une formation en ligne.Les agriculteurs sont des professionnels et ils sont preneurs d’une formation si elle est bien faite. Nul besoin de les y obliger et de faire de la paperasse et des contrôles.Cela aurait aussi permis les mises à jour ( car tout est évolutif) et les échanges de bonne pratiques etc…
        A noter quand même que certaines questions de certiphyto sont orientées ( valorisation du bio …)et que c’est loin d’être complet.

    1. Pas besoin pour ses mômes élevés aux corn-flakes de connaitre ou non la finalité de cette production de maïs, pour eux maïs = Monsanto = gachis de flotte = pollution = agriculture intensive = gros cons de cul-terreux, etc. de toute façon!

      @ VISOR
      Qui a le + communiqué sur l’agriculture? Les ignares d’escrolos, ceux qui se sont ramassés la gueule dans leur retour à la terre post68, ce sont eux qui entretiennent la psychose pesticides, ogm, malbouffe, etc. parce que la plupart n’ont jamais pu dégager un revenu.
      Le monde agricole peut ramer derrière toutes ces idées reçues caricaturales que toute la populace reprend en choeur!

      1. Il y a eu aussi ceux qui ont quitté la petite exploitation bretonne, laissée à un frère, en principe moins doué, la terre c’est pour les bouseux, et qui ont terminé ouvriers d’usine à Redon, tandis que le frère, plus futé qu’il en avait l’air a réussi à faire de son exploitation une affaire qui marche. On ne dira jamais à quel point la jalousie a fait du mal à l’image de l’agriculture « intensive », « industrielle », « productiviste » …

  2. Une différence c’est que les djihadistes ne touchent pas le RSA et les prestations sociales, contrairement à nos activistes verts qui refusent la société mais pas ses largesses. Quand à l’agriculture et l’agroalimentaire ce sont les derniers domaines où la France est encore forte économiquement, avec le nucléaire et l’aéronautique, comme par hasard des secteurs honnis par les écolos de tout poil.

    1. @manon troppo

      Que savez vous des revenus des « djihadistes verts  » ?
      En quoi est ce une circonstance aggravante ?
      Vous êtes envieux des prestataires sociaux , dont vous faites parti si vous avez des enfants , avez des dépenses de santé ,etc …

      1. Je pense qu’il a cru que « les djihadistes verts » désignait les agriculteurs. Fatigue ou petite goutte de trop avant la navigation sur Internet !

      2. Quand on bénéficie du soutien et pas que financier de la société (RSA, CAF, bourses ou autres services sociaux) on vient pas détruire les biens de ceux qui y pourvoient.

          1. Nuance, je parle de ceux qui ne filent pas un radis, qui s’en sont même fait une spécialité de vivre aux crochets des autres.
            Que les agris détruisent les biens qui administrent leur profession, ça les regarde c’est eux qui paient ces organismes avec leur cotisations.

  3. Complètement Hors sujet, mais une idée de piste d’article pour A-E

    Le gouvernement vient de présenter en grande pompe des mesures de simplification adminsitrative.
    Effort louable, mais dans le domaine de l’environnement, on est loin du compte, on irait plutôt vers toujours plus de complexification (les suites du Grenelle de l’Environenment)

    Alors, certes, on est en train de passer à l’autorisation unique environnementale, ce qui est plutôt une simplification…

    Mais à côté de ça, il y a eu la réforme de l’étude d’impact en 2013, avec son incroyable usine à gaz du « cas par cas » (voir ici : http://tinyurl.com/okuwn7z)

    Il y a aussi, depuis 2012 l’obligation pour tout projet d’étudier l’incidence sur les sites Natura 2000, même si le projet est à 50 km du site N2000 le plus proche…

    Depuis juillet 2014, de nouvelles obligations à faire figurer dans les dossiers de déclaration au titre de la loi sur l’eau (expliquer les raisons pour lesquelles le projet a été retenu parmi les alternatives, résumé non technique)

    Et j’en passe sûrement

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