Lutte contre le chikungunya : un parlementaire pose le débat

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Gabriel Serville, député PS, s’interroge avec lucidité sur les débats actuels –  limités pour le moment à la Guyane- sur l’utilisation du malathion comme insecticide contre le moustique tigre vecteur du chikungunya. Si la situation semble être sous contrôle dans les Antilles, il n’ en est pas de même en Guyane qui offre un écosystème plus favorable au moustique tigre (zone tropicale, forêt plus dense et importante). Dans le département, une association milite pour interdire l’utilisation du malathion, prévue par les pouvoirs publics.
Le parlementaire pose clairement le débat avec une analyse risque / bénéfice et demande à l’Etat du courage pour décider et assumer. On n’ose pas imaginer le débat en métropole si demain les pouvoirs publics envisageaient l’utilisation du malathion si la situation dans le sud se détériore…

5 commentaires sur “Lutte contre le chikungunya : un parlementaire pose le débat

  1. Aux yeux des extrémistes écolos que sont les douleurs de quelques malades en regard de la « survie de la planète » ? Sans doute rien d’autre qu’une forme de pénitence méritée pour avoir seulement oser respirer et dégager du CO2… Ces gens sont des fous dangereux mais ils sont le vrai moteur d’ONG irresponsables qui vivent de la bonne volonté de militants infantilisés et font peur à nos politiques qui en plus nous obligent à les financer à travers la défiscalisation des dons

  2. « …un parlementaire pose le débat » ?

    Ce débat a déjà eu lieu. Des réponses ont été données, en particulier par le Ministère de la santé dont la communication a été plutôt appréciée.

    Ce parlementaire me semble s’être livré à une opération de com’, tout en refusant de s’engager personnellement.

    Les réponses à l’activisme anti-malathion sont disponible, à portée de clic. Il lui suffisait de faire preuve d’un peu de courage et de dire « cou-couche panier » aux activistes. Mais que voulez-vous… un parlementaire, ça compte les voix…

    Désolant.

  3. Rien de nouveau dans cette com, pas de prise de position suffisamment nette.

    « 31 morts » : on a dépassé les 60 et on se rapproche plus vraisemblablement de la centaine.

    « les autorités sanitaires ont dû trouver dans l’urgence »: totalement faux, préconisé par l’OMS, utilisé largement aux US en sus des pyrethrinoides et largement utilisé en Nouvelle Calédonie et à Tahiti depuis plusieurs années, pour lutter contre les vecteurs de la dengue et du virus Zika.
    http://nouvellecaledonie.la1ere.fr/2014/02/14/l-epidemie-de-zika-progresse-en-nouvelle-caledonie-reprise-des-epandages-au-malathion-122179.html

    On remarquera qu’il est signalé un épandage sur les zones humides jusqu’au 8 octobre 2014 entre Cerbère et Marseille, le « tartinage » des villes était bien plus sérieux, arrêté avec l’automne bien installé.

    L’été indien prolongé a permis quand même ces contaminations. Un peu peu pour rendre visible le risque , un peu plus aurait été plus instructif.

  4. Pour être plus précis sur les décès aux Antilles liés au chik selon le bulletin InVS du 10/10/2014:

    Martinique :
    – 66 440 cas cliniquement évocateurs
    – 38 décès à l’hôpital expertisés
    – 31 certificats de décès à domicile avec mention Chikungunya

    Guadeloupe :
    – 79 810 cas cliniquement évocateurs
    – 12 décès à l’hôpital expertisés
    – 47 certificats de décès à domicile avec mention Chikungunya

    soit 128 décès officiels, notamment à cause du retard dans la mise en oeuvre des traitements insecticides, exclusivement du fait des réticences de la population !

  5. Il faut absolument suivre les exigences de cette association soucieuse du bien être et de la santé des habitants de la Guyane en ne pulvérisant pas de malathion qui chacun le sait est un poison violent qui a fait ses preuves il y a bien longtemps dans la lutte contre les vecteurs de maladies tropicales. Il faut bien faire savoir clairement aux populations locales que les autorités n’emploient pas le malathion suite à la demande expresse d’une association locale. On comptera les points plus tard et on demandera aux populations ce qu’elles ont préféré: ne pas être exposées au malathion ou avoir subi une épidémie ô combien douloureuse (avec les séquelles qui vont avec) de chik’. On verra bien si les coups de pied au cul sont source d’un peu de raison et de bon sens. C’est peut-être con mais quelque fois il faut en arriver à ce genre d’extrémité!

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