Conférence environnementale : la com’ avant tout

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Lu sur le site actu-environnement : « La Conférence environnementale se déroulera les 29 et 30 novembre prochains à l’Elysée. C’est ce qui ressort notamment de l’entretien de Ségolène Royal avec les organisations non gouvernementales (ONG) du Conseil national de la transition écologique (CNTE), vendredi 17 octobre.

« Les dernières annonces faites par la ministre au CNTE indiquait un format d’une journée comprenant une opération de communication d’une demi journée, il restait trois heures de discussions par table ronde entre toutes les parties, déplore Michel Dubromel, responsable des questions transport de FNE. Nous voulions également un document de synthèse avec des points de consensus de la Conférence, contrairement aux réunions précédentes ou nous débâtions pendant une journée et ensuite, c’est le gouvernement qui sortait la feuille qui l’arrangeait ». »

Oui, vous avez bien lu : « une demi-journée » sera consacrée à « une opération de communication ». Voilà à quoi sert notre argent : à une vaste fumisterie comme Ségolène Royal sait les composer.

15 commentaires sur “Conférence environnementale : la com’ avant tout

  1. « Que faire, face à la contrainte carbone ? » tel est le titre de la conférence de Jancovici signalée.

    Il n’y a pas de contrainte carbone.

  2. Il sied de préciser, à la décharge de Sa Majesté Royale, que le Conseil national de la transition écologique n’est pas son invention.

    On peut applaudir à « un format d’une journée comprenant une opération de communication d’une demi journée ».

  3. Est-ce que vous lisez les articles liés ?
    Parce que juste après le passage que vous citez, il est écrit :
    « Ces deux points semblent avoir été retenus par le ministère. »

    La première version de la conférence n’était pas au point, le ministère l’a changée suite aux critiques.

    Donc soit vous lisez trop vite et vous vous excitez pour rien, soit vous faites de la désinformation.

    1. Ben non, le temps dédié à l’opération de com’ ne change pas (des financements à engranger?…) donc la conf’ s’étend sur 2 jours
      Et comme d’hab, les escrolos habitués à faire un caca nerveux quand les décisions ne vont pas dans leur sens (ecotaxe) « maintiennent toutefois leur retrait de la table ronde transport »
      A défaut de pouvoir apporter d’autres idées (de taxes à la pollution), un minimum d’honêteté voudrait qu’ils boycottent la conférence dans son entier, non?
      Donc, la com’ avant tout!

  4. Ah non, pas luiiiiiiii!
    Le boeuf Bourguignon jure qu’auparavant le blé n’avait pas besoin de traitement, mais avec quel rendement?
    AB, récolte 2014, 3ème année de recul de la production de blé tendre bio avec des rendements entre 10 et 45 q/ha… Produit a à peine 71.500 T de blé bio malgré une hausse des surfaces. C’est moins qu’en 2010.
    Pour la défense de l’AB en règle générale cette année ça a été marasme pour un peu tout le monde…

    Pour rester dans le hs (quoique c’est aussi une histoire d’opportuniste…) j’en ai une vraiment drôle 🙂
    http://youtu.be/ArfW-VA4i2c

    1. Serait-il possible que vous donniez vos sources pour ces données, s’il vous plait ?

      Je n’arrive pas à trouver de données nationales. Mais c’est vrai que la récolte 2014 est catastrophique pour les céréales.

        1. Compliments !

          Trouver ce genre d’information sur FranceAgriMer tient de l’exploit !

          Information très intéressante au demeurant :

          La France exporte grosso modo la moitié de son blé conventionnel. Ça rapporte du blé à une France qui en a largement besoin…

          La France importe un complément à sa collecte de blé bio représentant à la louche la moitié (2013-14) ou les trois-quarts de cette collecte. Ça coûte du blé à une France qui pourrait bien se passer de cette dépense.

          1. Mon libéralisme foncier me fait estimer que s’il y a des gogos pour acheter des baguettes bio plutôt que conventionnelles, grand bien leur fasse, même si c’est au détriment de notre balance commerciale. Après tout je suis moi-même amateur de whisky, ce qui n’est pas forcément bon pour ma santé, ça dépend de la dose, mais est mauvais dans tous les cas pour notre balance commerciale.

            Ce qui me choque c’est que l’Etat, notamment avec mes impôts, fasse la promotion des produits bio dont la consommation ne devrait relever que de préférences individuelles. En plus, quand cette propagande est faite au nom de l’environnement, ça me met l’estomac au bord des lèvres (formule de politesse) quand on sait que le bio est moins respectueux de l’environnement que le conventionnel.

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