Affaire Giboulot : l’enquête d’Agriculture et environnement

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33 commentaires sur “Affaire Giboulot : l’enquête d’Agriculture et environnement

  1. Sur le fil  » Viticulteur bio de Bourgogne : la grande manip’  »

    JG2433 a dit – 7 avril 2014 à 14:18 (heure d’hiver) :

    Ce viticulteur bourguignon a été condamné ce lundi par le tribunal de Dijon à 500 euros d’amende pour avoir refusé de traiter ses vignes contre la flavescence dorée.

    – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2014/02/25/viticulteur-bio-de-bourgogne-la-grande-manip/#comment-116794

    Article dans Sud-Ouest :

    http://www.sudouest.fr/2014/04/07/un-viticulteur-bio-condamne-a-500-euros-d-amende-pour-refus-de-traiter-ses-vignes-1518518-4697.php

  2. A voir les commentaires hystériques des lecteurs dans la presse nationale/régionale on peut se demander pourquoi les professions attaquées ne réagissent pas ( les experts du ministère, les firmes agro chimiques etc…). la stratégie qui consiste à laisser dire des mensonges de façon répétée implique que beaucoup considèrent que les pesticides sont bien à bannir dans leur totalité.

    1. La stratégie de communication dans ce type d’affaire est très délicate. Les professionnels attaqués s’il réagissent sont immédiatement taxés de défendre leur chiffre d’affaire, de vouloir vendre à tout prix, y compris au prix de la santé des populations, d’être des affreuses multinationales qui ne pensent qu’au profit, etc.

      Ce serait plus aux autorités publique de justifier de la justesse des mesures prises par voie législative ou réglementaire, qu’il s’agisse des obligations de traitement ou des autorisations de mise sur le marché.

      Mais elles aussi sont attaquées. C’est pourquoi par exemple les stratégies de communication de défense du bienfondé des vaccinations humaines sont relativement timorées, par crainte de susciter la reprise de campagnes par les antivaccins, qui conduisent presque toujours à une baisse du nombre de vaccinations. Ceci ne dédouane pas le ministère de Stéphane Le Foll qui n’a que les mots agroécologie et baisse des pesticides à la bouche

  3. A gauchodedroite :
    Il faudrait sérieusement songer à renouveler votre discours. En tant que grand troll vous devriez savoir que ce genre de déclarations identiques à elles mêmes d’un jour sur l’autre ne portent plus. Il faudrait les renouveler, c’est un conseil. Mais en serez vous vraiment capable ?

  4. Le triste sire vient d’avoir les honneurs du « journal » de 20 heures du triste sire Pujadas. Ça, c’était de l’« information » !

    Il va faire appel (le Giboulot, pas le Pujadas) ! J’espère bien que la justice se reprendra et sévira.

    Il est bon de rappeler que la justice a été jusque-là hyper-bienveillante puisque le proc n’a requis que 1000 € et le tribunal n’a prononcé qu’une amende de 500 €, alors qu’il a sciemment mis en danger des vignobles prestigieux et, plus grave encore, les moyens d’existence de ses collègues et voisins.

    Mais il est encore temps pour les irresponsables d’EELV (Sandrine Bélier…) de mettre l’irresponsable sur leur liste pour les Européennes.

    MM. Visor et Berthod,

    Oui, c’est dur de communiquer dans ce genre de circonstances. Mais ce n’est pas impossible.

    Le phylloxéra a commencé par des plants américains importés par un pépiniériste… À l’époque on avait au moins l’excuse – parfaitement recevable à l’époque – de ne pas savoir.

    Et puis, cet irresponsable est loin d’être soutenu dans sa profession :

    http://www.lavigne-mag.fr/actualites-viticulture-vin/languedoc-roussillon-les-bios-appellent-a-lutter-contre-la-flavescence-doree-86560.html

  5. Je suis très étonnée de voir que les esprits très scientifiques, toujours à l’affut et perspicaces de ce site, ne réagissent pas à cette phrase de Mr GRW « 231 viticulteurs (…) Sur les 85000 (…) ils représentent donc… 0,003% ! « .

    1. Bien vu pour le calcul du pourcentage mais la conclusion est la même : la pratique de la biodynamie est marginale… et pour cause ( ex: selon Steiner pour lutter contre les mulots il faut brûler leur peau au moment où Venus est devant la constellation du Scorpion!). Avec cette méthode il est clair que la démarche scientifique n’est pas à l’honneur. Le mérite de l’article est de spécifier la différence avec l’agriculture biologique.Il est inadmissible que des charlatans se moquent sciemment du travail ( et de la création de richesses) de milliers de viticulteurs et bénéficient d’autant de clémence de la part des juges.

      1. **Il est inadmissible que des charlatans se moquent sciemment du travail ( et de la création de richesses) de milliers de viticulteurs et bénéficient d’autant de clémence de la part des juges **
        Bienvenu dans le monde des affaires et la concurrence.
        Ce Monsieur Giboullot ne fait que défendre son produit .
        L’usage de pesticides nuit à l’image « biodynamique » de son produit et compromet les ventes futur de son nectar qu’il doit facturer un bon prix.
        La compétitivité passe par la différenciation .

        Ce qui est hilarant , c’est que les écolos (classés extrème-gauche ) soutiennent un homme ,qui dans d’autres circonstances , qui représentent la caricature néo-libérale !

        1. €ROGER
          Votre argument est recevable mais alors c’est le préfet qui devrait être sur le banc des accusés pour atteinte injustifiée à la liberté individuelle et à la libre concurrence.Charge alors aux techniciens du ministère de démontrer que les voisins étaient de ce fait dans l’incapacité de protéger leurs propres parcelles.Il aurait aussi sans doute fallu faire signer un document au viticulteur en biodynamie pour qu’il s’engage à ne pas recevoir de subventions en cas de nécessité d’arrachage de sa vigne suite à la flavescence!

    2. Sur les 85000 (…) ils représentent donc… 0,003% !

      ===> Oui, mais ce sont surtout ceux-là qui font ch…. le reste!! Il suffit de quelques uns de cette catégorie d’imbéciles bornés pour foutre le travail de la majorité des autres en l’air pour des années!! Vrai ou faux?

  6. @ Pierrot

     » Non il n’y avait décidément pas péril en la demeure à traiter contre la cicadelle. »

    ==== Non, il n’y avait pas péril « à traiter »… Il y avait péril à NE PAS TRAITER…… la cicadelle qui transmet la flavescence qui tue subrepticement les ceps….

    Encore qui croît avoir tout compris et que se mêle de ce qui le dépasse!
    Lorsque vous en saurez autant que GRW, vous pourrez donner des leçons de conduite aux professionnels ….

  7. M. Roger a écrit (8 avril 2014 à 10:18) :

    « L’usage de pesticides nuit à l’image « biodynamique » de son produit et compromet les ventes futur de son nectar qu’il doit facturer un bon prix. »

    Je ne suis pas d’accord. Il ne doit pas y avoir beaucoup d’acheteurs incapables de comprendre que leur fournisseur se soit conformé à une obligation légale et, surtout, prêts à se passer de cet excellent* vin de Bourgogne biodynamique. Tellement prêts, peut-être, qu’ils se tourneraient vers d’horribles empoisonneurs des Français et autres amateurs de vin et – pire – de la planète.

    Non ! M. G. s’est lancé – très cyniquement – dans une effarante campagne de comm’. Pensez donc ! Quelle publicité pour le prix d’un avocat – qui a bien dû lui faire un prix – et 500 € d’amende.

    C’est maintenant et pour quelques années encore qu’il vend son « nectar » — lire : pinard – à très bon prix.

    ______________

    *  Qualificatif qui s’applique génériquement (avec des exceptions tout de même) au vin de Bourgogne. Pour celui de M. G., je ne sais pas.

    1. Très bon prix a une signification différente selon que l’on se place du côté du vendeur ou de l’acheteur. Vous vouliez dire à prix très élevé, très haut ou très fort. Que du bénef. Que du bonheur !

      Bien à vous.

      1. Très bon prix : je parle pour le vendeur bien sur !
        (Déformation professionnelle.)

        1. « Très bon prix : je parle pour le vendeur bien sur ! »

          C’est bien comme cela que je l’avais entendu.

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