Traitements phytos : une décision de bon sens

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Lu sur lafranceagricole.fr : « Il ne peut pas être interdit par précaution à un agriculteur de procéder à des traitements phytosanitaires aériens parce qu’ils risqueraient d’atteindre la propriété voisine, vient de juger la Cour de cassation.
La haute juridiction vient en effet de rejeter une telle idée en estimant que cette exigence devait avoir pour fondement un trouble de voisinage déjà constaté et non pas éventuel. Les voisins réclamaient qu’il soit interdit d’épandre des traitements en plein air et que ceux-ci soient réalisés sous des serres uniquement. Ils expliquaient que, s’agissant d’un principe de précaution, il ne leur était pas nécessaire de démontrer qu’ils avaient subi un dommage lié à cette pratique. Une telle demande, a jugé au contraire la Cour, ne peut être fondée que sur la responsabilité civile de l’agriculteur, ce qui supposerait que des désagréments, ou un préjudice particulier, liés à ses épandages, aient déjà été constatés sur la propriété voisine. »
Enfin, nous revenons sur ce dossier à un peu plus de rationalité. Espérons que ça dure !

23 commentaires sur “Traitements phytos : une décision de bon sens

  1. Relatée sur France-Inter ce matin (infos de 7h30) :

    La cas de Français dont la propriété côté français jouxte celle de leurs voisins située côté belge de la frontière.
    Les Français se plaignent des nuisances, notamment sonores, occasionnées par une éolienne installée par les Belges, sur leur terrain jouxtant celui des Français – quasiment au fond de leur jardin, disent ces derniers.
    Les Belges arguent du fait que toutes les normes en vue de l’installation de l’éolienne ont pourtant bien été respectés.
    Toutes les normes ? Ou bien uniquement les normes… belges – « plus tolérantes » ?

    Dans cette occurrence, « désagréments ou un préjudice particulier » ne sont-ils pas inconstatables.
    À moins qu’il ne s’agisse que d’une – mauvaise histoire (franco)-belge ? 😉

  2. Après l’agriculture raisonnée, la lutte contre les moustiques raisonnée, les substances chimiques sont les mêmes, limitées aux parcelles agricoles pour les pesticides agricoles, largement épandus notamment sur des zones humides riches en biodiversité pour les pesticides biocides, ce qui n’est pas explicitement dit dans les lignes qui suivent , encore très bobo compatibles.

    « Anéantis par des campagnes massives de traitements chimiques entre 1970 et 1995, les moustiques des marais étaient devenus rares en Camargue et plus largement sur notre littoral. Mais avec la démoustication raisonnée des années 2000, ils réapparaissent progressivement. »
    http://languedoc-roussillon.france3.fr/2013/10/25/il-va-falloir-vivre-nouveau-avec-les-moustiques-345073.html – Il va falloir vivre, à nouveau, avec les moustiques

    Noter qu’il s’agit de démoustication raisonnée comme l’est l’agriculture raisonnée.

    Mais aussi http://www.midilibre.fr/2013/05/09/moustique-tigre-danger,693580.php

    Où on apprend « L’Agence régionale de santé sera alors alertée et l’EID ira nettoyer les abords de sa maison pour éliminer larves et moustiques susceptibles de l’avoir piqué. « C’est une procédure exceptionnelle réalisée avec un insecticide, le deltaméthrine, mais celui-ci tue moins de 10 % des moustiques », confie Didier Fontenille. Car l’insecte, que l’on surnomme aussi le moustique de l’apéritif parce qu’il aime à se nourrir (la femelle uniquement) à partir de 18 h, s’échappe facilement. »

    Effectivement seulement les abords de l’habitation est insuffisant, c’est le quartier voire la ville qui doivent être traités, comme aux USA au moment de l’épidémie de West Nile Virus.
    « L’EID (entente interdépartementale de démoustication) et les communes sont sur le pied de guerre, y compris sur les nouveaux quartiers littoraux, jadis marécageux, alors que ceux-ci ont été débarrassés du moustique commun il y a quarante ans… »

    « Il existe bien un insecticide, le BPI, que l’on pulvérise en avion sur les zones infestées qui se trouvent en pleine nature. Impossible en revanche de traiter les 300 000 foyers montpelliérains »
    Bizarre, on protège la nature mais on ne pulvérise que dans la nature, on notera que le BPI très sympathique est moins efficace que la deltamethrine et que la deltamethrine est très largement utilisée contre les puces, les tiques sur nos braves toutous et l’équivalent sur les têtes chevelues de nos enfants lorsqu’ils ont des poux, ce que visiblement les journalistes ne savent pas …encore.
    « Puisque tuer les moustiques adultes ferait trop de dégâts à l’environnement » effectivement mieux vaut envisager de laisser crever les Hommes et remplir les hôpitaux. Comment a-t-on fait lors des campagnes de démoustication pour rendre vivables des villes comme Carnon, Leucate ? bref tout les littoral méditerranéen, démoustication sans laquelle toute la cote serait encore un marais insalubre.

    Si une épidémie de dengue, de West Nile ou de chikungunya éclate, il faudra en tirer des conséquences vis à vis du journal le midi libre. Pour les gentils dont je fais parti, ne plus acheter le papier, pour les plus méchants, le bruler, le journal, en place publique, mais pour ceux rendus encore plus méchants qui compteront des décès dans la famille, on peut craindre le pire.

    Comment applique t-on le principe de précaution lorsqu’une épidémie transmissible par moustique éclate? pour bientôt au train où vont les choses et selon la définition de ce principe adoptée par NKM.

    Vivement une bonne épidémie de dengue en région parisienne avant les municipales pour qu’elle nous en sorte une comme celle de « ces moments d’un charme iindéfinissable et infini… dans le métro » , sentiment très apprécié par les sardines que nous somme souvent.

    1. Avec l’hiver que nous prépare le refroidissement climatique dû au cycle solaire, il serait étonnant d’assister à une pullulation de moustiques à Paris avant les municipales !

      A part ça, bien d’accord.

      1. À propos des moustiques…

        J’avais retenu de certaines lectures des récits et témoignages de l’époque des déportations soviétiques vers la Kolyma, rapportés par des auteurs tels que Varlam Chalamov, Alexandre Soljenitsyne (et de plusieurs autres…), la souffrance, la désespérance, même, exprimée par les « zeks » eux-mêmes, que je ne fais que rapporter :

        – Ah, si seulement il ne faisait pas si froid !… 😥

        Quelle énorme désillusion survenait chez les déportés, quand l’été étant advenu, ceux-ci étaient littéralement harcelés par les moustiques. 😥

        Je suis tombé sur ce lien :

        http://www.daniel-deroulet.ch/158288135

        J’en extrait ce tout petit passage (le billet est passionnant à lire dans son entier) du récit que fait l’auteur de son périple en jeep dans la région de la Kolyma :

        « Dès qu’on sort de la jeep, les moustiques et les taons attaquent. On m’avait prévenu, c’est pire que tout ce que j’imaginais. On a beau s’asperger d’anti moustique, je vous passe les détails. Même uriner devient un cauchemar. »

        Cette, peut-être, trop longue digression pour en arriver à ma question :

        En raison de froid intense qui règne dans cette contrée durant l’hiver et, malgré cela, de la prolifération des moustiques durant l’été, quel effet peut avoir réellement le froid sur la vie des moustiques ?

        1. Pas beaucoup. La Sibérie a connu des crises de paludisme comme on n’imagine pas. Simplement la saison où ils prolifèrent est d’autant plus courte que l’hiver est plus long. Et puis ça doit pas être tout à fait les mêmes espèces, donc pas porteurs des mêmes parasites.

  3. L’argument sur le réchauffement climatique qui permettrait au paludisme de remonter vers le nord???
    Du bidon, on s’en doutait en retrouvant les témoignages d’épidémies de malaria ou de fièvres quarte, dans les zones de marais qui bordaient le Rhin en Alsace ou dans la zone Danubienne aux hivers moins terribles qu’en Russie mais au froid solide quand même.

    Donc si le palu , transmis localement, revient, on le devra plus au principe de précaution qu’au réchauffement climatique, comme le chick à la Réunion ou la Dengue aux Antilles.

    Pour Paris avant les municipales, un peu court et surtout sans période estivale qui nous réserverait peut-être une bonne surprise liée à la précautionite aigüe, quelques milliers de palu, un petit West Nile, une bonne dengue, bien naturelle, liée à la biodiversité des marais bien proches.

    On attendra donc l’été, mais un hiver bien rigoureux avec neige, verglas et thermomètre qui bat des records, c’est bon aussi, dans un autre registre. Allez l’hiver…chauffe Marcel!

  4. Et celle là, elle est pas bonne?

    Cigarettes : ramener 10 cartouches de Belgique ou d’Espagne, c’est bientôt légal !
    TABAC – Les Français pourront multiplier par deux leurs achats de cigarettes à l’étranger dès le 1er janvier 2014. Les députés devraient en effet voter ce jeudi l’abrogation de deux quotas fixants de manière stricte ces achats, répondant ainsi à une demande de la Cour européenne.

    Les français sont autorisés à doubler la quantité du cancérigène importé responsable de plus du tiers des cancers en France.
    Imaginons la même décision pour des pesticides agricoles qui présentent infiniment moins de risque!

    Génération future, WWF …..sur le pont, hurlant à la mort!

    Vive le palu, la dengue, le west nile, tous virus plein de ressources, pas aussi chik que celui de la Réunion mais qui garantissent quelques bonnes transes pour écolo bobos.

    Eté 2014 , avec un peu de chance!

    1. Alors qu’ils sont à la recherche de taxes en tous genres ! Plus bêtes que nos gouvernants, on a déjà vu, peut-être, mais rarement. Je n’en ai pas de souvenir personnel !

      Plus faux culs que les écolos, il y a eu les staliniens !

      NB La cour européenne il faut l’envoyer ch… C’est pas facile mais Hollande arrête pas de répéter qu’il fait des trucs pas faciles. => http://www.youtube.com/watch?v=g1y8XTTTzqs

  5. Et France 2 se félicite de cette mesure pour les fumeurs afin qu’il puissent s’adonner à leur vice quotidien principale cause nationale pour générer des cancers, certes principalement pour le fumeur mais aussi son entourage, même les enfants à naitre s’agissant des femmes qui fument.

    A NY, fumer est interdit dans les lieux publics, y compris ouverts: rationels les américains!

    Face à cela quelques milliers de palu bien français, une paille.

    Vu aussi http://www.rue89.com/2013/11/08/cancers-dagriculteurs-hopital-fantasme-decolo-247064

    Ou on lira « des organochlorés utilisés comme armes chimiques au cours des guerres du XXe siècle. »

    Un interne des hopitaux à éviter ou qu’il faudrait interner à l’asile, les organochlorés n’ont jamais été utilisés comme gaz de combat mais comme insecticides, ils ont sauvés plus de GI durant la campagne du Pacifique que les japonais n’en ont tué, ce n’est donc pas une arme mais une protection, contre …bonne mère Nature.

    Sylvain Lamure , Interne des hôpitaux, en est un …vrai con qui ferait mieux de s’occuper de ses patients, nombreux médecins comme lui, notamment dans le Limousin, crainte des prescriptions de ces jean foutres.

    1. Ben l’autre nom donné par les chimiste à l’ypérite, ou gaz moutarde, c’est sulfure de 2,2’‑dichlorodiéthyle, formule C4 H8 Cl2 S.

      C’est donc bien un organochloré, dont la formule n’a rien à voir avec les organoschlorés ayant servi d’insecticides. Je n’ai pas lu l’article de Rue 89, je n’ai ni le temps ni l’envie. Je suppose que le rédacteur fait un amalgame coupable entre insecticides et gaz de combat, ce qui a suscité à juste titre votre irritation.. Mais le vocabulaire de la chimie est le vocabulaire de la chimie. Excusez mon pinaillage !

  6. désolé Laurent mais je suis d’accord avec Alzine et JG2433 sur le fait que le refroidissement que vous indiquez ne devrait pas automatiquement limiter la prolifération des moustiques et maladies qu’ils transmettent. Le palu était présent en Alsace dans la deuxième moitié du 17ème, donc pendant un minimum d’activité solaire. On ne sait pas si le cycle solaire en cours et le prochain seront aussi faibles que celui de Maunder mais s’agissant de température moyenne cela ne veut rien dire ou si peu. Ce qui est important ce sont les fluctuations autour de la moyenne; la tempéraure moyenne va évidememnt baisser mais les écarts vont s’accroître du fait d’une circulation des courants jets plus sinueuse et les périodes chaudes voires caniculaires au cours de l’année ne sont pas du tout appelées à disparaitre au contraire. avec la vitesse de développement élevée des moustiques il ne faut pas longtemps pour qu’ils puissent se multiplier rapidement. Bien à vous.

    1. Vous m’avez mal compris ou c’est moi qui me suis mal exprimé. Je ne parlais pas d’un réchauffement terrestre global, qu’il soit d’origine humaine ou non, mais de l’effet « longueur de la saison » sur la durée de la période pendant laquelle les moustiques pullulent et accessoirement sur les espèces endémiques. Bien à vous.

  7. Sur les moustiques.
    Je vis en Guadeloupe, on en est actuellement à 8 morts à cause de la dengue cette année. Je suis effaré devant tant de nullité de la part de l’ARS. La campagne contre la dengue se limite à des communiqués dans le presse à l’attention des particuliers (toujours le même message lénifiant : dormir sous une moustiquaire, vérifier les gouttières et les pots de fleur) et ,de temps en temps ce qu’ils appellent une campagne de démoustication (2 clampins qui pulvérisent un peu de deltaméthrine). Dans mon quartier, leur visite était annoncée dans la presse mais je ne sais pas si ils sont passés car on a vu aucune différence. Enfin bref, les guadeloupéens font les beaux jours des marchands d’insecticides et des grandes surfaces. ici, on est obligé d’avoir un budget conséquent en insecticides divers et variés, ça ne nous laisse que 5-10 minutes de répit mais c’est toujours ça.
    PS : Si quelqu’un sait où se procurer du bon vieux DDT des familles, je suis preneur. Je voudrais bien appliquer les résolutions de l’OMS dans ma maison. Sur internet, on trouve des armes, de quoi fabriquer des bombes mais impossible de trouver du DDT.

  8. http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/En-Afrique-du-Sud-le-paludisme-en-voie-d-eradication-2013-10-10-1038375

    « La mortalité liée au paludisme a diminué de 85 % en une dizaine d’années. Le ministère de la santé espère venir à bout de l’infection avant 2018.

    Une lutte commencée dans les années 1940

    Les autorités ont pulvérisé à haute dose des insecticides contre les murs de près de deux millions de maisons.

    Distributions massives de moustiquaires imprégnées d’insecticide, »

    Le journaliste aurait pu ajouter que l’insecticide sur les murs des maisons, c’est du DDT; l’Afrique du sud a refusé l’oukase anti organochloré de l’ONU en 1974 et réintroduit le DDT pour protéger les habitations en 2000. L’OMS fort de l’expérience positive en Afrique du Sud recommandera le DDT pour protéger les habitations en 2006.

    L’insecticide sur les moustiquaires, c’est de la deltamethrine, parfois en mélange avec un insecticide organophosphoré, mais il faut ré imprégner régulièrement car moins persistant que le DDT.

    Pour Laurent Berthod, notre Sylvain Lamure, l’interne à interner, parlait bien de DDT comme modèle d’organochloré….utilisé comme arme chimique, il confondait effectivement plutôt avec les carbamates et les organophosphorés.

    Dans le cas du DDT, c’est effectivement une arme chimique contre….les moustiques, dont les G.Is s’imprégnaient le corps durant la guerre du pacifique. Les moustiques et la malaria ont tué plus d’américains lors de cet épisode que les balles et obus japonais. Le corps, les vêtements, les véhicules, les habitations, tout y passait dans les iles tropicales infestées d’anophèles et autres charmantes bêtes.

    Pour les internes à interner du calibre de Sylvain Lamure,, faut les envoyer en Asie du sud-est, là où sévit encore la peste et la malaria, sans insecticide et sans raticide, séjour de 6 mois dans les petits villages.
    Feront moins les malins, ces petits cons prétentieux, feront plus les malins du tout dans la mesure où ils seront éliminés de la surface de la terre….par des causes très naturelles.

    1. Vous êtes dur avec M .Lamure.

      Il y a certes quelques âneries, mais son texte est plutôt bien fait.

      Et il n’y a pas trop d’hystérie dans la première partie des commentaires.

      Je pense que cela mérite d’être lu.

      1. A peine, sur cet ensemble de propositions, une erreur quasiment à chaque ligne, on pourrait retourner les arguments sur les médicaments, pas d’évaluation des effet cocktail a priori, pas d’évaluation environnementale alors qu’ils sont plus préoccupant dans l’eau que les pesticides…..et provoquent chaque année infiniment plus de morts que les pesticides.

        « Les néonicotinoïdes ont pu être identifiés comme responsables du déclin des abeilles et certains, interdits dans les années 90.

        C’est par l’écologie donc qu’est née la réglementation des produits phytosanitaires.

        Les industriels ont rapidement rebondis avec la mise sur le marché de molécules à rémanence plus faible et moins liposolubles, les organophosphorés, les carbamates ou les pyrethrinoïdes de synthèse par exemple.

        L’autorisation d’utilisation est donnée sur la foi d’un dossier d’évaluation de la molécule active.

        Cette approche, qui ne tient compte ni des adjuvants (agents perméabilisant ou surfactant), ni de « l’effet cocktail » des associations (qui sont pourtant utilisées comme cela dans la vraie vie), limite beaucoup les connaissances des pesticides. « 

  9. Pour s’amuser faites pesticides sur google, des dizaines de références négatives plus terribles les unes que les autres.

    Faites biocides, mêmes substances que les pesticides mais utilisées au plus prés des hommes et non pas sur des parcelles agricoles, tout va bien pour les biocides.

    Idem avec cigarette, c’est l’augmentation des taxes pas le risque de cancer, notamment du poumon.

    idem pour l’essence, pour laquelle le prix est le seul point d’intérêt pas la teneur en benzène avec des risques énormes pour la santé ou l’environnement.

    etc, etc….

    1. Merci de cette réflexion fort intéressante sur « pesticides » versus « biocides ».

      Le « au plus près » que vous invoquez rejoint le « visible » dont j’ai dû avoir l’occasion de parler une fois.

      C’est la même chose que « élevage hors-sol » versus « élevage de ruminants ».

      Pour des raisons de maîtrise de l’ambiance et, surtout, des rasions d’ordre sanitaire, les élevages hors-sol ont été enfermés dans des porcheries et des poulaillers clos, fermés à la vue des passants.

      Les ruminants, dans encore la plupart des systèmes d’élevage, doivent pâturer. Les bêtes aux près sont donc visibles une grande partie de l’année . Ont les voit en circulant en voiture sur les autoroutes et les routes, et en prenant le TGV. On ne dira jamais assez ce que l’image positive de l’élevage bovin doit aux charolaises visibles depuis le TGV Méditerranée traversant la Bourgogne.

      L’élevage hors-sol est honteux car on ne saurait cacher que ce qui est honteux. L’élevage bovin, ovin, caprin n’a rien à cacher, il n’a donc rien à se reprocher.

      D’où un certain succès des œufs de poules et des poulets élevés en plein air, dont rien ne garantit qu’ils soient mieux traités que les autres ! (Ni qu’ils soient meilleurs !)

  10. A propos de paludisme: http://medecinetropicale.free.fr/cours/paludisme.pdf

    Principales armes : moustiquaires imprégnées, idéalement de 2 insecticides à modes d’action différents et application sur les murs des habitations d’un troisième, en général du DDT.

    Toutes solutions de bon sens et au plus près des Hommes.

    Ceux qui nient ces faits doivent être envoyés en charter en stage aux confins du Burkina faso et de la Cote d’ivoire, là où le palu est le plus méchant pour démontrer le contraire, sans protection par de mauvais pesticides évidemment, seuls face à bonne mère Nature.

  11. Les antilles deviennent une destination presque aussi « chik » que la Réunion , les insecticides, deltamethrine sont utilisés massivment et le WWF ou Générations Futures ne mouftent pas !

    « Le virus du Chikungunya fait son apparition aux Antilles
    .
    La recherche du virus du chikungunya a commencé à Saint-Martin à la suite du signalement de cinq personnes souffrant de fortes douleurs et de fièvre. Les personnels de santé suspectaient la dengue, une maladie virale qui sévit sur l’île depuis le début de l’année. Mais en novembre dernier, le diagnostic de la dengue est écarté.

    Le 10 décembre, l’Organisation mondiale de la santé fait état de quatre cas probables de chikungunya et deux cas confirmés. C’est la première fois que cette maladie apparaît sur le continent américain, notamment sur la partie française de l’île de Saint-Martin.

    Le virus du chikungunya est transmis par piqûres de moustiques infectés, et ses symptômes ressemblent beaucoup à ceux de la dengue, endémique dans les Caraïbes. Rarement mortelle, la maladie se manifeste entre autres par une forte fièvre, des douleurs articulaires et des démangeaisons au niveau de la plante des pieds.

    Pour limiter la propagation du chikungunya, l’Agence régionale de santé de Saint-Martin procède à des pulvérisations d’insecticides »

  12. A lire ce rapport très instructif sur la dépénalisation du cannabis au Portugal :

    http://www.scribd.com/fullscreen/13784156

    Ce n’est pas parce que les écolos sont pour que c’est forcément une idiotie .

    Beaucoup d’effet positifs comme celui des force de polices qui seront utilisés dans des tâches plus efficaces que de courir après des consommateurs illégaux ………

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