Livre antitoxique ou probio ?

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Le Dr Laurent Chevallier, par ailleurs responsable de la commission alimentation du Réseau Environnement Santé (RES), vient de sortir son dernier opus : Le livre antitoxique –Alimentation, cosmétiques, maison… (Fayard), avec comme bandeau : « Le guide complet pour en finir avec les poisons. » Le docteur utilise ainsi parfaitement les deux ficelles du marketing de la peur : susciter l’inquiétude face à une menace réelle ou non, et vendre ses conseils pour s’en préserver. Le créneau semble juteux puisque le professeur Dominique Belpomme devrait sortir un ouvrage dans la même veine intitulé Comment naissent les maladies et que faire pour les éviter.

Pour revenir au livre du Dr Chevallier, celui-ci aborde notamment la question des pesticides et leurs résidus. Il explique que les pesticides sont utilisés « pour se débarrasser des « ravageurs » des cultures que sont les insectes (…), les rongeurs (…), les mollusques (…) mais aussi les « mauvaises » herbes et les moisissures et autres microchampignons (…). » Il en conclut que « la finalité de ces produits est donc de tuer le vivant ». Rien que ça ! Le plus drôle, c’est que quelques pages plus loin, Dr Chevallier écrit : « Il ne faut pas avoir une approche caricaturale des pesticides. » On n’ose pas imaginer s’il avait été caricatural… Et après avoir bien terrorisé le lecteur sur le danger des pesticides, il lance sa solution : « La réponse : consommer bio. » Les pages de son livre sont ponctuées de phrases comme « la supériorité du bio », « les produits bio sont à favoriser… », « insistons bien sur le principe de choisir en priorité des produits bio », etc. Au cas où vous n’auriez pas bien compris, le 3e des « 10 commandements antitoxiques » selon le Dr Chevallier est : « Je préfère le bio. » Néanmoins, alors qu’il parle des dangers d’intoxication par l’alimentation, il ne mentionne à aucun moment la quarantaine de morts due à la consommation de graines germées bio en juin 2011. Mais c’est sûr que cela n’aurait pas plu à une administratrice du RES, Maria Pelletier, qui siège également au conseil d’administration du Synabio, le syndicat des producteurs bio…

 

44 commentaires sur “Livre antitoxique ou probio ?

    1. Je n’ai pas pour habitude de laisser un avis sur la toile mais lorsque je lis le premier article concernant le livre du docteur Chevalier je comprends pourquoi les industriels se fond autant d’argent.Tant qu’il y aura des pauvres gens stupides qui continueront à cautionner la malbouffe et le non respect de l’environnement alors nous avons vraiment du souci à se faire pour nos enfants et petits enfants.

      1. Tant qu’il y aura des cons pour payer 2 fois plus cher des aliments bourrés de mycotoxine et pour dénoncer les pesticides la clope au bec…

      2. Il faut faire preuve d’une extraordinaire morgue et d’un profond mépris de son prochain pour écrire : « des pauvres gens stupides ».

        Moi, je connais des pauvres gens qui ne sont pas stupides, et des gens stupides qui ne sont pas pauvres.

        Et mon souci pour mes enfants et petits enfants, c’est précisément de voir les gens de la deuxième catégorie influencer la politique et combattre une malbouffe et un non-respect de l’environnement imaginaires, le fruit de leur esprit dévoyé de profiteur égoïste.

    2. Bjr, je vous conseil à tous de lire ce livre avant de vous faire vôtre propre opinion car la critique de celui ci par le site n’est pas objective (à mon goût) ce livre donne une approche scientifique et rappel ce que nous savons déjà (pour certains) mais que nous refusons de croire. Une liste d’additif, conservateur permet de ce rendre compte de ce que nous ingurgitons volontairement face au lobby industriel. Dans la même ligné lisez nôtre poison quotidien. Pour les détracteurs sachez qu’au moyen âge il était plus sage de croire que la terre était plate que ronde. Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.

        1. Au Moyen Âge, il y avait aussi d’extraordinaires peurs alimentaires.

          Il n’y avait pas de charlatans affublés d’un titre galvaudé de docteur qui se faisaient du blé en droits d’auteur avec des recommandations pour des Chicken Little effrayés par les mots « additifs », « conservateurs », etc.

          La peur, c’était d’être intoxiqué par une alimentation frelatée, contaminée…

          « Une liste d’additif, conservateur permet de ce rendre compte de ce que nous ingurgitons volontairement face au lobby industriel » ?

          Une liste d’additifs, etc. — outre qu’elle permet au « Dr » Le Chevallier de se faire des c… en or — nous permet de savoir ce que nous avons inventé pour protéger notre santé. Et notre vie.

          1. chicken little 🙂 excellent !

            dans le genre additifs il y a aussi « l’énorme » livre de Corinne GOUGET sur les additifs qui a « compilé » les articles PR. Plus de coca light ou de glutamate, la liste rouge !

  1. Pourquoi faire allusion aux conflits d’intérêts puisqu’on sait bien qu’ils ne concernent que les méchants industriels et non les gentils zécolos ?

    1. M. Bowman est un agriculteur de l’Indiana qui acultivé, en production principale, du soja transgénique couvert par des brevets détenus par Monsanto, en se conformant au contrat de technologie (technology agreement) qui le liait à Pioneer (il s’agissait de variétés Pioneer – « Le Monde selon Monsanto » n’est pas simple…) et l’obligeait indirectement à respecter les droits de Monsanto ; ledit contrat lui interdisait d’utiliser sa propre production comme semence pour une nouvelle culture. Il a cru pouvoir échapper au contrat, pour ses cultures dérobées des années 1999 à 2007, économiquement plus risquées, en utilisant comme semence du soja de consommation qu’il avait soit acheté à l’organisme stockeur (sachant fort bien ou s’assurant que ce soja était transgénique), soit produit lui-même en dérobé.

      M. Bowman n’a pas caché ses activités, ce qui le distingue d’un certain Percy Schmeiser, vous savez, cette pauvre victime canadienne du diable Monsanto (qui a bien fait son beurre depuis en tant que conférencier…). En octobre 2007, Monsanto a entamé une procédure judiciaire contre M. Bowman sur la base d’une violation alléguée des brevets (contrefaçon). M. Bowman se défend en invoquant la first sale doctrine qui correspond grosso modo à la notion européenne d’épuisement des droits : une fois que le produit couvert par un brevet a été mis sur le marché, il devient libre de droits et l’acquéreur peut en disposer librement (je simplifie).

      M. Bowman a perdu en première instance et en appel. Et l’affaire a été portée devant la Cour suprême.

      Tout indique que M. Bowman va perdre encore une fois*. À mon avis, on ne peut exclure qu’il y ait eu connivence entre les deux parties pour obtenir une clarification du droit. La first sale doctrine pose effectivement un problème dans le cas des inventions biotechnologiques susceptibles d’autoréplication. L’application stricte du principe obligerait en effet le titulaire du brevet à organiser toute la filière d’exploitation de l’invention au moyen de contrats de licence, directs ou secondaires, etc., pour s’assurer qu’il n’y ait, à aucun moment, une vente de produits (par exemple du grain) susceptibles de servir de base pour une nouvelle production impliquant la reproduction de l’invention. Comme l’a affirmé Monsanto en appel*, « si l’on suit l’analyse de Bowman, la protection conférée par le brevet serait éviscérée pour les inventions susceptibles d’autoréplication », reproduisant en l’occurrence un élément d’une décision précédente (Scruggs, 459 F.3d at 1336***).

      L’Europe a résolu le problème dans le cadre de la Directive 98/44/CE du Parlement européen et du Conseil du 6 juillet 1998 relative à la protection juridique des inventions biotechnologiques**** (articles 8 et seq.).

      Il est à noter que le législateur européen a aussi prévu un « privilège de l’agriculteur » s’appliquant pour les inventions brevetées de la même manière que dans le cadre du droit communautaire de la protection des obtentions végétales.

      _______________

      *  L’audition devant la Cour suprême a assez clairement indiqué le sens vers lequel les juges penchaient :
      http://www.nytimes.com/2013/02/20/business/justices-signal-a-monsanto-edge-in-patent-case.html?_r=0

      **  http://www.cafc.uscourts.gov/images/stories/opinions-orders/10-1068.pdf

      ***  http://docs.justia.com/cases/federal/appellate-courts/cafc/04-1532/04-1532-2011-03-27.pdf
      Cette décision – notamment l’opinion dissidente – fournit aussi des éléments intéressants sur la question de l’obligation d’utiliser des herbicides de marque Roundup, cet autre cheval de bataille des anti-OGM. Une telle obligation serait clairement illégale en Europe comme contraire au droit de la concurrence.

      ****  http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:31998L0044:FR:HTML

      1. La décision est ici :

        http://www.supremecourt.gov/opinions/12pdf/11-796_c07d.pdf

        En bref, il n’y a pas d’épuisement des droits conférés par le brevet à l’égard d’une nouvelle reproduction.

        Il s’ensuit que, même sans le fameux contrat qui accompagne une vente de semences, l’agriculteur ne pas librement produire des semences de ferme ou, comme dans le cas de M. Bowman, semer du grain de consommation qu’il aurait acheté.

          1. Le brevet arrive à échéance, l’invention brevetée tombe dans le domaine public et peut être utilisée librement.

            Mais les autorisations à l’importation et à l’utilisation doivent être renouvelées tous les dix ans en Europe (le MON 810 est en cours de réhomologation – enfin théoriquement puisque la puissance décisionnelle bloque).

            Imaginez maintenant que Monsanto ne trouve plus aucun intérêt dans le soja transgénique tolérant le glyphosate grâce à la construction génétique qui fait l’objet du brevet arrivé à expiration. Si l’on veut continuer à importer ce soja en Europe, quelqu’un d’autre doit prendre en charge la très coûteuse procédure de réhomologation (ainsi que les assauts des anti-OGM de tout poil, y compris les Scéléralini de ce monde). Pas de semencier intéressé ? Pas de négociants en grains ? Il faudra donc que quelqu’un d’autre se dévoue, en ayant toutes les compétences requises, et… en en faisant profiter tous les autres gratuitement.

            L’hystérie, l’irrationalité et l’imbécillité européenne ont le résultat suivant :

            Le titulaire du brevet (Monsanto dans notre exemple, mais ce n’est pas le seul) peut très bien ne pas être intéressé, notamment parce qu’il aura trouvé un autre mécanisme qu’il aura breveté, et que ça l’emm… de se colleter avec les instances européennes (voyez la gabegie du MON 810). Une invention censée être tombée dans le domaine public ne devient donc pas disponible pour la libre exploitation si personne ne prend le relai. C’est donc le maintien du « monopole » (terme impropre) issu du brevet, certes assorti d’une interdiction d’exploiter, et donc le renforcement du « monopole » des grandes entreprises.

            Bravo nos marchands de peur et nos politiques sans colonne vertébrale.

  2. En quoi les graines germées sont un problème lié au bio ? Il Existe un certain ombre d’études montrant que la sécurité alimentaire bio/non bio est équivalente. « There is no clear evidence to indicate that organic food is more prone to mycotoxin contamination than conventional food, » in Quality of organic animal products LPS 2003, il en existe d’autres sur la contamination e-coli indiquant un risque identique suivant les 2 modes de culture.
    Un certain nombre de pesticides autrefois vantés comme sans dangers sont bien identifiés comme nocif : Cancer health effects of pesticides Can Fam Physician 2007;53:1704-1711 – Feeding trials in organic food quality and health research. J Sci Food Agric. 2010, 90:175-82 – Prenatal Exposure to Organophosphate Pesticides aand IQ in 7-Year Old Children. Envir Health Perspect. 2011 Aug, 119(8):1189-95. etc…

    1. Je sais pour où vous avez vu que les insecticides organophosphorés ne sont pas nocif, mais je veux bien l’adresse du dealer, il a de la bonne.

    2. J’ai parcouru en diagonale la première référence. Pouvez-vous m’indiquer – parce que je n’ai pas vu – le texte qui dit que des pesticides étaient autrefois vantés comme sans danger ?

  3. SPANGHERO est à vendre , que vont devenir les salariés !?

    Il y a quelques personnes qui affirmaient que jamais (au grand jamais ) , une direction d’entreprise ne mettrait sa société en danger (avec le risque de licenciement ) en commettant des malversations ……et bien je crois que c’est arrivé .
    Sans parler de la société du nord de la france (négociant en plats cuisinés) qui a vu ses commandes s’écroulées……
    Les partisans de la charia verte et autre BioCoop n’ont même plus besoin de leur marketing agressifs et anxiogène …. leurs concurrents se chargent eux-m^me de se discréditer.

    1. roger

      SPANGHERO est à vendre , que vont devenir les salariés !?

      Il y a quelques personnes qui affirmaient que jamais (au grand jamais ) , une direction d’entreprise ne mettrait sa société en danger (avec le risque de licenciement ) en commettant des malversations ……et bien je crois que c’est arrivé .

      *** Y’avait donc pas de « lanceurs d’alerte » au courant des « magouilles »
      chez Spanghero? C’est pourtant à la mode! Ou bien il y avait des gars au courant mais qui ont préféré la fermer?

  4. Les sprouts qui ont tué 52 allemandes, envoyé plus de 800 en dialyse à vie et plus de 4000 à l’hôpital , ces sprout étaient BIO il me semble.
    Les intoxiqués à la farine de sarrasin avaient consommé de la farine BIO , du sarrasin conventionnel n’aurait pas été envahi par la plante datura, car il existe des herbicides.
    On a eu l’affaire des œufs mélaminés bio de la coopérative Terrena, sans conséquence sur la consommation. La mélamine est dangereuse, il suffit de voir les conséquences dans le lait en Chine, Chine d’où venait le soja mélaminé qui a nourri les poules pondeuses, BIO le soja, pour éviter le soja brésilien qui aurait pu contenir des traces d’OGM. http://www.letelegramme.com/ig/generales/france/melamine-du-soja-bio-contamine-20081129-4268093_1551540.php
    Certes les teneurs en mélamine dans les œufs étaient très faibles, très faibles mais non négligeables.
    Dans le cas de la viande de cheval, il s’agissait juste d’une tromperie sur la marchandise sans aucun risque sur la santé.
    En conclusion, le bio reste un marché marginal pour clientèle friquée qui n’est pas sensible aux vrais risques, d’autant plus que la presse évite d’en faire état.
    En Allemagne le mot BIO ne fait plus vendre, on parle de LOCAL depuis les sprouts à teneur garantie en E coli, et le lait aux aflatoxines venant du maïs serbe ce mois de mars 2012 va en rajouter une couche. Sachant que cela durait depuis quelques mois avant la découverte du pot à aflatoxines, quelques dizaines de milliers de litres de lait aflatoxiné écoulés en Basse Saxe…dans l’indifférence générale!

  5. Le sujet de mon commentaire n’était pas de savoir si c’était bio ou pas , c’était de soulever le problème d’une profession qui ne s’autorégule pas et qui devient victime de ses propres turpitudes.
    Quelques idiots qui discréditent toute une profession qui dans sa majorité fournie des aliments de qualité. et divers (la bonne santé de la population est en partie lié à ceci ).
    Je pense que si les corporations faisaient eux-mêmes le ménage , il n’y aurait cette médiatisation.
    Donc arrêtez de partir dans vôtre paranoïa aussitôt que l’on pointe un défaut dans le système que vous défendez..
    Vous nous sortez à chaque fois l’histoire des morts « sproutés » , ok ! , on a compris ! (je suis d’accord avec vous )
    Les journalistes sont là pour amener des sujets .Ils fournissent les sujets que les lecteurs demandent , c’est la loi du marché (c’est des entreprise privées : ils sont là pour gagner du pognon comme vous, non? ).C’est bien ce que vous défendez comme système , un système libérale ,de libre concurrence NON ? .

    NB : Fournissez-moi des études sérieuses sur la dangerosité du bio en rapport avec le conventionnel . Je n’ai pas l’impression qu’il y ait quoique ce soit dessus. Sacré boulot à faire !!

    1. Personnellement je suis pour une économie libérale, système dans lequel les entrepreneurs gagnent leur vie en satisfaisant leur clientèle. Ce qui présuppose qu’ils ne leur mentent pas. Ni sur la viande ni sur les infos qu’ils leur vendent. Les mensonges sur la viande sont plus facilement détectés que les infos mensongères. C’est en tout cas ce que veut la liberté de la presse. On conçoit bien un service de l’État chargé de traquer et de punir la fraude sur la viande. Un même service concernant la fraude à l’information, ça s’appelle la censure. Le métier de journaliste est le métier le plus pourri par ses mauvais sujets, parce que c’est le moins contrôlé. Et, bien entendu, il n’est pas question, dans mon esprit, d’un contrôle étatique sur la presse.

      Ceci dit, juste pour ne pas mettre dans le même panier l’info et la bidoche.

      1. L’info ça exige plus de moralité de la part de ses producteurs que la bidoche, parce que la bidoche il y a de forts risques de se faire prendre, tandis que pour l’info le risque est quasi nul.

      2. Et si les ingénieurs travaillaient comme les journalistes, le viaduc de Millau se serait déjà effondré, les avions qui s’écraseraient au sol au décollage seraient légions, etc.

        Les journalistes pensent que c’est moins grave parce que leurs erreurs ou leurs mensonges n’entraînent pas mort d’hommes. Ils se trompent parce que la relation n’est pas directe. Mais en vérité ils manipulent de la dynamite.

        1. il a des avions qui s’écrasent en raison de défaut de conception
          Comet (GB)—Phénomène de pressurisation non-maitrisé.
          F104 Starfigher ( 100 pilotes morts en RFA)——conception de l’appareil
          DC10 (Ermenonville)—conception de la fermeture de la soute.
          STS Columbia—Joint torique trop faible.
          STS Challenger —pose des tuiles thermique non-maitrisés
          AZF (Toulouse) —–stockage du nitrate
          Concorde ……fragilité des réservoirs de carburant

          **Génie civil :
          Barrage de Malpasset en France —
          Tchernobyl (Ukraine)—inconséquence des ingés et absence de double enceinte
          Fukushima Daïshi (Japon)….Système de confinement insuffisant + corruption à TEPCO.
          Un barrage en Italie suite à un glissement de terrain crée par le poids du barrage.

          C’est n’est qu’une tout petite partie……….

      3. Entre l’information et les aliments , il y a une énorme différence.
        Si les aliments sont impropres à la conso , il y a un risque sanitaire , nous DEVONS faire confiance au circuit de distribution. Pas de chois , nous devons manger.
        Dans le cas de l’information : on y croit , on y croit un peu ou pas du tout , les conséquences ne dépendent que de nous.On peu se passer de journaux ça n’empêche pas de vivre.
        Vous accordez beaucoup d’importance à une profession qui en a peu.( chute des ventes dans la presse ..)Elle s’accorde une importance qu’elle pas.

        PS: C’est par la presse que j’ai entendu parler des 52 morts en allemagne , Affaire Cahuzac ..

        La litanie de la « Presse tous pourris « est le degré zéro de la réflexion , ça cache toujours la phrase suivante « sauf la presse que je lit et les infos qui vont dans le sens de mes idées « 

      4. pas contrôlée LA PRESSE ?

        Le contrôle est celui qui chère aux adeptes du libéralisme : LE MARCHE.
        Et le marché c’est les lecteurs.
        Les journaux ne vivent que si on achète leurs publications.

        La presse ce n’est pas que la presse quotidienne ou les hebdo d’infos!

          1. de mauvaise foi comme d’habitude quand on soulève vos contradictions , vos approximations et la faiblesse de vos arguments.

            Pas de commentaires sur les accidents industriels qui n’arrivent jamais ?
            je vous cite :
            « Et si les ingénieurs travaillaient comme les journalistes, le viaduc de Millau se serait déjà effondré, les avions qui s’écraseraient au sol au décollage seraient légions, etc. »

          2. Ben oui, vous m’accusez de mauvais quoi mais c’est vous qui l’êtes ou qui ne savez pas lire.

            Est-ce que j’ai dit qu’il n’y avait jamais d’accidents industriels ? Non. J’ai dit que si les ingénieurs travaillaient comme les journalistes il y en aurait beaucoup plus.

            Est-ce que j’ai dit que les journaux n’étaient pas contrôlés par le marché ? Non. J’ai dit qu’ils n’étaient pas contrôlés par l’État, contrairement aux fabricants de bidoche, ce que j’ai d’ailleurs dit être souhaitable.

            Est-ce que j’ai dit que les media étaient tous pourris ? Non. J’ai dit que le métier de journaliste exigeait un plus haut niveau d’honnêteté que celui de fabricant de bidoche.

            Roger, ce n’est même pas l’hôpital qui se fout de la charité. C’est l’autiste intellectuel qui ne cherche même pas à comprendre des idées, qu’ils n’a pas vraiment lues, et qui choquent son petit ego auto-satisfait.

            NB Et j’ai dit que les morts induits par de fausses informations étaient invisibles contrairement à ceux résultants d’accidents industriels.

        1. « Le contrôle est celui qui chère aux adeptes du libéralisme : LE MARCHE.
          Et le marché c’est les lecteurs.
          Les journaux ne vivent que si on achète leurs publications. »

          => C’est marrant comme vision du libéralisme. Mais voyez-vous combien de nos « grands » titres de journaux passeraient l’année sans les subventions d’état ?
          En fait de presse « libérale » nous avons une belle brochette de journaleux trop heureux d’aller à la soupe de l’état centralien et bien veillant !
          Donc en matière de libéralisme comptez pas trop sur nos pisse-copies pour donner des exemples !

          1. De plus à l’époque du scandale des graines germées BIO, il était hilarant de voir combien de contorsions mentales étaient nécessaires à nos journaleux pour éviter les sujet des germoirs BIO …. La grande majorité des médias Franchouilles oubliaient carrément qu’elles étaient BIO ces graines …..

  6. Il existe un excellent article de 2007 proposé par Léon Gueguen dans la revue de l’AFIS, 4 ans avant l’accident des graines germées allemandes. L’accident et ses causes était décrit, par anticipation, ce n’était donc pas une surprise. « De même, certains agents infectieux apportés par les engrais organiques et que le compostage ne permet pas de détruire totalement (par exemple les spores bactériennes) persistent dans le sol et sont susceptibles d’être transmis aux animaux. À cet égard, la « pureté » des engrais minéraux, qualifiés de « chimiques », est un réel avantage ! »

    L’article lui même : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article692

    L’argumentation ne prétend pas que la production bio comme fait courir plus de risques au consommateur, simplement souligne une complexité plus importante donc des coûts pour disposer de produits aussi sains, en sus des autres contraintes du bio. Au final on notera cependant que sur la globalité des producteurs avec une fraction qui ne respectent pas les règles, le bio peut être plus risqué, les contaminants naturels étant les plus redoutables dans les pays développés. Contaminants naturels ou non intentionnels plus redoutables, C’est la conclusion aussi de l’EAT2 de l’ANSES de 2011.

    Indépendamment de cela, le bio français reste en général de très bonne qualité et le consommateur de ces produits ne cours que très très peu de risque.
    Dans l’affaire des graines germées, c’est l’origine égyptienne qui est en cause, dans les œufs mélaminés, c’est le soja chinois. Donc le bio se consomme idéalement dans une relation directe avec le producteur sans intermédiaire tenté de l’importer de pays aux normes et à l’éthique douteuses pour des questions de coûts de main d’œuvre nettement plus importante en bio.

    Dans l’affaire Spanghero, il y avait fraude mais pas mise en danger de la vie d’autrui. La fermeture de l’entreprise pose question sur une sanction qui peut être un peu excessive, seulement justifiée pour calmer la presse.

    Dans l’affaire de la farine de sarrasin au datura, après quelques précautions supplémentaires, les producteurs ont repris leur activité, personne n’a demandé la peau de qui que ce soit. Ma remarque était de souligner que l’inverse avec une production conventionnelle était probable, on aurait certainement assisté à un déchainement médiatique avec un résultat proche de l’affaire Spanghero qui certes avait fraudé, d’où la sanction.

    Le discours tarte à la crème: « on ne sait pas bien séparer le bio du pas bio quant aux bénéfices et risques » est donc une supercherie, des travaux anciens de 2001 avaient déjà brossé le tableau et l’excellent article de Léon Gueguen actualise. Depuis l’affaire de œufs mélaminés, du sarrasin aux alcaloïdes, des graines germées aux E coli, permet de donner des jalons et de confirmer le bien fondé de cette belle synthèse.
    Le bio reste cependant indispensable comme moyen de diversification des productions, car plus rémunérateur dans les zones à faible potentiel de production et l’objectif de voir ses surfaces doubler me paraît parfaitement justifié et totalement légitime si la demande suit. Les propos que je tiens n’ont rien à voir avec une quelconque défiance vis à vis du bio français. C’est le bio importé ou produit avec des matières première importées qui me paraît beaucoup beaucoup plus risqué, et l’étiquetage ne suit pas toujours dans les GSM.
    On évitera donc de prendre au premier degré les articles de journalistes ignorants sur le sujet ou des articles pseudo scientifique de chercheurs de seconde classe partisans, tentant de prouver par des artifices une différence qui n’est pas due aux deux critères essentiels : absence de fertilisation minérale et de pesticides qui caractérisent le bio mais à d’autres facteurs comme la réduction de l’irrigation ou des attaques de bioagresseurs faute de protéger la plante qui induisent des augmentation de telle ou telle substance, polyphénols ou autre, souvent à la limite de la signification statistique et même si c’est le cas, ne résultent pas des critères propres à la production bio.

    1. Il n’y a pas que l’origine égyptienne des graines qui pose problème (à supposer d’ailleurs que ce soit un problème en soit). La filière « bio » refuse par idéologie les techniques modernes de stérilisation (par irradiation par exemple) et ce simple refus suffit largement à accroître le risque de contamination, quel que soit la longueur du circuit de production.

      Ce commentaire répond aussi à celui de Mark du 19 avril 2013 à 22:54 (« En quoi les graines germées sont un problème lié au bio ? »).

  7. Ah oui Léon Gueguen :
    J’ai lu son autobiographie (partielle) , édifiant l’évolution de l’agriculture !
    Raconté par cet éminent personnage c’est passionnant.
    Quand il raconte qu’il devait aller chasser les doriphores dans les champs de patates , au lieu d’aller à l’école…. .
    J’imagine les enfants de Cécile Duflot ou de Noel Mamère en train de faire ça !!!

  8. @LBerthod ,

    Faut être plus précis dans vos arguments au lieu de faire des jugements à l’emporte pièce.
    Vous répondez pas aux questions précises car elles mettent en péril vos certitudes.
    Avec vous c’est toujours les autres qui sont trop cons pour comprendre , votre suffisance vous rend inapte à la confrontation d’idées
    Rappel :
    je vous cite :
    « Le métier de journaliste est le métier le plus pourri par ses mauvais sujets, parce que c’est le moins contrôlé. »
    Le plus pourri comme profession , je ne sais pas lire ??

    Vous êtes pathétique .

    1. La presse plus dangereux que l’agroalimentaire : c’est pas mal comme hypothèse !
      Comment comparer deux secteurs tellement différents .
      Mr Berthod mélange des pommes et des poires .

      Sa haine des journalistes l’aveugle !

  9. Je n’ai pas dit qu’ils étaient tous pourris. Je pense que c’est un métier parmi les plus pourris par ses mauvais sujets (pas sujets abordés mais sujets qui l’exercent) parce que ceux qui l’exercent n’ont de compte à rendre à personne autre que leur hiérarchie qui elle n’a de comptes à rendre à personne (sauf devant les tribunaux pour diffamation, qui est d’ailleurs très difficile à faire valoir du fait de l’excuse de bonne foi prévue par la loi).

    1. J’ajoute que votre mauvaise foi récurrente vous rend inapte à tout échange d’idées. Vous n’êtes pas pathétique, vous êtes pitoyable.

      1. @L.Berthod
        le sens de votre dernière réponse est donc :
        c’est celui qui dit qui y est !!

  10. Ce Mr Berthod est à la retraite si j’ai compris , on sens la régression infantile.
    Roger arrêtez de le harceler , je ne vois pas trop l’interêt et de plus vous encombrez tout les deux le site en propos superflus !

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