Semaine sans pesticides : une histoire commerciale

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A partir du 20 mars va commencer la 5e édition de la Semaine sans pesticides (SSP), organisée comme chaque fois par Générations Futures. Nous avons déjà montré l’implication du lobby de l’industrie bio dans cette campagne.

Cette fois-ci, nous complétons le tableau tout d’abord avec deux associations qui apparaissent comme des « sous-marins » de l’industrie bio. La première s’appelle Bio Consom’acteurs et apparaît comme un cache-sexe de Biocoop, le leader de la distribution alimentaire bio. En effet, le siège de Bio consom’acteurs se trouve au siège de Biocoop. De plus, le président-fondateur de l’association est Hugues Toussaint qui a été secrétaire général de Biocoop pendant près de 20 ans, et le trésorier est Eric Tardy, par ailleurs directeur administratif et financier de Biocoop. La seconde association s’appelle Objectif Bio dont le but est « de permettre le passage dans les meilleures conditions possibles à une agriculture 100 % biologique sur l’ensemble du territoire français, dans la perspective de protéger l’environnement, l’alimentation et la santé ». Autrement dit, les membres fondateurs de cette association veulent la peau de l’agriculture conventionnelle. Qui sont-ils ? Eh bien il s’agit de : Synabio, Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB), Biocoop, Ecocert, Philippe Desbrosses, MDRGF, Mouvement de l’Agriculture Bio-Dynamique (MABD), Nature & Progrès. Toutefois, cette association créée en 2005 est aujourd’hui une coquille vide, mais c’est toujours plus joli de mettre un logo en plus dans sa liste de partenaires…

Outre les industriels de la bio, et leurs associations « affiliées », on trouve chez les partenaires de la SSP les principaux syndicats de producteurs en agriculture biologique : la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB), le Mouvement de l’Agriculture Bio-Dynamique et Nature et Progrès. Notons d’ailleurs qu’en plus la FNAB, Biocoop et Bio Consom’acteurs sont membres gestionnaires de la marque commerciale « Bio Cohérence », qui se veut plus exigeante que la réglementation européenne AB. Et tout ce bio monde trouve évidemment un intérêt commercial à dénigrer les pratiques de leurs collègues conventionnels.

Sources
http://www.semaine-sans-pesticides.fr/decouvrir-levenement/partenaires/
http://www.alerte-environnement.fr/2012/03/14/le-lobbying-masque-de-biocoop/
http://www.biocoherence.fr/L_association/Presentation

56 commentaires sur “Semaine sans pesticides : une histoire commerciale

  1. Cette convergence d’associations et de distributeurs de produits bio est elle plus choquante que les « portes tournantes » entre « scientifiques » et « auto experts » que l’on retrouve aussi dans certains conseils d’administration de multinationales de l’agro-chimie et de l’agro-alimentaire, au GNIS, dans certaines agences de contrôle (AESA, etc…) ????
    Pour vous bien sur là rien d’anormal à ces conflits d’intérêts devenus presque normaux puisqu’ils existent depuis des années….

    1. La différence c’est que dans un cas ce sont des scientifiques, des ingénieurs, de vrais experts, dans l’autre de sinistres guignols.

      1. Laurent Berthod, ne serait-ce pas plutôt vous le « sinistre guignol » ?

        Vos prétendus « vrais experts » ne sont que des mercenaires stipendiés par l’industrie agro-chimique, dont ce site est le porte-parole.

        On a le droit d’écrire ça ici au fait, ou on est automatiquement censuré par le lobby propriétaire du lieu ?

        1. Pour la censure de votre commentaire, vous avez la réponse.

          Ici, ce n’est pas un site d’idéologues de l’« écologie », d’adoration de la Pachamama et de détestation de l’espèce humaine. Ici, on ne censure pas les commentaires qui mettent à mal l’idéologie. D’ailleurs, il n’y a pas d’idéologie.

    2. « Cette convergence d’associations et de distributeurs de produits bio est elle plus choquante » ?

      C’est déjà un grand pas que d’admettre que cette « convergence » est choquante.

  2. A quand la « Semaine sans escrologie », que l’on puisse se reposer un peu?

    1. Espère toujours…

      Vous ne nous ferez pas taire, camarades pollueurs !

      1. Ohayo Mitsuko-San.

        « camarades pollueurs » …

        Voila une bien belle assertion qui démontre un « tout petit parti pris » et un Enorme engagement idéologique…
        Camarades + pollueurs…

        Petite information pour Mme Mitsuko : la pollution est en net retrait depuis 40 ans.
        Par exemple : l’air des grandes villes est 10 000 fois moins pollué aujourd’hui qu’en 1963.
        L’eau des rivières est de bien meilleure qualité : on a vu des saumons remontés la Seine, la Tamise ou le Rhin ces 10 dernières années. Ce qui n’était pas arriver depuis 40 ans.
        La qualité des sol et le taux d’humus augmentent régulièrement depuis 60 ans (depuis l’utilisation courante des engrais « chimiques »);
        La qualité de l’alimentation et la sécurité n’a jamais été aussi forte. Il y avait plus de 100 000 cas de salmonelloses en 1980 contre moins de 1000 aujourd’hui…
        L’espérance de vie augmente de 3 mois par an. On a jamais vécu aussi bien et aussi longtemps dans toute l’histoire de l’humanité…

        Mais je sais parfaitement que vous ferez fi de la réalité. Car vous êtes totalement endoctrinée. C’est l’apanage des moutons écervelés : croire les mensonges plutôt que la vérité; adhérer à la théorie du complot plutôt que regarder les faits de manière objective.
        L’un est facile, l’autre demande du travail (intellectuel). Finalement les ignorants sont des fainéants !!!

        « Celui qui ne sait pas est un imbécile, celui qui sait et ne dis rien est un assassin »

        1. C’est un peu les arguments qui étaient avancés par les industriels du tabac, et des compagnies d’électricité à propos des pluies acides par exemple.Vive l’avancée médicale.

          1. 1) Les arguments des industriels du tabac n’étaient pas du tout cela. Les leurs étaient des « études » truquées portant sur l’effet même du tabac. Alors que justement les chercheurs universitaires et des organismes d’état montraient la toxicité et la cancérogénéité du produit.
            Dans l’état actuel la tendance est totalement inverse: des « associations » (affiliées à des industriels de l’Agriculture Bio) bidonnent des études pour tenter de « prouver » un risque, alors que l’ensemble de la communauté scientifique universitaire et d’état montre l’absence de risque.

            2) L’espérance de vie n’a jamais été mis en avant dans l’affaire des pluies acides. Et les compagnies d’électricité n’ont jamais démentie la réalité du problème. Elles se sont appuyées sur la réglementation en vigueur. Et elles sont modifiées leurs infrastructures quand la réglementation à évoluée (obligation de dé-soufrer les pétroles, filtres électromagnétiques pour les cheminées…).

            3) Vive l’avancée médicale : Oui, c’est la seule preuve sérieuse que l’on vit mieux maintenant qu’il y a 20 – 40 ou 60 ans!!!

          2. « Les leurs étaient des « études » truquées portant sur l’effet même du tabac »
            –> Pas seulement, leurs arguments étaient souvent tout autre, notamment en finançant des études sur la radioactivité, sur la pollution intérieure ou encore en soulevant les doutes raisonnables sur les études des-dits universitaires. Cela a duré un certain bout de temps, preuve de leur impact sur l’opinion public et politique.

            « Les compagnies d’électricité n’ont jamais démentie la réalité du problème »
            –>Erreur. Vous ne maîtrisez pas le sujet. Elles ont au contraire démentie pendant très longtemps, demandant toujours plus d’études.

            « Elles se sont appuyées sur la réglementation en vigueur. »
            -> les fameuses réglementations, et vous pensez réellement qu’elle n’ont pas pesé de leur poids pour ne pas le changer ces normes… Vous êtes un grand naïf

            « Et elles sont modifiées leurs infrastructures quand la réglementation à évoluée (obligation de dé-soufrer les pétroles, filtres électromagnétiques pour les cheminées…). »
            -> encore heureux, réglementation qu’elles ont essayé de ne pas faire évoluer. En cause : les emplois, les coûts…

          3. « Les compagnies d’électricité n’ont jamais démentie la réalité du problème »
            –>Erreur. Vous ne maîtrisez pas le sujet. Elles ont au contraire démentie pendant très longtemps, demandant toujours plus d’études.

            C’est vous qui ne maitrisez pas grand chose : Les compagnies électriques n’ont jamais démenties le problèmes des pluies acides (d’ailleurs vous le reconnaissez implicitement en écrivant qu’elles ont demandées plus d’études). Elles ont été accusées d’être à l’origine du problème. Elles ont demandées des études complémentaires (ce qui est normal) : le but étant de savoir quel était leurs responsabilités et celles d’autres sources, comment faire évoluer la réglementation et les techniques.

            « Elles se sont appuyées sur la réglementation en vigueur. »
            -> les fameuses réglementations, et vous pensez réellement qu’elle n’ont pas pesé de leur poids pour ne pas le changer ces normes… Vous êtes un grand naïf

            Non justement, car la majorité des entreprises sont souvent en avance sur la réglementation. Mais que l’état ne fasse pas évoluer une norme ou une loi parce que cela l’arrange, c’est pas nouveaux. Et la majorité de ces entreprises d’électricité étaient publiques !!!
            Les industriels du BTP (cimenteries par exemples) ou de l’acier (cookerie) étaient mieux équipés que les entreprises publiques !!!

            « Et elles sont modifiées leurs infrastructures quand la réglementation à évoluée (obligation de dé-soufrer les pétroles, filtres électromagnétiques pour les cheminées…). »
            -> encore heureux, réglementation qu’elles ont essayé de ne pas faire évoluer. En cause : les emplois, les coûts…

            Vous êtes tellement sur de vous, que vous ne voyez pas les trous que vous creusez !!!

          4. « le but étant de savoir quel était leurs responsabilités et celles d’autres sources, comment faire évoluer la réglementation et les techniques. »

            -> pour retarder au maximum les échéances, c’est classique. Faites un tour en industrie pour voir comment on procède.

            « Non justement, car la majorité des entreprises sont souvent en avance sur la réglementation. »
            –> Non c’est l’inverse, la norme est le but dans une majorité de cas. Vous pouvez faire un tour en entreprise aussi pour cela. Vous vivez dans quel monde, sérieusement vous me faites peur, vous avez quel âge ? Vous avez déjà travaillé en industrie ? ou bien vous êtes un grand naïf de l’autorégulation ?

            « Et elles sont modifiées leurs infrastructures quand la réglementation à évoluée (obligation de dé-soufrer les pétroles, filtres électromagnétiques pour les cheminées…). »
            -> Je reformule, vous ne semblez pas bien comprendre. Encore heureux qu’elles appliquent les réglementations, ces dernières qu’elles ont essayé le plus longtemps possible de ne pas faire évoluer.

          5. CTX si vous vous intéressez un minimum à l’agriculture avant d’étaller votre science, vous verriez quels grands services la chimie nous a rendu et nous rend encore aujourd’hui. Dès la fin de le deuxième guerre mondiale les produits phytos nous ont sorti de la famine.

            Bien sûr il y a énormément d’argent derrière tout ça, comme partout !
            mais s’il y avait effectivement de meilleurs moyens de nourrir la France (le monde…) ne croyez-vous pas qu’on y aurait recours ? Pourquoi le Bio ne représente que 3% de nos surfaces et que cela est permis grâce à des aides supplémentaires pour les producteurs ??

            Mettez vous à la place de l’agriculteur au lieu de sermonner tout le monde avec votre théorie du complot. Ce sont les mêmes industriels qui forment, proposent des solutions alternatives aux phytos, des EPI pour un usage plus sûr etc. et vous ? que nous proposez-vous ? l’anarchie ??

        2. bravo, après avoir fait l’arbre généalogique de ma famille,(remonté en 1765), jusqu’à la dernière guerre la moyenne d’espérance de vie était de 46 ans, actuellement, toujours dans ma famille, elle est proche de 75 ans. A quoi sert donc cette façon de faire peur à la population en incriminant et discréditant une prétendue pollution alors que la seule et vrai pollution est l’argent et son pouvoir sur les faibles d’esprits. en 2009 j’ai fait un cancer, la (pollution), n’avait rien à voir avec cet état, par contre il est bien réel que c’est grace aux produits chimiques que je suis encore ici et pour de nombreuses années j’espère !! A la fin du livre écrit sur ma maladie et ma guérison, je dis ceci : « je suis de plus en plus passionné par la vie, par l’amour à l’état pur sans cette pollution de l’argent, du pouvoir et de l’égoïsme qui nous entoure et avec laquelle l’homme s’auto détruira » donc toutes idéologies pseudo écologistes ne sont la que pour faire des profits, on en a d’ailleurs de beaux exemples.

      2. J’aurais préféré « espérez » en lieu et place de « espère ». Nos opinions peuvent différer, il me semble que la courtoisie reste le rempart de la discorde.
        Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée.

  3. Retour sur une époque où l’Agronomie portait un A .
    A propos de l’agriculture moderne publié en 1997
    Mais les plus grands triomphes, tant qu’ils sont mal maîtrisés, vont toujours à l’excès. L’agriculture moderne sera dangereuse, comme l’ont été toutes les agricultures nouvelles avant elle, tant que l’usage des nouveaux moyens et des nouvelles méthodes de production n’aura pas été tempéré pour en éviter les abus et les inconvénients. Utilisée à tort et à travers, les haches de pierre polie, si bienvenues, étaient de dangereux outils de déboisement. Poussées trop loin sur les terres érodables, ou trop fréquemment passées et repassées sur des terres insuffisamment fumées, les charrues sont souvent devenues de redoutables engins de dégradation des sols. Entassés sans précaution près des sources d’eau potables, les fumiers, si utiles, furent en maintes occasions de véritables agents de mort; enfouis trop tard ou en trop grande quantité ils ont ainsi perdu bien des semis.
    « Histoire des agricultures du monde » M. Mazoyer & L. Roudart, 1997
    Le « sans » pour les pesticides est une ineptie de plus, une idée de bobo parisiens aculturés, le moins et surtout le mieux ont seuls du sens puisque même la pierre polie nous serait interdite, le bout de bois durçi au feu tout au plus et encore le feu est une invention diabolique avec tous les incendies de forêt, la pire des inventions, après la navigation à voile.

    Si « sans » pesticides interdisons d’abord les champoings antipoux qui expliquent les traces dans le sang des citadins vu le nombre de pancartes « poux » à l’entrée des maternelles et écoles primaires-> sortez les insecticides très chimiques ( permethrine, malathion, lindane) et badigeonnez largement la tête des bambins, après normal que la mère, le papa et l’enfant en portent dans le sang.

  4. Histoire belge: un bobo écolo belge cela donne mais ce coté sans détours à un coté sympa.
    http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130314_00282029

    Faudra lui expliquer le mot Typhus.

    Pour lutter contre les poux du corps, on peut faire appel à des poudres insecticides, par exemple à la perméthrine (0,5 %), au téméphos (2 %), au propoxur (1 %) ou au carbaryl (5 %). Un traitement minutieux à l’insecticide des vêtements infestés devrait être suffisant, mais il pourra être nécessaire de recommencer l’opération toutes les trois ou quatre semaines si l’infestation persiste ou si l’on craint une réinfestation. Il n’est pas recommandé de traiter les personnes qui présentent des problèmes dermatologiques ou des plaies visibles. On se conformera strictement aux précautions d’utilisation qui figurent sur l’étiquette de l’insecticide. En cas d’infestation généralisée, il est recommandé de traiter systématiquement tous les membres de la communauté.https://apps.who.int/inf-fs/fr/am162.html

    1. «En Région wallonne, les derniers chiffres montrent que 60 % des champs cultivés sont en dessous du seuil minimum de 2 % de matières organiques dans le sol.

      Cela signifie qu’ils ne sont plus capables naturellement, sans l’intervention de l’homme, de faire pousser des plantes!», déplore cet écologue.

      Il délire, le Delire…

      1. Ce chiffre est très étonnant, passer sous 2% il faut abuser du labour profond. En France c’est très rare, souvent des cas particuliers (vignes mal menée notamment).

  5. Les sous-classes Poux
    • Lindane
    •Pyréthrines
    • Malathion
    • Pyréthrines + Malathion

    Il y a des produits naturels aussi, comme pour le bio

    1. Le Bio c’est 3% des surfaces françaises. C’est un lobbying qui utilise la peur des gens et laisse croire que 97% de nos agriculteurs sont des pollueurs ! alors que leurs pratiques sont extrêmement réglementés et que les jeunes agriculteurs ont aujourd’hui un niveau d’étude bien supérieur à la moyenne de notre société (ingénieur agro bien souvent !).

      A l’heure des techniques culturales simplifiés, le labour qui déstructure le sol est systématique en Bio. Voilà de quoi polluer largement l’air !

      Des produits phytosanitaires sont autorisés sur Bio. Et pour ne pas être contrôlés positifs aux matières actives interdites en Bio ils utilisent des métaux lourds dans des quantités déraisonnables.

      En ces temps de crise qui va payer 50% plus cher pour manger ? voilà la raison d’être du Bio ! produire avec un minimum de charges en prétextant l’absence de chimie, et vendre cher ! Et souvent avec une provenance sans traçabilité (bananes camerounaises Bio… hum hum…)

      Les produits de santé des plantes, comme nos médicaments doivent être utilisés intelligemment. Les proscrire, réaction primaire et extrême pour plaire au consommateur désinformé, entraîne d’autres excès qui ne sont pas contrôlés (métaux lourds, labour systématique, prix…) alors que les phytosanitaires sont désormais très encadrés :

      -formation des conseillers et des applicateurs
      -pas de rémunération « variable » pour les vendeurs en fonction des ventes
      -utilisation en dernier recours selon les moyens agronomiques et économiques de l’agriculteur
      -transport, stockage, préparation…. énorme sensibilisation est faite.

      N’oublions pas qu’un quart des phytos sont utilisés par les particuliers dans leur jardin ! ils sont loin d’avoir un quart des surfaces, et ils ne produisent pas de quoi nourrir tout le monde, eux ! saluons les efforts de notre agriculture et cessons de croire que le Bio est autre chose qu’un choix marketing !

      1. « Des produits phytosanitaires sont autorisés sur Bio. Et pour ne pas être contrôlés positifs aux matières actives interdites en Bio ils utilisent des métaux lourds dans des quantités déraisonnables. »

        Vous m’intéressez ! Pouvez-vous nous en dire plus ?

        « En ces temps de crise qui va payer 50% plus cher pour manger ?… »

        En fruits et légumes, c’est beaucoup plus. Trois fois le prix n’est pas rare en grande surface.

        « …produire avec un minimum de charges en prétextant l’absence de chimie, et vendre cher !… » ?

        L’équation n’est pas aussi simple (je m’adresse ici surtout aux lecteurs de passage). Le prix plus élevé, en sortie exploitation, est dû à des rendements bien plus faibles (par exemple, en blé, 32 quintaux en moyenne nationale, contre aux alentours de 70 en conventionnel, soit moins de la moitié*), et aux charges de main d’oeuvre bien plus élevées en fruits et légumes.

        Pour certains bons esprits bien pensants, le « bio » serait un puits de main d’oeuvre, un moyen de lutte contre le chomage. Ça peut l’être, mais sous des conditions spécifiques, en particulier si le « bio » reste un marché de niche. À mon sens la promotion idéologique et effrénée du « bio » est une aberration pour les producteurs (mais tout bénèf pour les grandes surfaces).

        Et j’aimerais bien voir ces bons esprits désherber à la main…

        ________________

        *  http://www.franceagrimer.fr/content/download/18021/142430/file/11%20-%20Etude%20FAM%20-%20Vari%C3%A9t%C3%A9s%20et%20rendements%20c%C3%A9r%C3%A9ales%20bio%20r%C3%A9c%202011.pdf

        1. wackes seppi a écrit :

          « Et j’aimerais bien voir ces bons esprits désherber à la main… »

          ===> ah mais non, ça n’est pas pour eux, dans leur esprit c’est un truc pour résorber le chômage, à moins qu’il faille faire appel à de la main d’oeuvre étrangère…

        2. Wackes Seppi,

          Sur les surfaces céréalières (beauce, ile de france…) les rendements en blé avoisinent 100 quintaux /hectare. Pour que la moyenne française soit à 70 q/ha en conventionnel, c’est bien qu’il y a ailleurs des « petites terres » où les rendements en blé sont proches de 40 ha. Sur ces terres le passage en Bio n’accuse pas une perte de rendement énorme, et donc vendre plus cher est une bonne affaire. Sans compter les aides supplémentaires !
          C’est surement pourquoi beaucoup d’agriculteurs Bio possèdent aussi des terres cultivées de manière conventionnelle. Ca ressemble plus à un calcul économique qu’à une véritable idéologie, vous ne trouvez pas ?

          Par contre la difficulté pour le passage en Bio est qu’il faut 5 années de conversion : l’agriculteur produit Bio mais vend sans le label, le temps d’éliminer toutes les mollécules chimiques du sol.

          Le maraichage Bio me semble en effet plus cohérent qu’en grandes cultures, mais il faut une main d’oeuvre énorme, personne ne veut faire ce travail (13.000 postes agricoles non-pourvus en 2012…) et la limite c’est surtout des légumes vendus 3 fois plus chers comme vous le disiez… enfin si les gens sont prêts à payer pourquoi pas…
          L’élevage extensif herbagère (des vaches sur des prairies tout simplement) me semble aussi être une bonne solution ! Tout n’est pas à jeter dans le Bio.

          Phytos autorisés sur Bio « Lorsque les mesures Biologiques ne suffisent pas à protéger les végétaux contre les ravageurs et les maladies, l’utilisation de produits phytopharmaceutiques est autorisée (article 5 du Règlement (CE) n°889/2008 »
          http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/111012_GUIDE_INTRANTS.pdf

          Métaux lourds en agriculture biologique : les alternatives aux produits phytos étant très limitées sur les maladies (mildiou et oïdium en vignes par exemple) il n’y a que des solutions à base de cuivre (bouillie bordelaise par exemple) ou de souffre la plupart du temps. Puisqu’il n’y a pas de contrôle sur les quantités présentes dans les sols nous avons toutes les raisons de penser que des doses élevées sont utilisées par l’agriculteur puisque c’est sa seule possibilité de sauver sa récolte. Il y a de nombreux articles sur le web qui évoque le risque sans trop rentrer dans le détail. Cette enquête date de 2001 (ce n’est pas très récent mais il n’y a pas eu d’innovation majeur en Bio en 10 ans, contrairement au conventionnel qui fait d’énormes efforts !)
          Sur le tableau page 2 ils donnent les taux d’arsenic sur les carottes =
          Bio : 1270 µg/kg
          Conventionnelles : 120 µg/kg

          Page suivante le taux de plomb sur les carottes =
          Bio : 1800 µg/kg
          Conventionnelles : 40 µg/kg

          Il y a de nombreux autres exemples sur ce lien, quelques contre exemples aussi ! mais la tendance est quand même très nette !
          http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/111012_GUIDE_INTRANTS.pdf

          Vous noterez que mes deux sources sont des études publiées par le ministère de l’agriculture, donc avec une objectivité accrue par rapport au lobbying des industriels ou des associations écologistes.

          Bonne journée à vous

  6. Parce qu’évidemment, le lobby agro-chimique auteur de cet article et propriétaire de ce site n’a que des intentions humanistes, lui… et aucun intérêt « commercial », non, non, non, non… puisqu’il vous le dit.

    Franchement, chaque article pondu ici évoque l’hôpital se foutant de la charité.
    Le cynisme ne vous effraie pas.

    1. Puisqu’il vous faut absolument un ennemi, et qu’en l’occurence c’est ici l’industrie, tout ceci organisé grace à un complot mondial des scientifiques et des chercheurs c’est bien cela ? et que vous croyez corps et âme aux bienfaits du Bio (cela n’étant prouvé par aucun scientifique, bien qu’il y a de fervents défenseurs !) eh bien Mitsuko je vous souhaite de ne jamais être malade. En effet, les médicaments sont issus de la même industrie… C’est marrant comme lorsqu’on est concerné on mesure tout de suite un peu plus ses propos hein mon grand ?

    2. Le lobbying existe, le commerce et le marketing aussi, vous conviendrez que je n’ai jamais dit le contraire. Je n’ai fait que dire :
      1-l’agriculture fournit d’incroyables efforts pour l’écologie et les agriculteurs sont les jardiniers du paysages
      2-le Bio discrédite ces efforts qui concerne 97% de notre surface agricole et ne rend pas service aux agriculteurs en général. Pourtant les pratiques ne sont pas meilleures, ne permettent pas de nourrir la planète, coûtent plus cher… Bref un concept qui va bien aux bobos qui ne connaissent pas grand chose aux problématiques que l’on rencontre en agriculture (ravageurs, maladies, adventices…)

      Il existe des « phyto-bac » pour traiter les effluents phytosanitaires grace à un terreau qui déterriore les mollécules. Ce terreau se change tous les 6-7 ans en conventionnel, mais tous les ans en Bio car saturé de métaux lourds !

      Vous croyez que seul l’homme est capable de créer des poisons… Vous connaissez bien mal la nature mon ami. Connaissez-vous le terme « mycotoxine » ? des toxine liées aux champignons que l’on ne détruit pas sans phytos et qui, eux aussi, sont toxiques. Mais non mesurons plutôt les taux de phytos SYSTEMATIQUEMENT en-dessous des seuils de dangerosité, et faisons peur aux gens pour qu’ils payent 2 fois plus cher le même produit…

      Les pro-bio des années 70 disaient que l’espérance de vie allaient s’effondrer… Résultat ? exactement l’inverse !! il faut bien qu’ils trouvent de nouveaux prétextes désormais !

  7. Les molécules des insecticides
    • Lindane
    •Pyréthrines
    • Malathion
    • Pyréthrines + Malathion

    sont fabriquées par le lobby agro-chimique et les champoings anti poux aussi, comme les biocides avec du fipronil, imidaclopride contre les fourmies.

    Comme les bombes kb pour tuer les mouches dans la maison.

    Comme les pilules contraceptives contenant des perturbateurs endocriniens cancérigènes, comme les crèmes antimycoses à base de triazoles utilisées en pharmacie, toutes substances produites par les mêmes industries.

    Une industrie qui se tire une balle dans le pied, c’est pas le panard!

    Le diesel pétrolier et l’essence sont fabriqués et distribués par l’industrie pétrolière et sont aussi cancérigènes, plus signficativement que les pesticides, dont les solvants pétroliers ont quasiment tous disparu. Lorsque ce n’est pas le cas, ce sont ces solvants qui sont mis en cause dans les accidents qui touchent ponctuellement les agriculteurs. Mais les stations essences sont accessibles en France par des enfants en bas age…..

    Vous avez dit lobby, quel lobby?

    La vérité des faits fait peur à certains.

  8. Je n’ai rien à voir avec le « lobby agro-chimique », ce qui ne m’empêche pas d’approuver « Daniel » et d’autres de dire simplement la vérité.

    La propagande des gens qui, comme « Alzine », veulent simplement, pour le plaisir, détruire la société technique où nous vivons, qui nous fait vivre, sont abominables.

    Bien sûr les pesticides sont produits par des industriels, dans le cadre d’une réglementation et d’un contrôle par l’autorité publique. Et alors ? C’est aussi le cas de tout ce qui nou fait vivre, sauf à revenir au paléolithique.

    1. M./Mme Alzine a un contentieux particulier avec le tabac.

      L’essence, le gazole, les particules fines, etc. sont aussi un sujet de prédilection pour lui, mais c’est surtout pour dénoncer le « double standard », l’inconséquence de ceux qui aiment adorer la Pachamama et haïr l’espèce humaine (enfin eux exclus…).

      Je crois que vous faites erreur sur le paléolithique. À en croire les fouilles archéologiques, il devait déjà y avoir des industriels de la taille des pierres…

  9. Effectivement Wackes Seppi a bien résumé l’intention.

    De fait c’est la différence de traitement entre usage qui conduit à mettre en lumière le ridicule de la situation actuelle, pour le traitement des pesticides, des médicaments dont les antiparasitaires humains ou des antiparasitaires pour animaux comme le frontline en vente libre sur internet, produit bien utile vu les risques que font courir les tiques aux chiens et chats puis à leur maitre. Bénéfices sanitaires mais c’est quand même du fipronil dont greenpeace avait soutenu la dangerosité pour l’homme lorsque utilisé au sol sans contact avec l’agriculteur.

    Dans le cas du frontline, bébé caresse le chien et met ses mains à sa bouche.

    Alors semaine sans champoing antipoux et sans frontline principaux moyens d’exposer les bobos?

    Il faudrait un mois sans pesticides et biocides en ville pour voir jusqu’où peuvent tenir les bobos.
    Avec une interdiction de vente aux populations citadines de ces produits qui constituent la principale source d’expositions aux substances pesticides, pour voir combien de crise de nerfs à cause de la tête du petit dernier qui ressemble au cirque Bouglione taille réduite, les poux ayant ensuite gagné la famille.

    On pourra aussi visionner le film « ridicule » avec Bernard Giraudeau dans le role d’un abbé qui préfigure ce à quoi ressembleront les bobos quelques 200 ans plus tard. Il est question de paludusme dans la région des Dombes et de populations paysannes qui meurent en masse, la solution viendra avec le drainage de la zone et la quinine à la fin du XIXème siècle puis le DDT en 1950 pour faire disparaitre définitivement le vecteur anophèle.

    http://conforanimal.com/client/document/frontline-comboen_12.pdf
    Frontline Combo
    Composition
    Spot-on solution.
    • FRONTLINE ® Spot On Combo Cat:
    FIPRONIL: 50.0 mg
    (S)-methoprene: 60.0 mg
    Butylated hydroxyanisole (E320): 0.10 mg
    Hydroxytoluene (E321): 0.05 mg
    Ethanol: 39.50 mg
    Excipients qs: 1 pipette of 0.5 ml
    •Properties
    • Pharmacodynamic Properties:
    – Fipronil is an insecticide-acaricide belonging to the family phenylpyrazole. It acts by interaction with
    complexes formed between the chloride channels and their ligands, especially the neurotransmitter
    GABA (acid gamma-aminobutyric acid), thus blocking the transfer of chloride ions across cell
    membranes to levels pre-and post-synaptic. It thus causes uncontrolled activity of the central nervous
    system insects and mites and their death. Fipronil kills fleas within 24 hours, ticks (Dermacentor
    variabilis, Rhipicephalus sanguineus, Ixodes scapularis, Ixodes ricinus, Haemaphysalis longicornis,
    Haemaphysalis flava, Haemaphysalis campanulata) and lice within 48 hours after application of the
    product.-
    – The (S)-methoprene is a regulator of insect growth (ROI) of the class of similar juvenile hormone, it
    inhibits the development of immature stages of insects. Mimicking the action of the juvenile hormone,
    the compound causes impaired development and death of immature stages of fleas. The ovicidal
    activity of (S)-methoprene applied to the animal results either from direct penetration into the shell flea
    eggs newly laid or its absorption through the cuticle of adult fleas. The (S)-methoprene is also effective
    in preventing the development of larvae and pupae chip, prevents contamination of the habitat of
    animals treated with the immature stages of fleas.
    • Pharmacokinetic properties:
    Metabolism studies have shown that the fipronil was transformed mainly into its sulfone derivative. The (S)-
    methoprene is extensively degraded into carbon dioxide and acetate which are then incorporated into
    endogenous substances. The pharmacokinetics after topical administration of fipronil and (S)-methoprene in
    association have been studied in cats in comparison with those of each active ingredient administered
    separately intravenously. This allowed to estimate the absorption and other parameters pharmacokinetics under
    conditions of use.
    In cats, after administration of the association topically with oral exposure potential by licking, fipronil has an
    absolute bioavailability (18%) with a mean plasma concentration Maximum of approximately 100 ng / ml for
    fipronil and 13 ng / ml for fipronil sulfone.
    In dogs after administration of the association topically, fipronil is poorly absorbed (11%) with aaverage
    maximum plasma concentration of approximately 35 ng / ml for fipronil and 55 ng / mlfor fipronil sulfone.
    In cats, the plasma concentrations of fipronil rapidly reach a peak average of about 6 hours and decreases with
    a half-life by approximately 25 hours.
    In dogs, the plasma fipronil concentrations slowly reached a peak average about 101 hours and decreasing
    slowly (half-life) by approximately 154 hours, the highest values are observed in males.
    Fipronil is poorly metabolized by fipronil sulfone in cats.
    Fipronil is extensively metabolized by fipronil sulfone after topical administration.
    Plasma concentrations of (S)-methoprene are generally below the quantification (20 ng / ml) in cats and dogs
    after topical administration.
    Fipronil and its main metabolite and the (S)-methoprene spread widely in the cat’s coat the day after
    application. The concentrations of fipronil, fipronil sulfone and (S)-methoprene in peeling decreases with time,
    but are detectable at least 59 days after application in cats and 60 days after application in dogs.
    Parasites are killed mainly by contact and not by systemic exposure.
    No pharmacological interference between fipronil and (S)-methoprene was detected.
    Directions
    In dogs and cats, for use against flea infestations alone or mixed infestations by fleas and ticks and / or biting
    lice.
    • In dogs:
    – Elimination of fleas (Ctenocephalides spp.). The insecticidal efficacy against new infestations with adult fleas
    persists for 8 weeks.
    – Prevention of the multiplication of fleas by inhibiting the development of eggs (ovicidal activity) and larvae and
    pupae (larvicidal activity) hatched from eggs laid by adult fleas for 8 weeks after application.
    – Elimination of ticks (Ixodes ricinus, Dermacentor variabilis, Rhipicephalus sanguineus). The product has
    efficacy against ticks, which persists up to 4 weeks.
    – Elimination of fleas (Felicola canis).
    • In cats:
    – Elimination of fleas (Ctenocephalides spp.). The insecticidal efficacy against new infestations with adult fleas
    persists for 4 weeks.
    – Prevention of the multiplication of fleas by inhibiting the development of eggs (ovicidal activity) and larvae and
    pupae (larvicidal activity) hatched from eggs laid by adult fleas for 6 weeks after application.
    – Elimination of ticks (Ixodes ricinus, Dermacentor variabilis, Rhipicephalus sanguineus).The product has
    efficacy against ticks, which persists as the experimental data up to 2 weeks.
    – Elimination of biting lice (Felicola subrostratus).
    The drug can be incorporated into a treatment program of the dermatitis allergy .
    Administration and dosage
    External topical.
    – Cats: The recommended minimum dose is 5 mg of fipronil and 6 mg (S)-methoprene per kg bodyweight, in
    dermal application, or a pipette of 0.5 ml for a cat.
    – Dogs: the minimum recommended dose is 6.7 mg of fipronil and 6 mg (S)-methoprene per kg, dermal
    application.
    Dogs 2 to 10 kg: a pipette FRONTLINE ® Spot On Combo Dog S / animal (0.67 ml).
    Dogs 10 to 20 kg: a pipette FRONTLINE ® Spot On Combo Dog million per animal (1.34 ml).
    Dogs 20 to 40 kg: a pipette FRONTLINE ® Spot On Combo Dog L per animal (2.68 ml).
    Dogs 40 to 60 kg: a pipette FRONTLINE ® Spot On Combo Dog XL per animal (4.02 ml).
    In the absence of data on safety, the minimum treatment interval is 4 weeks.
    Instructions:
    Hold the dropper right. Tap the narrow part of the pipette to ensure that its contents remain in the botton and
    break the pipette tip of a sharp movement towards the back of the pipette. Part the hair at back of the animal at
    the base of the neck between the shoulder blades until the skin is visible. Place the tip of the pipette on the skin
    and squeeze the pipette several times to completely empty its contents onto the skin in a point.
    Cons-indications
    In the absence of available data, does not treat kittens under 8 weeks or weighing less than 1 kg; not treat
    puppies under 8 weeks or weighing less than 2 kg. Do not use in sick animals (systemic diseases, fever …) or
    convalescent.
    Do not use in rabbits because of the sometimes lethal side effects may occur.
    FRONTLINE ® Spot On Combo Dog: This product has been specially developed for dogs. Do not use in the cat
    as this can lead to overdose.
    Adverse Effects
    Among the side effects rarely suspected, transient skin reactions at the site of application (desquamation, hair
    loss, itching, redness localized) as well as itching or a generalized loss of hair have been reported.
    Hypersalivation, reversible nervous signs (increased sensitivity to stimulation, depression,other nervous signs)
    or vomiting have also been observed after use.
    If licking a short period of salivation due mainly to the nature of the excipient may be observed.
    Do not overdose.

    Bien évalué par l’ANSES rien à dire

    http://www.anmv.anses.fr/wp-content/uploads/2011/06/Rapport_11-fipronil-carnivores.pdf

  10. alzine dit :
    20 mars 2013 à 8:44

    Ouf!! Cà fait du bien quand on arrive au bout….. Et la concision bordel?

    1. CTX tu es étonnant, lorsqu’on te lis on a l’impression que tu es un adepte des marchands de peurs et d’autre fois tu dénonces leurs manipulations.

      curieux.

      1. @ aatea

        « CTX tu es étonnant, lorsqu’on te lis on a l’impression que tu es un adepte des marchands de peurs et d’autre fois tu dénonces leurs manipulations. »

        C’est connu sous le nom de schizophrénie.

        1. C’est aussi une technique de troll bien rodé et bien pervers.

          Voir l’article dans Marianne de cette semaine.

          1. @ Zygomar et Wackes Sepp: Troll/schizophrénie doit être votre définition pour quelqu’un qui n’est pas aussi sectaire que vous et voir du bon et du mauvais quelque soit le « camps ». Quand séralini est nul il faut le dire, quand Felous est nul il faut le dire aussi. Idem pour tout le reste. On gagne en crédibilité. Je ne suis pas un activiste comme vous deux, je pense que cela enferme dans une idéologie, vous en êtes la preuve.

            @aatea : votre remarque est pertinente et déconcerte les gens obtus il faut croire. Les marchand de peurs peuvent soulever de véritables questions mais qui doivent avoir des réponses plus abouties que du lynchage bête et méchant, voila pourquoi vous y voyez peut-être une forme de sympathie à leur égard de ma part. Quand aux marchand de doutes, il en est de même tout simplement. Ce sont les mêmes techniques qui sont employées. Il faut avoir le courage de dénoncer les deux en parallèle en sortant de son petit groupe d’amis qui pense pareil. C’est comme ça que l’on apprend le plus et que l’on convainc le mieux. Il est certain qu’en partant du principe qu’on défend la science et que donc les autres sont des charlatan, on commence déjà très mal dans la démonstration. Même si on a raison.

  11. On se demande de quelles compétences dispose le troll pour distribuer les bons et les mauvais points, notamment à Marc Fellous (d’ailleurs il ne s

  12. ier… Laurent Berthod, le bouzlouc qui écris plus vite que son ombre, tellement qu’il en perd ses petits doigts sur le clavier. Et surtout qui n’a pas d’argumentaire on le reconnais bien là. un bouzlouc, un vrai.

    1. Certaines touches actionnées sur le clavier équivalent peut-être à l’envoi involontaire et prématuré d’un post en cours de saisie.

      Si vous voulez « chambrer » un intervenant sur sa manière de procéder et ainsi en profiter pour le dénigrer, efforcez-vous d’être, de votre côté, capable de vous exprimer sans commettre de fautes.

      Désolé de vous dire que c’est rarement le cas…

      1. Je m’en tape de sa manière décrire et de n’importe qui, comme vous il n’a pas d’arguments alors il prose, il prose. Lisez son message en 5 parties pour comprendre qui dénigre qui avant d’écrire des âneries dans un français parfais.

  13. @ Laurent Berthod , il est très amusant de voir que vous défendez Marc Felous avez 2L car on doit être un grand scientifique pour pouvoir le critiquer alors que Saint Séralini, là aucune remarque. Là c’est différent, un est inattaquable, l’autre si.

    Vous prouvez exactement la démonstration de mon commentaire. Vous êtes un parfais.

  14. CTrollX a écrit :

     » Laurent Berthod, le bouzlouc qui écris plus vite que son ombre, tellement qu’il en perd ses petits doigts sur le clavier. »

    et tout de suite après quand JG2433 lui fait remarquer qu’il est très loin de pouvoir donner des leçons à ce sujet, il écrit :

    « Je m’en tape de sa manière décrire »

    ===> la sempiternelle façon de faire du troll : dire tout et son contraire, nul de chez nul…

    il écrit aussi :

     » comme vous il n’a pas d’arguments alors il prose, il prose »

    ===> une fois de plus l’hôpital qui se fout de la charité… c’est sans doute du comique de répétition.

  15. Je ne vois pas l’intérêt de certains intervenants ici ont à continuer à polémiquer avec ce pauvre type de CTX qui ne cherche que çà pour se donner l’impression d’exister. Ce minus hébéphrénique n’

  16. a jamais été capable de mettre deux arguments valables à la suite l’un de l’autre. Il ne fait que pérorer sur des sujets qui lui sont à l’évidence complètement étrangers, il ne fait que régurgiter des lectures mal digérées d’articles Google pour finalement , poussé dans ses retranchements, se livrer à des insultes faute d’arguments.

    1. Non. Alors qu’en réponse à lui-même qui mettait dans le même sac Marc Fellous et Séléralini, il me reproche de ne pas expliquer pourquoi je m’attaque à Séléralini et ne dis rien de Marc Fellous. Sur Séléralini j’ai explicité sur d’autres fils de ce site, de façon détaillée, les truquages honteux que je lui reproche. Je n’ai pas le temps de le répéter à chaque fois que je parle de lui. En revanche le troll n’a jamais explicité les mauvais points qu’il distribue allègrement à Marc Fellous. En vérité le troll me reproche, à tort, de pratiquer ce que lui-même pratique. L’hôpital se fout de la charité. Avec mon plus profond mépris.

      1. D’ailleurs, le troll n’a pas répondu à ma question sur ses compétences. Il n’a jamais donné son CV, contrairement à beaucoup d’intervenants sur ce site (agriculteurs, éleveurs, apiculteurs, toxicologues, écologues…)

  17. Sale semaine sans pesticides avec ces 20 mortes officielles de pilules contraceptives,;chiffre qui est porté vraisemblablement à plus de 200 puisque seule une fraction des accidents est prise en compte par l’étude, sérieuse, de l’ANSM. Faut-il multiplier aussi les 2500 thromboses d’un facteur 10 qui laisseront autant de jeunes filles handicapées à vie. Plus de 10 000 handicapées? Davantage?

    De l’art d’enfumer avec le monde qui focalise sur la 3ème génération et refuse de voir les contraceptifs oraux utilisés à l’excès, pour 60% de la population et 70% des adolescentes.

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/04/01/3g-la-pilule-mirage_3150914_3224.html

    Facteur 2 pour les risques entre la 2G et la 3G, facteur 10 entre la 2G et la 2G+tabac.

    En revanche bonne gestion politique du dossier, liberté laissée à l’ANSM et conclusion rationnelle.

    Catastrophe pour la communication des plannings familiaux qui s’arque-boutent sur un message éculé, ils devront rendre des compte aux victimes, pas les labos.

  18. daniel dit :
    19 mars 2013 à 11:18

    Petite information pour Mme Mitsuko : la pollution est en net retrait depuis 40 ans.
    Par exemple : l’air des grandes villes est 10 000 fois moins pollué aujourd’hui qu’en 1963.
    L’eau des rivières est de bien meilleure qualité : on a vu des saumons remontés la Seine, la Tamise ou le Rhin ces 10 dernières années. Ce qui n’était pas arriver depuis 40 ans.
    La qualité des sol et le taux d’humus augmentent régulièrement depuis 60 ans (depuis l’utilisation courante des engrais « chimiques »);
    La qualité de l’alimentation et la sécurité n’a jamais été aussi forte. Il y avait plus de 100 000 cas de salmonelloses en 1980 contre moins de 1000 aujourd’hui…
    L’espérance de vie augmente de 3 mois par an. On a jamais vécu aussi bien et aussi longtemps dans toute l’histoire de l’humanité…
    – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2013/03/14/semaine-sans-pesticides-une-histoire-commerciale/#sthash.ac8oCBxM.dpuf

    – Intéressante, mon cher Daniel, cette petite démonstration entre maintenant et… 1963…..
    l’industrialisation, la chimie et l’agrochimie était bien sur déjà bien en place depuis pas mal d’années… (et pas dans les mêmes conditions de suivi et de surveillance qu’actuellement)

    Concernant la pollution et en particulier l’état des sols et de l’eau:
    *Quand on connait par exemple l’histoire de l’arrivée de l’agrochimie déjà entre les 2 premières guerres mondiales et surtout à partir de la fin de la deuxième à partir de 1945….
    belle manipulation.
    L’art de faire croire au contraire de la réalité en déplaçant le curseur de l’histoire.
    Vous n’avez pas pensé à la politique ? Vous pourriez surement y réussir qq choses…
    Bonnes continuations

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