Résidus de pesticides : les déformations de Générations Futures

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« Le dernier programme disponible de détection de pesticides dans les aliments mené à l’échelle européenne indique que plus de 97 % des échantillons présentent des taux de résidus se situant dans les limites permises, a annoncé l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Le rapport de l’Union européenne sur les résidus de pesticides dans les denrées alimentaires évalue également l’exposition alimentaire à ces résidus et conclut que les résidus de produits chimiques dans les échantillons analysés ne présentent pas de risque à long terme pour la santé des consommateurs. L’évaluation de l’exposition alimentaire à court terme a permis d’exclure un risque pour les consommateurs pour 99,6 % des échantillons d’aliments », nous annonçait l’EFSA hier.

Pour l’association anti-phyto Générations Futures, cela devient :

« Résidus de pesticides dans les aliments : l’enquête annuelle de l’EFSA confirme la présence importante de résidus de pesticides dans l’alimentation. Générations futures appelle par ailleurs la France à améliorer sa surveillance analytique des pesticides dans les aliments pour une meilleure sécurité alimentaire.

Comme tous les ans, l’EFSA vient de publier son rapport sur les résidus de pesticides dans les aliments. La contamination des aliments reste à un haut niveau, avec 65% des fruits et 39% des légumes contenant des résidus en moyenne en Europe selon le plan de surveillance. »

Visiblement, François Veillerette n’a pas de problème d’honnêteté intellectuelle. Il fait dire à l’EFSA tout le contraire de ce que l’organisme européen déclare, notamment en ne précisant pas que les résidus de pesticides sur fruits et légumes ne dépassent pas les limites autorisées (LMR), qui rappelons-le sont souvent fixées à des niveaux très inférieurs aux limites toxicologiques.

En bref, Générations Futures applique toujours la même stratégie trompeuse et fausse : présence de résidus = danger pour la santé et dépassement de LMR = la santé du consommateur est gravement en cause.

 

 

12 commentaires sur “Résidus de pesticides : les déformations de Générations Futures

  1. « Visiblement, François Veillerette n’a pas de problème d’honnêteté intellectuelle… »

    C’est pas vraiment un scoop!!

  2. Les Lobbys écolos (soi-disant écolos) veulent zéro gramme de résidus car ils savent que c’est impossible et surtout que si ils acceptaient un minimum , , une fois ces seuils atteints , ces lobbys seraient condamnés à disparaitre.
    En résumé , voici le paradoxe : ils souhaitent la disparition de ce qui fait leur fond de commerce .

    1. Ces lobbies – constitués de multinationales puissantes et de petites entreprises à la limite unipersonnelles – font de la gestion durable de leur fond de commerce : ils savent très bien qu’ils n’obtiendront jamais le zéro nanogramme de résidus.

  3. Cachons derrière les LMR. C’est la seule solution. Et si la température est mauvaise, changeons de thermomètre.

    1. La norme pour l’uranium dans l’eau potable est de 0.015mg/l. La norme pour le glyphosate est de 0.00001mg/l par litre. Cherchez l’erreur.

  4. c’est surtout du jusqu’au boutisme pitoyable, GF est au fond la piscine et continue de creuser

    1. Je ne suis pas de votre avis, pour ce qui est de la deuxième partie de votre commentaire.

      Ce sinistre individu – un adepte de la fraude intellectuelle et médiatique* – est à la tête d’un juteux fond de commerce.

      Il n’est pas au fond d’une piscine mais se prélasse sur un confortable matelas, soutenu :

      .  par une population atteinte de sinistrose, avide de mauvaises nouvelles ;
      .  par des politiciens qui ont compris qu’il faut abonder dans le « tout est foutu » et le passéisme ;
      .  par des médias qui ont compris le même truc ;
      .  par quelques entreprises – le « bio » et la grande distribution pour ne pas les nommer – pour qui il est un allié de poids.

      Et de plus en plus par une communauté scientifique partante pour un nouveau lyssenkisme, la « science prolétarienne »… oups ! La « science citoyenne ».

      Et, en face : une désorganisation et une inefficacité graves.

      Pour illustrer le problème des médias, voici un cas pratique : l’information et la désinformation sur le Huffington Post.

      M. Robert Navarro, Sénateur de l’Hérault (PS), publie un billet, « Alimentation: était-ce vraiment mieux avant? » le 12 mars 2013 à 19:21.

      M. Gilles Pargneaux, Député européen (PS), publie un billet « Élevage industriel de la viande en Europe: jusqu’où ira le scandale? » le même jour à 9:46.

      Le premier didactique, le deuxième démagogique à souhait – odieusement démagogique.

      Un seul est encore référencé sur la page d’accueil à l’heure ou j’écris : le deuxième.

      Inutile de s’en prendre à la rédaction : elle doit aussi répondre aux attentes des lecteurs.

      _______________

      *  Voir par exemple :
      http://www.imposteurs.org/article-la-communication-toxique-de-generations-futures-par-wackes-seppi-97312601.html

      À lire aussi, sans tarder :

      http://www.agriculture-environnement.fr/actualites,12/generations-futures-assure-la-com-de-kudzu-science,861.html

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