Viande de cheval : Une communication à la hussarde

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Une tromperie économique ? Peut être, la justice va faire son enquête et comme pour d’autres dossiers, les études (avec du recul) et les analyses plus complètes permettront de mieux comprendre les mécanismes de la tromperie économique et /ou les chaînes de défaillances. Comme sur d’autres dossiers (ex : crise  du concombre et des graines germées en 2011), il n’est pas certain que la presse prenne le temps de l’introspection. Dans la presse écrite et audiovisuelle, des âneries ont été proférées avec parfois un aplomb incroyable. La filière mettra du temps pour remonter la pente dans un contexte économique difficile sur le plan économique. Les distorsions de concurrence perdurent.
A retenir la stratégie de com’ des pouvoirs public : afficher une action rapide et surtout mettre en œuvre la sanction immédiate, avec parfois le risque d’en rajouter dans l’affolement médiatique. Il faut montrer que les pouvoirs publics agissent vite et éviter que la presse soupçonne la demi-mesure liée à une incertitude : en clair un Benoît Hamon, ministre leader de la com’ publique, droit dans ses bottes, ayant un langage direct et surtout n’offrant aucune prise à une mollesse supposée. Même s’il y avait doutes ou incertitudes, dans le discours aucun. Une stratégie en partie inspirée par les crises précédentes et aussi par l’affaire des pilules de 3ème et 4ème génération. La ministre de la santé a pu apparaître sur la défensive ou en faiblesse pour la presse. Elle avait dû s’y reprendre à deux fois dans ses annonces. Autre élément, les fonctionnaires ne se sont pas exprimés. Une seule personne : le ministre.

5 commentaires sur “Viande de cheval : Une communication à la hussarde

  1. Et si il n’avait pas agit , l’opposition aurait traiter le gouvernement de laxiste et certain qu’il est à la botte du lobby agricole!!!

  2. Vache ou cheval ? Ce n’est pas le problème parce que dans la viande industrielle, ce qu’on a, ce n’est pas du muscle mais de la graisse, des tendons et surtout beaucoup de sirop de glucose ou de fructose (c’est selon) pour faire passer le goût du gras et redonner à la personne envie d’en racheter. Le glucose crée un état de psychodépendance pire que la cocaïne. Le scandale, il est là. La viande industrielle, ce ne sont pas des protéines animales, ce sont des lipides et surtout des glucides, et l’obésité au bout du chemin. Et c’est malhonnête à vous de le cacher.

    1. Antiscamdrugs-lutte contre la désinformation

      Vache ou cheval ? Ce n’est pas le problème parce que dans la viande industrielle, ce qu’on a, ce n’est pas du muscle mais de la graisse, des tendons et surtout beaucoup de sirop de glucose ou de fructose (c’est selon) pour faire passer le goût du gras et redonner à la personne envie d’en racheter. Le glucose crée un état de psychodépendance pire que la cocaïne. Le scandale, il est là. La viande industrielle, ce ne sont pas des protéines animales, ce sont des lipides et surtout des glucides, et l’obésité au bout du chemin. Et c’est malhonnête à vous de le cacher.

      « Le glucose crée un état de psychodépendance pire que la cocaïne »

      Si vous avez des données solides là-dessus, çà m’interessrait de la avoir pour me faire une idée personnelle.

       » Et c’est malhonnête à vous de le cacher. »

      Heureusement que vous êtes là……..

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