Procès FNSEA : blackout médiatique

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Lundi dernier, la FNSEA a quitté le tribunal de Toulouse blanchi de toute accusation de « discrimination syndicale ». Vous avez entendu parlé de cette décision ? Alors vous avez eu de la chance…Depuis quelques mois, les journaux ne cessaient de relayer auprès du grand public l’argumentaire de la Coordination rurale et de la Conf contre le syndicat majoritaire. La palme de la  mauvaise foi revient sans doute à la Dépêche du Midi : il y a plusieurs mois, le quotidien régional a attaqué en règle le syndicat. Aujourd’hui : silence radio ou presque! On vous signale quand même un article de libération  écrit par Gilbert Laval, qui nous explique que la FNSEA est reconnue innocente…mais est coupable ! Gilbert Laval serait-il adhérent à la confédération paysanne?

 

 

 

4 commentaires sur “Procès FNSEA : blackout médiatique

  1. Un article relativement neutre (si c’est possible) sur le jugement, à lire sur le site de « La France Agricole » :
    http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/proces-toulouse-financement-fnsea-cotisations-relaxe-67590.html
    Sans connaître le détail sur ce cas précis, je peux tenter une analogie avec la structure à laquelle je participe, l’interprofession laitière (CNIEL). Cette structure comrend trois collèges : les industriels privés, les coopératives laitières et les producteurs de lait. Ces derniers sont représentés par la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), qui est une section spécialisée de la FNSEA., jusqu’à présent très majoritaire dans la profession. L’interprofession laitière est une structure de droit privée, homologuée par le ministère de l’agriculture depuis 1974 et dont, par conséquent, les accords s’imposent à la filière laitière. La règle de fonctionnement est l’unanimité. Il n’y a donc pas de place aux surenchères syndicales qui paralyseraient de facto le fonctionnement et condamneraient l’interprofession. Cette structure est essentiellement financée à partir d’une cotisation prélevée chez l’ensemble des producteurs, syndiqués ou non. D’où les grincements de dents des syndicats minoritaires qui voient, à travers ces cotisations obligatoires, un financement déguisé du syndicalisme majoritaire…

    À noter que depuis quelques mois, l’interprofession laitière a ouvert ses portes aux syndicats minoritaires qui… se gardent bien d’y rentrer ! Il est tellement plus facile de débiner, de critiquer, façon SUD ou CGT, que de mettre les mains dans le cambouis et de négocier avec les parties adverses (les laiteries pour ce qui nous concerne) les moins mauvais compromis.
    C’est ce que nous appelons la cogestion.
    C’est ce que les autres appellent la compromission…

    J’espère avoir été assez clair et m’excuse à l’avance envers ceux qui trouveraient que je profite du sujet pour faire du prosélytisme ;-p

  2. En Allemagne , c’est ce que font les syndicats dans l’industrie et autres secteurs !
    Rien de révolutionnaire ……sauf en France.

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