Bio : plus cher pour les consommateurs et plus de marges pour la grande distribution

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D’après l’observatoire de l’association Familles rurales, le prix moyen des fruits et des légumes bio est respectivement 62 % et 75% plus élevé que celui des fruits et légumes conventionnels. 60 Millions de consommateurs estime que la meilleure façon de payer moins cher les fruits et légumes bio est d’acheter local et de saison, dans les magasins, les marchés, ou auprès des producteurs, en évitant les grandes surfaces, qui importent des fruits et légumes bio et prennent des marges plus importantes. (60 Millions de consommateurs, janvier 2013.)
Bref, comme dirait l’excellent Gil Rivière-Wekstein : le bio, ce sont de fausse promesses pour un vrai marketing.

17 commentaires sur “Bio : plus cher pour les consommateurs et plus de marges pour la grande distribution

  1. On peut aussi acheter local en conventionnel et c’est encore moins cher

  2. On peut aussi faire un peu de jardinage. A merde, pas possible pour les bobos de centre ville. Facile de donner des leçons d’écologie dans les salons climatisés et chauffés.

    1. Si, si, sur les toits, c’est facile. Agroparitech a mis en place une parcelle de démonstration sur ses toits de la rue Claude Bernard !

      De mon temps ça ne s’appelait pas AgroPariTech, nom ronflant pour essayer d’être mieux placé dans le classement de Shanghai, mais l’Institut National Agronomique, et c’était plus sérieux et moins bobo.

      1. Ah, l’I.N.A. … Ça me rappelle mon année de prépa, l’unique 1ère année d’Agro, que j’ai suivie, au lycée Montaigne de Bordeaux (« Fume 89 »), avant de m’engager dans un cursus différent.
        Nostalgie, quand tu nous tiens… 😉

        1. « du quasi bio (et oui c’est de l’hydroponique) » ?

          Au Canada peut-être, mais en France, vous n’y pensez pas !

          De l’hydroponique bio ? Non mais !

    2. Faire pousser des sprouts « bio » à l’EHEC, c’est possible dans l’appartement.

      1. A l’agro on apprend a faire de l’hydroponique performant dans les placards et on va jusqu’à la floraison.

        1. Une année aux Pays-Bas ils ont coincé des cultivateurs bio (Cannabis ) en repérant l’absence de neige sur certain toîts !
          Ces cons avaient oublié d’isoler correctement leur grenier.
          Ils avaient du faire INA local mais pas fait de stage à l’ADEME.

  3. Même si le terme d’AMAP n est pas évoqué, le texte est très bien
    (« 60 Millions de consommateurs estime que la meilleure façon de payer moins cher les fruits et légumes bio est d’acheter local et de saison, dans les magasins, les marchés, ou auprès des producteurs, en évitant les grandes surfaces, qui importent des fruits et légumes bio et prennent des marges plus importantes »),

    par contre, le titre est juste racoleur, et sans trop d’intérêt :

    Acheter bio dans un supermarché est un non-sens complet :
    la démarche de s’installer en zone commerciale, avec le moins d employés possibles, en poussant à la surconsommation de produits « made in ailleurs » fait par des ouvriers sous-payés est à l exact opposé de la démarche bio.

    Alors, qu les produits bio y soient 10, 50 ou 2000% plus chers, qu’importe :
    suffit de ne jamais y mettre les pieds… et ainsi, de faire des économies

    (moins de déplacements en voiture, pour rejoindre la zone commerciale,
    et pas de risque de repartir avec un piscine, une cafetière à dosette ou un BBQ, quand on fait ses course à pied, en vélo ou en TEC dans une épicerie bio)

    Précision :
    les familles mangeant bio, mangeant différemment des gens ne mangeant pas bio [moins de viande, moins de plats préparés, moins de produits sophistiqués (un yaourt nature au lieu d’un laitage sucré 2 fois plus cher au prix au kilo); moins de compotes pom’pot, plus de pommes,…] dépensent MOINS dans l alimentation que les familles ne mangeant pas bio.

  4. Coucou les enfants, alors moi j’étais en fac de droit a Pékin pendant 5 ans c’est la ba que j’ai rencontré lyang, qui depuis est ma femme ( car on s’est paxées depuis 2010 ) et on va bientot se marier dans un jardin bio, sur les toits de Paris vu que la loi du mariage homosexuelle est passée. nous mangeons bio, nous nous habillons bio, nous nous maquillons bio, et nous sommes dans le projet de construire bio 🙂 de plus, nous voulons un enfant issue de l’agriculture biologique 😉 bref, nous vivons bio et nous sommes heureux de l’être !!!! 🙂 <3

    1. Un jardin bio oxygéné au gaz d’échappement parisien, c’est encore plus fort qu’une Amap bio le long d’une nationale!!!
      Vous avez de la chance qu’il n’y ai plus de plomb dans l’essence, sinon vous auriez plus nommé votre gosse « Saturnin »

Les commentaires sont fermés.