L’EFSA met les point sur les i

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A l’occasion des 10 ans de l’Efsa, Catherine Geslain-Lanéelle, sa directrice, fait le bilan de l’organisation et répond largement aux critiques sur l’affaire Séralini. Un ton posé mais ferme.

 

 

 

21 commentaires sur “L’EFSA met les point sur les i

  1. « Si nous sommes parvenus, il y a une quinzaine d’années, à évincer les industriels des comités d’évaluation, ce n’est pas pour que des ONG engagées dans la lutte contre les plantes génétiquement modifiées ou les pesticides et qui ont, de ce fait, des intérêts particuliers à défendre, prennent leur place ! »

    Les-dites ONG qui prétendent être les SEULES à posséder LA vérité sur ces questions et qui s’arrogent en fin de compte le droit d’imposer leur anti / alter / pseudo-science à tout le monde en France. 🙁

  2. Première chose importante pour combattre les mensonges des anti-OGM et du truqueur-menteur Séléralini et al. Capone :

    « Depuis plusieurs années, la procédure européenne nous oblige à mettre à la disposition du public tous les éléments que nous utilisons pour rendre nos avis, y compris les échanges de mails et de courriers. Dans le cas des OGM, seule la séquence génétique est couverte par le secret industriel, le reste est en accès libre! Quand l’équipe du Pr Gilles-Éric Séralini nous a demandé le dossier d’évaluation du maïs NK603, nous le lui avons transmis intégralement, comme aux six autres personnes et organisations, dont Greenpeace, qui l’avaient fait avant lui. Il s’agit d’un faux débat. Ce n’est pas correct d’affirmer que l’Efsa cache les études sanitaires qui ont servi à évaluer les OGM. »

  3. Deuxième chose importante :

    « Ce n’est pas de la science médiocre qui peut nous inciter à revoir notre façon de travailler ! »

    Face à l’idéologie écologiste hégémonique, Catherine Geslain-Lanéelle ne mâche pas ses mots. Elle affirme la solidité de la méthode scientifique sans barguigner. Les anti-écologistes devraient en prendre de la graine.

  4. Troisième chose importante.

    « Pourquoi ne dit-on pas clairement que si l’Efsa continue à évaluer des OGM, alors que plus de 60 % des citoyens n’en veulent pas, c’est parce que l’Europe est incapable de nourrir ses filières animales sans importer massivement du soja argentin ou américain, qui est transgénique à plus de 90 %? Pourquoi ne débat-on pas de ces questions, plutôt que d’invectiver les agences et leurs experts? »

    Une femme qui a les pieds sur terre. Comme du temps ou je l’ai vu officier à la tête de la DGAL, au Ministère de l’agriculture. Un grand esprit, un haut fonctionnaire de grande classe, qui ne doit rien à la parité !

    Merci à elle et merci au grand journaliste qu’est Marc Mennessier pour cette interview remarquable.

    1. Merci pour le lien Laurent Berthod. Les commentaires, sur la page que vous donnez en lien, sont quasiment tous à la ramasse. Preuve que le lavage de cerveau fonctionne encore à plein régime malgré que l’étude de Séleralini ait été démontée à maintes reprises. Mais… plus c’est gros plus ça passe !

      1. Le niveau des auditeurs de France Culture ne fait que refléter celui du « service public » de la radio ! Niveau du lecteur moyen de Télérama !

  5. « y compris les échanges de mail et de courrier »
    oui, que l’on fasse la même chose pour l’équipe de Scéléralini et al Capone….genre Climategate

    1. Il va falloir expliquer le rôle des herbicides à M. Huet, mais, ceci mis à part, son intervention devant l’OPECST a été excellente.

      Elle vaut le détour.

      1. Vous êtes trop bon avec ce crétin de Huet, qui ne tranche que sur la base de ses préjugés et qui ignore tout de la science et de ses controverses.

        Quelques fois ses préjugés sont du côté de la raison, tout aussi souvent non.

        1. j’avoue ne pas être passionné par le sujet du réchauffement climatique, mais sur les plantes gm, il m’arrive d’être d’accord avec lui, et sur le nucléaireau japon à Fukushima il donne des informations interressante sur l’avancement du chantier.
          je suis bien moins critique sur ses interventions.

      2. Voir absolument la prise de parole de Mme Parent-Massin, présidente de la Société Française de Toxicologie. Ça claque. Elle confirme qu’un devis pour l’étude de Séralini ne coute que 1 000 000 et au grand max avec toutes les options 3 000 000.

        1. bob dit :
          21 novembre 2012 à 1:46
          Voir absolument la prise de parole de Mme Parent-Massin, présidente de la Société Française de Toxicologie. Ça claque. Elle confirme qu’un devis pour l’étude de Séralini ne coute que 1 000 000 et au grand max avec toutes les options 3 000 000

          === D’accord avec mon amie Parent-Massin!

    1. effectivement, notre médaille Fields parle très bien, malgré sa méfiance naturelle concernant les OGM (qui ne sont pas dans son domaine de compétences). Notre GES doit se sentir petit face à un chercheur de ce calibre.

  6. je suis complètement d’accord avec le commentaire de Laurent sur SH. Il n’y a qu’à voir la façon dont il a couvert l’affaire du débat sur le climat.

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