Élevage : les antibiotiques en baisse

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Le sujet fait régulièrement l’objet de dénonciations des « anti élevage industriel » et contrairement à ce qu’on entend dire, les ventes d’antibiotiques baissent régulièrement et sensiblement. Selon l’ANSES, en 2011, le volume total des ventes d’antibiotiques s’élève à 913,6 tonnes. Ces résultats confirment la diminution des volumes de ventes observée les années précédentes (-31,2 % depuis 1999, -31,1 % sur les 5 dernières années, -9,9 % entre 2010 et 2011).

A quand un communiqué d’EELV pour féliciter les éleveurs ?

18 commentaires sur “Élevage : les antibiotiques en baisse

  1. Cette évolution est logique et repose sur l’amélioration de la prophylaxie (y comprit sur les immuno-stimulant), de l’hygiène, la vaccination, et la génétique. Cette démarche fondé sur la solution technique en amont de la décision politique permet de vrai progrès sans mettre en difficulté les élevages. C’est tout l’inverse de politique type « Grenelle » qui consiste à négocier un chiffre avec les écogistes puis à l’enterrer parce personne ne sait comment y arriver.

  2. Autre chose tout en étant proche du sujet !
    Corage Le Pine créé un nouvel ancien parti ( pas CAP21) , une boutique pour ratisser large au centre du centre . (cf France Culture du 15/11/12 07:00-09:00).

  3. Oui mais sauf si l’alimentation est contaminée par des contaminants très naturels : les mycotoxines.

    « Les exemples traités dans cette revue montrent clairement que les mycotoxines peuvent altérer la réponse immunitaire chez les porcs. Ceci a des conséquences en termes de sensibilité
    aux infections, de réactivation d’infections latentes mais aussi en termes d’efficacité vaccinale et thérapeutique. Cependant, plusieurs faits n’ont pas été pris en considération.
    Par exemple, les effets nutritionnels comme le refus alimentaire peuvent contribuer aux changements observés.
    D’autre part, la plupart des études ont été conduites avecdes doses élevées ou moyennes de mycotoxines, or il est important de connaître les effets des faibles doses en particulier
    dans une optique réglementaire. Enfin les mycotoxines sont souvent produites simultanément, mais on ne connaît pas les effets combinés de ces toxines. Elles peuvent agir de manière additive ou synergique comme cela a été décrit pour l’aflatoxine et la toxine T-2 (Pier, 1992) ou pour ledéoxynivalenol et l’acide fusarique (Smith, 1992). »

    http://www.journees-recherche-porcine.com/texte/2007/sante/s12.pdf

    mais lire aussi

    http://www.agrireseau.qc.ca/bovinslaitiers/documents/Smith.pdf

    Dans ces conditions les antibiotiques sont maintenues voire augmentées pour compenser l’effet des mycotoxines sur le système immunitaire.

  4. Sur le sujet, voici une interview d’Olivier Debaere, chef du bureau des intrants et de la santé publique en élevage à la direction générale de l’alimentation au Ministère de l’Agriculture

    Verbatim

    Pourquoi ce plan ?

    Alors avant de parler du plan de réduction des risques d’antibiorésistance, je voulais juste dire un petit mot sur les antibiotiques et leur importance.
    Il faut savoir que depuis la découverte des antibiotiques on peut vraiment dire que ces molécules constituent un majeur au XXème siècle et d’ailleurs on estime que l’usage généralisé des antibiotiques depuis la Seconde Guerre mondiale a permis d’augmenter l’espérance de vie de 10 ans ; ça, c’est pour la partie humaine.

    Pour la partie animale on peut dire également que les antibiotiques apportent de nombreux bénéfices ; d’abord sur le plan de la santé animale en maintenant les effectifs en luttant contre la mortalité liées à des infections bactériennes, également en permettant de fournir des protéines animales de façon régulière. Cela contribue donc au maintien de l’activité en élevage, au maintien du revenu des éleveurs et, globalement à l’échelle du monde, les antibiotiques aussi contribuent à la lutte contre la pauvreté. D’un autre côté aussi pour le monde animal, les antibiotiques permettent aussi de garantir un bien-être en limitant la souffrance animale puisque les antibiotiques permettent de réduire la phase de maladie de l’animal. C’est pour ça que à la fois pour la partie humaine et la partie vétérinaire, on peut dire que les antibiotiques représentent véritablement un bien commun.

    Pour autant ce bien commun est menacé et il est menacé par l’antibiorésistance. Donc l’antibiorésistance est naturelle, les bactéries ont la capacité naturellement de développer des caractères d’antibiorésistance et ce pour lutter contre les antibiotiques qui existent à l’état naturel. Bien évidement, l’usage des antibiotiques vétérinaires exercent une pression de sélection sur ces bactéries et donc l’usage des antibiotiques si il est mal fait, en cas des mésusage, en cas d’usage imprudent ou non raisonné des antibiotiques, on peut avoir des développements de résistance voire même de multirésistance.

    Donc cela est un enjeu majeur en terme de santé publique et en terme de santé animale, c’est pour ça qu’il convient de prendre des mesures et de les coordonner dans le cadre d’un plan.

    En quoi consiste t-il ?

    Alors le plan a deux objectifs, donc il s’agit du plan national de réduction des risques d’antibiorésistance ce plan communément appelé écoantibio 2017 donc a deux objectifs : le premier c’est la réduction de 25% de l’usage des antibiotiques en médecine vétérinaire sur 5 ans, c’est pour ça que le plan s’appelle écoantibio – éco c’est pour économie (économiser les antibiotiques) et 2017 puisque les cinq années vont nous amener en 2017, l’année de référence étant l’année 2011, l’année 2012 est la première année de lancement du plan donc cinq années plus tard nous allons arriver et faire le bilan en 2017.

    Donc le premier objectif est un objectif quantitatif, les 25% de réduction en cinq ans, le second objectif est qualitatif, c’est d’ailleurs l’objectif le plus important puisqu’il va s’inscrire dans la durée et pour atteindre cet objectif, nous avons décliné le plan en 40 actions réunis en cinq axes. L’objectif de ces 40 actions est d’aboutir à un usage raisonné, à un usage prudent des antibiotiques et développer des alternatives au recours à l’antibiothérapie. L’objectif également de ce plan est de maintenir l’arsenal thérapeutique existant. Ces 40 actions s’articulent en cinq axes.

    Le premier axe vise à promouvoir les bonnes pratiques et la sensibilisation de tous les acteurs pour l’antibiothérapie et contre l’antibiorésistance. Ces acteurs sont le monde de l’élevage mais également les vétérinaires et donc ces actions du premier axe concernent la formation initiale, la formation continue de ces acteurs et également la sensibilisation de ces acteurs et la sensibilisation du grand public, c’est à dire les détenteurs d’animaux de compagnie.

    Le second axe vise à promouvoir les alternatives à l’utilisation des antibiotiques,citons par exemple les préventions par l’utilisation de vaccins, citons également des médicaments vétérinaires autres que les antibiotiques, mais également toutes les mesures de biosécurité et qui visent à faire en sorte que l’animal ne soit jamais malade – donc puisqu’il n’est pas malade, puisqu’il est en bonne santé, il n’y aura pas besoin à de l’antibiothérapie.

    Le troisième axe est un axe qui vise à mieux encadrer ce plan réglementaire des pratiques et à réduire les pratiques à risque ; donc il y a certaines mesures qui concernent l’encadrement de la prescription des médicaments vétérinaires par les praticiens vétérinaires, des mesures qui visent aussi à prendre des actions particulières sur certaines classes d’antibiotiques qui sont plus critiques que les autres, c’est-à-dire dont il faut encore plus que les autres garantir et assurer l’efficacité et le maintien dans l’arsenal thérapeutique parce que ces molécules constituent des molécules de dernier recours en santé humaine.

    Le quatrième axe porte sur l’amélioration du suivi des consommations des antibiotiques et le suivi des antibiorésistance.

    Le dernier axe est un axe qui vise à promouvoir la position française auprès des instances internationales et européennes.

    Où en est-on ?

    L’année 2012 c’est une année de démarrage ; c’est la première année de mise en œuvre du plan puisque le plan a été lancé officiellement il y a quasiment un an, donc à la mi-novembre 2011.

    L’année 2012 a permis de désigner pour chacune des actions un pilote. Ce pilote est du monde professionnel, éleveurs, représentants des éleveurs, représentants de la profession vétérinaire, représentants du monde du laboratoire de fabrication de médicaments vétérinaires ou des pouvoirs publics. Nous avons des pilotes au ministère de l’agriculture, principalement à la direction générale de l’alimentation, mais également pour les aspects de formation à la direction générale de l’enseignement et de la recherche et aussi au ministère en charge de l’environnement puisqu’une action s’intéresse aux résidus d’antibiotiques et à la présence de bactéries multirésistantes ou résistantes dans l’environnement.
    Donc nous avons un pilote au ministère de l’environnement et nous avons aussi des pilotes dans le monde professionnel, éleveurs, vétérinaires et laboratoires pharmaceutiques.

    C’était un moment important aussi la désignation des pilotes. Ils ont au cours de l’année 2012 rédigé chacun une fiche action ou plusieurs fiches action si il en pilotait plusieurs en accord avec d’autres structures qui étaient consultées ou associées à la mise en œuvre de cette action particulière. Donc les fiches action sont rédigées et elles comportent un calendrier, un échéancier pour la mise en œuvre de l’action.

    Certaines actions ont démarré et nous avons déjà les premiers résultats. Alors citons par exemple une action du premier axe sur la promotion des bonnes pratiques et la sensibilisation des acteurs à l’antibiorésistance : donc la visite sanitaire bovine qui est une visite sanitaire obligatoire comporte désormais un large volet sur l’utilisation des antibiotiques en élevage avec des items au cours de cette visite qui est réalisée par le vétérinaire sanitaire de l’élevage, les items portant sur l’ordonnance et l’utilisation par l’éleveur des antibiotiques.

    Sur l’axe 4, l’axe 4 qui vise à suivre les ventes des antibiotiques et également suivre le phénomène d’antibiorésistance, donc en 2013 nous allons renouveler l’enquête et le plan de surveillance qui se fait en abattoir. Cette enquête vise à prélever 200 échantillons en filière volaille, 200 échantillons en filière porcine de façon à détecter et à caractériser les bactéries résistantes ou multirésistantes aux antibiotiques.

    Et enfin sur le dernier axe qui est l’axe de promotion de la position française, on peut dire que c’est en fait un axe qui se met en œuvre quasiment au quotidien puisque le ministère de l’agriculture, les autorités françaises expriment assez régulièrement auprès de la Commission leur position, leur avis sur des projets de textes ou des projets de décisions.

    Quelle actualité ?

    L’actualité en matière d’antibiorésistance est importante au mois de novembre puisque le mois de novembre est le mois qui voit la tenue de la journée européenne de sensibilisation aux risques d’antibiorésistance. C’est une journée qui se tient le 18 novembre – cette année ça tombe un dimanche – donc le ministère de l’agriculture a organisé le 14 novembre dernier un colloque sur ce thème de l’antibiorésistance.

    C’était un colloque en deux parties avec discours d’ouverture du ministre et la matinée a été consacrée aux différents outils qui permettent aux acteurs de connaître précisément leur consommation d’antibiotiques, l’éleveur, le vétérinaire, une filière animale, également un pays avec notamment l’intervention de la chef des services vétérinaires néerlandais sur le sujet. La matinée se terminant par une table ronde.

    L’après midi était consacrée à des interventions permettant de témoigner de réussites en matière de réduction de l’usage des antibiotiques donc ça rejoint tout à fait la volonté du ministre de produire autrement puisqu’il s’agit justement de produire autrement en recourant moins à des antibiotiques ; donc ça passe notamment par des mesures au niveau de l’élevage en matière de conduite d’élevage sur le bâtiment, sur la qualité de l’abreuvement, la qualité de l’alimentation, de la ventilation, etc… Et la journée s’est terminée par une table ronde sur le sujet.

    On peut également lire la page sur le plan Ecoantibio :

    http://agriculture.gouv.fr/ecoantibio-2017-1934

    1. Astre noir a écrit:

      « Pour autant ce bien commun est menacé et il est menacé par l’antibiorésistance. Donc l’antibiorésistance est naturelle, les bactéries ont la capacité naturellement de développer des caractères d’antibiorésistance et ce pour lutter contre les antibiotiques qui existent à l’état naturel. »

      >>> pour ceux qui en douteraient :

      http://advances.sciencemag.org/content/1/3/e1500183

  5. @ Astre noir,

    Excellente analyse de la situation de la part du chef de bureau des intrants et de la santé publique en élevage :

    – Le bénéfice considérable des antibiotiques est rappelé
    – L’objectif est réaliste :  » c’est la réduction de 25% de l’usage des antibiotiques en médecine vétérinaire sur 5 ans »
    – L’utilisation d’antibiotiques comme facteur de croissance étant systématique dans l’alimentation des élevages, et non comme moyen d’enrayer ou de prévenir des maladies, l’objectif des 25% est réaliste en ramenant la finalité à ce qu’elle doit être et en développant la prophylaxie ou la vaccination.

    Faisons de même pour les pesticides auquels on doit certainement autant qu’aux antibiotiques en terme d’espérance de vie via la quantité et la qualité de l’alimentation, la vaccination en moins, les méthodes agronomiques en plus.

  6. Cette baisse ne serait-elle pas corrélée avec la disparition d’élevages?
    Le shoot antibio à la naissance sur des animaux « faiblards » est un gage pour n’avoir pas à le renouveler plus tard…
    De même que les traitements sur parasitologies interne sont incontestablement des « facteurs de croissance »! 😉

  7. l’Anses organise chaque année un colloque sur l’Antibiorésistance des animaux d’élevage en mettant le doigt là ou ça fait mal, disant que des vétérinaires avaient un PEU TROP LA MAIN LOURDE sur la préscription d’antibiotique ,que l’on retrouve ensuite dans le corps de l’Homme Les antibiotiques donnés aux animaux facilitent la colonisation de leur intestin par les salmonelles. La résistance acquise par une espèce de bactérie peut être facilement transférée à d’autres espèces de bactéries. Les résistances croisées entre les antibiotiques donnés aux animaux et ceux donnés aux humains ont été confirmés ,tout comme les transferts de résistances entre des bactéries colonisant l’animal et des bactéries colonisant l’humain.Les producteurs donnent 20 fois plus d’antibiotiques aux animaux qu’il y a 30 ans. En tout, dans les élevages animaux , on utilise l00 fois plus d’antibiotiques que dans la médecine humaine. Lorsqu’un patient se retrouve aux soins intensifs, les médecins administrent immédiatement des antibiotiques à large spectre, le temps que les tests précisent la cause des symptômes et le traitement nécessaire. Mais les antibiotiques détruisent sa flore intestinale et rend son organisme vulnérable aux bactéries. L’usage massif d’antibiotiques chez l’animal comme chez l’humain engendre un cercle vicieux. Maintenant de plus en plus les bactéries échappent à l’action des antibiotiques.
    19 novembre 2012
    Journée Anses sur l’antibiorésistance en santé animale
    19 novembre 2012

    Guillaume Garot ministre délégué de l’agroalimentaire .NOUS sommes TRES BON pour les poulets labélisés (Loués etc…..) mais TRES MAUVAIS sur les poulets bas de gamme « Nous IMPORTONS 40% des poulets que nous consommons,élevés avec des aliments dont nous ne controlons pas,les poulets Brésiliens hormonés de DOUX ,premier bénéficiaire de la PAC ,étaient transformés sous forme de Wings-Nuggets ou autres roulés…

    1. « Nous IMPORTONS 40% des poulets que nous consommons,élevés avec des aliments dont nous ne controlons pas,les poulets Brésiliens hormonés de DOUX ,premier bénéficiaire de la PAC ,étaient transformés sous forme de Wings-Nuggets ou autres roulés… »
      Effectivement, nous sommes devenus importateurs de poulets: cependant, votre assertion sur les poulets brésiliens hormonés de Doux est simplement un mensonge: les poulets ne consomment pas d’hormones, c’est une légende urbaine, sans doute véhiculée par la chanson de Jean Ferrat, qui cherchait une rime. Étant donné la durée d’élevage des poulets dits industriels, il n’y a aucun intérêt technique et économique à en utiliser. Même si c’était le cas, les brésiliens ne pourraient pas nous en vendre, ce serait une bonne occasion pour l’Europe de fermer ses frontières; voyez ce qui ce passe avec les bovins US. Si la France importe désormais, c’est surtout un problème d’organisation de marché, de contraintes administratives et de coût du travail.L’ Allemagne a dans le même temps, développé sa production: ils ont pourtant , théoriquement des contraintes identiques à nous.

  8. Qu’est-ce que Loué?

    Il s’agit d’une coopérative créée en 1958 à l’initiative des éleveurs de poulet de la région de Loué. 3 grandes idées ont présidés à cette création:

    -Loué est une IGP (Indication Géographique Protégée): seul des éleveurs travaillant dans ce périmètre géographique sont éligibles à l’appellation et seuls les membres de la coopérative peuvent utiliser l’appellation Poulet de Loué. Ceci distingue l’IGP de l’AOC qui autorise indistinctement tout les producteurs localisé dans l’AOC a bénéficié de l’appellation.

    La coopérative regroupe aujourd’hui 1000 éleveurs dont 50 font du bio. Ils élèvent de la Géline de Loué, une espèce locale réputée pour sa rusticité et ne produisent que des poulets Label Rouge ou Bio.

    Production 2007: 30m de volailles et 180m d’oeufs

    Fonctionnement d’un élevage de poulet de Loué

    Les poulets sont élevés par lots de 3000 à 4500 pièces durant 84 jours. Une fois les poulets emmenés à l’abattoir chaque éleveur doit respecter une période de vide sanitaire (lavage, désinfection du poulailler) de 4 semaines avant de recevoir à nouveau des poussins. C’est ainsi qu’un éleveur de Loué ne produit que 3 lots de poulet par an contre 7 pour un éleveur industriel.

    Dans le poulailler on trouve 10 poulets/m2 et chaque poulet bénéficie de 4 m2 de terrain en extérieur. C’est une des contraintes du cahier des charges: chaque volaille va dehors tous les jours pour se nourrir et courir.

    Chaque poulailler est donc planté d’arbres et de haies pour permettre aux animaux de se repérer. Ainsi la coopérative a-t-elle planté 800 000 arbres et 1500 km de haies contibuant ainsi au maintien du bocage dans cette région du Maine. Elle participe également au maintien d’une biodiversité unique en France.

    Les élevages bio

    Passer au bio n’est pas un bouleversement total pour l’éleveur de Loué. La seule chose qui change c’est la nourriture. En effet même en élevage Label Rouge l’usage des antibiotiques est très contrôlé. La vétérinaire, Martine Cottin, préfère travailler en isothérapie (soigner le mal par la mal, forme d’auto-vaccin) et homéopathie, ainsi qu’en phytotérapie Antibiotique naturel, Antibactérien (bactéries) : Ravintsara (huile essentielle), …. Tea tree (huile essentielle de Thé), Thym, Argousier, Chêne, Souci, Argile verte, … A savoir que le Tea Tree, antibiotique naturel utilisé depuis des millénaires par les arborigènes Australiens est à l’étude de l’hopital de Genève,afin de trouver une formule naturelle qui remplacera nos antibiotiques,devenus inefficaces . isothérapie

    Les aliments proviennent principalement de la région et 95% min des matières premières sont issues de l’agriculture biologique. L’alimentation est certifiée sans OGM, sans antibiotique et sans facteur de croissance. Loué investit fortement dans le développement d’une filière locale de production de céréales bio.

    Les terres sur lesquelles vont et viennent les poulets bio sont garanties sans engrais ni pesticides.

    Un engagement pour le développement durable

    La coopérative investit dans les énergies renouvelables. 20000 m2 de panneaux solaires sont déjà en place et 4 éoliennes vont prochainement être mises en service. L’objectif de la coopérative est d’être autonome en énergie en 2010.
    Antibiotiques : consommation en hausse

    Publié le 13 novembre 2012 à 07h20 Mis à jour le 13 novembre 2012 à 07h34

    Les Français consomment encore trop d’antibiotiques, selon les chiffres publiés mardi matin par l’Institut de veille sanitaire (InVS). En dix ans, la consommation a reculé d’environ 15 %, mais la tendance est repartie à la hausse ces dernières années. Ainsi, les Français consomment toujours aujourd’hui trois fois plus d’antibiotiques que les Néerlandais et deux fois plus que les Allemands et les Britanniques. La consommation est la plus forte parmi les femmes âgés de 15 à 35 ans et surtout dans le Nord de la France.

    Problème : les 3/4 des antibiotiques prescrits en France sont destinés à soigner des angines, otites, sinusites ou encore des bronchites. Soit des affections courantes, souvent virales et pour lesquelles l’antibiotique n’est utile que dans un un cas sur quatre ! Ces antibiotiques trop fréquemment prescrits entraînent l’apparition de bactéries mutantes qui résistent aux médicaments et qui, chez une personne âgée ou fragile, peuvent transformer une simple infection urinaire en infection mortelle.

    1. Tiens, parlons en des poulets de Loué, et des poulets labels en général. C’est typiquement une fausse bonne idée que nous retrouvons en France. Des producteurs se réunissent, définissent un cahier des charges: on fixe la durée d’élevage minimale, la génétique, la composition de l’aliment, les bâtiments etc…On se fait plaisir, donc ça doit plaire aux consommateur. Bien sûr, ça revient à plus cher, mais baste, le consommateur est prêt à payer. Que voit on aujourd’hui? La production et consommation label patine, les éleveurs se voient imposer des vides sanitaires de plus en plus longs, ce qui fait que la marge par M2 par an est médiocre (par bande, c’est correct, mais vu qu’on fait moins de bande par an…). Et maintenant, on voit le bio arriver , en plein air, mais avec une durée d’élevage inférieure (70 jours contre 81 jours), donc plus compétitif . Parallèlement, le consommateur délaisse de plus en plus le PAC (prêt à cuire), peu adapté aux diverses évolutions (taille des familles, habitudes de consommations, …porte monnaie). Au final, on voit que le modèle « label » est inadapté pour répondre aux évolutions des besoins des clients. En France, nous nous sommes gargarisés de ce modèle, alors que dans le même temps, la consommation de poulet allait vers plus de produits élaborés, basé sur du poulet standard, qui lui, a su s’adapter (moins de cuisse, plus de poitrine pour faciliter la transformation et plus économique). Et ce poulet n’utilise pas forcement plus d’antibiotiques. Le plus drôle, est qu’on valorise un mode de production qui a un rendement médiocre: indice de consommation de 2.8 à 3.2 pour le label contre moins de 2 pour le standard. Comme si on valorisait une voiture qui consommerait 10 l au 100 au détriment d’une autre qui consommerait 6 l. Mais, le consommateur est libre de son choix, et c’est ce qu’il fait.

      1. Moi je ne mange que du vrai poulet traditionnel, qui a plutôt 150 jours, qui pèse 3kg et qui coutent au moins 9 euro du kg. Le gout est incomparable, même quand ils sous nourris au maïs, colza et soja OGM. Des poulets AB en 70 jours, c’est de la science fiction, c’est du bio-business, c’est de l’attrape couillons, pigeonné mais heureux, car il n’a pas l’éducation culinaire pour apprécier un vrai poulet.

  9. Les antibios de dernière génération sont interdits d’utilisation en élevage, pour ne pas renouveler les mêmes problèmes.
    L’antibiothérapie est davantage réglementée avec ordonnance et enregistrement des animaux traités, pour quel diagnostic avec date, dose et fréquence du traitement.
    Elle est autorisée en AB 1 fois/an et par animal.
    Si l’utilisation en élevage a été abusive et est l’une des causes de résistance, la contrefaçon, les posologies mal ou peu respectées ou les mauvais diagnostics dans les PVD principalement sont eux aussi non négligeables.
    http://www.scidev.net/fr/features/r-sistance-aux-antibiotiques-questions-fr-quemment.html

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