Changer l’image des producteurs de porcs

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Les jeunes d’Aveltis, groupement breton de producteurs de porcs, s’y sont attelés et ont produit un lipdub « The pig show ».

A diffuser !

http://www.youtube.com/watch?v=TdJOZV3UA1k&feature=youtu.be

33 commentaires sur “Changer l’image des producteurs de porcs

    1. Depuis que la droite a lancé cet enfumage sur le coût du travail , ça n’arrête pas.
      Je suis patron d’une PME et ce n’est pas ça le problème.
      Sur LCP , hier il y avait un bon reportage sur ce sujet en Allemagne.(vous savez le pays où la vie est moins cher )

      1. @ charles
        3 novembre 2012 à 10:55
        Depuis que la droite a lancé cet enfumage sur le coût du travail , ça n’arrête pas.
        Je suis patron d’une PME et ce n’est pas ça le problème.

        =====>

        http://lexpansion.lexpress.fr/economie/la-competitivite-de-la-france-en-chiffres_357546.html

        PARIS, 3 nov 2012 –
        La compétitivité de la France en chiffres

        AFP – publié le 03/11/2012 à 11:35

        PARIS, 3 nov 2012 – – La perte de compétitivité de la France, que le gouvernement s’est engagé à endiguer, est illustrée par une série d’indicateurs, du commerce extérieur à la recherche.

        COMMERCE EXTÉRIEUR
        La France a enregistré en 2011 un déficit commercial record de 73 milliards d’euros, ce qui signifie qu’elle importe beaucoup plus qu’elle n’exporte. La balance commerciale de la France n’a cessé de se dégrader depuis le début des années 2000. Dans les années 1990, elle avait pourtant été excédentaire, avec un surplus de 23,8 milliards en 1997.

        De son côté, l’Allemagne enchaîne les excédents – le surplus s’est élevé à 158 milliards en 2011.

        Paris a donc perdu des parts de marché: ses exportations représentaient 6,3% des exportations mondiales en 1990, 4,7% en 2000 et seulement 3,3% en 2011. Berlin a d’abord suivi une trajectoire similaire mais a ensuite mieux résisté dans les années 2000, avec une part du marché mondial de 8,4% en 2011.

        =======> COÛT DU TRAVAIL

        Entre 1996 et 2008, les coûts salariaux horaires ont progressé deux fois moins vite en Allemagne qu’en France. En 1996, dans l’industrie manufacturière, ils étaient en Allemagne supérieurs de 20% à ceux de la France, tandis qu’en 2008 ils était quasiment égaux. Dans les services marchands, alors que la France bénéficiait en 1996 de coûts salariaux inférieurs de 6% à ceux de l’Allemagne, l’écart s’est inversé: le coût salarial horaire français était en 2008 supérieur de 20% à celui des Allemands.

        L’évolution française est en ligne avec la moyenne de la zone euro, l’Allemagne faisant figure d’exception notamment en raison de plusieurs phases de modération salariale (1996-1997) après les hausses liées à la réunification.

        =====> La « compétitivité-coût » semble ainsi s’être davantage dégradée en France qu’en Allemagne: le coût unitaire de la main d’oeuvre, qui prend en compte l’évolution de la productivité, a été stable outre-Rhin sur la décennie 2000, avec même une légère baisse de 2004 à 2007, alors qu’il n’a cessé de progresser côté français. Sa croissance a toutefois été plus forte dans le reste de la zone euro.

        RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT

        Les dépenses intérieures de recherche et développement (R&D), publiques et privées, sont passées en France de 2,16% du produit intérieur brut en 2004 à 2,26% en 2010. En Allemagne, elles ont progressé plus vite, passant sur la même période de 2,50% à 2,82% du PIB. Même chose aux Etats-Unis, où elles sont passées de 2,55% à 2,90% en 2009.

        Dans l’ensemble de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui réunit les pays riches, elles s’élevaient à 2,18% du PIB en 2004 et 2,40% en 2009.

        FISCALITÉ DES ENTREPRISES

        Etc…………………………Voir le site ci-dessus!

        1. « Depuis que la droite a lancé cet enfumage sur le coût du travail  »

          ===> On se demande bien qui enfume qui!!!

        2. L’expansion , l’Express : des journaux idéologiques comme l’Humanité !
          ça c’est des Rapport objectifs.!!!

          Quand à la dépense en R&D , les grosses entreprises françaises préfèrent donner de l’argent aux actionnaires (Dividende ) que au R&D.
          Regardez la croissance des transferts vers les dividendes .. vous verrez.

          Si vous connaissiez le monde de l’entreprise , vous verriez que le coût du travail est mineur.
          Ce qui compte c’est à qui vous vendez et comment !!

          1. @ charles

            « L’expansion , l’Express : des journaux idéologiques comme l’Humanité !
            ça c’est des Rapport objectifs.!!! »

            ===> Et EUROSTAT? et l’OCDE?

            Si vous connaissiez le monde de l’entreprise , vous verriez que le coût du travail est mineur.
            Ce qui compte c’est à qui vous vendez et comment !!

            ===> Et également quelle qualité à quel prix….

          2. Mineur? ça dépend du secteur, en tous cas transferer 30Md dont 10 de charge salariale sur la CSG et l’IR ça

          3. Mineur? ça dépend du secteur, en tous cas transférer 30Md dont 10 de charge salariale sur la CSG et l’IR ça me ferait bien plaisir, un peu plus d’impôts pour les rentiers, un peu moins pour les spéculateurs.

          4. @ charles

            « Quand à la dépense en R&D , les grosses entreprises françaises préfèrent donner de l’argent aux actionnaires (Dividende ) que au R&D.
            Regardez la croissance des transferts vers les dividendes .. vous verrez. »

            ===> Et que font donc les actionnaires de leurs dividendes,

            – D’abord un dividende c’est la rémunération d’une action, d’un investissement. C’est la rémunération d’une prise de risque inhérente à tout investissement dans une entreprise.

            – Qu’en font les bénéficiaires? Ils en font des liasses de billets de 100 euros qu’ils planquent sous leurs matelas, dans leurs armoires sous des piles de draps ou dans des lessiveuses à la cave ou bien encore ils les transforment en lingots d’or qu’ils enterrent dans leur jardin.
            Mais çà, çà ne rapporte rien! Le capital ne fait que fondre au cours du temps. Ce qui ne présente aucun intérêt au sens propre comme au sens figuré pour un actionnaire…

            Ou bien ils les réinvestissent dans la même société ou dans une autre ou dans lesdeux afin que ces sociétés augmentent leur(s) activité(s) telle(s) qu’entre autre R&D et par conséquent le nombre de leurs salariés, ce qui lutte contre le chomage en créant du travail (et non pas des « emplois » contrairement à l’administration qui elle ne créé pas du « travail »). En ré-investissant ses dividendes, l’actionnaire espère les voir produire des » petits », ce qui n’est pas toujours le cas!!

            Seulement, Français, pétri des brillantes idées « économiques » remontant aux années 1917 n’aiment pas ceux qui gagnent de l’argent. Au lieu de faire en sorte d’ essayer d’en gagner autant que les actionnaires et devenir » riche » aussi , le Français apôtre de l’égalitarisme, préfère que le riche devienne aussi pauvre que lui mais qu’ils soient égaux!! On a vu où cette mentalité et ce système a mené ceux qui s’y sont essayés!

          5. Karg,

            Votre économie politique est en retard de presque un siècle. Aujourd’hui, les rentiers ça n’existe plus guère. Ils ont été euthanasiés comme le souhaitait Keynes par l’inflation galopante des deux guerres mondiales et des deux après-guerre. Par contre, du fait de l’allongement de la vie, les épargnants de précaution, pour leur retraite, se sont multipliés comme des lapins. C’est ça qui fait les fonds de pension, les assurances vie, etc. C’est ça qui fait que les électeurs ne veulent pas voir leurs économies bouffées par l’inflation. C’est ça qui fait que les gouvernants sont tenu de maitriser l’inflation, ils ont besoin d’électeurs…

          6. Karg, en outre votre analyse du transfert de charge vers la CSG et l’impôt n’est pas totalement exacte. La CSG et l’impôt, les salariés et les entrepreneurs les payent, et ils en paieront plus en cas de transfert. Certes les rentier,s comme vous dites, qui sont massivement les retraités contribueront à ce transfert. Mais je pense que la façon la plus créatrice de croissance n’est pas de taxer les retraités mais de retarder l’âge du départ à la retraite. La Marisol, au moment de la réforme Woerth des retraites avait promis que les socialistes, s’ils revenaient au pouvoir, l’abrogeraient intégralement. Promesse, sinon d’ivrogne, du moins d’exaltée.

          7. M Berthod, sachez que les rentiers sont de retour, il suffit de voir les fortunes accumulés dans les patrimoine immobilier. Je ne vais pas vous refaire la démonstration ici, mais vous conviendrez que la fiscalité sur le travail est plus forte que sur le revenu du capital. En UK, pays « communiste », le partage de la charge fiscale entre le travail et le capital est de 58/42. En France c’est 72/28. La répartition en terme de PIB n’est pas forcément plus favorable au travail en France. Cette fiscalité tue la motivation des entrepreneurs: si vous avez quelques millions d’avances, investissez dans l’immobilier ou des porte feuilles d’actions d’entreprises du CAC40, vous serez moins taxé que si vous montez une entreprise et que vous essayez de dégager un salaire dessus.

          8. C’est exact si vous rapportez le montant de l’impôt à celui du revenu total. Ce ne l’est bien souvent plus si vous le rapportez au revenu du capital après en avoir déduit ce que l’inflation en a grignoté. C’est Thierry Pech, économiste de gauche s’il en est, qui le dit.

            Quand aux fortunes dans l’immobilier encore faudrait il en évaluer le nombre. Sûrement beaucoup moins de gros rentiers de l’immobilier que d’artisans et de commerçant y ayant investi modestement pour leur retraite (dans ces catégories de métiers, les retraites sont minables). Et encore beaucoup moins nombreux que les cotisants aux fonds de pension ou les souscripteurs d’assurance vie.

          9. Inflation? ça fait quinze ans qu’elle est inexistante si on enlève le prix de l’énergie.

  1. C’est sur ! ne payons plus les salariés , rétablissons l’esclavage et on serait même compétitif par rapport au nord coréens !!

      1. ben oui qu’ils sont compétitifs :
        Dans leurs entreprises Potemkine , ils ne produisent rien et ça leur coûte pas un rond !
        Sérieux : des entreprises sud coréennes ,ayant des sites en Corée du nord , usent de main d’oeuvre à pas cher.

    1. charles dit :
      2 novembre 2012 à 23:05
      C’est sur ! ne payons plus les salariés , rétablissons l’esclavage

      ===> C’est sûr que c’est vers çà que l’on fonce tête baissée et en klaxonnant en plus!!! Tant qu’on continuera à se comporter selon et à défendre les mêmes vieilles lunes qu’en 1917″ , on s’enfoncera de plus en plus vite!! Il y a hélas de multiples exemples dans l’histoire contemporaine!

    2. charles

      C’est sur ! ne payons plus les salariés , rétablissons l’esclavage et on serait même compétitif par rapport au nord coréens !!

      ===> Pourquoi? Ils fabriquent et vendent quelque chose les Nord Coréens?

  2. Ceux qui beuglent contre les algues vertes et pour l’extensification de la production agricole en Bretagne jouent clairement pour la délocalisation de la production de porcs à l’étranger…et les emplois dans les abattoirs avec , puis l’industrie de transformation qui se situe en aval.

    Il n’y a donc pas d’avenir pour l’emploi en France, d’emplois producteurs de richesse donc durables seulement des emplois d’avenir …tant que la dette sera soutenable…fin de la partie ?
    2013?
    2014?
    2015?
    Après, effectivement la Corée du nord, ou plutôt la Grèce.

    C’est ce que veulent les membres de la conf visiblement. Ensuite les Allemands, les Espagnols qui misent sur leur agriculture malgré pour les second leurs difficultés momentanées, pour s’emparer de l’agriculture française.
    Il est intéressant de voir le parallèle avec les Danois qui ont inspiré certains plans d’évolution de l’agriculture en France en 2007.
    Extensifions, extensifions ! et paf ! en plein dans le fion !

    1. Pourquoi à l’étranger? Selon les critères breton alors (situé quelque par entre les limites de la commune de Brest et Nantes/Mont St Michel selon les interprétations).

      1. Parce qu’en France il n’y a quasiment qu’en Bretagne qu’on trouve des gens formés et des volontaires pour faire du porc. Les conséquences des traditions et des cultures régionales, ça vous dépasse, mon cher Karg ?

        1. Mon grand père m’a raconté que ça se faisait dans ma région aussi, et c’était des élevages industriels. Tout a été fermé dans les années 60-70, quand la Bretagne a fait exploser son élevage pour conserver sa population rurale. Maintenant il n’y a pas assez de surface pour évacuer le lisier… alors que dans d’autre région les engrais organiques sont vendu à prix d’or.

          1. Décidément, Karg, c’est une obsession chez vous, « pas assez de surface pour évacuer le lisier ». A croire qu’en Bretagne, la population a continuellement les pieds dans du lisier… faudrait peut être songer à voir sur place. ça me rappelle une fois en vacances en Alsace , le propriétaire du gîte (dans une ferme en bio d’ailleurs) nous avait regardé comme si nous arrivions de Tchernobyl, quand nous lui avions dit que nous habitions le centre Bretagne. « comment pouvez vous survivre au milieu de toute cette pollution? » nous a t il demandé. Il faut dire qu’il n’avait jamais mis les pieds à l’ouest de Paris.

          2. Si les surfaces étaient suffisante il n’y aurai pas de marée verte. Manque de chance la géographie des cotes bretonnes ne pardonne pas, l’azote stagne dans les baies. Nier le surdosage de l’engrais organique en Bretagne est ridicule.

          3. Il y a toujours eu assez de terres en Bretagne pour épandre les lisiers. Tant que des règlements écolo-imbéciles n’ont pas obligé les éleveurs à avoir des contrats de livraison de lisier en bonne et due forme, ils les donnaient à leurs voisins. Maintenant qu’ils sont tenus à ces contrats, les paysans ayant toujours cherché à disposer de la terre dont ils ont besoin pour faire leur travail, ils ont été soupçonnés par leurs collègues de vouloir devenir des accapareurs de terre. Aussi se sont-ils lancés dans la construction de stations d’épuration coûteuses qui relarguent l’azote dans l’air, les voisins achètent de l’azote minéral, les écolo-imbéciles sont contents de leurs conneries et l’agro-économiste que je suis trouve ça absurde.

  3. Et les phénomènes des algues vertes observées récemment sur les côtes vendéennes, charentaises, c’est du je l’imagine, à la surpopulation porcine de ces régions? Peut être y a t il d’autres phénomènes à prendre en compte?

    1. J’ai passé deux ans en Charente, j’en ai jamais vu. Quelle fréquence? Quelle quantité? Des tas d’ulves, il y en a partout, des tapis épais sur des kilomètres comme dans le nord Bretagne, c’est une spécialité bretonne.

  4. Karg se dit :

    un peu plus d’impôts pour les rentiers, un peu moins pour les spéculateurs.

    Karg se dit :

    remplacer spéculateurs par entrepreneurs et salariés. merci

    **** N’appelle-t-on pas çà un « lapsus calami »??

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