L’écran de fumée de la Confédération paysanne

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En réaction à l’interdiction du Cruiser, la Confédération paysanne demande le retrait de tous les insecticides de la famille des néconicotinoïdes et phénil-pyrazoles comme le Gaucho et le Régent. Le syndicat essaie tout simplement d’obtenir d’un point de vue politique ce qu’il ne peut obtenir sur le plan judiciaire… Débouté sur le Régent ,  il s’agit de faire un écran de fumée avec le Cruiser en communiquant à outrance. Conséquence magique : leur défaite sur le Régent TS passe à la trappe médiatique.

23 commentaires sur “L’écran de fumée de la Confédération paysanne

  1. Cela confirme que comme de nombreuses ONG, la confédération paysanne est instrumentalisés par des intérêts extérieurs à la France qui ne veulent pas voir cette fabuleuse source de richesse les concurrencer sur les marchés internationaux.

    Les paysans sympas, j’en connais, qui adhérent encore à ce syndicat sont donc des couillons.

    1. « instrumentalisés » ????
      L’idéologie suffit largement pour expliquer leurs positions !

  2. Allez on fait un jeu:

    Dans quel produit trouve-t-on ?

    tetramethrine : un pyrethrionoide classique utilisé comme biocide

    pyrethrum : un leure

    butoxyde de pyperonil : un produit bloquant la détoxification des insecticides, pas très clair sur le plan tox.

  3. On continue :

    Sur quel terrain sont encore autorisés?

    Les pyréthrinoides de synthèse.

    Le malathion : un insecticide organophosphoré interdit en agriculture .

    Le lindane : un insecticide organochloré, interdit en agriculture.

    1. Bonjour.

      S’ils sont encore autorisé en AB, auriez vous un texte de référence SVP.
      J’ai cherché, j’ai pas trouvé.

      Par avance merci.

  4. Les solution à la demande de Daniel:

    question 1

    Dans quel produit trouve-t-on ?

    tetramethrine : un pyrethrionoide classique utilisé comme biocide
    pyrethrum : un leure
    butoxyde de pyperonil : un produit bloquant la détoxification des insecticides, pas très clair sur le plan tox.

    Il s’agissait de Pyrel – Le Geste Naturel !

    Qui fait la une de 20 minutes, metro et autres journaux quotidiens, grands pourfendeurs de pesticides.

    Pub payée positive pour Pyrel en première page, insecticide que l’on respire à longueur de nuit et article assassins pour le cruiser: bien loin de chez nous, la logique !!!!!
    ————————————-
    Question 2

    Sur quel terrain sont encore autorisés?

    Les pyréthrinoides de synthèse.
    Le malathion : un insecticide organophosphoré interdit en agriculture .
    Le lindane : un insecticide organochloré, interdit en agriculture

    Réponse: mais la tête, enfin le cuir chevelu de nos enfants, bien sûr!

    Toutes molécules, efficaces elles, des champoing contre les poux.

    Certains ont essayé la camomille, les pyrèthres naturels ( tout aussi voire plus toxique)…

    Mais on finit dans la chimie à force de voir leurs chers bambins se gratter et passer les parasites à la grande soeur ou à la maman.

    On peut être à la fois bobo et se ranger à l’évidence, contre les insectes, faut des insecticides. Idéalement des insecticides qui marchent, donc pas bio!

    1. C’est toxique la camomille ?

      En tout cas, la seule fois de ma vie où j’en ai bu, parce que, cinquante ans ans plus tard, la phrase du Professeur Tournesol, de retour sur terre après le voyage sur la lune, qui, ayant accepté de boire du champagne, avait dit « Oui, ce n’est pas le moment de boire de la camomille », avait suscité ma curiosité qui n’était toujours pas éteinte, j’ai trouvé ça absolument infâme et même carrément émétique !

      NB. Bizarre, bizarre, je me mets à faire des phrases presque aussi longues que Proust en évoquant un souvenir d’enfance qui m’a taraudé jusqu’à la soixantaine !

      1. Toxique la camomille??? peut-être, tout dépend de la dose ! pas d’info.

        Pour les pyrêthre naturel, la phrase de risque est R20/21/22 : Nocif par inhalation, par contact avec la peau et par ingestion. Donc pas de la camomille effectivement.

  5. Le pipéronyl butoxide est aussi autorisé en agriculture biologique, en principe pour pour le nettoyage des lieux de stockage vide des céréales.

    L’inénarrable François Veillerette, horresco referens, en avait trouvé dans du pain « bio » dans son torchon « Menus toxiques ». Enfin, horresco… cela lui avait permis de faire une règle de trois et de déclarer avec emphase qu’ « [i]l y a 223 fois moins de résidus de pesticides en moyenne dans les aliments bios que dans les aliments conventionnels ».

    Il avait aussi écrit – avec un conditionnel fort prudent – que « Générations Futures souhaiterait que cette molécule, au vue de ses propriétés, ne soit cependant plus autorisée en bio. » Un conditionnel de circonstance vu qu’il ne fallait pas chagriner les marchands de pesticides « bio », dont une certaine Maria Pelletier, présidente de Générations Futures.

    1. On met des abeilles sous serre avec du colza traité à six fois la dose, ça crève pas.
      On met des abeilles dans une ferme traité au cruiser pendant 6 ans, ça crève pas.
      On introduit le varroa à Hawaï, 70% des colonies d’élevages sont détruites, 90% des sauvages.
      Conclusion des écogistes bobo: c’est la faute des pesticides.

      1. « On met des abeilles sous serre avec du colza traité à six fois la dose, ça crève pas.
        On met des abeilles dans une ferme traité au cruiser pendant 6 ans, ça crève pas. »

        Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu…

        1. Ah! Marc, un vrai écolo!!! Un de ceux qui nient l’évidence et qui préfèrent croire les interprétations personnelles d’un journaleux militant qui sévit dans un canard militant. J’utilise à dessein le terme de » croire » parce son attitude tient de la » croyance », c’est à dire qu’il a la foi…..

          1. Ah! Zygomar, un vrai pro-phyto!!! Un de ceux qui nient l’évidence et qui préfèrent croire les interprétations personnelles de ce qui lui est dicté dans son milieu pro-phyto à longueur de journée. J’utilise à dessein le terme de » croire » parce son attitude tient de la » croyance », c’est à dire qu’il a la foi…..

          2. Argumente. Pourquoi l’hypothèse phyto te parait plus crédible que l’hypothèse Nosema cerana, alors même que Nosema cerana peut anéantir une colonie avec exactement les mêmes symptomes que ceux rapporté par les apiculteurs. Explique aussi pourquoi les mortalités reviennent plus lentement quand on utilise des ruches et de la cire stérilisé ou neuve… Les phyto ils s’en foutent des radiations.

        2. Ce sont les essais effectués dans le dossier d’homologation. Tu accuse directement Syngenta d’avoir falsifié les résultats? Tu tente la diffamation? Tu a lu la publication sur varroa à Hawaï?

    2. Il est certain qu’il est beaucoup plus aisé de se référer à un « article » du Monde qui tient sur deux pages plutôt que de lire, analyser et comprendre le document de presque 300 pages produit par l’EFSA, surtout en l’absence d’un quelconque bagage scientifique ou technique, surtout lorsque l’article en question est rédigé par un « expert » en « géologie, physique et climatologie ». On pourra désormais ajouter l’évaluation du risque et l’écotoxicologie à ses casquettes.

      La cerise sur le gâteau de cet article est au dernier paragraphe, on se demande pourquoi il s’est tant retenu de donner le nom de cette femme alors que ce n’est un secret pour personne…

      1. Cela fait partie des méthodes infamantes et infâmes dont il a l’habitude : les insinuations malveillantes et calomniatrices. Il a procédé récemment de cette façon avec une grande maestria à propos de l’Appel de Heidelberg. Ce type est une véritable crapule intellectuelle.

  6. « …….ce qui lui est dicté dans son milieu pro-phyto à longueur de journée »

    —> Eh! Non, duchnok! Moi, je ne me contente pas, comme vous (çà se voit tellement dans vos commentaires que c’est votre manière de procéder) de répéter sans comprendre ce que j’ai lu sur le net ou entendu rabacher dans les réunions de préaux d’école par les militants « experts » autoproclamés des associations étroites d’esprit (quand elles en ont un…). Moi, je lis directement les articles dans lesquels sont publiés les résultats expérimentaux car c’est la spécialité dans laquelle j’ai fait ma carrière. Moi, j’exerce mon esprit critique et je n’avale pas systématiquemeent et exclusivement les données qui vont dans mon sens. je n’ai d’ailleurs aucun « sens » prédéfini. Je m’en tiens à ce qu’aux données vérifiables. .

  7. A propos de gale et de la nécessité de maintenir l’autorisation du lindane en usage antiparasitaire humain.

    http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Arras/actualite/Secteur_Arras/2010/10/21/article_la-gale-a-l-ecole-grenier-saint-nicolas.shtml

    La gale à l’école Grenier (Saint-Nicolas) : une situation récurrente qui doit être gérée « dans la sérénité ! »

    http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/des-cas-de-gale-a-lecole

    Cette mère inquiète n’est pas la seule : contactés, différents pharmaciens ont confirmé une « hausse nette », selon le mot de l’un d’eux, des ventes des médicaments préventifs contre la gale – des sprays pour la literie ou la peau, essentiellement. « Forcément, un truc comme ça, vous imaginez bien que ça fait causer ! » Forcément.

    Et tout n’est pas relaté par la pressse, les spray son à base, entre autre, de lindane et cela va aller de mal en pis.

    La Nature est forcément bonne!

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