Un logo bio qui n’a rien à cacher. Vraiment rien ?

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Comme son homologue 20 Minutes, Métro se fait régulièrement le relais de la propagande du lobby bio. A l’occasion du Printemps bio, qui a commencé hier, le journal a donné la parole à William Vidal, PDG de l’entreprise Ecocert, « leader de la certification bio ».

On y lit notamment :
« La certification AB ou son équivalent européen, la feuille verte, garantit des plantes sans OGM, produites sans engrais chimiques ni pesticides, dans le respect de la rotation des cultures »
« Le bio protège l’environnement (pas de pollution d’eau, plus de biodiversité) et la santé, car les pesticides peuvent être à l’origine de cancers ou de troubles hormonaux »

Rappelons donc quelques vérités :
-le bio utilise des phytos, certes « naturels » mais qui peuvent tout autant (voir plus)  polluer que les phytos conventionnels quand ceux-ci sont mal utilisés.
-Il n’y a aucune preuve à ce jour que le bio soit meilleur pour la santé que le conventionnel.

Alors transparence ? Plutôt de la propagande !

Source : http://www.metrofrance.com/info/un-logo-bio-qui-n-a-rien-a-cacher/mleD!NpWmbLuIbQJY/

38 commentaires sur “Un logo bio qui n’a rien à cacher. Vraiment rien ?

    1. Eh! Ben! Elle est gracieuse la harpie!! En plus la hargne militante l’aveugle. Elle n’a pas bien compris que ce qui est « écrit là » nest que ce que le canard gratos 20 minutes a écrit.

      Par ailleurs, au lieu de vitupéré pour rien, elle ferait mieux d’apporter la contradiction arhumentée aux deux rem:

      Comme son homologue 20 Minutes, Métro se fait régulièrement le relais de la propagande du lobby bio. A l’occasion du Printemps bio, qui a commencé hier, le journal a donné la parole à William Vidal, PDG de l’entreprise Ecocert, « leader de la certification bio ».

      On y lit notamment :
      « La certification AB ou son équivalent européen, la feuille verte, garantit des plantes sans OGM, produites sans engrais chimiques ni pesticides, dans le respect de la rotation des cultures »
      « Le bio protège l’environnement (pas de pollution d’eau, plus de biodiversité) et la santé, car les pesticides peuvent être à l’origine de cancers ou de troubles hormonaux »

      Rappelons donc quelques vérités :
      -le bio utilise des phytos, certes « naturels » mais qui peuvent tout autant (voir plus) polluer que les phytos conventionnels quand ceux-ci sont mal utilisés.
      -Il n’y a aucune preuve à ce jour que le bio soit meilleur pour la santé que le conventionnel.

    2. On décèle dans les produits bio moins de nitrates que dans les produits conventionnels ? Peut-être. Mais les nitrates sont bons pour la santé ! Manque de pot pour les superstitieux de la bio !

    3. Sur les nitrates et la santé ce type de l’INRA ne raconte que des conneries, il devrait se renseigner sur les derniers résultats de la recherche.

  1. Comme d’hab, l’INRA a un train de retard, la mention à un rapport de l’AFSSA de 2003 en est la preuve. 2003 …l’agriculture devait être multifonctionnelle, l’agriculteur jardinier du paysage d’un milieu rural dans lequel le citadin, producteur de richesses via les services et des études qui ne servent à rien irait batifoler le WE.
    Parmi les services, ceux financiers, la city et le système anglais était alors le modèle, jusqu’en 2007, il suffisait de copier, générer de la richesse avec rien juste des concepts fumeux.

    Le citadin financerait d’ailleurs grassement ce service car la production agricole française ne vaudrait rien. Le Brésil serait la ferme du monde et la chine son usine.

    Le nuits d’Athènes étaient alors vantées comme les plus festives d’Europe, seuls les grecs savaient faire la fête.

  2. Suite, alors Mélusine, d’ici 5 ans, pas plus, après que la Grèce ait été dépecée entre les chinois, les Allemands, les Turcs et quelques fond de pension anglo-saxons, les colonels qui seront peut-être généraux seront à nouveau au pouvoir à Athènes après de gros troubles, quelques milliers voire dizaines de milliers de morts au bas mot, dans une confrontation pour se nourrir.

    La France aura vendu à celui qui peut se les offrir ses monuments, ses forêts, son eau, ses terres agricoles, restera peut être la virginité de ses filles, même pas sûr comme en Thaïlande ou en Russie dans les années 90 car les chinois et les indiens n’ont pas la même éthique que la notre en la matière, il suffit de voir comme cela se passe en extrême orient.

    Et le bio dans tout cela, pffffff, discussion sur le sexe des anges alors que les troupes de Mehmet II assiègent Byzance.

    1. …restera peut être la virginité de ses filles, même pas sûr comme en Thaïlande ou en Russie dans les années 90car les chinois et les indiens n’ont pas la même éthique que la notre en la matière…

      DSK, il est chinois ? Il est Indien ? Il n’est pas des nôtres ?

  3. DSK pour l’instant, uniquement des personnes majeures et pour la plupart dont c’était le métier, notamment dans l’affaire du Carlton.

    Visiblement ce n’est pas son addiction qui l’a conduit où il est, beaucoup plus gros et politique et rien à voir avec l’élection présidentielle française. Un choix malheureux dans sa position précédente?

    Ce qui lui est reproché n’en est pas moins répréhensible mais surprenant de voir l’emballement médiatique et politique.

    Saura-t-on jamais?

    1. Bon, alors, si c’est les relations tarifées avec des mineures dont vous parliez, remplaçons DSK par les noms de Ribery ou de Berlusconi.

  4. Enfin, tout le monde le sait, dans bien des dossiers, l’AFSSA est soit complaisante, soit incompétente, car ses dirigeants ont des conflits d’intérêt manifestes avec des entreprises…Par la même, ils profitent de jeux de chaises musicales…
    Concernant les études de l’INRA, soit elles sont pertinentes, pour soutenir vos théories éculées et dangereuses; soit elles méritent le brulôt dans le cas contraire…
    Ensuite, vos digressions sur l’Europe, vos fantasmes malsains qui sont d’un vulgaire, montrent la bassesse de vos âmes et prouvent que vous n’êtes pas des gens intelligents…
    Ce manque d’acuité intellectuelle vous pousse donc à soutenir les firmes chimiques et de la biotechnologie, sans même prendre conscience des conséquences irréversibles de ces choix.

    Vous êtes donc stupides et irresponsables.

    1. La vulgarité, la bassesse, la bêtise, l’incompétence, l’insulte à toutes les lignes, seraient plutôt du côté de la pétasse que vous êtes.

      (A insulteur, insulteur et demi !)

    2. @ Mélusine

      Enfin, tout le monde le sait, dans bien des dossiers, l’AFSSA….

      ===> Elle a effectivement l’ air d’être au courant la harpie insulteuse: l’AFSSA n’existe plus depuis le 1er juillet 2010! Cà va faire 2 ans!! Cà prouve au moins une chose: c’est qu’elle déblatère à tort et à travers sans même lire les rapports et les avis qu’elle dénigre…. Bravo pour sa « hauteur d’âme », son » acuité intellectuelle »et son « intelligence »……

  5. Si je retiens certaines affirmations de l’INRA et pas d’autres, c’est que je me nourris à d’autres sources scientifiques et que je suis à même, contrairement à Mélusine, l’idéologue qui n’a que l’insulte à la bouche, de faire la part des choses sur certains sujets scientifiques, ceux que j’ai examinés de près et depuis longtemps.

  6. La réaction de Mélusine est à la hauteur de la justesse de notre argumentation.

    Je cite:

    « Concernant les études de l’INRA, soit elles sont pertinentes, pour soutenir vos théories éculées et dangereuses; soit elles méritent le brûlot dans le cas contraire… »

    « l’AFSSA est soit complaisante, soit incompétente »

    L’INRA produit autant de points de vue qu’il y a de chercheurs, encore du très bon, rare mais on trouve, du bon, de plus en plus de moyen et également pas mal de médiocre.
    La commande est de plus en plus politique, commande qui oriente les équipes de recherche qui ont les moyens: les biotechs et l’innovation dans les années 80 puis arrêt du soutien à l’innovation avec la bio et le développement durable vision écolobobo dans les années 90 et début des années 2000, nous y sommes encore.

    Ces équipes, Hommes et travaux coexistent au sein du même organisme sans véritable évaluation de l’incidence de leur activité sur la création de richesse pour la nation et la capacité à retarder la descente aux enfers pour la France, ou si évaluation, sans conséquence pratique et lisible sur le dispositif, pas faute de volonté mais l’institution est ainsi faite.

    Ce n’est pas une critique, c’est un constat.

    Pour l’AFSSA devenue ANSES, c’est plus complexe, le produit du travail est globalement homogène, mais le résultat ne doit ni gêner le politique qui commande : gêner par rapport à l’attente du citoyen moyen, ni contrairement à l’INRA, être trop en désaccord avec les faits et surtout les réalités futures.
    L’exercice est donc périlleux, dire autant que possible le vrai sans que cela ne choque trop la partie de la population qui baigne dans l’idéologie écolo bobo: pas évident.
    C’est lorsque l’ANSES appuie trop sur le vrai qu’il est fait allusion aux conflits d’intérêts, alors qu’ils n’ont jamais aussi peu existé.

    Il est intéressant de voir la polémique actuelle autour des experts et du tabac dans les années 90, experts qui étaient tous certainement des fumeurs, qui de fait justifiaient leur vice en travaillant avec les fabriquants de tabac au moins autant sinon plus que le financement de leurs labo.

    Mais deux présidents de la république au moins, gros fumeurs l’un et l’autre ont retardé toute évolution de la prévention des dangers du tabac et combien de journaux ont intoxiqué le mental des populaitons de lecteurs.
    Il serait utile d’en publier la liste.

    Le tabac, on ne le rappelera jamais assez reste….http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs339/fr/index.html
    Le 31 mai dernier, il était davantage fait mention des pseudo études sur les abeilles que des risques du tabac alors que tous les journaux auraient du avoir la moitité de leur première page consacrée à dénoncer les risques pour la santé publique, le jour sans tabac, première cause….

    L’avis de l’ANSES, pour y revenir, ne peut produire par ses conséquences un futur scandale équivalent à celui du sang contaminé, ne peut faciliter des accidents majeurs comme les 50 morts des graines germées bio + les 800 dialisés à vie + les 3000 hospitalisés ou les 150 000 malades du chykungunya et les 300 ou 400 morts suite à cette affection. Ensemble de petits drames auquel nous ont conduit les idées empoisonnées de Mélusine.
    Un avis de l’ANSES doit autant que possible empêcher ce type de drame .
    Les citations ici sont prises dans les évènement récents les plus dramatiques des 30 dernières années en terme de santé publique, qui sont tous d’origine naturelle mais avec des choix de gestion des autorités fauet d’une bonne évaluation des risque qui ont conduit à augmenter l’incidence:
    – prélèvement de sang sur des populations à risque et pas de chauffage.
    – fertilisation organique et absence de traitement à l’eau chlorée des graines germées en Allemagne.
    – retard dans la mise en oeuvre de la lutte antivectorielle à la Réunion.

    La nature est en effet vache, bien plus que la technologie et les produits des sciences.
    Lorsqu’à la suite de Rousseau on l’oublie, cela se passe plutôt mal.

    Il est intéressant à ce titre de voir l’évolution des postures d’un scientifique original mais néanmoins assez rationnel comme le Pr Narbonne mettant en garde tour à tour contre certains polluants anthropique puis contre les naturels.

    Pour le reste, il suffit de regarder à la fenêtre ce qu’il se passe en Grèce, dont on rappellera jamais assez que les politiques de ce pays étaient corrompus jusqu’à la moelle mais aussi anti technologie pour plaire aux écolobobos locaux, le commissaire à l’environnement grec précédent était un pourfendeur des biotechs et des OGM.
    Ce qui arrive et continuera d’arriver aux Grecs est le produit de leurs hommes et femmes politiques, mais comme ils les ont choisi, c’est aussi leur faute et la punition ne fait que commencer.

    Les Espagnols souffrent actuellement mais ils s’en sortiront car beaucoup plus rationnels, avec 30 ou 40% de perte de leur niveau de vie certes, mais on ne peut vivre indéfiniment à crédit.

    Pour la France, la réalité, dure et nue, va assez rapidement apparaître au grand jour, dès que les Allemands décideront que l’addition grecque est vraiment trop salée.

  7. Précision

    « Les citations ici sont prises dans les évènement récents les plus dramatiques des 30 dernières années en terme de santé publique, qui sont tous d’origine naturelle mais avec des choix de gestion des autorités, faute d’une bonne évaluation des risques, qui ont conduit à augmenter l’incidence:
    – prélèvement de sang sur des populations à risque et pas de chauffage.
    – fertilisation organique et absence de traitement à l’eau chlorée des graines germées en Allemagne.
    – retard dans la mise en oeuvre de la lutte antivectorielle à la Réunion. »

    Lorsqu’il est fait mention à une fertilisation organique pour les futures graines germées produites en Allemagne début 2011, c’est en Egypte que cela se passe, et c’est vraisemblablement, en partie au moins, une fertilisation d’origine humaine.

  8. Ce n’est pas la peine de s’énerver.

    Mme Mélusine a déniché un article d’un Carrefour de l’Innovation Agronomique de mai 2008*. Enfin « déniché » est un bien grand mot : l’article circule évidemment dans les milieux pro-bios car c’est un hymne à l’AB.

    Le problème est que M. Lairon est un zélateur de l’AB**. Au niveau d’implication qui est le sien, on peut affirmer sans crainte qu’il est affligé d’un sérieux conflit d’intérêts et qu’il n’est pas crédible.

    Quant à cet article, il est nul et démontre à satiété le biais intellectuel de l’auteur. Exemple : sous « Blutage et panification du blé », M. Lairon nous expose des avantages qui n’ont rien à voir avec l’agriculture biologique, mais avec certaines méthodes de mouture et de panification.

    Mme Mélusine a aussi écrit : « Enfin, tout le monde le sait, dans bien des dossiers, l’AFSSA est soit complaisante, soit incompétente ». Peut-être pensait-elle au rapport « Evaluation nutritionnelle et sanitaire des aliments issus de l’agriculture biologique » publié en 2003***. Le groupe de travail était présidé par… M. Lairon. On y trouvait des personnes peu suspectes de complaisance envers l’AB, et pour cause : ce sont des promoteurs ardents de l’AB ou des gens qui en vivent. Par exemple M. Claude Aubert, qu’on ne présente plus, ou M. Bernard Maruejouls, Président du comité de certification ECOCERT, ou encore M. Otto Schmid, du FiBl suisse.

    Cette étude a aussi l’avantage de permettre une comparaison entre « Lairon seul » (document INRA) et « Lairon en comité » (document AFSSA). Par exemple :

    Lairon seul : « Teneur en matière sèche. Les fruits et légumes ont été les plus étudiés. A partir d’une quarantaine d’études, on a observé une tendance à des teneurs en matière sèche supérieures en AB dans les légumes feuilles, racines et tubercules. »

    Lairon en comité  : « Pour les légumes feuilles et les légumes racines, bulbes et tubercules, la tendance est, globalement, pour des teneurs en matière sèche supérieures ou comparables en agriculture biologique.
    « Pour les légumes fruits et les fruits, la grande majorité des études ne montre pas de différence entre les deux modes de cultures.
    « Ces conclusions sont globalement concordantes avec celles présentées dans les revues traitant de cet aspect (Soil association, 2001 ; Finesilver, 1989). »

    _________________

    *  http://www.inra.fr/ciag/revue/volume_4_janvier_2009

    **  http://www.echobio.fr/portrait/denis-lairon-expert-en-nutrition/

    ***  http://www.critt-iaa-paca.com/uploads/documents/Bio/Etude%20Afssa%202003.pdf

    1. Wackes Seppi dit : « Quant à cet article, il est nul et démontre à satiété le biais intellectuel de l’auteur. Exemple : sous « Blutage et panification du blé », M. Lairon nous expose des avantages qui n’ont rien à voir avec l’agriculture biologique, mais avec certaines méthodes de mouture et de panification. »
      ——————————-
      Surtout qu’il évacue en deux lignes, en minimisant comme un bateleur de foire en train de refourguer sa camelote le FAIT que le blé bio (qui compte quand même pour 1/3 du CA du bio, excusez du peu) a toujours (et non « très fréquemment ») une teneur en protéine largement inférieure à celle d’un blé conventionnel, ce qui d’un point de vue nutritionnel est un désastre, surtout dans les pays pauvres où les gens ne peuvent manger la viande qu’aux occasions de fêtes et où le moindre apport en protéine est bienvenu.

      Bref, fidèle à la technique d’agit-prop typique des escrologistes, il met en avant ce qui l’arrange et il balaye sous le tapis ce qui le dérange. Mentir et encore mentir, il restera toujours quelque chose, tel est le modus operandi de la raclure verte.
      Et le pire, c’est qu’il y aura toujours des abrutis d’écolo des villes pour gober.

  9. En fait oui c’est vrai les médias sont globalement pro-BIO, anti-pesticides, anti-agriculture conventionnelle, Pros-EELV …. Mais cela ne veut pas dire pour autant que l’issue fatale est déjà écrite … Oui les ministres continueront à brosser le troupeau dans le sens du poil. Mais au final ?

    Lorsque j’étais gosse dans les années 80 la TV était pro-communiste, bien des enseignants aussi, le corps politique était unanime pour faire le procès du « kapital » ….

    Et …. sommes-nous communistes aujourd’hui ?

  10. Donc, vos éléments de langage se basent sur le fait de digresser vers le tabac (et autres) afin de prouver, par le pire, et surtout en comparant un choix assumé du conso-fumeur avec celui du conso-non-acteur, que de s’alimenter en s’intoxicant à base de traces de produits phytosanitaires est dans l’ordre des choses?
    Et que c’est par la même la voie, que dis-je l’ornière, qui mène à la modernité?

    Vous êtes insensés…

    irresponsables et stupides…

    Ceci dit, j’aime bien cette dernière citation!!

    1. « ’alimenter en s’intoxicant à base de traces de produits phytosanitaires »
      ————————-
      Personne ne s’est jamais intoxiqué à cause de traces de quelque chose, surtout pas de phytosanitaires (autrement dit médicaments pour plantes), alors cessez de raconter des âneries.

      Le poison est dans la DOSE. On connaît ça depuis l’Antiquité, mais visiblement, c’est trop dur à comprendre pour les hystériques comme vous.

    2. « que de s’alimenter en s’intoxicant à base de traces de produits phytosanitaires est dans l’ordre des choses? »

      Remarque intéressante, mais combien de produits phytosanitaires consommons-nous chaque jours ? Et dans quel volume total ? Quelle proportion de produits phytos de synthèse et combien de substances « naturelles » dans le volume consommé chaque jours ?

      La réponse est sans appel : 99,99 % des produits phytos contenus dans notre alimentation sont d’origine naturelle … Et oui les plantes et animaux aussi ont leurs propres défenses. (Bruce Ames 1990 Berkeley University)

      Vouloir faire peur à la population pour des « traces » de traitements est une imposture … Lorsqu’on le fait juste pour promouvoir sa propre idéologie ou donner vie à ses propres fantasmes, ça relève de la psy … Quand on le fait dans un but mercantile (faire croire à un avantage du BIO) c’est du ressort de la justice …

      Un jour peut-être que l’on fera le procès de tous ces marchands de peur : MMR, Desbrosses, Jaillette …Séralini … Vélot … La charrette sera bien trop petite !

      1. N’allez pas croire que le produit « naturel » est pas définition inoffensif, le seul pyrèthre naturel si fréquent chez les plantes est 4 fois plus létal que son homologue de synthèse …

      2. « s’alimenter en s’intoxicant à base de traces de produits phytosanitaires » ?

        « La cuisson d’aliments produit des matières brûlées – environ 2 mg par personne et par jour – qui, elles aussi, contiennent de nombreuses substances classées cancérogènes pour les rongeurs. En comparaison, les résidus des 200 produits chimiques de synthèse censés être les plus importants, tels qu’ils ont été mesurés par la Food and Drug Administration ne représentent qu’environ 0,09 mg par personne et par jour, soit vingt fois moins que les produits de cuisson. Qui sait aussi que, dans une tasse de café, la quantité de composés naturels cancérogènes pour les rongeurs est à peu près égale en poids à la dose de résidus de pesticides synthétiques absorbée par un individu en un an ? Et cela, alors même qu’à peine 3 % des substances naturelles présentes dans le café ont fait l’objet de tests adéquats de cancérogénicité. »

        Neuf idées reçues passées au crible de la science

        http://www.larecherche.fr/content/recherche/article?id=15531

        Bruce N. Ames et Lois Swirsky Gold

        Mais Bruce Ames ne fait pas partie du panthéon des idéologues pseudo-écologistes et « altermondialistes » marchands de peur et de leurs disciples.

  11. @ Mélusine,

    Votre choix est de digresser des vrais problèmes: tabac, pollution automobile, risques naturels comme ceux à l’origine du sang contaminé, d’épidémies comme celle de chikungunya, l’accident ponctuel lié aux graines germées bio, aussi un risque biologique, mais qui en cache d’autres passés inaperçus …. vers des prétendus risques liés aux pesticides, antennes relais, OGM… dans les pays développés.

    Feriez-vous partie de ces fumeuses non honteuses, comme MMR qui cherchent à justifier leur terrible vice en mettant en exergue des problèmes plus secondaires pour la santé des Hommes?

    Nous ne faisons qu’un exercice de classement entre les risques majeurs et les risques mineurs ( pesticides ou utilisation du portable ) ou les risques inventés ( OGM et antennes relais). Pour souligner qu’une société rationnelle s’attaque d’abord aux risques majeurs.
    Seuls les tenants des risques majeurs ont intérêt à générer la confusion. En faites vous partie ?

  12. Pour en revenir aux produits bio, avez-vous seulement vu le prix de ces produits ? Ils sont beaucoup plus chers que les autres. Pense-t-on réellement que les personnes à faibles revenus (et elles deviennent de plus en plus nombreuses en France) puissent se les offrir ? Si l’on veut nous imposer le bio, qu’au moins on nous garantisse le même prix d’achat que pour les produits issus de l’agriculture conventionnelle ! Il se passe actuellement des choses très graves en matière d’accès au système de soins, beaucoup n’arrivent plus à se soigner (personnes âgées à faible retraite, étudiants,…) et personne ne fait rien. Si en plus de payer une mutuelle, il faut payer plus cher nos aliments, comment les gens démunis vont-ils s’en sortir ?
    Qu’ils baissent le prix des produits bio pour permettre aux plus pauvres de les acheter (si ce sont des gens aussi altruistes qu’ils le prétendent, cela ne devrait pas leur poser de problème), on verra ensuite si on veut passer au bio ou pas ! Mais si c’est pour créer un système d’alimentation à deux vitesses comme on a créé un système de soins à deux vitesses, en excluant ceux qui n’ont pas grand-chose, alors le bio, moi je n’en veux pas.

    1. Extrait de l’article cité :

      « « Ce n’est pas la viticulture biologique mais le travail du sol réalisé en viticulture biologique, plus fréquent et plus profond qu’en viticulture conventionnelle, qui a eu un effet négatif marqué sur les vers de terre endogés, commente l’ingénieur agronome… »

      Il a faux : le travail du sol plus fréquent et plus profond fait partie intégrante de la vitibio, ou du moins d’une forme de vitibio.

      1. et le cuivre, bien plus toxique pour les vers de terre que les fongicides synthèses.

      2. Il note bien également un compactage plus important et un taux de cuivre plus élevé en bio, préjudiciable aux vers de terre. Ce n’est pas réellement une surprise, et c’est bien de l’avoir observé. Maintenant, à quand un buzz sur le thème « il faut sauver les vers de terre » ou bien « quand les vers de terre disparaitront, l’homme n’aura plus que trois mois à vivre » comme l’a bien dit Léonard de Vinci :).

        1. J’ai fais le même constat sur des parcelles d’essais bio de l’INRA. En comparant avec des parcelles conventionnelles, notamment une parcelle qui sortait d’un couvert de repousse de blé et semé quasiment en direct en tournesol. Il n’y avait pas photo, le sol en AB était mort (labouré tout les ans, voir deux fois par an), la parcelle en TCS était bien vivant, riche en résidus de culture nourrissant une abondante faune de vers de terre… l’agriculteur était connu pour exploser les records de rendement en production de semence de base de maïs, et en utilisant des doses d’engrais très faible…

  13. « Un logo bio qui n’a rien à cacher » si, si des vers de terre détruits par milliards.

    Si l’agriculture bio marchait aussi bien sur les « verts de terre »…y aurait bientôt plus d’agriculture bio!

    Et plus de couillons à contredire sur le blog, d’une tristesse….

  14. Tiens, au fait , que pense Mélusine des mauvaises relations qu’entretiennent les vers de terre avec la viticulture bio ? Rien ? Bizarre ! Bizarre !

    1. La chute du dogme provoque d’abord le stupeur, le doute, la remise en cause. L’individu intelligent et mentalement indépendant fini quand même pas surmonter et admettre la vérité, l’idiot et influençable se raccroche lamentablement dans le dogme caduc, quelque soit les signaux externes ou internes qui lui montre son erreur.

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