Pénurie d’oeufs en France

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Pouvait-on lire hier dans Les Echos. Le prix des œufs pour l’industrie alimentaire a augmenté de 75 à 120 %. Des dizaines d’éleveurs ont dû arrêter de produire faute de s’être mis aux normes européennes du bien-être animal.

Rien à rajouter.

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0201971429742-la-penurie-d-oeufs-fait-flamber-les-prix-en-europe-306476.php

10 commentaires sur “Pénurie d’oeufs en France

  1. On peut ajouter que nos concurrents hors UE continueront d’exporter chez nous des oeufs produits dans n’importe quelle condition, sans subir la moindre mesure de rétorsion.

    1. Bien dit.

      Ou comment les écolos réussissent à détruire toute l’économie française et même l’agriculture, surtout l’agriculture!!

      1. C’est pas les zécolos. C’est les zami des zanimo. Bon, ils se rejoignent dans l’opposition à l’élevage moderne, mais il n’y a guère que ça qui les réunit. Enfin, d’autres petites choses aussi, mais ils ne partent pas des mêmes présupposés et ils n’ont pas les mêmes priorités.

  2. C’est le début de la faim.

    A partir du retour 15% du budget des ménages consacré à lalimentation, les idées bobo écolo seront lourdes à porter.
    A partir de 20%; c »est l’idéal qui s’effondre.

    20% c’est ce que représente une alimentation 100% labélisé bio actuellement mais 20% pourrait ou plutot va être la part en alimentation conventionnelle une fois le pouvoir d’achat rogné par l’éclatement de la bulle financière, lorsque la corne d’abondance se sera tarie.

    Pour le bio, même culbute, donc entre 30 et 40% du budget, même les plus accros n’y arriveront plus.

    Bientot!

    1. Le raisonnement est juste, mais le problème ou plutôt l’erreur c’est sur la bulle financière.

      Il n’y a pas de bulle financière : il y a une dette abyssale. Dette qui provient uniquement de notre modèle social. Et que les politiques et journalistes s’évertuent à camoufler en « bulle financière ».

      Les dépenses publics réelles de la France c’est près de 56.2 % du PIB, avec un coin fiscal de 52 %.
      L’écart c’est la dette. C’est a dire de l’argent que nous dépensons pour notre « bien-être social » mais que nous sommes obligé d’emprunter !!!

      http://www.lecri.fr/2011/06/19/depenses-publiques-comparaison-france-allemagne/23916

    2. Je suis à 20% de mon salaire en bouffe, mais je ne mange pas de la merde… Le plus coûteux c’est la viande et les fruits et légumes de qualité (surtout pas bio).

  3. @ Karg,

    Tout dépend où tu vis; bien se nourrir à Paris est moins facile qu’en province avec des marchés locaux bien approvisionnés et pas cher.

    20% c’est beaucoup, la viande n’a pas considérablement augmenté sauf si tu ne prends que des parties nobles et des viandes labellisées.

    @ Daniel ,

    La dette abyssale est en train de se transformer en bulle effectivement non pas financière mais monétaire avec le quantitative easing de la BCE, on craignait la récession liée au remboursement de la dette , cela va être l’hyperinflation, une fois que tout le papier virtuel sera confronté aux biens produits.

    La monnaie de singe allège la dette en faisant fondre la valeur de cette dernière mais aussi les économies des ménages.

    Plus de retraite et plus d’économies, dur,dur pour les vieux jours.

    Technique que nous ont appris les américains.

    1. Oui, enfin, le bulle monétaire et l’hyperinflation, heureusement il y a Merkel pour veiller au grain.

      L’hyperinflation, les Allemands y-z-ont donné une fois, depuis c’est devenu leur cauchemar. Il faut dire que ça avait fini par accoucher, quelques années plus tard, du régime de vous savez qui.

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