La peur paralyse la science

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« Arrêtons d’avoir peur ! » Le titre du dernier ouvrage du Pr Maurice Tubiana est un appel à la réhabilitation de la science, des sciences. Ou plus précisément un pamphlet contre les « prophètes de l’apocalypse ».
Suite de la recension ici.

A lire évidemment!

4 commentaires sur “La peur paralyse la science

  1. Sur Skyfall, ce commentaire (#244. scaletrans | 28/03/2012 @ 16:38), dont je pense qu’il est pleinement justifié de figurer ici (merci à son auteur) :

    « Nés entre 1935 et 1965, NOUS sommes PLUS FORTS!!!
    Premièrement, nous avons survécu à l’accouchement par des mères dont la plupart fumaient ou buvaient du vin pendant qu’elles étaient enceintes.
    Elles prenaient des aspirines, mangeaient de la vinaigrette , des desserts et n’étaient pas testées pour le diabète ou le cholestérol.
    De fait, la plupart d’entre elles sont encore là, ou mortes à plus de 85 ans.
    Après ce traumatisme…. on s’endormait n’importe où, on nous couchait sur le ventre dans des lits à paillasse, dans des chambres peintes au plomb.
    Faut dire qu’il ne nous venait pas à l’idée de bouffer les écailles des vieux murs…
    Nous n’avions pas de serrures aux portes. Lorsque l’on faisait de la bicyclette, on avait des casquettes, et pas des casques de protection.
    Bébés et enfants, on nous emmenait dans de vieilles guimbardes sans clim, sans ceintures, ni siège pour bébés, ni airbag,
    Être dans la benne arrière d’une camionnette par une belle journée ensoleillée était toujours quelque chose d’extraordinaire.
    Nous buvions l’eau directement de la fontaine, et depuis l’eau courante, dans les maisons, les tuyaux étaient en plomb.
    Nous mangions des gâteaux secs, du pain rassis, du vrai beurre, du saindoux, du lard. Nous buvions du chocolat avec du vrai sucre. Et nous n’étions pas obèses.
    POURQUOI ? Parce que nous étions toujours en train de bouger, de jouer dehors…
    Nous sortions de la maison le matin pour jouer toute la journée au grand air, à condition d’être revenus quand les lampadaires s’allumaient.
    Nous prenions des heures à construire nos planches à roulettes avec lesquelles nous descendions les côtes, sans freins. Après avoir foncé dans les buissons une paire de fois, nous avions appris à gérer les problèmes.
    Nous n’avions pas de Playstation, Nintendo, X-box, iPod.. Il n’y avait pas de jeux vidéo, pas 150 canaux au câble, pas de films vidéo ou dvd, pas de son stéréo ou de cd, pas de portable, pas d’ordinateur et pas d’Internet.
    NOUS AVIONS DES AMIS et nous sortions dehors pour les retrouver, pas des amis inconnus sur réseau social !
    Nous tombions des arbres, en faisant le parachute, on se coupait, on se cassait des os, des dents et il n’y avait pas de poursuites judiciaires pour cela.
    On nous offrait des fusils à plomb pour notre anniversaire, faisions des jeux avec des bâtons et des balles, des lance-pierres, des épées, des arcs et flèches, des fléchettes, nous jouions avec des radeaux de fortune sur les rivières, nous faisions des pistes de glissade sur les inondations des prairies gelées, nous allions à l’école en culottes courtes par tous les temps, nous sautions et plongions des souches d’arbres dans des rivières sans maître-nageur syndiqué, nous bricolions avec toutes sortes d’outils réputés dangereux des ateliers de nos parents, nous jouions avec des pétards à mèches, nous fumions des P4 à l’unité, nous sucions toute la journée des boites de coco (pas de coca) ; aux heures les plus chaudes, les lessiveuses étaient nos plus belles piscines, nous descendions à toutes allures les côtes en herbes des vergers sur des plaques de linoléum ou balatum en guise de luge.
    Les soirées exceptionnelles de grandes chutes de neige, nous avions la permission de jouer à la lueur des réverbères dans les rues enneigées, glissades et traineaux en bois fabriqués le jour même, avec des vieilles planchettes et des cerclages métalliques d’emballages pour patins, occupant notre temps et gelant nos mains violettes sans gants ; et même si on nous disait que tout pouvait arriver, nous sommes pour la plupart toujours là.
    Nous roulions sur nos vélos sans frein ou marchions jusqu’à la maison du copain de classe ou de quartier et frappions à sa porte ; on entrait simplement, et nous étions très bien accueillis.
    L’idée que nos parents auraient un jour à nous faire sortir de prison était inconnue, ils étaient AVEC la loi. L’idée que nos parents puissent être contre l’avis de l’instituteur, du professeur, du policier, du gendarme, du Maire, du curé, qu’ils puissent en venir aux mains ou aux insultes était inimaginable. Au service militaire, et avant en colo ou au patronage, nous avons appris à vivre ensemble en nous respectant, même si les bagarres étaient saignantes, elles ne finissaient pas au couteau ou à la kalachnikov.
    Ces générations ont produit quelques-uns des meilleurs preneurs des risques têtes pensantes et inventeurs de tous les temps, chefs d’entreprises, souvent autodidactes au bon sens débordant.
    Ces 50 années ont été une explosion d’innovations et nouvelles idées. Nous avions la liberté et la peur de l’échec, le succès et les responsabilités qui vont avec, mais nous avons appris comment gérer tout cela.
    Si vous êtes un de ceux-là, si vous vous reconnaissez…FÉLICITATIONS!
    Peut-être que vous voulez partager ceci avec d’autres qui ont eu la chance de grandir avant que les avocats ne viennent tout règlementer, avant que les ” médias ” ne prennent tant de plaisir à faire trembler les chaumières de leurs scoops dramatiques, sans certitudes…juste pour le fun et le fric.
    Comme la vie était belle, limpide, parfois rude mais combien nous étions heureux ! »

    http://www.skyfall.fr/?p=1019#comment-80265

  2. Je pense que les gens nés en 1880-1900 étaient encore plus forts que ceux nés en 1950. Pas de vélo ni de voiture, c’était mieux pour le corps. Et puis y avait les guerres aussi, ça forme la jeunesse, rien de mieux pour marcher droit. Sans oublier la famine, rien de tel pour la ligne. Sans oublier le pain à l’ergot contenant un dérivé du LSD…on étaient perché bien avant woodstock !

  3. “Dormez tranquille…”
    mais surveillez quand même à quelle heure est la marée haute ! 🙂

    « […] Cela m’a permis de définir l’élévation du niveau de la mer ici (Île d’Aix, Charente-Maritime). À partir de cette date, c’est-à-dire depuis près de deux siècles, il a augmenté de 1,37 mm (avec une marge d’erreur de 0,08 mm) chaque année. » ]

    Ouf…! J’avais tellement eu peur ! 🙂

    http://www.sudouest.fr/2012/03/29/les-eaux-mo-ntent-oui-mais-672449-3.php

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