AMAP : ce que la Région Ile-de-France ne dit pas

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Ce mois-ci, le journal de la Région Ile-de-France vante les mérites des AMAP. Proximité, savoir-faire, rentabilité économique, elles sont parées de toutes les vertus ! Pourtant, la réalité est souvent beaucoup plus difficile.
Tout d’abord, les AMAP ne sont pas en mesure de nourrir la population (voir ici). Ensuite, les producteurs des AMAP ont bien souvent du mal à en vivre : “Ce qui est sûr, c’est que cette année, nous n’avons pas le nombre de paniers nécessaires à la rentabilité pour nos producteurs. Le nombre de paniers actuel ne permettra pas de maintenir cette AMAP » peut-on lire sur le site de La Guill’AMAP (Lyon). Voir ici.

54 commentaires sur “AMAP : ce que la Région Ile-de-France ne dit pas

  1. Les AMAP c’est une forme de vente lié, faut embarquer ton panier avec ce qu’on te donne, même si t’en veux pas… certaines sont mal organisés et les clients derniers arrivés n’ont pas des paniers aussi intéressant que les premiers… Beaucoup de clients sont déçus et se lassent, d’autant plus que c’est des rendez vous à respecter, chose pas facile pour tout le monde (tout le monde n’a pas des horaires fixes).

    1. La version où c’est le vendeur qui fait la loi. Pas étonnant que l’acheteur, même militant, finisse par rendre sa carte de membre !

      NB Voilà, apparemment ça shift comme je veux !

  2. Information datée, la guillamap se porte très bien, nous avons maintenant après quelques efforts de communication suffisamment d’adhérents et même une liste d’attente (comme la plus part du temps), si les autres informations que vous donnés sont aussi sérieuse on a tous bien compris qu’il faut lire l’inverse de ce que vous dites. Personnellement j’ai attendu 1 an avant de pouvoir m’inscrire à cause du succès de cette AMAP.
    Pour moi pas question de rendre ma carte, quand je vais à carrefour j’ai la courante. Quand je vais chez l’épicier du coin c’est du carrefour, j’ai la courante. Notre producteur de légume s’en sort très bien. Nous pratiquons ce qu’on appelle l’économie contributive mais ça vous passe au dessus, bien au dessus. Personne n’a été forcé à prendre sa carte donc je vois pas bien pourquoi vous parlez de producteur qui fait sa loi. Manger équilibré c’est manger varié, je peux vous dire que depuis que je mange des légumes tous les jours qui ne viennent pas de carrefour mon caca a changé de couleur et d’odeur, je me sens bien plus en forme et je suis extrêmement fier de soutenir une agriculture responsable, des producteurs qui mangent les mêmes produits qu’ils me vendent et qui ne répandent pas des pesticides, herbicides, fongicides sur leur terre, qui ne traitent pas leur produits avec des radiations ionisantes et j’en passe.
    Vous pouvez bien sûr continuer a manger ce que vous voulez mais la sécurité sociale ne vous dit pas merci de grossir les rangs des obèses, diabétiques, hypertendus et j’en passe.

    Bon vent à tous.

    1. Ben, heureusement, moi j’ai pas besoin d’attendre un an pour avoir le droit d’aller faire mes courses chez Leclerc !

      Les Amap, la forme postmoderne du commerce ! La forme décroissante : la pénurie à tous les étages, on fait la queue un an, on ne trouve que le panier des produits arrivés à maturité localement ! Même Brejnev n’aurait pu rêver pire !

    2. « Vous pouvez bien sûr continuer a manger ce que vous voulez mais la sécurité sociale ne vous dit pas merci de grossir les rangs des obèses, diabétiques, hypertendus et j’en passe. »

      Encore une énorme sottise ! Comme si ces maladies étaient liées à la forme de commerce où l’on achète sa nourriture ! En un an je viens de perdre 12 kg, je fais toujours mes courses dans les mêmes grandes surfaces !

      Bravo pour votre couleur de caca ! Quelle est-elle ? Cela nous intéresse tous ! 🙁 Et son odeur ? Vous allez pouvoir la commercialiser chez Chanel ou Hermes ?

    3. …quand je vais à carrefour j’ai la courante. Quand je vais chez l’épicier du coin c’est du carrefour, j’ai la courante.

      …je peux vous dire que depuis que je mange des légumes tous les jours qui ne viennent pas de carrefour mon caca a changé de couleur et d’odeur…

      Bon vent à tous.

      Bon, il faut reconnaitre que « des vents » plutôt que « la courante », c’est un vrai progrès !

  3. @maxime :

    « Information datée, la guillamap se porte très bien, nous avons maintenant après quelques efforts de communication suffisamment d’adhérents et même une liste d’attente (comme la plus part du temps), si les autres informations que vous donnés sont aussi sérieuse on a tous bien compris qu’il faut lire l’inverse de ce que vous dites. »

    il suffisait d’aller sur le blog de cette AMAP (à l’époque de l’info) pour y lire :

    http://guillamap.over-blog.com/article-nouveau-contrat-la-fin-de-la-guill-amap-87299920.html

    sous le titre

    Nouveau contrat – la fin de la Guill’Amap ?

    « Ce qui est sûr, c’est que cette année, nous n’avons pas le nombre de paniers nécessaires à la rentabilité pour nos producteurs. Le nombre de paniers actuel ne permettra pas de maintenir cette AMAP !  »

    exactement ce qui est écrit ici…, votre commentaire n’a donc ni queue ni tête.

  4. La liste d’attente était tellement longue que beaucoup de gens croyaient qu’ils ne serait jamais possible de s’inscrire. C’est ce que l’on appelle être victime de son succès.
    La seul raison qui explique le manque d’adhérents c’est ça.
    J’ai attendu 1 an sans manger bien sûr ! (ironie)
    Si j’ai fait la queue pendant 1 an c’est que les légumes, les fruits, les fromages qu’on trouve dans cette AMAP sont d’une qualité que ne pourra jamais égaler aucune épicerie fine. Alors dans une grande surface… on ne compare pas les torchons et les serviettes.
    Sinon comme vous n’êtes pas au courant un des avantages de l’AMAP c’est quand même le gains de temps. Une fois par semaine je vais chercher mes légumes, je ne fait pas une queue interminable derrière la caisse d’une grande surface bondée. J’en ai pour 20 minutes et c’est régler pour la semaine, c’est afficace, rapide, pas cher et d’excellente qualité .
    Je persiste l’information est datée et vous n’avez pas rectifier le tire puisque vous sélectionner soigneusement seulement les informations qui vous intéresse.
    Quand aux maladies causées par la nourritures industriel, vous n’êtes pas informés, vous avez des œillères qui vous en empêche.
    Dire « j’ai perdu 12 kilos » et tout sauf scientifique, c’est du « dans ma ville tous les chats sont gris donc tous les chats sont gris ». Il n’y a aucun diététicien sur cette planète qui ne vous conseillera pas de manger des légumes et des fruits frais et variés pour rester en bonne santé. Les rapport scientifique et les méta-analyse sont légions qui prouvent les méfait de la nourriture industriel.
    On trouve effectivement des légumes et des fruits frais dans les grandes surfaces mais ça c’est un fait : les clients ressortent des grandes surface plus avec des pâtes à tartiner et nuggets de poulet qu’avec des fruits et des légumes frais.

    alerte-environnement.fr l’information avec des œillères !
    Bon slogan non ?

    1. Un an a attendre???

      J’aurais déjà acheté un petit lopin de terre et fait pousser mes légumes tout seul !!!

      Qu’il faut être niais et naïf pour faire des trucs aussi…

      A au fait, pouvez vous jurer que vous avez assez de légumes pour la semaine, que vous ne faites pas d’autres courses? Surtout en hiver, pas un peu marre de manger que des navets et des poireaux?
      Et à quel prix le kilo de tomates, de haricots, de radis, de salades (et lesquelles parmi les 500 variétés de Laitues, Scaroles, Batavia, Chicorées…), de Pommes de terres, de courgettes, de concombres… etc etc etc.

      Allez un peu de courage, après l’apologie de l’amap, dites la vérité …

      1. Je suis moi aussi dans une amap lyonnaise et oui j’ai largement assez de légumes pour la semaine, et même plutôt trop car je ne mange pas chez moi à midi. Les légumes sont assez variés, on a environ 3-4 légumes différents chaque semaine (oui même en hiver), du coup forcément ça arrive d’avoir le même d’une semaine sur deux mais avec internet on a pas de problèmes pour trouver des recettes différentes. Avant d’être dans une amap j’achetais de toute façon toujours la même chose au supermarché: tomate, salade, carotte, endives, poireaux (selon les saisons ça variait légèrement) et je pense que la plupart des gens font la même chose. L’argument de la diversité est donc pour moi en faveur de l’amap car il y a beaucoup de légumes que nous avons dans notre panier et qu’on ne trouve que très rarement dans les supermarchés.
        Au niveau des prix ils sont tout à fait concurentiels avec ceux du supermarché de mon quartier (un franpris pourtant), et cela s’explique par le fais qu’il n’y a pas d’intermédiaire, pas de frais de transport, et que les produits sont de saisons.
        Il m’arrive (rarement) d’acheter d’autres légumes dans un supermarché ou plutot au marché quand je veux faire une recette spécifique, mais être dans une amap n’interdit pas d’aller acheter d’autres légumes ailleurs, je ne comprends pas votre argument… Mon but est de manger le plus sain possible et de limiter mon impact sur l’environnement et pour ça l’amap est une très bonne solution, après chacun est libre de se nourrir comme il veut.
        Bref je passais pas hasard sur cette page et ça m’a pas mal consterné de voir qu’il y a encore des gens qui se trouvent des justifications pour surtout ne rien changer à leurs habitudes. Et pour finir je vais accorder à Monsieur Berthod un point Rahan pour cette magnifique phrase pleine de clichés « La forme décroissante : la pénurie à tous les étages, on fait la queue un an, on ne trouve que le panier des produits arrivés à maturité localement ! Même Brejnev n’aurait pu rêver pire ! »et plus généralement pour l’ensemble de son blog.

  5. Il y a des pauvres types qui pensent qu’on ne trouve pas d’excellents fruits et légumes frais dans les grandes surfaces ! A h ! Ah ! Ah ! Je me marre !

    A leurs yeux il est plus scientifique d’affirmer que les fruits et légumes sont meilleurs dans les Amap que chez Lerclerc que pour moi de dire que j’ai perdu12 kg en un an en me nourrissant chez Leclerc ! Moi j’ai un instrument de mesure, c’est ma balance, que je n’ai pas changée. La science ça commence toujours par ça : des constatations empiriques fondées sur des mesures. La mesure de la plus grande qualité pour la santé des fruits et légumes des Amap est une affirmation qui n’est fondée sur aucune mesure objective. Les gens qui tiennent ce genre de discours sont des charlatans (des gogos en ce qui concerne les clients et des escrocs à la publicité mensongère pour les vendeurs).

    Et s’il y a des gens qui ressortent des grandes surfaces avec des nuggets c’est leur responsabilité et ça n’a rien à voir avec la qualité comparée des F et L de Leclerc et des Amap. Avec Maxime nous avons à faire à une rhétorique de militant et d’idéologue bien rodée : amalgames, raisonnements faux, mensonges, et hop je t’embobine les naïfs et les enrôle sous ma bannière !

    NB En plus il ne sait pas lire, je n’ai pas dit que j’ai perdu du poids sans manger de F et L, j’ai dit que j’ai perdu du poids en les achetant chez Leclerc. Inculte, illettré et menteur !

  6. Ne jetons pas l’ensemble des AMAP avec l’eau du bain dans lequel elles trempent, souvent!
    Il y a AMAP et AMAP, certaines sont sérieuses, d’autres pas, le fait d’agriculteurs incapables de produire pour des circuits classiques.
    L’AMAP est une vente directe améliorée avec garantie d’achat pour le producteur.
    Sur le principe c’est pas mal, même bien , surtout vu la qualité et la fraicheur de ce qu’offrent carrouf et consort, dans la grande distribution !
    Une AMAP non bio, donc moins ou non dépendante des matières fécales pour produire (on reste au stade  » annales de l’agriculture » ) et produire des végétaux correctement formé , avec des prix qui correspondent à ceux des circuit normaux plus petite marge pour la livraison en un point fixe et une récolte des fruits et légumes à maturité, c’est super!
    L’arnaque biocoop qui se sucre sur le dos du producteur et du consommateur, le blé n’a pas d’odeur pour ceux là, même lorsqu’il est à forte teneur en triméthylamine, est beaucoup plus contestable.

    1. Oui, bon, d’accord, mais que les militants des Amap cessent de nous présenter les Amap comme la solution qui sauvera les agriculteurs et les consommateurs de l’agriculture « industrielle » et de la grande distribution, qui font dans l’ensemble plutôt bien leur boulot (si ce n’était la position oligopsonique de la grande distribution).

  7. Vous avez pu constater. Mes sources c’est du pur Amap !

    ça doit me valoir encore au moins trois « points Rahan » de la part de Fanny. (Je ne sais même pas ce que c’est que cette connerie destinée à dévaloriser un interlocuteur sans avoir à argumenter).

  8. +1

    Être membre d’une AMAP, c’est :

    1.  Dans certains cas être un exploiteur, car l’investissement en temps du producteur est parfois très mal valorisé ;

    2.  La plupart du temps être lié par l’horaire hebdomadaire de livraison.

    L’AMAP, c’est, selon ses thuriféraires, la fraicheur… Sauf qu’au bout d’une semaine…

    Pour les amateurs de circuits courts, tant producteurs que consommateurs, il y a une autre solution : le marché.

    Et un supermarché bien achalandé se fait livrer souvent, stocke selon les règles de l’art et écoule ses F et L rapidement.

  9. Les paniers sont souvent plus gros l’hiver (plus lourds c’est sûr) que l’été, mais pour le savoir il faut connaître la variété de légumes qui existe ce qui n’était pas mon cas avant d’être membre d’une AMAP. L’hiver c’est le mieux, il y a au moins 5 sortes de courges par exemple, 3 ou 4 de radis, les poireaux, les bettes, des navets (plusieurs sortes), des carottes (plusieurs sortes), des patates (plusieurs sortes), des choux (3 ou 4 sortes), des betteraves, du fenouil, du céleri (quel régale), potimaron, des pain de sucre, panais, pé-tsaï, rutabaga, chou de Bruxelles, échalotes, oignons… je ne me rappelle pas de tous. Enfin on est pas sous les tropiques.

    Nous faisons fais largement la semaine avec un petit panier (13 €) pour deux personnes, je vous le jure si ça vous fait plaisir. Je n’achète jamais aucun autre légume ailleurs (c’est peut être arrivé une ou deux fois dans l’année parce que j’avais beaucoup invité). Quand il y a pas assez de légumes on peut aussi manger autre chose (pâtes, ris, poids chiches, lentilles, quinoa…), mais ça n’arrive pas souvent et ces produits sont bon pour une alimentation équilibrée.
    Le plus gros problème (pour les débutants) c’est qu’il faut savoir éplucher les légumes et les cuisiner.
    Pour les salades aucun supermarché ni marché n’as autant de variétés que notre producteurs.
    En fait le problème c’est que vous parlez d’une chose que vous ne connaissez pas alors que je connais très bien le supermarché et le marché pour y avoir fait mes courses pendant des années. On y trouve toujours la même chose quelque soit la saison. Des efforts on été fait ces dernières années mais toujours aucun moyen d’être sûr de la provenance réelle de ce qu’on achète, aucun moyen de vérifier la date à laquelle ils ont été produis.

    Pour ce qui est de la conservation des légumes notre producteurs veille soigneusement à nous donner des légumes qu’il faut faire tout de suite et d’autres qui se conservent longtemps. Nos producteurs sont plus contrôlés et plus sévèrement que n’importe quelle grande surface.

    Quand au marché quelle blague, les produits viennent du même grossiste qui fait aussi les grandes surfaces et les restaurants, il faut faire des kilomètres pour trouver un vrai producteur et faire plusieurs marchés différents pour avoir l’équivalent d’un panier sans être vraiment sûr de ne pas s’être fait arnaquer. Nous au moins on est sûr de la provenance, on va même voir pousser les légumes de temps en temps lors de visites organisées et festives.

    « travail dissimulé » pourquoi l’écrire sur un blog alors ? Personnes n’a été forcé. C’est de l’économie contributive. C’est l’avenir pour beaucoup de gens. C’est surtout un choix.

    « Pas de distribution d’œufs en été (du 11/07 au 05/09) »
    Nous sommes prévenu 1 mois avant . Combien de fois je suis aller au supermarché et patatras il n’y avait plus du produit que je voulais, le supermarché ne m’avait pas envoyé de courriel pour me le dire et n’avait rien mis sur son site web.

    Les supermarchés font aussi de la remballe, lavent leurs légumes à l’eau de javelle, ajoutent des petites lumières au dessus pour que vous croyiez qu’ils sont frais et jolis et surtout les font venir d’Espagne, de Tunisie, du Brésil, payent leurs producteurs des sommes ridicules. De ce que j’en sais les producteurs ne sont pas satisfaits de ce qu’on leur y fait subir.

    Si vous trouvez des petits lopins de terre en ville et bien dites le moi. Si vous estimez que ça prendrait moins de temps de s’en occuper que d’aller à l’AMAP je sais pas quoi vous dire.
    De plus il faut l’acheter le lopin de terre enfin ce genre d’argument vous discrédite bien plus que je ne pourrais le faire moi même.

    Quand au côté scientifique de la pesée je voudrais juste vous dire qu’il y a des gens qui fument des cigarettes jusqu’à des âges avancés et qui n’ont jamais de cancer. C’est exactement ce qu’on appelle une démarche non scientifique, empirique mais seulement sur un individu. Non une bonne étude doit avoir un minimum de cas a étudier pour être validée. En matière de santé c’est des dizaines de milliers voir des centaines de milliers de cas qu’il faut prendre en compte pour être validé. Je persiste c’est un argument de comptoir. Pour avoir une idée de ce qu’est une bonne démarche scientifique je vous conseille le site http://www.zetetique.fr/

    Enfin vous me faites tous bien rigoler et je répète : vous vous discréditez plus que je n’aurais pu le faire moi même. Je ne sais pas d’où vous vient cette haine des AMAP mais vous devez certainement y avoir un intérêt. Je n’ai pas d’actions dans les AMAP, il n’en existe pas. Je n’ai pas trouvé de mentions légales sur votre site aussi aucun moyen de savoir qui vous êtes.

    Par contre je vous félicite d’utiliser des logiciels libres pour votre blog et une licence libre pour les contenus, cela fait partie de la même logique d’économie contributive que les AMAP, les fablabs, les crèches parentales…

    1. « Le plus gros problème (pour les débutants) c’est qu’il faut savoir éplucher les légumes et les cuisiner. »

      Il nous prend pour des cons. Les légumes,qu’ils soient achetés en Amap ou chez Leclerc, il faut toujours les éplucher et les cuisiner.

      C’est un débutant qui a fait ses débuts de cuisinier quand il a commencé à acheter dans une Amap. Un gros naïf en somme !

      1. Quant à la démarche scientifique, c’est plus qu’un gros naïf qui nous donne des leçons de ce qu’il croit être de l’épistémologie. Le problème c’est qu’il n’y connaît rien parce qu’il a seulement lu des trucs auxquels il n’a rien compris et qu’il n’a jamais eu à réfléchir concrètement, comme un chercheur ou un ingénieur, à ce qu’est une démarche scientifique.

        Exemple d’une chose qu’il ignore totalement : prouver scientifiquement qu’une chose n’existe pas est impossible. Prouver scientifiquement qu’une chose existe, la difficulté est variable, mais il suffit d’un exemple pour que la possibilité soit démontrée.

        Les imbéciles ignares encombrent le monde de leur raisonnement imbéciles.

    2. « « Pas de distribution d’œufs en été (du 11/07 au 05/09) »
      Nous sommes prévenu 1 mois avant . Combien de fois je suis aller au supermarché et patatras il n’y avait plus du produit que je voulais, le supermarché ne m’avait pas envoyé de courriel pour me le dire et n’avait rien mis sur son site web. »

      Sauf qu’au supermarché la pénurie ne dure jamais deux mois. Si vous y retournez le lendemain ou le surlendemain vous trouvez de nouveau le produit. Sans compter que si jamais ce n’est pas le cas, vous allez au supermarché d’à côté et votre problème est résolu.

      L’amalgame, la mauvaise foi, les sophismes, tout pour convaincre les cons, en somme.

      L’Amap, je n’ai aucune haine, simplement je n’ai aucune envie de perdre mon temps pour des idées fumeuse et inefficaces.

    3. @ maxime
      30 juin 2012 à 18:32
      Les paniers sont souvent plus gros l’hiver (plus lourds c’est sûr) que l’été […]

      […] L’hiver c’est le mieux, il y a au moins 5 sortes de courges par exemple, 3 ou 4 de radis, les poireaux, les bettes, des navets (plusieurs sortes), des carottes (plusieurs sortes), des patates (plusieurs sortes), des choux (3 ou 4 sortes), des betteraves, du fenouil, du céleri (quel régale), potimaron,

      —> Maxime prend les gens pour des cons…. Sivous trouvez çà dans votre panier amap en hiver, renseignez-vous, votre charmant petit producteur vous raconteprobablement des histoires sur la « fraîcheur » de ses petits légumes produits avec tant d’amour….

      – fenouil: récolte août – septembre
      – céleri: récolte: juillet – novembre
      – potimarron: récolte: octobre
      -courges: récolte: septembre – octobre
      – radis: récolte: mars – septembre

      Etc…..

  10. « il faut faire des kilomètres pour trouver un vrai producteur »

    Il y a des vrais producteurs et des faux producteurs ? C’est quoi un faux producteur ? Un producteurs qui produit des faux poireaux ? Vos poireaux, ils sont faux, chez Leclerc ? Leclerc accepte que vous payiez ses faux poireaux avec de la fausse monnaie ?

    Encore un sophisme d’idéologue.

  11. « travail dissimulé » pourquoi l’écrire sur un blog alors ? »

    Il y a du travail dissimulé qui passe par des petites annonces. Notre contributeur est un grand naïf, il ne connait même pas le sens ds mots.

  12. « Les supermarchés font aussi de la remballe, lavent leurs légumes à l’eau de javelle, ajoutent des petites lumières au dessus pour que vous croyiez qu’ils sont frais et jolis »

    Ben voyons, calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.

    Les bon supermarchés, et aussi les bons magasins spécialisés en fruits et légumes, ceux qui sont bien équipés, brumisent les légumes, les salades surtout, mais pas seulement, pour qu’ils ne flétrissent pas et restent frais. Il y a des magasins qui ne le font pas et bien évidemment leurs légumes sont non seulement moins appétissants mais moins bons lorsqu’ils datent un tout petit peu, surtout en été.

  13. Messieurs,
    Vos insultes vous discréditent je vous assure.
    J’ai l’habitude aussi je sais que vous vous faites plus de mal et d’ulcère que vous ne m’en faites. Le moins qu’on puisse dire c’est que à part dire que je suis un con, un imbécile, un ignare vos arguments sont pauvres.

    Bien sûr que les légumes du supermarché doivent aussi être épluché, le problème c’est que les clients des supermarché n’en achètent presque pas donc oui c’est sûr qu’ils épluchent moins qu’un membre d’une AMAP.

    Je crois que j’ai rien à ajouter vous vous débrouillez très bien tout seul.

    Il n’y a toujours pas de mentions légales sur votre site. et donc aucun moyen de savoir qui vous êtes. Des professionnels sans doute.

    1. @ maxime
      1 juillet 2012 à 11:07

      Messieurs,
      Vos insultes vous discréditent je vous assure.

      —> Maxime, dans lequel des messages ci-dessus avez-vous noté la présence « d’insultes » à votre encontre?
      A moins que vous ne considériez la contradiction qui vous est apportée comme « une insulte » en soi!

    2. « Il n’y a toujours pas de mentions légales sur votre site (1). et donc aucun moyen de savoir qui vous êtes (2). Des professionnels sans doute (3). »

      (1)  Oui, et c’est regrettable.

      (2)  C’est qui « vous », dans votre commentaire ? Et vous, qui êtes vous ?

      (3)  Extraordinaire esprit de déduction. L’idéologie de M. Maxime est soumise à rude épreuve… ce ne peut être que le fait de « professionnels ».

      1. Des professionnels, il y en a dans toutes les activités.

        Dans le journalisme, par exemple, il y a les professionnels de l’information et il y a les professionnels du mensonge. Maxime semble être un abonné fidèle des publications de ces derniers !

  14. « Alerte Environnement se présente comme un média alternatif créé par une journaliste indépendante , Gwen Le Gac, qui prétend vouloir décrypter l’actualité de… l’agriculture, elle creuse, elle cherche, elle expose, elle éclaire, elle analyse, elle décortique…mais surtout elle dénigre… José Bové, Kokopelli, Greenpeace, WWF, Les amis de la terre; le lobby vert…tout le monde y passe.

    Interrogée par « Le Canard enchainé », cette Gwen Le Gac parlait d’initiative personnelle avec des amis agriculteurs …dont elle refusait de donner les noms. Gwen Le Gac aurait travaillé pour l’agence Regard International, qui s’occupait en 2007 d’un colloque « L’agriculture a-t-elle encore un avenir ? » sponsorisé entre autres par …BASF et Monsanto… tiens donc… « 

    1. «Gwen Le Gac aurait travaillé pour l’agence Regard International, qui s’occupait en 2007 d’un colloque « L’agriculture a-t-elle encore un avenir ? » sponsorisé entre autres par …BASF et Monsanto… tiens donc… »

      Tiens donc… la grande théorie du complot !

      Avec des « informations » d’importance majeure… Mme Le Gac aurait travaillé…

      Et ce colloque, rendez-vous compte… il a été sponsorisé… La collaboratrice d’une agence de comm’ est donc irrémédiablement marquée au sceau de l’infamie.

      C’était le colloque des anciens élèves de l’Institut National Agronomique Paris – Grignon, de l’ENA, et de l’Ecole Polytechnique. Il faut donc en conclure que ces anciens élèves sont aussi condamnés.

  15. « Une attaque pas très net(te)

    HUIT jours à peine après sa sortie, le solide livre-enquête sur les pesticides de Nicolino et Veillerette a été pris pour cible sur Internet. Le message, signé par un certain « Legac », a été semé en une matinée sur une dizaine de sites écolos : « Pour en savoir plus sur le Livre « Pesticides, révélations sur un scandale français », rendez-vous sur http://www.alert-environnement.org. » Et là, le livre est passé à tabac sur le thème : « quand deux militants écolos s’adonnent à la théorie du complot ». Chaque auteur a droit à une fiche de plusieurs pages,intitulée pour François Veillerette : « Un Monsieur Antipesticides pas très crédible », et pour Fabrice Nicolino : « Sur les traces de Thierry Meyssan ». On voit l’idée : ces deux auteurs sont des fous furieux. On y trouve même, suprême élégance, des échanges plutôt vifs qui ont été piqués sur la liste interne de discussion de l’association de Veillerette… Alerte Environnement se présente comme « un véritable média alternatif » créé par une « journaliste indépendante entourée d’agriculteurs de terrain », Gwen Le Gac. Interrogée par « Le Canard », celle-ci parle d’une initiative strictement personnelle « avec des amis agriculteurs » dont elle refuse de donner les noms. Problème : Gwen Le Gac n’a pas de carte de presse et elle œuvre dans la com’. Notamment pour l’agence Regard International, qui s’occupait en janvier dernier du secrétariat général du colloque « L’agriculture a-t-elle encore un avenir ? » sponsorisé entre autres par Basf et Monsanto… « Mais pour des missions qui, assure-t-elle, n’ont rien à voir avec le secteur agricole. »
    La plupart des attaques toxiques contre Veillerette et Nicolino se retrouvent carrément en « copier-coller » sur un site animé par Gil Rivière-Wekstein, qui se présente comme un « journaliste agricole », et a participé à la création d’une société d’intelligence économique qui a pondu en 1999 une « Etude sur nature des mouvements écologistes et leurs véritables objectifs ». C’est dit : le lobby des pesticides a décidé d’attaquer ce bouquin au défoliant ! »

    Source : Le canard enchaîné.

    1. Le livre de Nicolino et Veillerette n’est pas un livre solide. C’est l’ouvrage de paranoïaques qui cherchent à se faire un max de pognon en jouant de l’ignorance et sur les peurs du grand public.

      1. Le « bouquin » des tristes sires Nicolino et Veillerette n’est qu’un brûlot haineux, truffé d’approximations et d’erreurs montrant clairement que ces deux individus ne connaissent pas leur sujet et ne ont que poursuivre un objectif minable. Ils vont même jusqu’à l’insinuation diffamatoire ad hominem. Je sais je suis cité et insulté dedans. Ils font référence à deux de mes activités extraprofessionnelles sans strictement aucun rapport avec le sujet. Ils vont également remonter à certaines de mes appartenances (temporaires) à des sociétés professionnelles datant de plus de 30 ans en laissant clairement entendre qu’étant membre des dites sociétés professionnelles est la preuve formelle que je suis et/ou ai été corrompu puisque certains membres de ces organis.

        1. Suite.
          Quelques petits soucis avec un ordinateur soudain récalcitrant!

          ….. puisque certains membres de ces organisations étaient des sociétés industrielles (industrie chimique).C’est purement et simplement de l’accusation sans preuve, c’est-à-dire de la diffamation.

          Ces deux sagoins ont pondu leur torche-cul haineux en se basant uniquement sur ma notice biographique du Who’s who, sans même avoir la décence (je ne parle même pas de couroisie, ce mot là n’est pas dans leur vocabulaire) de se renseigner auprès de moi, de vive voix ou par courrier puisqu’ils n’affronte jamais leur victime en face). De même pour tous les collègues qu’ils ont cités et salis.

          PS. Je constate un détail qui m’avait échappé lors de ma lecture initale(je n’ai évidemment pas acheté le bouquin afin de ne pas engraisser ces deux…..). Une amie l’ayant, elle, acheté après avoir été attirée par le titre racoleur, comme hélas beaucoup d’autres gens de bonne foi, me l’a donné plusieurs mois après sa parution). J’ai remarqué à la fin du volume les détails suivants: « achevé d’imprimer en février 2011 sur presse… » et plus bas: « dépôt légal; février 2008 ».

          —>> Je ne suis pas familier avec ce sujet mais je suis curieux de savoir comment un ouvrage achevé d’imprimer en 2011 a pu faire l’objet d’un dépôt légal en 2008. Quelqu’un a-t-il l’explication. Merci d’avance.

          1. Suite.

            Un autre détail diffamatoire à l’égard des personnes citées dans le bouquin.

            Il parle d’une expert en disant:  » ce directeur de recherche de l’INRA est un fonctionnaire et NE PEUT DONC FAIRE DES AFFAIRES COMME D’AUTRES DE SES CONFRERES EXPERTS ».

            Si j’avais voulu « faire des affaires » comme des deux s… l’insinue, je ser

          2. @ Zygomar

            C’est très simple, la date de dépôt légal correspond à la première édition, la date d’impression à une ré-édition

  16. « Ils dénigrent les militants anti-OGM, ne voient pas pourquoi les pesticides sont tant décriés et en viennent même à douter du réchauffement climatique. Sur le Web, ils tirent à vue sur tout ce qui est trop vert à leur goût. Mais les motivations de ces internautes, plus actifs que jamais au moment où est votée la loi sur les OGM, ne sont pas des plus limpides… Avec un nom pareil, on imagine qu’Alerte-environnement.org est un site écolo. Perdu: ici, la spécialité, ce n’est pas l’économie d’énergie, ni même la culture bio; plutôt la chasse, avec comme cibles préférées François Veillerette, président du Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF), qui se bat contre l’industrie des pesticides, Philippe Desbrosses, chantre de l’agriculture bio, José Bové, Greenpeace… Avec l’actuel débat sur les OGM et l’après-Grenelle, il faut dire que les sujets ne manquent pas. Marie-Monique Robin, auteure du Monde selon Monsanto, prise pour cible Mais qui est derrière ce site? « Gwen Le Gac entourée d’agriculteurs de terrain », affirme la section « Qui sommes-nous? » du site. Un article du Canard enchaîné de mars 2007 est plus explicite: « Gwen Le Gac œuvre dans la com’. Notamment pour l’agence Regard International, qui s’occupait en janvier dernier du secrétariat général du colloque ‘L’agriculture a-t-elle encore un avenir?’ sponsorisé entre autres par BASF et Monsanto… » L’hebdo satirique notait déjà dans le même article l’existence d’un site cousin, lui aussi pour le moins orienté, Agriculture-environnement.fr, tenu par un certain Gil Rivière-Wekstein. Le site, actif il y a encore quelques jours, semble connaître des problèmes techniques. Son auteur, dont Le Canard pointait les antécédents en matière « d’intelligence économique », répondait il y a quelques semaines à nos questions. Se disant notamment « perplexe » à propos du documentaire de Marie-Monique Robin Le Monde selon Monsanto, il notait: « La réalisatrice y décrit un monde imaginaire, où tout n’est que complot. Elle s’appuie sur des études soi-disant scientifiques et sur des prétendus spécialistes qu’elle ne cite même pas ». Difficile d’être de plus mauvaise foi: le documentaire de Marie-Monique Robin, tout comme son livre, est au contraire truffé de références, un modèle du genre (ce que l’on peut vérifier sur le site d’Arte)! Les témoins des deux « camps » -agriculteurs, scientifiques, membres de la Food and Drug administration, l’instance qui a facilité la mise sur le marché des OGM aux Etats-Unis, industriels- sont tous cités, la plupart interviewés, et la réalisatrice indique ses sources, notamment sur Internet. Interviewée par LEXPRESS.fr, Marie-Monique Robin précisait il y a quelques semaines que des amis l’ont alertée concernant des propos malveillants qui la visent personnellement sur le Web, que ce soit dans des articles, dans des commentaires de blogs ou sur des forums. « Certains n’hésitent pas à me dézinguer, expliquait-elle, mais ça ne m’étonne pas. J’explique notamment dans mon documentaire comment la société Monsanto utilise le Web pour attaquer ceux qui dénoncent ses agissements. C’est ainsi, notamment, qu’a été démoli le scientifique Ignacio Chapela, à la suite d’une campagne online orchestrée par Bivings, société de communication sur Internet qui travaille pour Monsanto (les détails ICI, en anglais, NDLR). » Blasée, elle a pris le parti de « ne pas pas porter plus d’importance que nécessaire à ces attaques ». Marie-Monique Robin a quand même répondu en détails, ici, aux allégations du site Pseudo-sciences.org, de la confidentielle Association française pour l’information scientifique (AFIS), stigmatisant la « malhonnêteté stupéfiante » de Marcel Kuntz, qui se présente sur le site de l’AFIS comme directeur de recherche au CNRS. Le même Marcel Kuntz que Gil Rivière-Wekstein, lorsque nous l’avons interviewé, nous citait comme référence pour avoir « un autre avis » sur les OGM… Le site Attac France note d’ailleurs que « M. Marcel Kuntz est impliqué dans les projets de recherche dits FP 4, soutenus par la Communauté européenne et par l’European Plant Science Organisation (EPSO) où l’on retrouve, à côté d’institutions d’enseignement et de recherche, plus de 60 entreprises privées, dont Aventis ». »

    Source : L’express.

    1. « M. Marcel Kuntz est impliqué dans les projets de recherche dits FP 4, soutenus par la Communauté européenne et par l’European Plant Science Organisation (EPSO) où l’on retrouve, à côté d’institutions d’enseignement et de recherche, plus de 60 entreprises privées, dont Aventis.»

      En quoi travailler avec des entreprises privées met il en cause la crédibilité d’un chercheur ? C’est le genre de procès d’intention habituel chez les idéologues, les militants, les menteurs et les journaliste bien-pensants. La crédibilité d’un chercheur ne peut être mise en cause que sur la base de ses travaux et non sur celle de ses collaborations. Tout le reste n’est que mauvaise foi et procès stalinien, auxquels Attac est un fidèle abonné.

  17. « Suite à la sortie du livre « pesticides, révélations sur un scandale français » voici une enquête sur les critiques qui en ont été faites.

    Étonnamment, ce livre a fait parler de lui mais pas autant qu’il aurait dû. En effet :

    soit ce qui est dit est vrai, et vu la puissance de la charge, le scandale aurait dû éclabousser beaucoup de monde (INRA, ministère de l’agriculture, FNSEA, MSA, scientifiques, experts…).

    soit c’est faux et il y aurait dû y avoir procès pour diffamation.

    Et pourtant, presque aucune réaction, ni des services de l’État, ni des associations et entreprises incriminées. Seuls quelques médias ont parlé de ce livre, en général de manière élogieuse (Le Monde, le Canard Enchaîné, Libération, l’Express, Politis…).

    En y regardant de plus près, le site « agriculture et environnement » est un des seuls médias à critiquer négativement ce livre. On trouve aussi le site alerte-environnement qui fait des copier/coller du site agriculture-environnement parfois sans le dire… Et bien sûr, ces deux sites ont été immédiatement repris dans plein de forums sans que leurs informations soient vérifiées.

    Le Canard Enchaîné a enquêté récemment. J’ai voulu prolonger leur enquête.

    1) à propos du site agriculture-environnement

    * « Gil Rivière-Wekstein est membre de l’Afja (Association Française des Journalistes Agricoles) »

    Il n’en est pas pour autant journaliste. Cet organisme a pour « membre associé » (sic !) Bayer qui produit l’insecticide Gaucho, accusé d’être une cause de mortalité des abeilles. Il a aussi comme autre « membre associé » (re-sic !) l’UIPP, organisation professionnelle des Industriels de la Protection des Plantes (avec Bayer, BASF et Monsanto entres autres). En clair, les fabricants de pesticides et d’OGM. Un « membre associé » paye une cotisation de 620 €. De là à dire que l’AFJA est financée par les fabricants de pesticides…

    2) à propos du site alerte-environnement

    Ce site a été créé le 26 février 2007 à 17:53:35, moins de 3 jours avant la sortie du livre (le 1er mars). Coïncidence ?

    Il est géré par Gwen Le Gac (qui n’est pas journaliste) qui reprend des pages entières du site agriculture-environnement sans forcément y ajouter de critique ou d’analyse : comparer ici et ici.

    Le Canard Enchaîné nous dit ceci : « Gwen Le Gac oeuvre dans la com’, notamment pour l’agence Regards International, qui s’occupait en janvier dernier du secrétariat général du colloque « L’agriculture a-t-elle encore un avenir ? » sponsorisé entre autres par Basf et Monsanto… ». Et aussi par Total qui fait aussi de la pétrochimie et des fertilisants.

    Gwen Le Gac répond mais ne dément pas l’article du Canard.

    3) analyse des critiques

    Reprenons les 14 critiques de Gil Rivière-Wekstein (GRW) (à chaque fois, il y a le passage du livre cité GRW, sa critique puis enfin mon analyse) :

    « A la fin de la guerre, se produit un miracle : l’invention du premier pesticide de synthèse, le DDT ».

    Gil Rivière-Wekstein (GRW) : Faux ! De nombreux pesticides de synthèse sont antérieurs au DDT.

    Vérification :
    – « Le DDT était le premier insecticide moderne (…) Le DDT est synthétisé la première fois par Othmar Zeidler en 1874 »
    – Il a fallu attendre 1939 et le développement de l’industrie chimique pour voir apparaître la première molécule à propriétés insecticides élevées : le DDT

    « Sans le chlore, pas de chimie, pas de pesticides… ».

    GRW : Faux ! Le glyphosate ne comporte pas de chlore.

    Vérification : La phrase figure bien dans le livre (p. 193) mais doit être replacée dans son contexte. La citation exacte est : « le chlore est utilisé dans plus de 50 % de la production chimique industrielle. Sans le chlore, pas de chimie, pas de pesticides… ». Les auteurs veulent juste souligner l’importance capitale du chlore dans la production chimique industrielle. D’autre part, c’est une partie où les auteurs parlent de l’histoire des pesticides, développés à l’origine grâce à d’importants stocks de chlore dont on ne savait que faire. Enfin, on trouve p.196 du livre : « après les organochlorés, ce sera le tour des organophosphorés. » Les auteurs savent donc qu’il existe des pesticides sans chlore.

    « La preuve : le Danemark a interdit [le Round-up] …en 2003. »

    GRW : Faux ! Le Round-Up est toujours homologué au Danemark.

    Vérification : on trouve p.205 du livre la vraie phrase : « La preuve : le Danemark a restreint [le Round-up] …en 2003. »
    GRW a remplacé « restreint » par « interdit »…

    « En août 2006, nouvelle compilation de l’Ifen : cette fois, tenez-vous bien, 96% des cours d’eau et 61% des eaux souterraines contiennent au moins un pesticide. »

    GRW : Faux ! C’est dans 96 % des points de prélèvements et non 96% des cours d’eau ; une précision qui figure dans le rapport de l’Ifen !

    Vérification : voici ce que dit aussi le rapport de l’IFEN :« bien que ces points ne constituent pas un échantillon entièrement représentatif de l’ensemble des cours d’eau et des nappes souterraines du territoire national, ils permettent néanmoins de donner un aperçu de la contamination des eaux par les pesticides. »

    Et la vision de l’INRA : « le sixième rapport IFEN sur les pesticides dans les eaux pointe ainsi une contamination quasi-généralisée des eaux par ces produits.

    « Le parathion est attribué à Monsanto. »

    GRW : Faux ! Il a été découvert par le Dr Gerard Schrader pour la société IG Farben dans les année trente.

    Vérification : On trouve ceci dans le livre (p.204) : « un des nombreux pesticides mis au point ou commercialisés par Monsanto ». Les auteurs ne disent donc pas que Monsanto a créé le parathion.

    « La Comtox, composée uniquement d’experts en toxicologie ».

    GRW : Faux ! Il y a des spécialistes du sol, de l’environnement, de l’eau, des médecins, des universitaires, des représentants de différents ministères (Santé, Ecologie) et des écotoxicologues…

    Vérification : les auteurs citent, dans ce passage p.221 du livre, le site de la « Direction Départementale de l’Agriculture et des Forêts du Nord » et détaillent ensuite largement la composition de la Comtox au chapitre 12 du livre. Au passage, voici une citation accablante du président d’honneur de la Comtox (chargée d’évaluer la dangerosité des pesticides) : « les générations futures se démerderont comme tout le monde » (p. 222 du livre).

    « Car le méchant juge décide de suspendre du même mouvement l’autorisation de commercialiser le Régent ».

    GRW : Faux ! Le juge Guary n’a rien interdit, c’est Hervé Gaymard qui a suspendu la commercialisation des traitements de semences à base de Régent.

    Vérification : le livre précise bien que M. Gaymard a suspendu la commercialisation des produits contenant du fipronil (p.63 du livre). Mais le juge a effectivement été plus rapide que le ministre, cf arrêt en date du 16 décembre 2006, chambre criminelle n° pourvoi 06-80025 du parquet de Saint-Gaudens, repris dans la presse :

    « La justice suspend la vente du Régent, accusé de tuer les abeilles »

    C’est d’ailleurs sans doute la décision du juge a d’ailleurs qui a poussé le ministre à agir à son tour.

    « Et le soja transgénique résistant au Round-Up a entraîné une augmentation des ventes de l’insecticide de 72% »

    GRW : Faux ! le Roundup est un herbicide et non un insecticide. Quelle maîtrise du sujet !

    Vérification : voici l’extrait exact : « Et le soja transgénique résistant au Round-Up a entraîné une augmentation des ventes de l’herbicide de 72% ».
    Les auteurs ont donc employé le terme exact, c’est GRW qui déforme leurs propos !

    « Le fipronil a toutes les chances de passer dans le lait, de s’y fixer et de contaminer ensuite ceux qui le boivent. ».

    GRW : Faux ! Aucune étude n’a jamais mis en évidence la moindre trace de fipronil dans le lait.

    Vérification : voici un avis de l’Afssa : « Pour l’enfant en bas-âge fort consommateur de lait, l’exposition théorique au fipronil peut, dans certains scénarios, dépasser la dose de référence toxicologique. »

    On reste dans une approche théorique mais les auteurs, qui ont utilisé le conditionnel pour tempérer leur propos, ont raison de dire que le risque existe.

    La présence de pesticides dans les eaux serait en « augmentation constante depuis des décennies ».

    GRW : Faux ! Dans le rapport de l’Ifen de 2006, on peut lire que les valeurs de 2004 « sont très proches de celles figurant dans le sixième bilan annuel des pesticides dans les eaux, relatives à l’année 2002 ». En outre, les résultats ne sont systématiquement communiqués par l’Ifen que depuis 1998 (donc pas des décennies).

    Vérification : les pesticides de synthèse sont utilisés depuis des décennies et les eaux françaises sont désormais très contaminées donc il y a eu une très forte dégradation depuis des décennies. De plus, il est logique qu’entre 2004 et 2002, les valeurs soient proches puisque 96 % des points de collecte sont touchés. Il ne peut plus y avoir de grande augmentation à ce niveau là !

    « Le constat sur le terrain est terrifiant. On glisse, on dérape sur des tapis d’abeilles mortes ».

    GRW : Faux ! Aucune des études réalisées sur le terrain n’a mis en évidence des « tapis d’abeilles mortes ». Selon Eric Thybaud, en charge du dossier Gaucho pour la ComTox, « on n’a jamais réussi à montrer [les effondrements d’abeilles décrits par les apiculteurs] sur les études de terrain. »

    Vérification : j’ai contacté Éric Thybaud (sans réponse pour le moment) pour savoir si ces propos sont bien les siens et s’ils n’ont pas été déformés. En attendant, voici un lien vers un article des Échos.

    « Si on donne à l’insecte une plante gorgée d’un pesticide qu’elle produit, il s’habitue bien mieux que si vous lui infligiez une forte dose chimique à un moment particulier de sa vie. »

    GRW : Faux ! Le maïs Bt a une efficacité supérieure à un traitement insecticide sur la pyrale.

    Vérification : d’une part, nous avons un avis mitigé du gouvernement canadien sur la question, d’autre part, les cas d’insectes résistants aux pesticides (de même que des microbes résistants aux antibiotiques) sont avérés. Le livre précise d’ailleurs qu’un insecte plus dangereux que la pyrale s’est installé sur le maïs OGM (p. 249 du livre), confirmant les craintes du Sénat.

    « Pour combattre nématodes, charançons ou champignons sur le bananier, il faut venir, repasser, revenir encore. Et pulvériser. Sur la plante ».

    GRW : Faux ! Hormis les fongicides, effectivement appliqués sur la plante, tous les autres traitements sont effectués au pied des plantes.

    Vérification : le glyphosate, substance active de nombreux herbicides, non seulement pénètre par les parties aériennes de la plante mais en plus ne pénètre pas par la racine.

    On retrouve confirmation sur le site même du Roundup qui parle bien de « pulvériser sur le feuillage et les parties vertes ». On a d’autres confirmations par le CNRS et l’AFFSET.

    « Par précaution, précisons que dans les lignes qui suivent, nous n’affirmerons rien d’autre que notre grande ignorance ».

    GRW : Vrai ! Mais diable, pourquoi alors avoir écrit ce livre ?

    Vérification : les auteurs ont le mérite de le reconnaître et ont de multiples sources pour compenser.

    Conclusion

    Le livre est étayé et connu (vendu à plus de 20 000 exemplaires). Les principales (seules ?) critiques négatives viennent de GRW que tout le monde s’est empressé de copier/coller sur des sites ou des forums sans vérifier et c’est bien dommage : ses critiques sont faibles (14 critiques à rapporter aux 373 pages du livre), sans source, se fondent essentiellement sur des détails et sont exagérées voire carrément erronées.

    Nous avons démontré que les deux sites analysés contiennent des erreurs flagrantes. Si GRW et Gwen Le Gac ne corrigent pas leur site respectif, nous pourrons considérer qu’il s’agit de désinformation volontaire.

    Le livre critique haut et fort avec moult détails le travail du lobbye des pesticides qui sème le doute pour gagner du temps (comme pour le tabac et le réchauffement climatique) et cherche à ne pas ébruiter l’affaire autour du livre. Faisons du bruit ! Comme disent les auteurs en conclusion de leur livre : « à chacun son travail ». Ils nous ont alerté, à nous désormais de diffuser l’information !

    Pour finir…

    Un petit jeu : allez sur le site de Libération et faites une recherche avec le mot « pesticides ». Aucune trace de la critique qu’ils ont faite du livre mais vous verrez apparaître dans les « liens sponsorisés », le site de promotion des pesticides mis en place par l’UIPP (les fabricants de pesticides). »

    Source : http://www.naturavox.fr/biodiversite/Le-lobby-des-pesticides-pris-en-flagrant-delire

    1. Le copier-coller, c’est tout ce dont sont capables les neurones de Maxime, ramollis qu’ils sont par les légumes défraichis de son Amap.

  18. Re! Il va falloir que fasse quelque chose… Désolé.

    Si j’avais voulu « faire des affaires » comme des deux s… l’insinuent, je serais certainement plus riche que je ne le suis. Seulement çà ne m’est jamais venu à l’idée car contrairement à ces deux pitoyables guignols haineux,moi j’ai une éhtique personnelle et une déontologie professionnelle ainsi qu’un respect de moi-même. Je ne tire pas, comme eux, de satisfaction personnelle à traiter mes complexes en me roulant sans la fange.

  19. maxime, pour le livre de Nicolino et Veillerette Il y a eu plusieurs retirages et les erreurs relevées par GRW y ont été corrigées.L’article naturavox est d’une totale malhonnèteté.Son auteur, vélocopeau avait, de bonne foi au début, relevé que le livre ne comportait pas ces erreurs car il ignorait qu’elles avaient été corrigées. Il les a soumises à GRW mais quand celui-ci lui a signalé les retirages corrigés, vélocopeau a continuer à diffuser ça sur le net, ici naturavox, sachant que c’était des critiques infondées.Voila ce que vous êtes allé ramasser.
    Pour « Le monde selon Monsanto », la parano de la réalisatrice est ridicule. Comme s’il était nécessaire de faire partie d’un complot pour relever toutes les sottises qu’elle raconte. Un peu de sens critique suffit. Mais elle n’a pas l’air de pouvoir imaginer qu’on puisse critiquer son oeuvre impérissable.

  20. maxime a écrit :

    « Je persiste l’information est datée et vous n’avez pas rectifier le tire puisque vous sélectionner soigneusement seulement les informations qui vous intéresse. »

    le titre n’a pas à être réctifié, moi aussi je persiste, c’est ce qui est indiqué sur leur propre site, mais peut-être savez-vous mieux qu’eux ce qu’ils doivent écrire…

    http://guillamap.over-blog.com/article-nouveau-contrat-la-fin-de-la-guill-amap-87299920.html

    et c’est écrit en toutes lettres : « Ce qui est sûr, c’est que cette année, nous n’avons pas le nombre de paniers nécessaires à la rentabilité pour nos producteurs. Le nombre de paniers actuel ne permettra pas de maintenir cette AMAP !  »

    de toute façon, c’est vite vu, un gugusse qui s’amuse à déterrer des infos qui ont plusieurs mois et qui vient nous citer en exemple la MéMèRe Marie Monique Robin surtout quand elle parle de Marcel Kuntz qui d’après elle « se présente comme directeur de recherche au CNRS » hé bien non il « ne se présente pas « , il est directeur de recherche (et la MéMèRe, elle est quoi ? avec à peine son bac ?) , et qui se contente de copier-coller des articles trouvés sur le net qui n’ont même pas été mis à jour comme l’a indiqué Listo ne mérite même pas qu’on s’y intéresse…

    s’il veut s’instruire un peu :

    http://www2.cnrs.fr/journal/3052.htm

    http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article832

    mais bon je doute qu’il y ait un espoir quand on en arrive à faire plus confiance à des ignares plutôt qu’aux vrais scientifiques…

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