Débat truqué sur Public Sénat

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L’Union des Industries Chimiques (UIC), dont la participation était prévue hier sur Public Sénat s’est tout simplement vu refuser l’accès au plateau. L’UIC qui devait participer au débat suivant la diffusion du documentaire de Stéphan Horel « La grande invasion » sur les perturbateurs endocriniens (Emission « Le docu » diffusée à 22h35) s’est finalement fait dire que sa présence n’était plus souhaitée à l’antenne…
Bref, la chaîne publique prise en flagrant délit de “défaut de démocratie”…

11 commentaires sur “Débat truqué sur Public Sénat

  1. Ils ont même la paresse d’organiser des guet-apens, ils avaient peur qu’il parle des perturbateurs endocriniens « naturel » comme le soja, le cannabis, le neem? La censure n’est qu’une étape pour imposer la dictature.

  2. Cher Karg,

    Vous oubliez la zearalenone et les oestrogènes stéroidiens.

    Si le vilain petit canard de l’industrie se met à dire quelques vérités pas politiquement correctes pour des oreilles bobos effectivement ….faut lui couper le coin coin.

    Pour rendre de l’objectivité au système, une bonne crise argentine comme celle vers laquelle nous nous dirigeons, cela remet les idées à leur place et rappelle ce que qui est indispensable, nécessaire et superflu, il semble qu’on l’ai oublié dans ce (trop?)beau pays de France.

    1. Sauf que nous n’avons pas de Kirchner sous la main. Une droite sans idée, une gauche qui a peur d’en avoir, le centre et les extrémistes qui proposent le replie sur soit (va-t-on oublier comment on plante des patates comme les islandais?), aucun candidat ne propose un plan de sortie de crise qui permettrait de relancer notre industrie et notre agriculture, sans parler d’une reprise en main réaliste de notre politique monétaire.

  3. Nous ne demandons pas au public d’adherer à ce que nous disons (encore que nous ne pensons pas que l’Industrie soit un mal pour le pays….), mais simplement de pouvoir nous exprimer.
    Mme Horel en a décidé autrement, car nous aurions peut-etre remis en cause certaines de ses assertions..
    C’est tout simplement une honte, et je suis scandalisé que la Chaine Publique puisse se rendre coupable de tels comportements…car je suis un citoyen, et un contribuable comme les autres

  4. Je tombe par hasard sur cet article et ses commentaires et tiens à apporter deux précisions :
    1-Mon prénom s’orthographie Stéphane et non Stéphan.
    2-Et, monsieur Pelin, je ne suis pas journaliste à Public Sénat. Ce n’est donc pas moi qui décide des invités des débats.
    Cordialement, Stéphane Horel

    1. Là n’est pas la question M HOREL.

      La question est la suivante:
      Est-ce vrai que l’UIC a été interdit de plateau, interdit de débat?
      Et si oui par qui?

      Puisque vous étiez sur place vous devez pouvoir répondre à ces deux simples questions?

  5. Bien sûr que si, la question est également là, monsieur, puisque vous me mettez personnellement en cause.
    Je vous redirai ici ce que j’ai mis sur l’autre page de ce site qui évoque la composition du plateau de ce débat (ce commentaire est toujours en attente de modération). Sur cette autre page, il est écrit : « C’est Stéphane Horel elle-même qui au dernier moment a refusé la présence de l’UIC ». Ce n’est pas vrai. J’ai appris que l’UIC ne serait pas sur le plateau quand je suis arrivée pour l’enregistrement.
    Ensuite, je n’ai pas dressé la liste des invités car cela ne relève pas de mes compétences, mais de celle des journalistes de Public Sénat. On m’a seulement demandé conseil pour le choix d’un scientifique. Sachez que je me suis aussi permise de suggérer le nom de M. Pelin. Je regrette pour ma part qu’il n’ait pas été sur le plateau. Entendre les arguments de l’industrie est en général fort instructif pour le public.
    Vous devriez peut-être demander directement aux journalistes en charge de l’émission pourquoi ils ont fait ce choix. Je suis certaine que l’UIC a dû garder leurs coordonnées quelque part.
    Quoi qu’il en soit, les journalistes sont libres de composer les plateaux des débats.
    J’ose espérer que l’UIC manifestera autant d’enthousiasme à s’exprimer quand je les solliciterai pour répondre à mes questions dans le cadre d’un documentaire.

    Cordialement, Stéphane Horel (vous avez l’air fâché avec mon nom, mais je vous prie d’avoir la courtoisie de noter que je suis une madame, et non un monsieur).

    1. Benzène des carburants, soja, canabis, huile de neem utilisé en AB, vous avez de nombreux sujet a aborder avant de vous attaquer à l’UIC. Essayez aussi d’obtenir un interview du Dr Ames.

      1. Mais mon cher Karg, les perturbateurs endocriniens ont été mis à la mode par les environnemnteurs et les bionimenteurs. Les journalistes ont le devoir de propager leurs sottises pour la bonne information à laquelle le public à droit !.

        1. Tien un autre délire, l’utilisation de polyphénol comme molécule para-pharmaceutique, notamment le resvératrol parée de toute les vertus. Hors ce produit est de la famille des stilbènes, des molécules perturbatrice endocriniennes et généralement nocive. Regardez le fameux distilbène, ça se ressemble furieusement.

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