Le solaire va faire grimper la facture d’électricité

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Encore une bonne nouvelle en cette fin d’année. La taxe sur l’électricité s’alourdira après 2012 en raison du boom des panneaux solaires, selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Elle pourrait peser 11% de la facture électrique moyenne d’un foyer.
A cause de quelques bobos qui ont décidé en haut lieu que le photovoltaïque, « ca faisait bien sur le tableau »,  des millions de français vont encore payer un peu plus cher leur énergie.

22 commentaires sur “Le solaire va faire grimper la facture d’électricité

  1. Bonsoir,
    il est clair qu’il faut bien une excuse pour faire grimper la facture d’électricité.
    Mais je ne comprend pas pourquoi à cause des panneaux solaire alors que se sont à l’heure actuel des privés qui investissent dans l’énergie solaire et le monopole la rachète moins chère que ce qu’il revend.
    Par contre si on écoute le Dr. Dittmar du Cern l’explication est nettement plus convainquante:
    http://www.lapagedolga.goldzoneweb.info/energie/nucleaire/nucleaire.html.
    cordialement

    1. Oh la la, faudrait apprendre à compter, et non pas conter des balivernes : jamais entendu parler de la CSP ?

    2. Tapez Commission de régulation de l’énergie et Charge de service public de l’Électricité sur Google. Si vous n’êtes pas trop bouchée vous comprendrez vite combien ça coûte à l’abonné à EDF les énergies renouvelables.

      NB pour les nuls. EDF achète à un tarif fixé par l’État le renouvelable plus cher que ne lui revient le nucléaire et l’énergie fossile, parce que s’il ne l’achetait pas plus cher ce ne serait pas rentable pour les producteurs. Elle perçoit en compensation une taxe facturée au consommateur d’électricité, dont le montant est fixé par l’État, ma p’tite dame. C’est sans doute ce que vous appelez « vendre plus cher ». Quand on croit tout savoir et qu’on ne sait rien il vaudrait mieux éviter d’étaler son ignorance sur son blog.

    3. Une excuse? Le tarif de rachat est délirant, 250 euro le MW, et était à 400euro il y a encore quelques temps. 5 à 10 fois plus que le MW nucléaire. Ca suffit pour faire déraper les tarifs. Le solaire bénéficie d’un tarif de rachat 3 fois plus élevé que les autres ENR. Autant on peut penser que le reste pourrait atteindre un tarif acceptable (mais avec ses facteurs limitant: fluence pour l’éolien, limite de la ressource pour la biomasse) autant le solaire ne sera pas compétitif en France (compte tenu de l’ensoleillement) tant qu’une rupture technologique n’aura pas permis d’améliorer considérablement le rendement et le coût de production des panneaux.

  2. « EDF achète à un tarif fixé par l’État le renouvelable plus cher que ne lui revient le nucléaire et l’énergie fossile, parce que s’il ne l’achetait pas plus cher ce ne serait pas rentable pour les producteurs. Elle perçoit en compensation une taxe facturée au consommateur d’électricité, dont le montant est fixé par l’État, ma p’tite dam »

    oui encore une illustration de l’Etat cette grande fiction par laquelle tout le monde vit aux dépends de tout le monde (et tout le monde ou presque s’appauvrit)

    Aussi une illustration de la débudgétisation de la dépense publique à travers une réglementation marxisto-verdâtre

  3. Bon, la version solaire française avec livraison obligatoire à la  » ferme générale », comme précédemment les microcentrales hydrauliques mais en version juteuses pour ceux qui ont démarré les premiers est un concept franco français, ailleurs en Allemagne c’est l’autoconsommation qui est favorisée avec vente du surplus et des conditions plus favorables pour accéder à des équipement moins chers.

    On pouvait difficilement faire mieux que la France pour démontrer que l’électricité solaire, c’est nul, cela coute un argent fou, ce qui est effectivement le cas avec les montages proposés et les coût d’équipements majorés.

    Indépendamment de cela, le prix de l’électricité est paradoxalement trop bas en France et ne prend pas en compte le cout de la sécurisation des centrales nucléaire, leur démentellement en fin de vie sans parler des coût inhérent à un accident comme au Japon qui logiquement devraient être budgétés et non pas laissés à charge d’une collectivité qui n’en aura plus les moyens lorsque l’accident ( ou plutôt l’acte de malveillance) surveindra.

    1. Mon cher Alzine,

      Vous avez écrit :

      « …le prix de l’électricité (…) ne prend pas en compte le cout de la sécurisation des centrales nucléaire, leur démantèlement en fin de vie ».

      Pouvez-vous nous donner vos sources sur cet éternel sujet de controverse ? La dernière fois que j’en ai entendu parler, l’écolo de service, contrairement à ses coreligionnaires, ne contestait pas la prise en compte du coût du démantèlement des centrales en fin de vie, mais affirmait seulement sa sous-estimation, prétendant qu’on ne savait pas le calculer.

      Quant au coût de sécurisation des centrales nucléaires, il entre dans les charges d’exploitation ou les amortissements, il est donc certainement pris en compte dans la facture au client. Si ce coût doit augmenter, la facture augmentera, ne vous faites pas de bile !

      Quand au coût d’un accident, expliquez-nous comment l’évaluer avant que l’accident soit arrivé, évaluation qui est un préalable indispensable à sa budgétisation.

      Bien à vous.

      1. Le coût de démantèlement n’est pas sous estimé, pour un PWR c’est 250 à 300 millions d’euro pièce. De toute façon le parc va encore tourner 40 ans, ça laisse le temps de provisionner. Faire des comparaisons avec le démontage de prototype, notamment de réacteur au CO2 c’est malhonnête.

        Le coût de la sécurité, c’est peanut’s, un réacteur rapporte 300 à 500 millions d’euro par an, on peut se payer des travaux lourds tout les 10 ans avec ça, il suffit d’investir les amortissements sur la bête.

        Les promoteurs des ENR fluentes n’assument pas le coût du raccordement, ni du stockage de l’énergie qui sera obligatoire quand la puissance installé atteindra 20% de la puissance total du réseau. Vu que les STEP sont saturés il faudra partir sur des technologies très coûteuse et peu efficace, ce qui fera exploser le prix. Soyons clair, l’éolien ne dépassera pas 6% de nos apports électrique, nous n’avons pas les moyens d’en intégrer plus. Entre multiplier par 5 la facture (d’investissement et du prix du kwh rendu au consommateur), couvrir 10% du territoire avec des moulins à vents géants et le risque hypothétique de l’accident nucléaire (physiquement impossible avec les prochaines générations de réacteurs) les politiques seront contraint de choisir la solution la moins coûteuse.

  4. @ Laurent Berthod

    Mes sources, je reconnais ne pas être spécialement féru sur ce sujet. Simplement plus ou moins habitué à débusquer les  » loups » que cachent les propos rassurants ou l’inverse pour ceux qui le sont moins.
    Le dernier rapport de l’office parlementaire ne fait pas état d’un rallongement de la durée de vie des centrales mais d’une substitution progressive puis d’une montée en puissance des ENR, à un pas de sénateur. Donc 200 milliards d’euros à touver rapidement pour démanteler cela signifie une augmentation du prix du Kw en sus financer la construction des nouvelles centrales pour remplacer les anciennes que l’on arrête.

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-oecst/rapport-final-surete-nucleaire-20111215.pdf
    http://www.annales.org/re/1999/re04-14-1999/056-064%20Birraux.pdf
    « La Cour des Comptes, qui a auditionné à ce propos, vient d’insérer dans son dernier rapport
    public une analyse détaillée des coûts du retraitement. Elle fait état d’un coût de 102 milliards de francs pour l’ensemble des centrales d’EDF, auquel il convient d’ajouter 16 milliards pour les installations du CEA, 17 milliards pour l’usine UP1 de retraitement de Marcoule (il s’agit en fait de 37 milliards) et36 milliards de francs pour les sites de la Cogema (hors Marcoule et Pierrelatte).
    Pour financer de telles sommes à des échéances de quelques dizaines d’années, il faut mettre en place des méthodes de financement adéquates. »

    J’ai quelques difficultés cependant à penser les allemands aussi primaires que les présentent les conclusions: en 70 il ne manquait pas un bouton de guêtre à nos troupes, en 14 nos 75 devaient n’en faire qu’une bouchée, en 40 la ligne Maginot devrait les dissuader, la réunification devait être un échec……
    Résultat, ils pilotent l’Europe et donnent le là …sauf dans le domaine de l’énergie?

    Bon rien à redire aux arguments du rapport Birraux, sinon ce doute, mais je le répète je ne connais rien au sujet juste procède par logique, qui vaut ce qu’elle vaut et analogie.
    J’ai néanmoins apprécié l’équilibre du rapport présenté le 15 décembre dans un contexte où c’est un véritable art.

  5. Plus précis et en complément : ici entre 300 et 750 milliards différence entre le rapporteur spécial, plus optimiste que la commission .

    L’inquiétude dont je faisais état est clairement affichée par le rapporteur à la commission des finances, qui est tout sauf un amateur. Dans la même veine que le rapport Birraux, solide mais encore politiquement correct.

    http://www.assemblee-nationale.fr/13/budget/plf2012/b3805-tiii-a14.asp#P160_8870

    C.– UN COÛT DE L’ÉLECTRICITÉ FAISANT L’IMPASSE SUR LE FINANCEMENT DU DÉMANTÈLEMENT DES CENTRALES

    Alors que le Rapporteur spécial avait expressément demandé, dans son questionnaire budgétaire, une décomposition des coûts de l’électricité qui intègre le coût du démantèlement des centrales et du traitement des déchets, le ministre de l’Écologie a fourni sur ce sujet des indications certes solides et détaillées, mais incomplètes. Il signale au demeurant d’emblée que « le nucléaire est le moyen de production électrique le plus compétitif en base ». Le Rapporteur spécial voudrait être assez optimiste pour sauter aussi vite à cette conclusion.

    1.– Une épée de Damoclès suspendue au-dessus des comptes d’EDF

    La commission Énergie 2050, à peine installée par la ministre de l’Écologie en septembre 2011, a en effet avancé le chiffre de 750 milliards d’euros pour le démantèlement de toutes les installations nucléaires françaises, soit 58 centrales. Cette instance paraît pourtant peu susceptible d’être hostile aux intérêts de la filière nucléaire, puisque les associations militant contre cette forme d’énergie ont refusé d’y être représentées. Le Rapporteur spécial considère donc que le montant envisagé n’a rien d’une exagération, mais constitue plutôt une hypothèse conservatrice.

    Il a été chargé par le bureau de la commission des Finances d’engager un audit financier d’EDF et d’Areva, conjointement avec le Rapporteur spécial des Participations financières de l’État, M. Camille de Rocca Serra. Ses travaux d’investigation ont jusqu’à présent porté principalement sur cette deuxième entreprise. Mais le Rapporteur spécial entend analyser prochainement l’ampleur des provisions réalisées par le producteur d’électricité français pour faire face à ses engagements de décontamination complète sur une soixantaine de sites. Au cours des années précédentes, il a reçu à de nombreuses reprises les responsables de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs. Le démantèlement d’une installation constitue l’autre volet des coûts induits par la production nucléaire sur le moyen, le long et le très long terme.

    2.– Le démantèlement des installations du CEA, utile point de comparaison

    Avec les membres du bureau de la commission des Finances, le Rapporteur spécial a entendu dans le cadre de ses travaux préparatoires M. Bernard Bigot, administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Cette institution, la plus ancienne dans le paysage nucléaire français, a en charge les plus vieilles installations construites en France. Celle de Marcoule, dans le Gard, remonte à 1956.

    Le CEA dispose ainsi d’une expertise dans le domaine du démantèlement, puisqu’il a déjà dû l’entamer à son échelle. Chaque année, le maintien en l’état des installations fermées et non encore démantelées lui coûte 80 millions d’euros. Ces frais couvrent les dépenses de ventilation et de personnel, les exigences de sécurité imposant sur un site fermé et non décontaminé une présence humaine de tous les instants.

    L’obligation de démantèlement fait peser une double contrainte financière. Si les opérations sont repoussées, ces délais induisent des coûts élevés. Une fois lancées, elles imposent à l’utilisateur leur rythme inexorable. M. Bernard Bigot a en effet souligné qu’il ne saurait être alors envisagé de les interrompre. Or elles s’étalent sur une douzaine d’années en moyenne.

    « Rendre un site à l’herbe » coûte en moyenne 250 millions d’euros au CEA, alors qu’il ne s’agit pas d’installations de production en masse. Après l’avoir laissé liquider tous ses actifs financiers, l’État rachète désormais au CEA ses parts dans Areva pour couvrir les dépenses de démantèlement. Au total, une provision de 10 milliards d’euros est inscrite à ce titre dans les comptes du CEA. C’est un utile point de comparaison pour évaluer le poids des engagements qui pèsent sur EDF.

    3.– Le point de vue de la direction générale de l’Énergie et du climat

    Entendu par le Rapporteur spécial, le directeur général de l’Énergie et du climat a indiqué n’avoir pas eu connaissance autrement que par voie de presse des premières estimations qu’aurait avancées la commission Énergie 2050 à peine installée. Selon lui, le montant de 750 milliards d’euros paraît très exagéré, en tout état de cause supérieur du double aux estimations raisonnables maximales. Il n’a pas fait état des évaluations en cours en Allemagne, où l’arrêt complet de l’ensemble des centrales a été décidé au printemps 2011.

    Il part au contraire du principe qu’une pleine libération foncière des anciens sites nucléaires français est impossible. Les sites évacués ne pourraient être à son sens reconvertis qu’en sites industriels, certainement pas en zone scolaire ou en aire de pique-nique. L’évocation bucolique d’un retour à l’herbe lui paraît à cet égard relever de la pure imagination. De nouvelles centrales pourraient cependant voir le jour sur les emprises foncières concernées.

  6. un réacteur nucléaire avec une durée de 40 ans produit au cours de sa vie :

    1000 (moyenne entre les 900 et les 1200) * 24*365 *0,85 = 7,5 TWh *40 = 300 Twh

    L’impact du coût du démantèlement est de 750 G€/50 = 15 G€ par réacteur

    ramené à la production cela fait 15 10⁹ / 300 10¹2 soit 0,05 € par KWh. mais avec des estimations réalistes cela fait au mieux 0,025€. le nucléaire reste largement compétitif par rapport aux ENR sauf peut être l’hydraulique

    rappelons que les américains tablent sur une durée de vie de 60 ans

  7. @ yvesdemars

    5cts du kwh à mettre en comparaison avec le prix de production du kw nucléaire estimé entre 4 et 5 cts du kwh. Quelle provision a réellement été faite jusqu’à présent?

    4à 5 cts qui deviennent 11.5 cts en ajoutant transport, régulation, distribution et taxes.

    Bon passer de 11.5 cts à 16.5cts nous ramène à la moyenne du prix de l’électricité en Europe.

    Effectivement il est plus facile de dire que c’est à cause du solaire que d’avouer que le démantelement des centrales avait été notoirement sous provisionné.

    mais 16,5 cts c’est aussi le prix de quasi équilibre d éolien terrestre il me semble avec distribution, régulation et GES certes mais sans risque d’accident majeur comme au Japon.

    Alors les Allemands et les danois sont-ils toujours aussi stupides ?

  8. @Alzine: Pourquoi ajouter le prix du transport? Ce cout dépend de la géographie du pays, donc il faut compter sans ce cout. Le fossile c’est 30 euro par MW pour le charbon et 60 pour le gaz, le nucléaire est à 40 euro. L’éolien soutenu par le gaz c’est 150 euro le MWh minimum. Le marché mondial ne pourrait pas absorber la demande consécutive à la sortie du nucléaire en France, regarder les chiffres des échanges de charbon et de gaz.

  9. @Alzine: le charbon tue, même sans accident. Le parc de centrales allemandes provoque 10 000 morts par an.

  10. @karg

    Certes la combustion de la lignite n’est pas sans conséquence pour la santé des populations alentour, comme le trafic automobile ou la proximité des aéroports internationaux avec les émanations de produits de combustion, mais 10 000 morts par an, uniquement pour les centrales thermique, c’est tout de même beaucoup, la totalité des décés anticipés liés à la pollution athmosphérique?

    Bon comparé à la cigarette……j’arrète là, ce n’est pas l’objet…quoique.

    Je n’ai toujours pas eu de réponse à ma question, nous avons besoin de provisions entre 350 et 700 milliards d’euros pour démanteler les centrales nucléaires, quelle provision a déjà été faite ?

  11. Contrairement à ce qui est dit dans certains commentaires, le nucléaire n’est pas considéré bon marché aux USA .. Voir à ce sujet l’étude de la NREL .. Si on considère les couts de construction 2010 par exemple l’éolien produit de l’électricité à un cout nettement inférieur au nucléaire. Le MWG EPR se situerait entre 70 et 90 euros (Cour des Comptes)… Et cela avec un démantèlement provisionné à 15% du prix de construction, ce qui est très insuffisant si on regarde les prix constatés ou provisionnés à l’étranger … Le MWH éolien est environ a 50/55 euros… En Espagne l’électricité des parcs éoliens est racheté 65 euros aux opérateurs privés par le REE.

    1. @Alzine: ça était publié dans The Lancet, va faire un tour sur Manicore.

      @EV: pour débattre il faut deux choses: des chiffres incontestables et prendre en compte les contraintes physiques, techniques, sociale et économiques. Balancer des chiffres bidons et ignorer certains points n’est pas débattre, c’est de la propagande.

      55 euro le MWh éolien en France? C’est vraiment du grand délire, pourquoi les opérateurs du secteur exigent 80-90 euro pour être rentable? Sans parler que cela ne prend pas en compte le raccordement et la gestion de la fluence. Aux USA ils existent sans doute des sites où le régime des vents, les économies d’échelle (immense parc d’éoliennes identiques) et le coût du foncier permet ce genre de performance, mais ce n’est pas le cas partout et encore moins en France.

      D’autre part l’éolien produit peu par ha recouvert. Pour alimenter toute la France en électricité il faudrait recouvrir 20% du territoire et inonder la quasi-totalité des vallées alpines pour les STEP.
      http://www.manicore.com/documentation/eolien.html
      Un tel projet est totalement absurde et les comparaisons foireuse avec le nucléaire ne serviront qu’a rendre le retour de bâton plus violent quand il faudra faire les comptes. Il faut être raisonnable, l’éolien ne dépassera pas 5 à 10% de notre consommation d’électricité, il faut l’exploiter mais s’appuyer à 100% dessus est impossible.

      Le Mwh EPR à 90 euro d’après la cours des comptes? Là encore on nage en plein délire, l’EPR (un modèle de tête de série, pas une éolienne produite à la chaine) produira 7000h par an de l’électricité à 60-70 grand maximum. Sachant que le temps d’amortissement n’est pas calculé sur la durée de vie de l’EPR, fixé à 60 ans minimum. On peut aussi discuter de l’opportunité de développer des réacteurs à sel fondu, beaucoup plus simple à construire et piloter, qui peuvent recycler les déchets des centrales actuelles ou utiliser du thorium disponible en abondance.

    2. J’ai bien du mal à suivre la logique de ce commentaire. On nous balance un certain NREL états-unien, puis un chiffre de la Cour des Comptes, bien française celle-là. Et ce chiffre, on aimerait bien savoir s’il se réfère au coût de l’électricité qui sera produite par Flamanville (si tout va bien) ou d’une filière EPR dans laquelle les coûts de conception, etc. seront ventilés sur plusieurs réacteurs.

      Quant au coût de l’éolien, on aimerait aussi connaître la source. Question complémentaire : comme l’éolien est déconnecté de la demande, il faut des mesures complémentaires – des centrales prenant le relai de l’éolien quand il n’y a pas assez de vent ou des mécanismes de réduction de la demande. Le coût de ces mesures est-il comptabilisé dans le coût de l’éolien ?

      Quant aux États-Unis, un lien plus précise serait apprécié… Je ne demande qu’à voir.

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