Beulin va recevoir Hollande

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Dans une lettre envoyée à Xavier Beulin, le président de la FNSEA, François Hollande, prend ses distances concernant l’accord Vert-PS sur la question agricole. Le candidat cherche à rassurer le patron du syndicat agricole majoritaire sur ses propres options.

En réponse X. Beulin a promis de recevoir F. Hollande. L’entrevu devrait avoir lieu début janvier… Ici sur Europe 1

Décidément, il ne reste plus grand chose de l’accord PS-VERT !

22 commentaires sur “Beulin va recevoir Hollande

  1. Normal, les verts de leur coté aussi sont en train de réduire la porté de l’accord. De toute façon l’objectif de l’accord était seulement d’éviter la faillite et de tenter un coup de force à Paris…

    1. @ Karg

      Dans l’accord Vert /PS figure la taxe carbone
      Or c’est d’une stupidité complète anti -humaniste de rendre artificièlement couteux l’énergie en tant que telle pour soit disant « sauver la planète  »
      L’énergie abondante et bon marché c’est ce qui permet les progrès ,l’émancipation, l’accès a de bons niveau de vie pour tous
      Bref la gogoche elle se renie avec cet accord stupide !

      1. La taxe carbone pourrait servir à financer des travaux d’isolation (des gains énormes sont possibles dans les logements les plus anciens) et de renouvellement des vieilles voitures (pas seulement par du neuf, beaucoup de gens gardent des poubelles de plus de 15 ans et n’ont pas les moyens de se payer du neuf, voir des voitures quasi neuve partir à la casse avec la prime écolo c’était lamentable, l’état aurai du les saisir pour les revendre aux pauvres). De toute façon on paye déjà la TIPP qui est une taxe carbone. Le défaut de cette taxe c’est que le citadin vont payer peu tout en étant épargné de tout effort…

        L’énergie pas cher et illimité c’est fini depuis le choc pétrolier, la croissance du PIB ne fait que suivre les gains d’efficacité (en gros 1% par an). La seule solution pour sortir de cette problématique n’est pas de bouffer ce qu’il reste de pétrole et de gaz, mais de relancer le nucléaire.

        1. Si j’isole mieux mon habitation c’est pour faire des économies d’argent et soulager mon budget
          Je ne vois pas en quoi ce serait aux autres citoyen de me payer mes travaux perso qui me permettent de faire des économies !
          L’énergie abordable et abondante quelque soit sa source c’est un besoin essentiel pour produire des richesses bon marchés ( du miel en l’occurrence dans mon cas )

          1. Vous croyez que c’est normal de financer des ENR sur votre facture EDF? Vous connaissez le tarif de rachat du PV? Ca reviendrait dix fois moins cher d’économiser en aidant des pauvres à retaper leur logement que soutenir ce genre de filière spéculative. Il vaut mieux isoler pour réduire la demande (et donc le prix) que produire d’autres énergies plus coûteuse.

            Pourquoi ne pas aider les gens à isoler leur logement? Pourquoi donner des allocs aux familles? Des APL? Des bourses aux étudiants? On peut aller très loin comme ça.

          1. Si c’est aussi fiable que la géothermie profonde je comprend les riverains. Les USA et le Canada des zones très peu peuplé qui ne ressemble en rien à nos campagne, il y est sans doute beaucoup plus simple d’exploiter cette ressource.

  2. Pour comprendre ce rapprochement lire Philippe Dessertine dans un hebdo qui nous avait habitué à beaucoup plus mal, bobo en diable : la Vie ( ex catholique ) mais désormais cathodique et nulle à c….

    Pas dans cette page que l’on doit à Christine Monin. Bravo, cela fait bien 15 ans que je n’ai pas trouvé quelque chose d’aussi positif dans ce journal.

    « Envisager la disparition de l’euro c’est envisager une guerre mondiale. Si l’euro explose, il n’y a plus de commerce mondial, plus d’économie mondiale, plus de pays émergents… Se pose alors immédiatement la question de l’approvisionnement en matières premières : énergie, céréales, eau, pétrole… Avec la mise en place d’une logique de guerre pour accéder à ces ressources. »
    http://www.lavie.fr/actualite/economie/philippe-dessertine-sauver-l-euro-c-est-eviter-une-guerre-mondiale-06-12-2011-22359_6.php

    Ecouter aussi http://www.dailymotion.com/video/xkfw4d_phillipe-dessertine-le-pire-et-la-3eme-guerre-mondiale-c-dans-l-air-08-08-2011_news

    Alors,étant donné que les céréales et les oléagineux c’est le carburant de nos autos et de nos avion en 2030 et plus encore en 2050, celui qui détient les moyens de production détient le pouvoir comme les champs pétrolifères au milieu du XXème siècle.

    Nous sommes au début du suivant et voyons les grands de l’énergie ( shell,total, exxon…) , de l’agroalimentaire (Neslé, Danone) voire de la distribution ( carrefour) , des matériaux de construction (XXX) dans la même position que l’était l’Aramco vis à vis des Saoud au moyen orient. Le premier qui tire pense gagner et les autres sont obligés de suivre pour ne pas se retrouver en caleçon.
    http://news.thomasnet.com/companystory/BIO-Applauds-Congress-for-supporting-military-use-of-biofuel-607177#_normalStart
    http://www.bernama.com.my/bernama/v5/newsbusiness.php?id=633971

    Flinguer avant que cette évidence soit manifeste, bon nombre d’agriculteurs en faisant porter les armes de la com’ verte par greenpeace, WWF, FNE, les amis de la terre…..en privant les producteurs agricoles actuels des moyens de production alors que le monde aura de plus en plus faim et pas seulement de calories alimentaires, mais aussi de biocarburants et d’agromatériaux , éliminer l’agriculture familiale pour mieux la déposséder de ses terres et générer comme en Ukraine des latifundia appartenant à des financiers, des groupes industriels…. à la place des exploitations moyennes françaises.

    Nous avons le meilleurs compromis climat * sol *infrastructures ( réseau de voies de communications et proximité immédiate de grands ports bien équipés).

    La région Picardie et le bassin parisien fait baver plus d’un Roger ou Soros fussent-ils européens ou français. Ne pas pouvoir mettre la main dessus les enrage certainement donc pression sur les fertilisants, la génétique ( OGM et tournesol mutés) , les produits de défense des plantes ou pesticides, pour qu’ils ne voient pas leurs revenus suivre l’envolée des cours mondiaux.

    Et c’est les ONG vertes qui font le sale boulot : quelques salauds à la tête et une bande de sympathiques conards qui marchent devant et fauchent sur leur passage.

    Cela vaut bien une petite causerie entre le premier socialiste et le premier agriculteur.

    La conf’ dans tout cela ? la conf n’a toujours rien compris de ce qui se jouait vraiment, faudra leur expliquer une nouvelle fois lorsqu’on aura le temps.

  3. précision dans http://www.bernama.com.my/bernama/v5/newsbusiness.php?id=633971 on parle d’huile à partir d’algues.

    L’huile d’algues est aux biocarburants du futur ce que la chair du volatile des champs ouvert de céréales est au pâté d’alouette. Le cheval partie complémentaire de l’alouette; est composé d’huile de soja, colza, palme voire tournesol ou issue du procédé BtL.

    Dans le même style, l’huile de cameline, plus sérieux cependant que l’huile d’algues en terme économique mais comparé à celle de colza : ouaf!
    sans rire un cadre sup d’airbus me la vendait comme la solution de demain . La bonne information n’est donc disponible qu’au plus haut niveau.
    D’où la surprise de lire ces bonnes lignes dans le torchon la Vie qui nous habituait à bien pire.

    Bon c’est du P Dessertine dans le texte qui lui ne nous a jamais déçu, comme les deux autres Philippe, économistes de leur profession.

    1. J’ai une expérience de terrain en production de phyto et zooplancton. En terme de dynamique c’est plusieurs division au dessus des plantes les plus performantes. 18kg d’azote fixée par jour et par ha (1kg d’urée par jour), je vous laisse calculer la biomasse accumulée. Sans lumière artificiel, 12h de soleil par jour, 30°C (Guyane, été), bassin en terre, aérateur mécanique et de la chaux pour stérilisé à la mise en eau.

  4. L’écologie a la sauce de la tache brune …

    Marine Le Pen agite l’étendard de « la vraie écologie »

    Dénonçant une « société consumériste » et de libre-échange qui, selon elle, nuit à l’économie et à « l’équilibre de la planète », Marine Le Pen a qualifié les écologistes menés par Eva Joly de « mondialistes », les accusant d’être « complètement à côté de la plaque »

    http://actualite.portail.free.fr/france/19-12-2011/marine-le-pen-agite-l-etendard-de-la-vraie-ecologie/

  5. @ Karg,

    L’efficacité du système de production d’huile d’algues ne vient pas de la production brute au niveau du végétal mais nette extraite du végétal, séparation et extraction, peu performante actuellement sur le plan énergétique avec des perspectives d’amélioration lentes qui supposent des sauts technologiques significatifs. En outre pour être efficace la production d’algue suppose une source de CO2 autre que l’athmosphère ( la chaux ici?). Donc excellent puit à carbone, mieux qu’un puit puisque le CO2 sera réinjecté dans le système.

    Un UTH peut cultiver seul 200 ha de soja, produire 40 q/ha *25% ( et bientôt 30% d’huile voire plus) = 1 tonne d’huile /ha -> 200 tonnes d’huile / UTH soit la consommation de 200 véhicules actuellement et celle du double d’ici 2020 ( réduction de moitié de la consommation de carburant par véhicule) . L’huile est dans ce cas un sous produit de la production de protéines pour l’élevage, donc tout bonus. On fait beaucoup mieux avec du colza (quasiment *2 pour l’huile) mais colza qui est dépendant d’un apport d’azote ( gaz naturel->azote) avec les même UTH et encore mieux avec le palmier à huile mais avec 40 fois plus d’UTH, bon ils sont indonésiens et payés une misère.

    Il existe des marges de progrès pour augmenter les rendements en Qx/ha voire faire deux cultures successives surtout si le réchauffement climatique est une réalité, chouette alors!

    Les plantes oléagineuses sont des solutions pour tout de suite et jusqu’en 2050, l’huile d’algue certainement au delà de 2050 dans la pratique, avec des belles expériences d’ici là dont celle que vous citez.

    1. Bon, ce n’est pas ce que prétendent les promoteurs d’un projet d’usine de production de pétrole d’algues en Espagne.

      Transformer du CO2 en pétrole, un cauchemar pour escrologiste : http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-transformer-du-co2-en-petrole-un-cauchemar-pour-escrologiste-92014088.html

      Et réponse au commentaire n° 7 : http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-transformer-du-co2-en-petrole-un-cauchemar-pour-escrologiste-92014088-comments.html#comment93402409

    2. « L’efficacité du système de production d’huile d’algues ne vient pas de la production brute au niveau du végétal mais nette extraite du végétal, séparation et extraction, peu performante actuellement sur le plan énergétique  » Pour le moment, mais rien n’interdit de faire des micro algues qui excrète le produit carboné, il suffirait de le récupéré à la surface.

      « En outre pour être efficace la production d’algue suppose une source de CO2 autre que l’athmosphère ( la chaux ici?).  » Non la chaux n’avait qu’un rôle sanitaire, de toute façon la consommation des CO2 était délirante comparé à la quantité de chaux disponible. Il suffit d’un aérateur mécanique. Le rendement ne sera pas forcément ultra optimal mais sous notre climat je vois pas l’intérêt de balancer du CO2.

      « mais colza qui est dépendant d’un apport d’azote  » Bof en semis associés avec une lentille le besoin en azote devient faible voir nul. De toute façon 20T de N c’est une TEP, ça reste rentable.

       » l’huile d’algue certainement au delà de 2050 dans la pratique » Le cycle de microalgues durent quelques heures, en y mettant des moyens la recherche peut aller très vite. 40 ans ça me parait très long compte tenu des enjeux, avec un baril à 100 dollars il faut avoir des idées.

  6. @ Karg

    Ok pour les arguments

    « « mais colza qui est dépendant d’un apport d’azote » Bof en semis associés avec une lentille le besoin en azote devient faible voir nul. De toute façon 20T de N c’est une TEP, ça reste rentable.  »

    Les ester méthyliques d’huile de colza sont rentables sur le plan énergétique, indépendamment de l’apport d’azote, on est ok . L’association avec la lentille est un concept sympa, voir plutot des cultures intermédaires ou qui se développent en fin de cycle de la culture précédente et qui fixent l’azote car la concurence en cours de culture est une problématique mal résolue pour obtenir des hauts rendements. Il faudra quand même rajouter des ammonitrates.

    Dans tous les cas l’objectif est d’aller vers 6 t de colza /ha, on atteint les 5 t /ha parcelle actuellement, un tel progrès qui ne nécessiterait par forcement beaucoup d’N en plus mais des génétiques plus performantes, voire des OGM nouvelle génération et la levée de certains stress environnementaux.

    Pour l’économie d’énergie pour la production d’N, c’est au niveau de l’industrie des fertilisants que cela se joue en améliorant les procès, et au niveau du transport usine -Champ. L’affaire de l’usine de Toulouse qui a conduit à délocaliser une grosse partie de la production est de ce point de vue catastrophique, le gaz naturel voyage mieux que les engrais par gazoduc, l’inverse si nécessité de le liquéfier, hors le gaz russe ou bientôt polonais arrive en direct.

    1. « car la concurence en cours de culture est une problématique mal résolue pour obtenir des hauts rendements » Avant la vernalisation, du colza hybride en monograine, ça laisse de la place. De toute façon il faut éviter un trop fort développement végétatif avant les gelées.

      « Dans tous les cas l’objectif est d’aller vers 6 t de colza /ha, on atteint les 5 t /ha parcelle actuellement »

      D’accord sur le principe, sauf que sur le terrain on est loin des résultats en station d’essais (en gros une tonne et demis de moins).

      « L’affaire de l’usine de Toulouse qui a conduit à délocaliser une grosse partie de la production est de ce point de vue catastrophique » L’augmentation du prix du gaz doit pas aider non plus, surtout quand des pays exportateurs de gaz se mettent à faire de l’azote chez eux (Algérie par exemple) mais bon ça serait malhonnête de leur en vouloir, quand un pays à 35% de chômage, il faut des solutions.

  7. Mais si mais si, même en 2011, ce sont des maxi mais pas si isolés et exceptionnels, selon le CETIOM, la génétique le peut ,reste à régulariser donc à disposer d’outils pour gérer les différents stress

    29/07/2011 – Point colza – Des rendements de très bons niveaux sauf dans les sols superficiels
    Les récoltes sont terminées sur une grande partie de la zone mais dans les régions les plus au nord, il reste encore des surfaces conséquentes à récolter même si la moisson a repris timidement depuis quelques jours.

    Globalement les performances se situent nettement au dessus des prévisions et des records d’exploitation sont battus cette année. Les régions les plus au sud atteignent des niveaux de rendement moyens quasiment identiques à l’an passé alors que plus au nord, les rendements sont nettement supérieurs à l’an passé avec de nombreuses parcelles à plus de 50 q/ha.

    Toutefois, les rendements apparaissent, comme prévus, très variables selon les conditions de milieu et la pluviométrie avec des résultats compris entre 10 q/ha et plus de 55 q/ha.
    http://www.cetiom.fr/index.php?id=15154

    Avec une moyenne à plus de 40 qx /ha et des maxi plus régulier à 60Qx/ha, la fourniture de biodiesel par l’agriculture devient une réalité avec en sus et surtout la fin de la dépendance du soja argentin.

    Pour le gaz naturel, le prix de gros a été décroché de celui du pétrole dpuis 2009 suite au développement du gaz de schiste et navigue autour de la moitié de celui de 2006. Bon GDF nous enfume avec des contrats alignés sur le prix du pétrole mais c’est de la politique vis à vis des particuliers pas de l’économie réelle. Pour le gouvernement un prix du gaz trop bas constituerait une rente inaceptable pour les populations qui se chauffent au gaz par rapport à ceux qui consomment l’électricité nationale ( nucléaire), donc un camouflet par rapport au tout électrique des années 80-90.
    C’est un moyen aussi de payer l’amélioration des réseaux …de permettre quelques profits au gaziers…..

    La hausse du prix des engrais constatée n’a rien à voir avec celle du gaz, uniquement avec la demande mondiale et ce que sont prêts à payer les agriculteurs dans les différentes parties du monde.

    Je reviens sur mon propos, l’application du principe de précaution après la catastrophe d’AZF est effroyable pour l’agriculture française mais aussi pour l’emploi et l’environnement car les régions du monde où les engrais sont désormais produits ( pays de l’est notamment) relargent quantité de méthane et de gaz à effet de serre et NOx dans l’atmosphère par rapport aux industrie fabriquant les fertilisants en France bien plus performantes …certes trop près des centres urbains mais cela se corrige aussi . Le transport par bateau en plus et des normes de qualité pour les nitrates ????. Une nouvelle illustation des affres du principe de précaution version Ubu roi ou Ubu reine, selon.

    1. « Pour le gouvernement un prix du gaz trop bas constituerait une rente inaceptable pour les populations qui se chauffent au gaz par rapport à ceux qui consomment l’électricité nationale ( nucléaire), donc un camouflet par rapport au tout électrique des années 80-90. » C’est pas une question de nucléaire, les clients du gaz sont captifs: ils ne peuvent pas changer d’équipement du jour au lendemain, ni d’opérateur. GDF, en partie privatisé, ne fait que profiter de son monopole et cycle de consommation très long qui enferme le client.

  8. Précision l: orsque je fais allusion à une moyenne à plus de 40 qx/ha pour le colza , je parle du futur . Futur qui sera plus ou moins proche en fonction de la volonté politique affichée de voir les véhicules rouler avec un diesel moins nocif pour la santé de nos concitoyens.

    C’est bien d’un choix politique qu’il s’agit et qui entraine obligatoirement des moyens pour les producteurs de colza de produire à ce niveau et d’aider à prévenir les nombreuses pathologies liée à la pollution des villes en mettant à disposition suffisamment de carburant sain et loyal à un prix acceptable.

    Une nourriture abondante, saine et diversifié a permis de faire régresser nombre de pathologies liées à la sous alimentation ou à une alimentation déséquilibrée. Le nouveau défi pour l’agriculture est de compenser les conséquences de la généralisation des moyens de transport utilisant les moteurs à explosion en réduisant fortement la nocivité des gaz d’échappement, notamment pour les populations urbaines.

    On n’est pas à un paradoxe près, les bobos veulent la mort des agriculteurs et ces derniers travaillent pour les sauver des cancers qui produisent leurs sacrés bagnoles.

  9. Les américains ont une vision très pragmatique des choses pour illustrer mon premier propos sur la valeur de la terre qui borde la Seine et l’appétit des lobbies, 30 lignes et tout est dit , pas entendu une analyse aussi percutante et limpide dans les torchons français.

    http://www.investmentu.com/2011/December/agriculture-comeback-in-us-economy.html
    by Jason Jenkins, Investment U Research
    Monday, December 5, 2011

    This summer I wrote about how Jim Rogers loves buying undervalued assets. What he saw in gold and silver over a decade ago, he currently sees in the agricultural sector. Agriculture prices are – on a historical basis – extremely depressed and this is where he saw his next opportunity.

    Well, it seems that foresight is coming to fruition. The U.S. Department of Agriculture (USDA) said this week that the net value added of agriculture to the U.S. economy – when you add in inflation – will be the highest this year since at least the early 1970s. And the boom is likely to continue.

    The official numbers show that in 2011, U.S. farmers will take home for the first time more than $100 billion in a single year. Agriculture Secretary Tom Vilsack stated, “Agriculture continues to be a bright spot” in the U.S. economy. Indeed, farming, together with natural resources production, particularly oil, is one of the few bright spots.

    As the Financial Times reported this week, there has been a surge in farm income as a result of a rarely seen uptick in agricultural commodities. The past three decades have experienced infrequent increases in food prices. And these spikes were not across the board. More commonly, there was an isolated spike in a specific commodity. What we see now is an increase in price across the agricultural commodity board at the same time.

    And what’s caused this boom?

    Well here are three major catalysts:

    There has been a strong demand for agricultural commodities in emerging markets – most notably China and India.
    There has been really strong demand for the U.S. bio-fuel industry.
    There have been supply and trade disruptions for other key commodity producers, such as Russia and Australia.

    Fertilizer Stocks

    Fertilizer stocks have been getting rocked over the past month due to fears that falling crop prices will reduce farmers’ ability to invest in potash and other nutrients.

    There has been a sharp increase in costs, with fertilizers up 28 percent year-on-year and fuel up 27 percent year-on-year. Overall, production expenses will rise 12 percent to a record $320 billion. Some say this year’s jump is reminiscent of the worrying increase in expenses witnessed we saw three and four years ago.

    And here are the reasons for a rosy outlook:

    A rising global population that just reached seven billion people.
    Higher protein consumption in the world’s developing economies translates into a bigger demand for feed.
    High potential for industry consolidation.
    These three points are crucial because it creates a longer-term bid – and a strong institutional investor base – for these stocks.

    The Strongest Play

    Companies from the seed and pesticides producers to agricultural commodities traders have reaped the benefits of this boom. However, take a look at Deere & Co. (NYSE: DE).

    Last week Deere & Co. – the leading manufacturer of tractors and combine harvesters – reported off-the-chart earnings that beat market expectations and came in 46 percent above last year’s numbers. Deere & Co. also raised its outlook for next year as it expects strong commodity prices and another good year for the farming industry.

    Good investing,

  10. Et pour illustrer la désinformation bien française sur le sujet, on fera la différence de ce qui suit avec le style de l’information telle que traitée aux USA et au plus haut niveau , il suffit d’aller sur le site de l’USDA.

    Toujours nul à C…. comme généralement les édito du journal « la Vie » cathodique
    http://www.zegreenweb.com/sinformer/la-france-se-dote-dun-observatoire-des-biocarburants,41200

    « Les Français les plébiscitent. Tous ne font cependant pas, loin de là, le distinguo entre les biocarburants de première génération – également appelés « agrocarburants » et dont l’empreinte écologique, dénoncée à maintes reprises dans ces colonnes, est en réalité très supérieure à celle des essences « standards » – et ceux de deuxième et troisième génération. Aussi n’est-il pas inutile de rappeler que ces derniers, à la différence de leurs aînés, présentent l’immense avantage de ne pas impliquer de changements d’affectation des sols dramatiques pour l’environnement et les populations, en plus de ne pas encourager la hausse des prix alimentaires.

    Nos concitoyens ne sont pas les seuls à ne pas mesurer pleinement les dommages collatéraux des combustibles élaborés à partir de denrées agricoles, ainsi qu’en témoignent les orientations de la Commission européenne, qui en dépit de l’accumulation d’études à charge et de la mise en place par ses soins d’une liste de critères de certification persiste à les soutenir
     »
    Qui finance ces aneries ? nos fameux requins qui veulent s’emparer de la terre des agriculteurs français et des exploitations familiales?

    Nos guignols de De Shutter et Ziegler sont dans cette logique, grassement payés par l’ONU et tjs à coté de la plaque.

    Si ce n’est pas de la guerre économique, cela y ressemble terriblement. Entre pays et entre secteurs au sein d’un pays.

    1. C’est en effet débile.

      « Les Français les plébiscitent » ? Nous plébiscitons quoi ? Que savons nous des bio- ou agrocarburants ?

      D’ailleurs, c’est quoi les « essences « standards » » et les « essences thermiques » ?

      Et ces gens s’extasient devant la création d’un « Observatoire des biocarburants » qui « oeuvrera à la concrétisation de l’objectif fixé par la Commission européenne » qui n’est certes pas « un nouvel organisme d’experts scientifiques habilités à faire le tri entre la bonne et la mauvaise graine » mais simplement un observatoire.

      Ben voilà. Tout est dit d’une tendance bien française et typique de ce gouvernement : nous, nous n’agissons pas. NOUS OBSERVONS.

      Enfin, même pas sûr. L’information date de fin septembre. Depuis, il semble qu’il n’y ait eu aucun mouvement. Encore une tendance typique de ce gouvernement : l’annonce.

      Enfin non, il y a eu mouvement : le député Hervé Féron a interpelé Mme la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement – NKM – dans une question publiée au JO le 8 novembre 2011, pour lui demander « quand les premiers travaux de cet organisme seront exploitables et s’il n’a pas été mis en place trop tardivement ». Réponse : blanc.

      Les Allemands ont développé une filière du biogaz, accumulé un savoir faire, construit une industrie d’amont (qui nous livrera nos installations)… et nous, nous fabriquons des usines à gaz.

      Il serait temps aussi de comprendre que quand on se réfère à Bruxelles ou à la Commission européenne, on parle de politiques qui ont été adoptées par les États membres, y compris par notre gouvernement. Et que les gens de la Commission ne sont pas idiots.

      Enfin, M. Alzine, De Schutter et, surtout, Ziegler sont des guignols, mais ils ne sont pas rémunérés par l’ONU. Le prestige du poste, un passeport rouge, et les retombées valent bien plus.

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