MON 810 : Coup de tonnerre !

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Le Conseil d’État vient d’annuler la suspension de culture du maïs OGM de Monsanto décidée par le gouvernement français en février 2008 et remise en cause depuis par la Cour de justice européenne. « Tirant les conséquences de l’arrêt de la CJUE (Cour de justice de l’Union européenne  ndlr), le Conseil d’État relève que le ministre de l’agriculture n’a pu justifier de sa compétence pour prendre les arrêtés, faute d’avoir apporté la preuve de l’existence d’un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l’environnement. »
C’est clair et net, le célèbre principe de précaution, prétexte à tous les abus, ne peut être invoqué à tout bout de champ. On est loin de voir pousser du MON 810 dans nos champs, mais saluons quand-même cette décision !

58 commentaires sur “MON 810 : Coup de tonnerre !

  1. Vous inquiétez pas NKM va quand même accoucher d’une autre supercherie, même si ce n’était que provisoire, elle va trouver une excuse pour ne pas avoir à assumer un retour en force du maïs Bt avant les élections …
    Par contre j’ai eu vent d’une rumeur, il semblerait que le HCB soit sur le point de conseiller au gouvernement l’autorisation du soja RR ….

    1. Le dernier avis est du 9 septembre 2011 et concerne l’autorisation de la culture du soja génétiquement 40-3-2 de Monsanto dans l’Union européenne (dossier EFSA-GMO-NL-2005-24 – visez l’année !).

      Le CS écrit in fine :

      « Le CS du HCB recommande que, si elle était autorisée, la culture du soja 40-3-2 soit accompagnée de mesures propres à minimiser ce risque de sélection de plantes adventices tolérantes au glyphosate par un encadrement rigoureux des pratiques d’utilisation de cet herbicide total : les Autorités compétentes pourraient édicter des règles de bonnes pratiques agricoles qui permettraient une utilisation durable d’herbicides à base de glyphosate, soit en accompagnement à la décision d’autorisation de mise sur le marché éventuelle d’une formulation de glyphosate à des fins de désherbage de soja cp4 epsps en France, soit en complément à l’avis du MAAP à tous les détenteurs d’autorisations de mise sur le marché pour des spécialités commerciales à base de glyphosate (NOR : AGRG0402105V) (MAAP, 2004). »

      Une lecture cursive suffit à débusquer des commentaires qui offrent la possibilité de botter en touche à un politicien véreux ou frileux.

      Exemple tirés de la conclusion :

      « Au terme de l’analyse de l’ensemble des données fournies par le pétitionnaire et de données supplémentaires disponibles dans la littérature scientifique, le CS du HCB retient que :

      « aucun effet particulier de toxicité ni d’allergénicité n’a été observé par le pétitionnaire dans les analyses expérimentales et bioinformatiques de la protéine CP4 EPSPS et du soja 40-3-2. Les études d’alimentarité n’ont pas détecté de différences entre le soja 40-3-2 et son équivalent quasi isogénique non transgénique. Le CS du HCB note que le pétitionnaire conclut à l’équivalence du soja 40-3-2 et son comparateur non transgénique sans avoir mis en œuvre les tests d’équivalence et études de puissance appropriés. Ces informations seront exigées à l’avenir, conformément aux nouvelles lignes directrices sur l’analyse statistique de l’AESA (EFSA, 2010) »

      Ce problème d’« inadéquation » des tests risque fort de jouer un rôle important. Le dossier traîne depuis si longtemps ; les règles ont changé ; le dossier a beau être conforme aux anciennes règles : les véreux et frileux vont invoquer l’inadéquation (au mépris du droit) ; le pétitionnaire engagera une procédure judiciaire ; on est reparti pour dix ans.

      Ou encore :

      « des effets indirects, dus à l’application du glyphosate sur le soja 40-3-2, ont été rapportés dans la littérature. Ces effets, complexes, contrastés et parfois contradictoires, appellent des recherches supplémentaires, et un suivi attentif durant la culture du soja 40-3-2. Le CS du HCB note que le glyphosate est inscrit à l’annexe I de la Directive 91/414/CEE, et que toute demande d’autorisation de mise sur le marché d’un produit phytopharmaceutique contenant du glyphosate à des fins de désherbage de soja cp4 epsps en France fera l’objet d’une évaluation par l’Anses ; »

      Recherches supplémentaires ? MM. Séralini, Vélot, etc. à vos marques…

      1. Et il faudrait ajouter ceci :

        « Enfin, au vu de l’expérience acquise sur le continent Nord et Sud américain (16 ans de culture en Amérique du Nord), le CS du HCB demande que soit fourni un bilan rétrospectif de la biosurveillance opérée par le pétitionnaire sur la culture du soja 40-3-2. »

        Le bilan rétrospectif est sans nul doute intéressant, mais faut-il procéder à une exercice de capillotomie pour une PGM déjà cultivée depuis 16 ans ? Dont les produits sont déjà importés en masse ?

        Qui, en Europe, osera créer une situation dans laquelle on interdira la culture en Europe (dans certains pays, certains départements, certaines communes…) tout en important les produits ? Une situation qui consisterait à dire au Brésil et à l’Argentine : « cultivez ce que nous ne voulons pas voir, mais on est preneur » ?

        1. C’est simplement parce qu’ils ne veulent pas payer de rétorsion à l’OMC. Ils ont déjà eu énormément de problème avec la viande aux hormones. L’UE ne dépendait absolument pas des importations américaines de viande,c’est au contraire le cas avec le soja. L’interdiction désorganiserai les filières d’élevage, ferai exploser le prix des protéines végétales (et ferait progresser les surfaces, ce qui n’est pas un mal), mais surtout condamnerai l’UE a subir des mesures de rétorsion de la part des exportateurs, ce mesures pourraient par exemple toucher la chimie et la mécanique allemande…

  2. NKM va essayer un autre subterfuge malheureusement l’arrêt du Consell d’Etat basé sur la décision de la CJUE ne lui laisse aucun argument juridique ..

    La prochaine fois ce sera une mise en demeure avec sanctions financières à la clef à répercuter à EELV (mais EELV est déjà en quasi faillite)

  3. Très bonne nouvelle, je suis en train de pourrir les écogistes sur les réactions à l’article sur Libé, un vrai plaisir. J’espère que les semences seront disponibles.

  4. Bruno Lemaire vient d’annoncer qu’il trouverait une solution pour continuer à interdire les OGM….

    Finalement l’intoxication médiatique des écolo à réussi à toucher aussi des politiques plutôt « normaux »…

  5. A 6 mois de la présidentielle, le gouvernement ne peut pas se déjuger sur les OGM.
    Le dossier est complètement bloqué. Aucun politique ne prendra de risque sur un sujet qui leur parait si marginal. Il sera intéressant de voir l’évolution du dossier de la pomme de terre résistante au mildiou. C’est le type de PGM qui peut faire évoluer la situation. Passer de 10 à 0 traitement antimildiou, ça change l’IFT et le NODU. Pour atteindre les objectifs d’écophyto 2018, il va falloir faire des concessions.le nodu 2010 a augmenté de 2.6 % par rapport à l’année de référence 2008!

    1. Réduire les traitements? ils en n’ont rien à foutre, ils vont dire que la patate ça vient d’Amérique et qu’on doit pas en faire pousser ici. On bouffera de folle avoine et de l’épeautre, point barre. La Sainte Pureté Génétique Locale sera respecté. Suffit de voir le délire sur les espèces invasives pour avoir une idée de ce qui nous attends si on les laissent prendre le pouvoir.

      1. « Suffit de voir le délire sur les espèces invasives pour avoir une idée de ce qui nous attends si on les laissent prendre le pouvoir. »

        Voulez vous dire que les écolos sont contre les espèces invasives???

        Je plutôt vu le contraire: « ce sont de nouvelles espèces, elles augmentent la biodiversité de la France »

        1. Ils considèrent comme invasif des plantes et des arbres présent depuis plusieurs siècles sans aucun conséquence pour l’environnement.

          1. karg raconte toujours n’importe quoi, c’est dans ses gènes!!!

            http://www.bvsm.ca/fichiers%20PDF/renouee_capsule.pdf

            « Cette plante est devenue une véritable calamité, un drame horticole dont on ne voit pas la fin, notamment dans plusieurs régions d’Europe. En Angleterre, le bambou japonais est devenu l’ennemi public végétal numéro un. »
            « Une fois établie cette plante empêche toutes les autres de pousser et appauvrit ainsi la diversité biologique de l’habitat. »

          2. cher josé B., vous n’arrivez pas à différencier un bambou d’une pomme de terre?

          3. à José B.
            29 novembre 2011 à 11:28

            Vous êtes un pignouf.

            Karg parle des espèces présentent en France depuis très longtemps:
            Telle que le Robinier Faux acacia, La Carpe, la Moule Zébrée, le Miconia à Tahiti, la Berce du Caucase, Le Sandre, le Silure, Le Huchon, le Hotu, le ragondin, Le myriophyllum ….

            Et vous vous nous sortez un papier canadien sur la Renoué du Japon…
            Aucun rapport…

          4. cher josé B., vous n’arrivez pas à différencier un bambou d’une renouée du Japon?

          5. 1- Le bambou ça se mange, enfin les pousses de certaines espèces

            2- La renoué est présente depuis la fin du XIXième siècle, mais elle ne s’est pas encore naturalisé, l’inverse d’autre plante et animaux cité plus haut. La caulerpa part contre semble trouver un équilibre très rapidement. Un crabe chinois est présent dans les estuaires de l’atlantique, il a prit sa niche écologiques et ne gène personne. Pourtant ces espèces provoquent l’ire des fondamentalistes écolo.

            Les écosystèmes s’équilibrent tôt ou tard, la présence d’espèces locales variés, prédateur et ravageur potentiel, permet une intégration plus rapide. La renoué profite surtout des berges de cours d’eau, totalement pollué depuis la fin du XIXième, et qui commencent à redevenir praticable, elle profite surtout de l’absence de forêt galerie. Même topo avec le robinier et l’ailante, tout le monde râle, pourtant ça pousse avant tous dans des espaces très dégradés. A mon sens ce ne sont pas vraiment des espèces invasives, mais des opportunistes qui profitent de biotopes impraticables pour nos espèces locales.

            La définition d’invasif est purement xénophobe, elle ne correspond pas forcément à des vrais aptitudes à envahir un milieu naturel fonctionnel et d’intérêt. Les robiniers et les ailantes n’envahissent pas les forêt de hêtre et de chêne.

    1. Malheureusement, le gouvernement a été prompt à annoncer, par la voix de Bruno Le Maire, qu’il préparait un nouveau décret. Du reste, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet l’avait déjà annoncé lorsqu’est tombé l’arrêt de la CJUE.

      Et notre …, enfin notre … n’a pas été en reste, style militant de base au front épais : « Le gouvernement maintient et maintiendra son opposition à la culture du [maïs OGM] Monsanto sur notre territoire ». Na !

      Et il nous fait le coup de la dénonciation du sectarisme ? Pathétique.

      « Je crois à la recherche… » Belle envolée lyrique… « Mais nous avons pas le droit de faire prendre des risques à la santé des consommateurs et des agriculteurs ». Il sait pourtant que le maïs Bt, dont MON810 n’est qu’un exemple, est cultivé sur des dizaines de milliers d’hectares et consommé par des dizaines de milliers de bêtes, elles-mêmes consommées par des humains. Y compris, pour la consommation, en France.

      Il nous prend vraiment pour des demeurés.

      Je n’ai pas encore vu les réactions de l’autre côté.

  6. http://24heuresactu.com/2011/05/30/belgique-18-blesses-dans-une-attaque-dextremistes-anti-ogm/

    Belgique : 18 blessés dans une attaque d’extrémistes anti-OGM
    Rédigé par notre équipe le 30 mai 2011.
    30.05.2011

    Qui a dit que les activistes anti-OGM étaient des militants de la non-violence ? Un commando anti-OGM a pris d’assaut un champ de pommes de terre transgéniques en Belgique… une attaque contre les forces de l’ordre et des chercheurs qui a fait dix-huit blessés.
    Si les militants anti-OGM tentent en vain de prouver depuis 20 ans la dangerosité des organismes génétiquement modifiés (il n’y a jamais eu le moindre élément attestant de quelconque risques), ils ont encore une fois démontré la semaine dernière que ce sont leurs comportements qui sont dangereux. Ils privilégient systématiquement les opérations coups de poings (et faussement non-violentes) au débat rationnel.
    Jusqu’à présent, les seuls résultats tangibles obtenus par les anti-OGM auront été de faire paniquer l’opinion publique française et européenne en racontant des salades (bio ?), d’anéantir la recherche européenne, et de renforcer Monsanto qui a vu ses principaux rivaux crever sous la pression des lobbies écologistes européens. Pendant ce temps, le nombre d’hectares OGM cultivés dans le monde a explosé au point que nous mangeons tous indirectement des OGM !
    Mais rien ne satisfait ces fanatiques ! Désormais hors course, la recherche européenne en OGM survit tant bien que mal sur des segments réduits… mais là encore, l’hystérie des anti-OGM entre en action, quitte à privilégier la violence et détruire des recherches scientifiques pourtant drastiquement cultivées sur des parcelles protégées et séparées.
    N’y a-t-il pas quelque chose d’effrayant à voir des chercheurs tentant de faire barrage de leurs corps pour éviter que leurs travaux ne soient détruits par des fanatiques ? N’est-ce pas choquant que depuis plus de dix ans, le terrorisme des anti-OGM ait été toléré par les forces de l’ordre ?
    Une fois encore, ces activistes auto-proclamés, qui sont de véritables fascistes verts, ont détruit par la force et en causant (outre des dizaines de milliers d’euros de dégâts et la destruction d’années de recherche scientifique) des violences humaines (18 blessés recensés) ont agi en toute impunité et il ne fait aucun doute qu’il n’auront jamais à répondre de leurs actes devant la justice.
    Rappelons tout de même que les « faucheurs volontaires » sanctifiés par José Bové et une grande partie des médias français, ne sont pas que des hors-la-loi : ce sont des terroristes qui jouent sur la peur et la destruction pour faire avancer leurs idées !

  7. Notre président ( de la république bananière ) garant de l’indépendance de la justice s’assied sur deux discisions judiciaires et pas des moindres et persiste a déposer une nouvelle « clause de sauvegarde bidon  » au prétexte du risque accoutumance des pyrales au Bt
    A ce compte il faut interdire tous les produits phyto et tous les médocs …

  8. COMMUNIQUE DE PRESSE

    Le 29 novembre 2011, ________________________________________________________________________________________________________________

    Aujourd’hui, le Conseil d’Etat vient d’annuler le moratoire français sur la culture du maïs MON810. L’UNAF prend acte de cette décision et demande que la France renouvelle immédiatement son interdiction afin de protéger l’apiculture.

    En février 2008, le Ministre de l’agriculture interdisait la culture du maïs MON810, seul OGM alors cultivé à grande échelle en France. Monsanto ainsi que différentes entreprises semencières avaient attaqué la décision devant le Conseil d’Etat qui avait saisi la Cour de justice de l’Union européenne d’une question préjudicielle. Le 8 septembre dernier, les juges européens ont partiellement invalidé les fondements juridiques du moratoire français. La décision du Conseil d’Etat a donc été prise à la suite de l’arrêt de la Cour, qui a décidé que la base juridique utilisée par la France n’était pas correcte.

    Cette décision de la Haute juridiction française intervient alors que les OGM sont au cœur de la tourmente pour les apiculteurs. Le 6 septembre dernier, la Cour de justice de l’UE décidait que du miel contenant du pollen de maïs MON810 ne pouvait être commercialisé faute d’autorisation de ce pollen dans l’alimentation humaine.

    Pour Olivier Belval, Président de l’UNAF, « du maïs MON810 dans les champs en 2012 serait une vraie catastrophe pour l’apiculture. Tout le miel contaminé serait invendable, sans compter des coûts d’analyses de détection exorbitants. La filière est déjà bien affaiblie par des mortalités accrues, nous demandons à Madame la Ministre de l’environnement et à Monsieur le Ministre de l’agriculture de confirmer l’annonce du gouvernement de septembre dernier et de reprendre immédiatement une interdiction du maïs MON810. Ce choix s’impose si on ne veut pas tuer l’apiculture française. »

    Selon une étude de l’INRA de 2008, l’activité pollinisatrice des insectes, et de l’abeille en particulier, engendre 35% de nos ressources alimentaires dans le monde et le chiffre d’affaire induit est estimé à 153 milliards d’euros par an.

    Contact Presse

    Jean-Marie Sirvins

    04 73 35 88 68

    06 89 37 06 12

    Anne Furet

    Union Nationale de l’Apiculture Française

    Chargée de projet « Suivi des dossiers syndicaux »

    26, rue des Tournelles – 75004 Paris

    Tél. 01 48 87 47 15. Fax: 01 48 87 76 44

    Skype : furet.anne

    http://www.unaf-apiculture.info/

    1. Les crétins sont plus aptes à répondre au décision de justice que les juges pour les prendre.

      Et maintenant… que vais je faire???
      Se demandent nos ministres…
      Pousser encore plus loin le ridicule dans une décision, moratoire inepte sur le plan scientifique et absurde sur le plan juridique? au risque de ce voir condamner fermement par la justice et payer des amendes colossales aux semenciers…
      Ou bien autoriser l’agriculture aux OGM, et se rendre compte que les agriculteurs n’auront que de grandes boites pour interlocuteurs… et aucune chance de développer des semences Françaises… Puisqu’ils auront détruis la recherche française ces dernières années en donnant des « gages de loyauté » aux écolos…

    2. L’UNAF a une hypothèse pour expliquer la bonne santé des abeilles d’Amériques du sud, qui subissent OGM et néonic? La crise concerne essentiellement les abeilles domestiques européennes.

      1. En Amérique du sud les apiculteurs ont également adopté » l’abeille domestique européenne  »
        Apis mellifera
        Si l’essentiel du CCD provient de varroa et de Noséma ceranae ils échapperont pas a la crise
        Avec Nosema ceranae la crise a touché Taiwan en premier du moins c’est eux qui ont informés les milieux apicoles mondiaux début 2002 qu’un nouveau parasite (provenant de l’abeille apis cerana ) colonisait Apis mellifera dans leur pays

          1. Réaction des organisations apicoles de l’UE

            COPA/COGECA Bruxelles, le 09 décembre 2005

            MI(05)47M1 — VC Original : Français

            GROUPE DE TRAVAIL « MIEL »

            du COPA-COGECA – réunion DU 28 novembre 2005

            9. Concernant le problème de dépérissement des abeilles, M.IZQUIERDO
            explique la situation en Espagne ou un laboratoire a voulu faire croire
            qu’il s’agissait d’un problème vétérinaire lié a la Nosémose pour vendre
            leur traitement.

          2. C’est des grands comiques, nier la présence et l’importance de N.cerana…

      2. Témoignage d’un apiculteur du Manitoba ( Canada )

        La province constitue un véritable paradis pour les apiculteurs.
        Les surfaces semées en colza (canola), en trèfle (sweat clover), luzerne (alfalfa) et sarrazin (buckwheat) sont gigantesques et à l’échelle du pays.
        Les récoltes sont prodigieuses et avoisinnent généralement les 100 kgs par ruche (minimum) jusqu’à 160 kgs.
        http://www.frenchbeefarm.com/savfai.html

        1. à bouffer toute la saison, pas de transport des ruches, stockage en local à température contrôlé l’hiver, elles ont des conditions optimales.

  9. En espérant que cet ogm va faire son boulot en éradiquant toute cette racaille qui va s’en empiffrer, bon cancer à vous et bon débarras.

    1. Avant que nous mourrions d’un « cancer provoquer par les OGM », vous mourrez assurément d’une septicémie causée par une bactérie entérofécale se développant sur des graines germées bio.
      Ou d’une intoxication au cuivre.
      Ou d’une dégénérescence nerveuses causée par la roténone ou l’huile de neem.
      Ou d’un cancer causé par les mycotoxines.
      Ou plus prosaïquement par la faim…. Et oui le bio ne peut pas nourrir le quart de la population française. Donc le reste devra crever de faim…

    2. Avis dit :
      30 novembre 2011 à 1:41
      En espérant que cet ogm va faire son boulot en éradiquant toute cette racaille qui va s’en empiffrer, bon cancer à vous et bon débarras.

      ==> Avis = Salaud de khmer vert.

      1. « bon débarras. »

        Il a de qui tenir, celui qui rabâche ce slogan anti-humaniste primaire !
        J’ai nommé :
        Monsieur Yves Paccalet, auteur du livre qui annonce « la couleur » dès le titre :

        L’HUMANITE DISPARAITRA, BON DÉBARRAS !

  10. A propos de l’avis du CS du HCB sur le soja RR,
    Effectivement le round up n’est pas aujourd’hui homologué sur soja, il faudra donc que les fabricants de glyphosate dépose une demande spécifique: même en cas d’autorisation de culture ça peut prendre encore du temps avant d’en avoir dans les champs.
    En plus la filière soja française qui est minuscule, s’est spécialisée dans le non ogm, ce n’est pas elle qui se lancer dans cette aventure.

    1. Des agriculteurs plantent déjà du soja RR en France… utilisé à la ferme, personne n’est au courant, mais tout le monde le sait.

  11. Avis est tout juste capable de souhaiter la mort de ceux qui ne sont pas de son avis après les avoir traité de racaille. Bel esprit de tolérance et d’ouverture. C’est un bon reflet de la mentalité totalitaire des écologistes. Après les nuits de cristal des SA faucheurs volontaires, à quand l’ouverture des nouveaux Buchenwald ?

      1. « génocide choisi, dans la joie et la bonne humeur. »

        … des seuls exécutants, et avec une évidente et totale « bonne » conscience. 🙁

        Suggestion de lecture :
        • côté nazis :
        http://www.amazon.fr/Pour-eux-cetait-bon-temps/dp/2259021573/ref=sr_1_2?s=books&ie=UTF8&qid=1322653010&sr=1-2
        • côté bolcheviks :
        http://www.amazon.fr/Quelle-%C3%A9tait-utopie-Chroniques-goulag/dp/2862747777/ref=sr_1_2?s=books&ie=UTF8&qid=1322653528&sr=1-2

        Deux ouvrages édifiants parmi tant d’autres.
        J’ai cité le livre de J. Rossi, Français victime du Goulag.

  12. Que de temps perdu à répondre à ce genre de propos insignifiants
    @ Karg . C’est quoi cette rumeur!
    ça me parait totalement suicidaire pour un agri de faire ce genre de manip même en autoconsommation. Il y a forcemment quelqu’un qui s’en apercevra et qui le fera savoir. on n’a pas que des amis autour de soi. Il suffit de voir les lettres de dénonciation qui arrivent à la DDT pour le non respect ( supposé) des quota d’eau.

    1. @Isoproturon: pourtant il en pousse, c’est un chercheur de l’Inra qui me l’a confirmé. Pour le maïs c’est aussi un secret de polichinelle. C’est de la résistance civile.

  13. Pour des gens du métier un gars qui désherbe son soja avec du Round up , ça ne doit pas passer inaperçu.

  14. Faute d’avoir pu incriminer les phytosanitaires et de reconnaître le rôle de parasites et de mauvaises pratiques apicoles, ils vont tenter autre chose….

    OGM : pétition de 17 associations pour protéger l’apiculture européenne
    LEMONDE.FR | 02.12.11 | 13h33 • Mis à jour le 02.12.11 | 13h33
    ·

    Le miel contenant du pollen issu de plantes OGM ne peut être commercialisé.

    AFP/DAMIEN MEYER

    Dénonçant « l’impossibilité d’une coexistence » entre les cultures génétiquement modifiées et l’élevage des abeilles, dix-sept organisations apicoles, agricoles et environnementales ont lancé une pétition pour la suspension immédiate de la culture du maïs OGM Monsanto en Europe.
    Elles demandent également que Bruxelles ne renouvelle pas l’année prochaine l’autorisation de culture en plein champ de la variété de maïs MON 810. La France a promis de déposer une nouvelle clause de sauvegarde pour empêcher ce type de culture sur son territoire, après l’annulation lundi par le Conseil d’Etat du moratoire instauré en 2008.
    MIEL DE MAÏS OGM MON 810
    Les organisations, dont le réseau France nature environnement, les Amis de la Terre et Greenpeace, demandent à la « Commission européenne de ne pas prendre le risque de sacrifier délibérément l’abeille au profit des intérêts des multinationales ». « L’abeille est un atout incontournable pour la pollinisation de nombreuses cultures et l’apiculture, déjà mise à mal par la pression des pesticides, pourrait tout bonnement disparaître des campagnes européennes par décision politique, ou être accusée de disséminer les pollens OGM », affirment-elles.
    Les associations rappellent qu’en septembre la Cour de justice européenne avait décidé que du miel contenant du pollen de maïs OGM MON 810 ne pouvait être commercialisé faute d’autorisation de ce pollen dans le miel. « Cela menace toutes les productions apicoles situées dans un rayon de 10 kilomètres autour d’un champ d’OGM, le miel, le pollen, ou tout complément alimentaire contenant du pollen », précisent-elles.
    Les 17 associations ajoutent que la Commission européenne devrait proposer le 12 décembre prochain des pistes pour remédier à cette situation. Elles affirment aussi « que des manipulations juridiques qui permettraient de contourner la décision » de la Cour de justice dans le cas du miel « sont à l’étude ».
    AFP

    1. La Directive miel est claire :

      « Le miel est défini comme une substance sucrée naturelle produite par les abeilles de l’espèce Apis mellifera à partir du nectar de plantes ou des sécrétions provenant de parties vivantes des plantes ou des excrétions laissées sur celles-ci par des insectes suceurs, qu’elles butinent, transforment en les combinant avec des matières spécifiques propres, déposent, déshydratent, entreposent et laissent mûrir dans les rayons de la ruche. »

      http://europa.eu/legislation_summaries/consumers/product_labelling_and_packaging/l21124a_fr.htm

      Les traces de pollen contenu dans le miel ne peuvent donc être considérés comme des « ingrédients  » ajouté au miel et nécessitant une homologation particulière mais bel et bien comme un constituant naturel du miel

        1. Donc le miel même « contaminé » peut être commercialisé. Si vous saviez ce que les abeilles avalent…

        2. Le miel etant un produit élaboré par l’abeille il ne saurait etre considéré comme un produit OGM
          (comme le lait d’une vache qui mange du mais bt n’est pas un lait ogm)

        1. Dans le cas d’espèce, les juges de Luxembourg ont fait leur boulot : interpréter le droit. La rigidité des normes européennes et ce qui apparaît rétrospectivement comme une bévue de Monsanto (ils sont assez forts sur ce plan…) ont fait que les juges n’ont pu que conclure comme on sait.

          Dura lex, sed lex.

  15. Toutes les catastrophes c’est la faute aux OGM, c’est bien connu. Je parie qu’un jour on leur mettra les subprimes, la crise de la dette souveraine et Fukushima sur le dos !

  16. @ Laurent Berthod et à tous les autres intervenants:

    Je viens de trouver dans le bouquin de Pascal Bruckner dont je recommande vivement la lecture: » Le fanatisme de l’Apocalypse – Sauver la Terre, Punir l’Homme », chez Grasset, l’excellente formule, à propos de la phraséoplogie écologique :  » la langue de bois vert »!!

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