2012 : Borloo renonce

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Ca y est. Jean-Louis Borloo a mis fin au suspense qui entourait sa candidature à la présidence de la république depuis le printemps dernier. Il renonce. Son intervention hier soir au JT de TF1 en a surpris plus d’un. A commencer par son entourage qui le pressait d’annoncer sa candidature. Jean-Louis Borloo aurait d’ailleurs pris sa décision personnelle quelques heures seulement avant de répondre aux questions de Claire Chazal.

Pourquoi ne se lance-t-il pas dans la bataille ? Difficile de répondre. Certes, les éditorialistes (qui nous ont annoncé toute la semaine dernière que Borloo allait très prochainement annoncer sa candidature) ont retourné leur veste plus vite que Jacques Dutronc en affirmant que c’était prévisible et inévitable. Mais si l’on reste honnête, pas facile de répondre à la question. Nicolas Sarkozy est au plus bas dans les sondages et la question de sa candidature en 2012 commence à se poser dans les rangs des parlementaires de la majorité. Certains évoquent la piste de François Fillon ou d’Alain Juppé pour barrer la route au candidat du PS. Dans ces conditions, Borloo aurait pu incarner cette alternative.

Certains affirment que Jean-Louis Borloo aurait renoncé à se lancer parce qu’il ne décollait pas dans les sondages. Rien ne l’aurait empêché de se lancer officiellement, de mener campagne et de voir l’impact sur les sondages d’ici Noël ou janvier puis de décider ou non de se maintenir.

Une autre raison invoquée est la montée de Marine Le Pen dans les sondages. Là encore, il aurait bien eu le temps, comme Eva Joly pourrait le faire si un accord avec le PS est trouvé pour les législatives, de se retirer quelques jours ou quelques semaines avant le premier tour.

Aucune de ces raisons ne sembles réellement pertinente. Borloo a-t-il négocié directement avec le château ? A-t-il reçu l’assurance de se voir confier Matignon en cas de succès de Nicolas Sarkozy ? Le mystère reste entier.

Quelles seront les conséquences ? Qui est le gagnant de cette décision : Sarkozy ? Morin ? Bayrou ? Hollande ? Là aussi, bien malin qui pourra le dire.

5 commentaires sur “2012 : Borloo renonce

  1. Ces compteurs à la con servent à préparer le réseau aux délestages contrôlés nécessaire pour intégrer les ENR intermittente exigés par les escrolos et l’UE. Voir d’autre escrolos se plaindre est symptomatique de la nature purement réactionnaire et conservatrice des ces organisations.

  2. Pour en revenir à l’article, il a du subir des pressions terribles de la par de l’UMP, dont son partie est financièrement dépendant. De même il est facile de faire du chantage à l’élection locale pour faire plier les centristes. Cette décision ne sert qu’a éviter la ruine de son partis et à favoriser le passage au second tour du nain.

    1. Pas sur que les pressions ne viennent que de l’UMP.

      Borloo avait une belle estime parmi les Bobo-écolo. Il aurait sapé beaucoup de voix à EELV et au PS.
      Oh pas les militants pur et dur, non ce noyau ridicule ne représente rien… Mais les vrais bobo, eux auraient surement votés pour lui.

      Et dans mon milieu professionnel (environnement), je peux dire qu’il a un très très grand prestige…. Loin devant Eva Joly, José Bové, et Nicolas Hulot.

      Il aurait fait bien plus de mal aux Verts qu’à l’UMP!!!!

      1. C’est très difficile d’estimer à qui il aurait sifflé des voix, d’autant plus qu’en 2007 Royal était un sacré épouvantail à centriste, ce qui n’est pas le cas de Flamby. En tous cas la candidature de Corinne Lepage est une excellente nouvelle, elle va diluer un peu plus les voix écogistes.

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